Plus d’un tiers des Français estime qu’au cours des cinq dernières années, l’Union européenne a, principalement, fait avancer la paix en Europe
Pour les cinq prochaines années, l’emploi est l’objectif prioritaire attribué par les Français à l’Union européenne
Près de six Français sur dix déclarent ne jamais avoir entendu parler du projet d’accord commercial trans-atlantique, le « TAFTA »
Les Français ne font majoritairement confiance à aucune formation politique pour faire des propositions allant dans le bon sens concernant ce traité
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À l'occasion du quinzième anniversaire de la disparition d'Ilan Halimi, le Crif a commandé un sondage après d’un échantillon représentatif de la population sur la perception de l'antisémitisme aujourd'hui en France.
En savoir + : https://www.ipsos.com/fr-fr/lantisemitisme-un-phenomene-dont-trois-francais-sur-quatre-jugent-quil-est-repandu-dans-notre-pays
OBSERVATOIRE DE LA VIE QUOTIDIENNE DES FRANÇAISMonimmeuble.com
Alors que les prix de l’immobilier marquent de nouvelles hausses, BVA s’est intéressé ce mois-ci au thème du logement. Les Français sont-ils satisfaits de leur logement ? Quelles sont les caractéristiques de leur logement ? Comptent-ils en changer dans les prochaines années ? Que pensent-ils du prix de l’immobilier ? Et sont-ils intéressés par les nouvelles expériences de logement ?
Enquête sur la souveraineté européenneIpsos France
La référence à la souveraineté européenne est de plus en plus présente dans le discours politique, que ce soit au niveau européen (discours sur l’état de l’Union en 2018) ou au niveau national (discours de François Hollande au Parlement européen en 2015 et d’Emmanuel Macron à la Sorbonne en 2017, pour ne parler que de la France). Si ces termes sont connotés très positivement pour ceux qui les emploient, en est-il de même pour ceux qui les écoutent ? Comment le concept de souveraineté lui-même est-il compris et connoté à travers l’Europe ? Ces connotations varient-elles selon les contextes nationaux tant historiques que politiques voire géopolitiques ? Comment la juxtaposition des mots « souveraineté » et « européenne » est-elle perçue et comprise ? Est-elle jugée comme contradictoire ou opérante ? L’Europe est-elle considérée comme souveraine aujourd’hui ? Faut-il renforcer sa souveraineté et si oui pour quelles raisons ?
En savoir plus : https://www.ipsos.com/fr-fr/souverainete-europeenne-comment-est-elle-percue-par-les-citoyens-de-lunion
Rapport Harris Interactive pour les zOOms de l'Observatoire Cetelem : Vécu et...Harris Interactive France
Rapport Harris Interactive pour les zOOms de l'Observatoire Cetelem : Enquête 2/3 : Vécu et leçons du confinement : quels changements se dessinent pour le jour d’après ?
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Rapport Harris Interactive pour les zOOms de l'Observatoire Cetelem : Vécu et...Harris Interactive France
Rapport Harris Interactive pour les zOOms de l'Observatoire Cetelem : Enquête 2/3 : Vécu et leçons du confinement : quels changements se dessinent pour le jour d’après ?
25% d’abstention au second tour de la dernière élection présidentielle alors même qu’une candidate d’extrême-droite était présente. Le coeur des Français bat à un rythme asynchrone à celui de la démocratie.
Les Français, la justice sociale et le partage des effortsIpsos France
Dans le contexte particulier de la hausse importante des prix qui a lieu depuis le début de l’année 2022, les Français se montrent particulièrement préoccupés par les enjeux liés au pouvoir d’achat (45% les citent) ou à l’inflation (43%). Ces deux enjeux sont de loin les plus cités comme étant les plus préoccupants, et ce quelle que soit la catégorie d’âge des répondants.
L'étude Fractures françaises analysée par Gérard Courtois, Gilles Finchelstei...Ipsos France
L'étude Fractures francaises analysée ici par Gérard Courtois, Directeur Editorial du Monde, Gilles Finchelstein, Directeur Général de la Fondation Jean-Jaurès, Pascal Perrineau, Professeur des universités à Sciences Po et responsable du programme « Vie politique » à Sciences Po et Brice Teinturier, Directeur Général Délégué d'Ipsos France
A l’occasion de la fin de la première phase du Grand Débat National, LCI et Le Figaro ont sollicité Harris Interactive afin d’interroger les Français sur leur perception de cette initiative inédite.
Le Président de la République idéal pour les Français / Sondage ELABE pour Eu...
Les 70 ans de la déclaration des Droits de l'Homme
1. Les 70 ans de la Déclaration universelle
des droits de l’Homme du 10 décembre 1948
LEVÉE D’EMBARGO LE 10 DECEMBRE 2018 À 6H00
Sondage réalisé pour et
2. Méthodologie
Recueil
Echantillon
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par internet les 27 et 28
novembre 2018.
Echantillon de 1 005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et
plus
La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie
d’agglomération.
3. Précisions sur les marges d’erreur
Si le pourcentage observé est de …
Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50%
100 4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0
200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
3000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat
d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la
taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 2,5% : le pourcentage réel est donc
compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].
4. L’œil du sondeur
Céline Bracq, Directrice générale d’Odoxa
Principaux enseignements du sondage :
1. Connaissances sur la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH)
• Une nette majorité de Français (83%) a déjà entendu parler de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, mais moins d’un tiers
voit précisément ce dont il s’agit
• 56% des Français n’ont pas lu cette Déclaration, mais 67% souhaiteraient la lire ou la relire
2. Opinions sur les droits fondamentaux
• Droits les plus fondamentaux pour les Français : la liberté d’opinion et d’expression (60%) et le droit d’avoir un niveau de vie suffisant (57%)
• 79% des Français jugent que le respect des droits s’est dégradé (50%) ou n’a pas évolué (29%) dans notre pays depuis 1948
• Le droit à vivre dans un logement décent arrive très largement en tête (59%) des quatre droits nouveaux qui pourraient être inscrits dans la
Déclaration universelle des droits de l’homme
3. Focus sur la liberté de la presse
• Le fait que l’Etat garantisse la liberté de la presse est vu comme important (48%), voire prioritaire (45%)
• Pour s’informer, les Français font plus confiance aux journalistes (61%) qu’aux réseaux sociaux (36%) mais les plus jeunes sont partagés
Ce 10 décembre marque le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) signée à Paris, au Palais Chaillot, par 50 des 58 Etats
membres de l’Assemblée générale des Nations unies. Ce texte n’a pas de caractère contraignant, c’est une proclamation de droits. Ces droits, pour vivre,
doivent donc être portés par les Etats, les acteurs économiques, les médias ainsi que les individus.
Pour la SNCF Gares et connexions et pour France Info, Odoxa a interrogé les Français sur le contenu de cette déclaration et sur leurs attentes. Dans un
contexte économique et social tendu, les droits sociaux font jeu égal avec les grandes libertés.
5. Synthèse détaillée du sondage (1/5)
1. Connaissances sur la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH)
Une nette majorité de Français (83%) a déjà entendu parler de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, mais moins d’un tiers
voit précisément ce dont il s’agit
Que celui qui connaît bien la DUDH et le contenu de ses 30 articles lève le doigt !
La DUDH est plus qu’un souvenir -parfois lointain- de lycée : lorsque l’on demande aux Français s’ils ont déjà entendu parler de la Déclaration
universelle des droits de l’homme de 1948, pas moins de 83% répondent par l’affirmative. Mais nos concitoyens concèdent que leurs connaissances
sont peu approfondies : seuls 32% répondent qu’ils savent précisément ce dont il s’agit, l’essentiel d’entre eux ne connaissent que « vaguement » le
sujet.
Certaines catégories de la population semblent plus « pointues » que les autres sans que cela n’atteigne toutefois des proportions ultra majoritaires :
les plus jeunes qui ont étudié la DUDH récemment (41% des moins de 25 ans) ainsi que ceux qui ont un niveau supérieur au bac (51%).
Les Français savent en tout cas très largement où cette déclaration a été adoptée : ils sont 68% à citer Paris, très largement devant les autres villes
que nous proposions pour ce « quizz », à savoir New-York (12%), Berlin (9%), Londres (8%), Madrid (1%) ou encore Pékin (1%). Ce sont les plus âgés,
les 65 ans et plus, qui savent le mieux (ou qui se souviennent le mieux) que ce texte fut signé dans notre capitale (75% de bonnes réponses).
56% des Français n’ont pas lu cette Déclaration, mais 67% souhaiteraient la lire ou la relire
Reste que s’ils savent où la DUDH fut signée, les Français sont minoritaires à l’avoir lue, surtout en entier. 56% déclarent qu’ils ne l’ont pas lue du
tout, 35% l’ont lue en partie et 9% seulement en totalité. Les plus jeunes, qui ont dû l’étudier récemment, sont également très minoritaires à l’avoir
lue intégralement (16%).
Mais le texte suscite un intérêt réel : 67% des Français seraient intéressés par la lecture ou la relecture de la DUDH. Cette appétence se retrouve
majoritairement dans toutes les catégories de la population, des plus jeunes (63%) aux plus âgés (71%), chez les CSP+ (73%) comme les CSP-(64%), les
non bacheliers (62%) ou les détenteurs d’un diplôme de l’enseignement supérieur (75%).
6. Synthèse détaillée du sondage (2/5)
2. Opinions sur les droits fondamentaux
Droits les plus fondamentaux pour les Français : la liberté d’opinion et d’expression (60%) et le droit d’avoir un niveau de vie suffisant (57%)
La France, pays de Voltaire, est également structurellement très intéressée et préoccupée par les questions économiques et sociales. Ainsi, lorsqu’on
interroge les Français sur les droits de la DUDH qui leur apparaissent comme les plus fondamentaux, « la liberté d’opinion et d’expression », citée en
premier avec 60% de citations est talonnée par « le droit à un niveau de vie suffisant de manière à assurer la santé et le bien-être des individus »
(57%).
A la spécificité habituelle de la France s’ajoute un élément conjoncturel cristallisé en ce moment par la lutte « des gilets jaunes » : le pouvoir d’achat
est devenu un sujet prioritaire (plus encore que la lutte contre le chômage) et la perception est extrêmement négative. Ainsi une de nos récentes
études européennes* nous apprend que 86% des Français pensent que leur pouvoir d’achat s’est dégradé depuis ces douze derniers mois. Si le
pessimisme règne en Europe, sur ce sujet, les Français sont les « pires » : les optimistes sont deux fois moins nombreux en France qu’en moyenne
dans les autres pays (14% contre 28%).
Les autres droits sont beaucoup moins souvent mentionnés : 32% pour « le droit à l’éducation », 14% pour « le droit à circuler », 11% pour « le droit à
la sûreté », 9% pour « la présomption d’innocence » et 6% pour « le droit à la propriété ».
79% des Français jugent que le respect des droits s’est dégradé (50%) ou n’a pas évolué (29%) dans notre pays depuis 1948
Après la Deuxième Guerre mondiale, les dirigeants du monde entier ont décidé de renforcer la Charte des Nations Unies par une feuille de route
garantissant les droits de chaque personne, en tout lieu et en tout temps afin de ne plus jamais assister aux atrocités commises durant le conflit. C’est
la genèse de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Les Français délivrent cependant une vision pessimiste du bilan de ces 70 dernières années. 56% estiment que le respect de ces droits s’est dégradé
dans le monde, 28% qu’il n’a pas évolué, 14% qu’il s’est amélioré.
*Baromètre Odoxa-FG2A pour RTL, 27 septembre 2018
7. Synthèse détaillée du sondage (3/5)
La perception n’est guère plus reluisante si l’on se concentre sur la situation de notre pays. 50% des Français trouvent que les droits vont plutôt en se
dégradant, 29% estiment qu’ils n’ont pas évolué et seulement 20% jugent qu’ils se sont plutôt améliorés !
Les Etats ne sont pas les seuls à devoir défendre et promouvoir les droits de l’homme, chacun est censé porter sa part de responsabilité. Sans
nécessairement que cela leur soit fortement reproché, les entreprises ne jouent pas beaucoup ce rôle aux yeux des Français : 57% déclarent ainsi que
les entreprises ne s’engagent généralement pas pour la promotion et le respect des droits de l’homme. Les catégories les moins favorisées sont les
plus critiques : 36% seulement indiquent que les entreprises joueraient bien ce rôle (contre 46% des CSP+).
Le droit à vivre dans un logement décent arrive très largement en tête (59%) des quatre droits nouveaux qui pourraient être inscrits dans la
Déclaration universelle des droits de l’homme
Nous avons imaginé -en reprenant des sujets très largement traités dans le débat public- une liste de nouveaux droits susceptibles d’être inscrits dans
la DUDH. Encore une fois, c’est une préoccupation d’ordre économique et social qui est très largement privilégiée par les Français : « le droit à vivre
dans un logement décent » est cité en premier avec 59% de citations, écrasant « le droit à vivre dans un environnement non pollué (17%), celui de
« vivre sa sexualité et son orientation sexuelle librement » (14%) et « les droits relatifs au numérique et à la vie privée » (9%).
Si toutes les catégories de Français énoncent en premier « le droit à vivre dans un logement décent », nous retrouvons ici les clivages qui transpirent
des enquêtes d’opinion récentes entre les catégories les plus favorisées socialement et économiquement et celles qui le sont moins : la question du
logement est citée par 61% des CSP- (contre 50% des CSP+). Des CSP- qui mentionnent systématiquement moins que les CSP+ les autres catégories
de droits (entre 4 et 9 points de moins de citations).
C’est l’urgence sociale ressentie par les Français -en particulier les plus modestes et les classes moyennes inférieures - qui les amène à rendre
prioritaire voire absolue toute action visant à améliorer la situation économique des Français.
8. Synthèse détaillée du sondage (4/5)
3. Focus sur la liberté de la presse
Le fait que l’Etat garantisse la liberté de la presse est vu comme important (48%), voire prioritaire (45%)
La prépondérance des sujets économiques aux yeux des Français et les droits sociaux ne leur font pas oublier pour autant les droits inhérents à la
personne humaine comme, on l’a vu, la liberté d’opinion et d’expression.
La liberté de la presse qui en découle apparaît comme un bien précieux pour nos concitoyens puisque 48% des Français trouvent important que l’Etat
la garantisse et 45% jugent même cela prioritaire (53% des moins de 25 ans). 6% des Français uniquement considèrent que cela n’est pas important.
Et même si les sondages montrent combien la profession de journaliste est peu populaire, s’attaquer aux médias ne permet pas aux politiques de « se
mettre l’opinion dans la poche », bien au contraire, elle peut se retourner contre eux ! Pour une majorité de 55% des Français vilipender la presse
n’aura tout simplement aucun impact sur le jugement qu’ils portent sur la personnalité à l’origine de l’attaque. Quant à ceux pour qui ces critiques
ont une importance, ceux-là sont quatre fois plus nombreux à déclarer un jugement « détérioré » (35%), qu’un jugement « amélioré » (9%).
Un sondage que nous avons réalisé l’année dernière** indiquait en effet que si les Français doutaient de l'impartialité des journalistes, ils se méfiaient
encore plus des potentielles manipulations politiques. Ainsi, les trois quarts des Français pensent que lorsque les hommes politiques critiquent les
journalistes ils le font le plus souvent "parce que c'est un moyen d'éviter des questions qui les gênent" que « parce qu’ils ont des reproches sincères à
leur faire ».
Les jeunes, plus présents sur les réseaux sociaux -régulièrement critiques à l’égard du travail des médias- se montrent eux parfaitement partagés :
21% d’entre eux ont une meilleure opinion d’un politique lorsqu’il critique les médias quand 21% en ont une opinion dégradée. Et comme 57%
d’entre eux n’en ont cure, les reproches aux médias ne permettent pas non plus de marquer des points auprès de cette population.
**Sondage pour 13H15 Dimanche sur France 2, 19 février 2017
9. Synthèse détaillée du sondage (5/5)
Pour s’informer, les Français font plus confiance aux journalistes (61%) qu’aux réseaux sociaux (36%) mais les plus jeunes sont partagés
Les réseaux sociaux justement se posent souvent comme des compléments voire des alternatives aux médias traditionnels. Caisses de résonnance
pour les informations des simples citoyens, ils permettent en effet un maillage extraordinaire du territoire. Mais les réseaux produisent également
des fake news en quantité industrielle et ce phénomène est particulièrement difficile à contrecarrer.
La méfiance à leur égard existe de ce fait clairement au sein de la population puisque 61% des Français font davantage confiance aux professionnels
journalistes qu’aux réseaux sociaux pour s’informer. Mais les réseaux font toutefois jeu égal avec les journalistes auprès de deux catégories de la
population : les CSP- (49% font plus confiance aux réseaux sociaux contre 48% aux journalistes), idem pour les moins de 25 ans (50% contre 49%) et
les 25-34 ans (48% contre 48%).
Céline Bracq, Directrice générale d’Odoxa
11. Vous savez précisément
ce dont il s’agit
32%
Vous savez vaguement ce
dont il s’agit
51%
Vous ne voyez pas ce
dont il s’agit
16%
(NSP)
1%
Déclaration universelle des droits de l’homme :
un texte connu mais rarement de manière précise
Avez-vous déjà entendu parler de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 ?
S/T Oui : 83%
→ 41% chez les 18-24 ans
→ 51% niveau supérieur au bac
12. Près de 7 Français sur 10 savent que la DUDH a été adoptée à Paris
Selon vous, où la Déclaration universelle des droits de l’homme a-t-elle été adoptée ?
68%
12%
9%
8%
1%
1%
1%
A Paris
A New-York
A Berlin
A Londres
A Madrid
A Pékin
(NSP)
➢ 58% des 18-24 ans
➢ 75% des 65 ans et+
13. 56% des Français n’ont pas lu la DUDH…
Vous personnellement, avez-vous déjà lu la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 ?
Oui, en totalité
9%
Oui, en partie
35%
Non
56%
S/T Oui
(au moins en partie) :
44%
→ 16% chez les 18-24 ans
➢ 52% chez les 18-24 ans
14. … mais 67% aimeraient la lire ou la relire
Seriez-vous intéressé par la lecture/relecture de cette Déclaration universelle des droits de l’homme du 10
décembre 1948 ?
Oui, cela vous intéresse
beaucoup
18%
Oui, cela vous
intéresse assez
49%
Non, cela vous
intéresse assez peu
25%
Non, cela ne vous intéresse
pas du tout
8%
S/T Oui : 67%S/T Non : 33%
➢ 63% des 18-24 ans
➢ 72% des 65 ans et+
16. Pour une majorité de Français la liberté d’opinion et le droit à un
niveau de vie correct sont les droits les plus fondamentaux
En fait, la Déclaration universelle des droits de l’homme a été adoptée le 10 décembre 1948 à Paris par 50 Etats.
Le texte, dont la portée est avant tout morale, juxtapose des droits politiques et sociaux économiques. Parmi les
droits suivants, quels sont ceux qui vous paraissent comme les plus fondamentaux ?
60%
57%
32%
14%
11%
9%
6%
2%
La liberté d'opinion et d'expression
Le droit à un niveau de vie suffisant de manière à assurer la
santé et le bien-être des individus
Le droit à l'éducation
La liberté de circuler
Le droit à la sûreté
La présomption d'innocence
Le droit à la propriété
(NSP)
2 réponses possibles
17. Près de 8 Français sur 10 estiment que les droits
ont baissé ou stagné en France depuis 1948
Et s’agissant du respect de ces droits, diriez-vous que depuis 1948 cela va plutôt en s’améliorant, que cela n’a
pas évolué, ou que cela va plutôt en se dégradant ? Le respect de ces droits …
En France Dans le monde
va plutôt en
s’améliorant
20%
n’a pas évolué
29%
va plutôt en se
dégradant
50%
(NSP)
1% va plutôt en
s’améliorant
14%
n’a pas évolué
28%
va plutôt en se
dégradant
56%
(NSP)
2%
→ 46% des 18-24 ans et 49% des 25-34 ans
→ 55% des 35-49 ans et 57% des 50-64 ans → 70% des 50-64 ans et 64% des 65 ans et plus
→ 35% des 18-24 ans et 37% des 25-34 ans
Solde
(s’améliore-se dégrade)
-30
Solde
(s’améliore-se dégrade)
-42
18. 57% des Français estiment que les entreprises ne s’engagent
généralement pas pour les droits de l’homme
Diriez-vous que les entreprises ont généralement tendance à s’engager pour la promotion et le respect des droits
de l’homme ?
Oui, beaucoup
5%
Oui, un peu
37%
Non, pas vraiment
49%
Non, pas du tout
8%
(NSP)
1%
S/T Oui : 42%S/T Non : 57%
➢ 46% des CSP+ / 36% des CSP-
➢ 48% des 18-24 ans
19. Le droit à vivre dans un logement décent
apparaît comme largement prioritaire
Pour vous, parmi les types de droits suivants qui pourraient être inscrits dans la Déclaration universelle des droits
de l’Homme, lequel devrait l’être en priorité ?
59%
17%
14%
9%
1%
Le droit à vivre dans un logement décent
Le droit à vivre dans un environnement non pollué
Le droit de vivre sa sexualité et son orientation
sexuelle librement
Les droits relatifs au numérique et à la vie privée
(NSP)
CSP+ CSP-
50% 61%
20%
22%
7%
1%
14%
13%
11%
1%
➢ 15% des moins de 35 ans
➢ 27% des 18-24 ans
➢ 48% des 18-24 ans
➢ 9% des 18-24 ans
21. Il est important (48%) voire prioritaire (45%) que l’Etat garantisse
la liberté de la presse
L’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que tout individu a […] le droit de
chercher, de recevoir et de répandre […] les informations et les idées […]
Vous personnellement, diriez-vous que le fait que l’Etat garantisse la liberté de la presse est quelque chose de…
Prioritaire
45%
Important mais pas
prioritaire
48%
Pas important
6%
(NSP)
1%
➢ 53% des 18-24 ans
22. Une personnalité politique ne gagne pas de points dans l’opinion
en critiquant les médias
Lorsqu’une personnalité politique critique les médias, cela a-t-il plutôt tendance …
A améliorer le jugement que vous
portez sur cette personnalité
9%
A détériorer le jugement que vous
portez sur cette personnalité
35%
Cela n'a pas
d'impact sur le
jugement que vous
portez sur cette
personnalité
55%
(NSP)
1%
Solde :
(améliorer-détériorer)
-26
➢ 21% des 18-24 ans
➢ 40% des 65 ans et plus
23. Pour s’informer, les Français font plus confiance aux journalistes
qu’aux réseaux sociaux, mais pas les jeunes et les CSP-
Pour vous informer, faites-vous plutôt confiance …
aux journalistes
61%
aux réseaux sociaux
36%
(NSP)
3%
➢ 58% des 35-49 ans
➢ 63% des 50-64 ans
➢ 77% des 65 ans et plus
➢ 68% des CSP+
➢ 50% des 18-24 ans
➢ 49% des 25-34 ans
➢ 49% des CSP-