Magazine asc jaraaf septembre version finale

1Jaraaf Mag, le magazine officiel de l’ASC Les Jaraaf

2 Jaraaf Mag, le magazine officiel de l’ASC Les Jaraaf

S O M M A I R E
Le mot du Président : Président de l’ASC les Jaraaf
Cheikh Seck ..................................................................................... P. 8
Actualité : le Jaraaf à l’épreuve de la COVID-19 ............................. P. 10
L’oeil du technicien : Coach Malick Daf .......................................... P. 15
Focus sur un joueur : Matar Kante ................................................. P. 17
Fils du Jaraaf: Mbaye Fall ............................................................... P. 19
Jaraaf Football Pro : Le Directoire
Youssou Dial : Coordinateur du Directoire, nous parle ................ P. 20
Résumé de la saison : le Jaraaf se hisse à la deuxième place
du podium ....................................................................................... P. 21
Jaraaf Basket ................................................................................... P. 37
Débuts prometteurs du championnat Féminin ............................. P. 37
Jaraaf Handball : Objectifs et enjeux de la saison .......................... P. 41
Jaraaf Athlétisme : Les 6 records exceptionnels du Club .............. P. 43
Petite catégorie : Un avenir plein d’espoirs ..................................... P 46
Itinéraire : Le tout Puissant Jaraaf de 1969-1970 ........................... P. 49
Coin des supporters : Birane Dia et Matar Mbengue .................... P. 58
Homme du Jaraaf : Portrait de Ass Mamoune Seye conseillé
du Président ..................................................................................... P. 61
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4 Jaraaf Mag, le magazine officiel de l’ASC Les Jaraaf4 Jaraaf Mag, le magazine officiel de l’ASC Les Jaraaf

I
l y a deux ans, c’était le 20 septembre 1969 précisément.
Les murs de cette salle vibrent encore de l’écho produit par
la vague d’enthousiasme qui a soulevé tous ceux qui ont
vécu cette journée mémorable. Les espoirs de Dakar et le foyer
France Sénégal, deux clubs au passé glorieux, acceptaient de
se saborder pour donner naissance au Jaraaf qui devait porter
tous nos espoirs et en symbolisant tout ce dont, en tant que
citoyens, en tant que Sénégalais, nous avions rêvé..
Le temps des militaires est révolu, le temps des banquiers est
révolu et nous supplions avec l’auteur de ne pas laisser passer
l’heure des professeurs. Faisons en sorte que tous, quelle que
soit notre origine, quel que soit notre milieu, nous acceptions
par des actes et au nom de l’humanité d’ouvrir les portes du
cœur du sociétaire de l’ASC les JARAAF afin qu’il prenne place
dans le grand ballet du monde.
Nous voulions déjà donner une nouvelle éducation à la volonté,
au cœur aussi bien qu’à l’intelligence.
Nous nous étions juré dans nos actes, que l’idéal qui a pour mot
d’ordre « service » devait remplacer l’égoïsme et la lâcheté.
Notre devise YARU YEWU YEETE devait nous rappeler,
comme le bandeau noir sur la poitrine de chaque marin fran-
çais, la mission que nous nous étions assignée et qui consistait à
faire en sorte que dans le monde de demain notre contribution
soit marquée d’une pierre blanche.
L
es générations montantes de notre Club doivent
s’approprier les valeurs et les orientations majeures
de solidarité, de partage et de cohésion sociale. Pour
toujours, nous devons nous rappeler les nobles idéaux de
nos vénérés pères fondateurs pour rester toujours unis,
engagés et décidés dans notre quête d’excellence dans un
contexte difficile et la nécessaire mutation pour s’adapter
aux changements.
Ainsi, en place d’un éditorial classique adapté au contexte
et pour ce premier numéro, la rédaction a jugé utile de
nous ressourcer pour mieux continuer l’œuvre et être le
bataillon intitulé « Pour toujours- «. Le Président Ibra-
hima Ba va nous rappeler le chemin.
Ass Mamoune Seye
DISCOURS DU PRÉSIDENT IBRAHIMA BA en 1971
EDITO SOUVENIR : PAR MÉMOIRE ET PAR DEVOIR

D
’abord dans sa forme orthographique nous
avons voulu être l’avant-garde.
Le décret fixant la transcription des langues vient
seulement de paraitre au journal officiel de juin 1971.
Au JARAAF nous l’avons attendu parce que nous
étions convaincus que le génie d’une race ne peut
s’exprimer que dans la langue propre. Dès le départ
donc nous avions refusé de faire partie des déraci-
nés dont parlaient Barrés. C’est pourquoi mon idée
première était de vous accueillir très simplement à
l’africaine sans vous prononcer de discours écrit mais
de demander à mon cœur les paroles que lui aurait
inspiré votre présence, le désir que je sens en chacun
d’entre vous de faire de notre JARAAF une famille
d’où seraient exclus méchanceté, haine, hypocrisie,
cabales pour ne laisser la place qu’à nos très chers
unité, compréhension, entraide, sans oublier leur
aîné amour.
Ainsi me voici obligé au lieu de tout vous dire dans
les yeux de vous quitter de temps en temps pour me
replonger dans mes papiers avec l’espoir que bientôt,
nous trouverons la formule qu’il faut à nos assises.
Je ne voudrais pas être long, mon propos est simple-
ment de replacer notre assemblée au cœur de la ré-
flexion dans le contexte de travail, de clarification et
de clarté que nous voulons lui donner.
Le Sénégal, comme l’Afrique dans son ensemble et
d’une façon générale tous les pays soumis à un pro-
cessus d’évolution rapide, souffre d’un déséquilibre
social profond dont l’origine tient, pour une bonne
part, du grave malentendu qui chaque jour davan-
tage sépare anciens et jeunes.
Les anciens s’appuient sur des structures sociales, sur
des conceptions, qu’ont exprimées pleinement les
personnalités africaines. Quant aux jeunes, s’ils res-
sentent confusément le caractère périmé de cet ordre
social, c’est pour s’y soustraire.

Notre mérite c’est d’avoir compris tôt qu’au rythme
où rien n’a pu cependant être encore préparé qui
serve de cadre d’enthousiasme des jeunes et où puisse
s’abreuver leur volonté de travailler à la grandeur de
leur pays, ces jeunes débouchent en terrain armés
seulement de leur détermination de tout changer. Ils
passent ainsi aux yeux des autres pour de dangereux
trublions.
Deux blocs se sont de la sorte formés qui, après avoir
cessé de vouloir se comprendre, risquent de s’affron-
ter, menaçant ainsi l’unité morale de notre associa-
tion. Dans ces conditions, il est difficile à notre ac-
tion de se manifester efficacement car il n’est d’œuvre
véritablement nationale qui ne se fonde sur toutes
les couches de notre société et ne vise avant tout à
l’union.
Canaliser ces forces diverses et parfois contradic-
toires et les regrouper autour d’un objectif commun
impose avant tout qu’un encadrement valable soit
trouvé.
Cet encadrement sera animé par la foi et le grand
idéal et suscitera un élan en évitant le grand danger
de rester sans lendemain.
Inversement, un encadrement rationnel qui ne cor-
respond à un élan psychologique risquerait fort
d’avorter parce qu’il y manquerait l’irremplaçable ap-
port d’enthousiasme.
Former dans la foi et l’idéal nos jeunes à des fins posi-
tives avec comme lumière YARU, YEEWU, YEETE.,
c’est donner à la nation les plus utiles promoteurs du
progrès et de l’ordre social.
Il faut donc, messieurs, à tous les niveaux nous re-
nouveler.
Oh je le sais il est toujours difficile de se renouveler
surtout si cet effort de renouvellement nous est im-
posé au moment précis où, dans le rythme trépidant
de la vie, des contingences multiples nous enserrent
d’une manière pressante et menaçant d’occuper le
seuil de nos consciences. Cet effort de renouvelle-
ment, il faut que le JARAAF sache l’imposer. Il sera
d’abord effort de recherche et de méditation tourné
vers notre passé, notre hier, notre histoire encore
heurtée et sanglante, faite de prouesses et d’éclats
aujourd’hui ordonnés en fonction d’impératifs qui,
pour n’avoir pas varié, se situent sur un plan plus pro-
saïque, celui de l’effort et de l’application quotidienne.
Il sera ensuite effort de compréhension et d’amour. «
Nous sommes embarqués », disait Pascal.
Et si comme j’ai eu l’excellent espoir, notre œuvre
réussit, nous pourrons avec un légitime orgueil nous
rendre le témoignage d’avoir travaillé à l’émancipa-
tion morale du peuple sénégalais.
Discours recueillis
par Diakoula CISSE
Les Supporters de Diaraaf jubilant dans les tribunes.

L
a force d’une association et de ses différentes
composantes réside dans les valeurs qu’elle
défend. Depuis sa création, nous avons voulu
défendre l’idéal « jaraaf » afin de préserver l’héritage,
l’esprit de solidarité et la cohésion sociale. Nous avons
toujours été un club d’accueil respectant et écoutant
les personnes qui viennent vers nous pour apprendre
et trouver un accompagnement pour développer leur
autonomie, créer des liens sociaux, s’instruire pour
instruire. Nous avons toujours adapté notre itinéraire
aux cultures du club et aux besoins de nos pension-
naires en tenant compte des besoins et des nouvelles
données du monde du sport.
Notre principe idéologique a toujours reposé sur l’ex-
pression plurielle, les initiatives, la démarche partici-
pative et inclusive avec l’implication de tous les mi-
litants et militantes. Notre club, héritier des valeurs
de socialisation, de formation et d’éducation, doit
demeurer la référence dans le football de notre pays.
Nous devons toujours nous adapter et rester une fa-
mille soudée, vigilante et engagée dans le respect de
notre devise: Yaru- Yeewu -Yeete.
Je vous remercie pour le soutien sans faille que vous
nous apportez pour la réussite de notre mission.
Le contexte socio politique et institutionnel évo-
lue constamment et exige d’une association comme
la nôtre des visions nouvelles, des compétences et
des mutations fréquentes pour asseoir le leadership
sportif dans un environnement difficile. Nous devons
faire face à de nombreuses incertitudes et les gérer au
mieux pour trouver notre autonomie, défendre notre
point de vue, gagner un équilibre financier et garantir
enfin la stabilité d’une organisation solide, mobilisa-
trice, conquérante et viable. Cette volonté s’exprime
également par notre souci constant de modernisa-
tion de notre environnement immédiat, notre siège,
Keur Jaraaf, auquel nous tenons beaucoup.
Nous voulons en faire en effet, un lieu chaleureux et
convivial où seront gravés à jamais les merveilleux
souvenirs du club.
C’est pourquoi le terrain « Gaspard Camara » va être
totalement réhabilité et modernisé avec l’installation
d’une pelouse synthétique. Le Jaraaf va aussi disposer
de bureaux, de salles de regroupement et d’installa-
tions adéquates fonctionnelles. Ces infrastructures
nous permettront d’avoir des ressources addition-
nelles par la location de ce complexe sportif qui im-
pactera positivement le développement du club.
S’y ajoute la réhabilitation du siège Keur Jaraaf qui
nous permettra d’avoir un complexe de haut niveau
pour notre monde sportif, avec logements et salle de
musculation pour nos pensionnaires.
Votre confiance et votre soutien me réconfortent et
renforcent ma conviction et ma ferme volonté de
matérialiser le rêve des anciens et de prôner l’esprit
solidaire: un Jaraaf par tous, un Jaraaf pour tous pour
construire et réaliser ce qui est dans nos cœurs et
dans nos esprits.
Président de l’ASC les Jaraaf
Cheikh Ahmed Tidiane Seck
1- Le mot du Président :
Cheikh Seck

Actualité : Le Jaraaf à l’épreuve de
la COVID-19.
Les Records détenu par l’ASC JARAAF
L
a maladie de la COVID-19
a fait son irruption au Sé-
négal à la date du 02 mars
2020.
Depuis lors, l’Etat du Sénégal a
pris des mesures pour freiner la
propagation de la maladie dans
le pays. Ces mesures ont eu un
impact négatif sur le quotidien
des Sénégalais. Le sport n’est pas
en reste et le Jaraaf, à l’instar des
autres clubs, a beaucoup souffert
de cette crise sanitaire. Il nous
semble nécessaire de nous inter-
roger sur les effets induits par
cette crise qui a ainsi conduit à
l’arrêt de toutes les compétitions
sportives.
Cependant, cet arrêt n’a pas em-
pêché la poursuite des activités
du club. En effet, l’administration
gère les affaires courantes en at-
tendant une reprise post-Covid.
Le Jaraaf a, dès les premières
heures de cette pandémie, répon-
du à l’appel de solidarité lancé par
l’État du Sénégal en contribuant
de manière significative au fonds
du mouvement sportif dans le
cadre de la lutte contre cette pan-
démie.
A ce niveau, il faut noter les ac-
tions personnelles du président et
du coordinateur du directoire qui
s’investissent dans la campagne
de sensibilisation en faveur des
gestes barrières.
Même si le ballon ne roule plus,
les membres du Directoire se
concertent régulièrement par té-
léphone ou par vidéoconférence.
Ainsi, une réunion à même pu se
tenir grâce à la diligence du res-
ponsable de la commission de la
communication.
Une proposition pour une éven-
tuelle reprise du championnat de
football émanant des instances de
la Fédération sénégalaise de foot-
ball sera discutée en interne et
une réponse sera donnée à cette
proposition.
En tout état de cause, nous prions
le bon Dieu pour qu’Il nous
donne la force de vaincre ce fléau
pour que le sport retrouve sa
place au cœur de la vie de nos
diverses sociétés à travers tout le
monde entier.
Leonard Diagne
Secrétaire General de l’ASC Jaraaf
Le Jaraaf est le club le plus titré au Sénégal avec 12
championnats et 15 coupes du Sénégal. Le Jaraaf est
aussi le seul club invaincu toute une saison en cham-
pionnat et en coupe (69-70) le seul club à avoir fait
4 doublés (coupe et championnat) 1970, 1975,1982,
1995
Le Jaraaf est le seul club à avoir obtenu 10 victoires
consécutives en championnat (2018)
Le Jaraaf a le record du nombre de points en une sai-
son 61 points
Anecdotes :
Le premier buteur du Sénégal a une Can était un
joueur qui évoluait au Jaraaf, il est aussi le premier
à avoir fait un doublé (Babacar Louis Camara Can
1965 contre l’Ethiopie 5-1)
Pape Bouba Diop est le premier joueur à avoir mar-
qué à la coupe du monde pour le Sénégal (formé au
Jaraaf)
Henry Camara est le recordman de sélection et de
but avec l’équipe Nationale (formé au Jaraaf)

D
ans l’après-midi du 1er
novembre 1994, sous la
présidence de Omar MA-
RONE, agissant pour le compte
du président Lamine DIACK et
du Conseil Supérieur de Gestion
(CSG) s’ouvrit à « Ker JARAAF »
la réunion de prise de contact des
membres des nouvelles instances
mises en place par la dernière as-
semblée générale du club quelques
semaines auparavant. Après avoir
décliné les nouvelles orientations
du club, tournées vers la réforme
des structures, des textes et des
modes de fonctionnement, Ou-
mar MARONE fit une présenta-
tion de l’objet, des objectifs, des
modalités et procédures de fonc-
tionnement des deux nouvelles
entités désormais appelées à gé-
rer le club. Il s’agissait du conseil
supérieur de gestion et du conseil
exécutif. La première instance
avait pour mandat de réfléchir sur
les politiques et orientations du
JARRAF, de superviser l’exécution
des programmes et d’exercer une
veille stratégique et éthique sur les
structures et les hommes du club.
Elle était composée d’une généra-
tion de sages, qui avait connu et
vécu le Foyer-France-Sénégal et
HOMMAGE À SALIOU SECK
L’ASC LES JARAAF RECONNAISSANTE
ACTUALITé
De gauche à droite :
1. Elle clément DIOUF Coach
2. Serigne Mbaye WANE : conseil exécutif
3. Pr Mbaye Thiam conseil exécutif
4. Chérif : assistant du coach

les Espoirs de Dakar. Elle avait ac-
cepté le sacrifice de la réforme La-
mine DIACK en 1970 en fusion-
nant leurs deux clubs.
Au conseil exécutif par contre,
une génération de quadra, cadres
supérieurs du public et du privé
avait été appelée pour insuffler une
nouvelle dynamique de gestion de
qualité, structurée autour des va-
leurs que véhiculait le viatique du
club « YARU-YEEWU-YEETÉ ».
PrésidéparleDrAdolpheNDOYE
« DODO », le conseil exécutif
choisit comme coordonnateur El
Hadj DIOP, homme de détermi-
nation et de défis.
Il désigna en son sein les respon-
sables des sections qui allaient pi-
loter les programmes et activités
des différentes disciplines spor-
tives inscrites dans les activités du
club.
Assis :
1. Moussa Dia conseil exécutif
2. Medoune DIENE CSG
3.Lamine DIACK PR JARAAF
DEBOUT
1. Mbaye Thiam
2. Adama NDAO CSG
SALIOU SECK bénéficia du plus
gros challenge en étant porté, à
l’unanimité, à la tête de la section
de football. Choix ne pouvait être
plus judicieux. Amadou Saliou
SECK de son vrai nom était en ef-
fet, plus qu’un supporter, un diri-
geant ou un ancien pratiquant, un
FILS LÉGITIME DU JARAAF.
Né en effet à quelques encablures
de l’école de le la Médina, terrain
d’entrainement du Foyer France
Sénégal, il s’identifia très vite au
club emblématique du quartier
populaire de Dakar. Il porta le
maillot de toutes les catégories du
club et n’eut été un accident de ter-
rain, il serait promis à une grand
une carrière de footballeur.
Il se reconvertit très rapidement
en s’investissant dans l’encadre-
ment. Dépositaire de la confiance
des instances et des hommes, il
présenta dès la rencontre du 28 dé-
cembre 1994, un plan programme
de la section. Dans son introduc-
tion, il rappela plusieurs fois que
malgré le contexte défavorable, « il
fallait gagner un trophée en 1994-
1995 ».
A la tête d’une équipe administra-
tive et sportive dévouée, conduite
de manière participative et inclu-
sive, il imprima à « SA » section,

un processus de marche progres-
sive, savamment pensée dont les
résultats dépassèrent tous les pro-
nostics à la fin de la saison. Alors
que le CSG lui avait assigné la
mission de construire une équipe
compétitive entre trois et cinq
ans, Saliou SECK et son équipe
décrochèrent le doublé « coupe et
championnat du Sénégal » à la fin
de la saison. Ce succès était certes
le fruit du travail d’un collectif ad-
ministratif et sportif, mais incon-
testablement le club le devait aussi
au LEADERSHIP de Saliou SECK.
L’homme était en effet aussi DIS-
CRET que DÉTTERMINÉ, aussi
EFFICACE qu’ENGAGÉ. Tout
au long de cette année sportive
mémorable, il ne ménagea ni ses
moyens, ni ses efforts intellectuels
et physiques, ni son temps, en-
core moins sa santé déjà fragile à
l’époque. Quand il m’arrivait d’at-
tirer son attention sur le rythme
intrépide que nous menions, il me
répondait invariablement, sur le
chemin des retours toujours tar-
difs vers la cité « Adama DIOP-
Barry et LY» ou nous habitions
ensemble : « Njambaar, on nous a
fait confiance ; il nous faut mériter
cette confiance ; en sport cela passe
uniquement par le résultat sur le
terrain et lequel ne s’acquiert que
par l’effort soutenu et le sacrifice».
Il a respecté ce serment jusqu’au
bout. Seule la mort, rendez-vous
inévitable, pouvait le mettre en re-
traite de son JARAAF, lui le fils du
club. Le JARAAF lui en est éter-
nellement reconnaissant.
Le président Cheikh Ahmet Ti-
diane SECK, les responsables des
sections sportives, les supporters,
les pratiquants de toutes les dis-
ciplines s’inclinent pieusement
devant la mémoire de ce grand
sportif.
Que le fervent TALIBÉ MOU-
RIDE, qui vénérait si pieusement
son guide, le vénéré Cheikh Ah-
mad Bamba MBACKÉ (RTA),
qu’il allait discrètement et bien
souvent seul au grand Magal de
Touba, pour être en tête à tête avec
Cheikhoul KHADIM, retrouve
son WASIILA à BARZAX, avant
de se présenter, le cœur léger, de-
vant son créateur pour un aller di-
rect PARADIS.
ADIEU Cher AMI ; aucun de
ceux qui t’ont connu au JARAAF
ne t’oubliera jamais en PRIÈRES
FERVENTES pour le repos de ton
âme charitable.
Pr Mbaye THIAM
Amadou Saliou Seck

De gauche à droite :
1. Demba NDIAYE
2. Diam FALL section football
3. Gora NGNINGUE section football
4. El Hadj DIOP Pr conseil exécutif
5. Mbaye THIAM SG conseil exécutif
6. Saliou SECK PR section football
7. Dr Kane conseil exécutif
8. Sarr : joueur
9. Colonel abdoulaye Hane conseil exécutif
10. Ousmane GASSAMA conseil exécutif

Coach Malick DAF
Malick Daf honore sa quatrième saison
avec le Jaraaf. Une longévité si rare dans
les grandes écuries sénégalaises. Ancien
coach du Port où il a glané un titre de
champion avant de passer sur les bancs
de Diambars et de l’US Ouakam. Ainsi,
votre magazine vous fait découvrir la
trajectoire de l’entraîneur des Lionceaux
U17 qui, avant de passer de l’autre côté
de la pelouse, a embrassé une grande car-
rière de joueur professionnel au Sénégal
et à l’étranger
Début avec les navétanes
J’ai débuté ma carrière dans les
Navétanes (championnat de foot-
ball populaire) avec la formation
de Kussum à côté des Lamine
Sagna, Mansour Ayanda et avec
Cheikh Ndiaye (intendant)
Je jouais comme numéro 10 et
j’étais aussi le capitaine de l’équipe.
Par la suite, j’ai signé à Gorée. L’en-
traîneur de Gorée est venu me su-
perviser lors d’un match dans les
petites catégories (cadet) contre
Sandial. Ce jour-là, j’avais marqué
un corner direct avec extérieur du
pied. C’est à la mi-temps que j’ai
signé mon contrat avec Gorée !
Formation à l’US Gorée
J’ai rejoint l’équipe cadette de Go-
rée en 1982, je me suis battu pour
gagner ma place et monter en ca-
tégorie supérieure avec l’équipe
junior entre 1985 et 1987. J’étais
le capitaine des juniors, je jouais
comme numéro 10 et dès fois
comme libéro. J’ai aussi connu
des sélections en équipe nationale
junior.
Après son élimination en Coupe
d’Afrique, l’US Gorée a connu des
moments sombres qui m’ont valu
mon surclassement en catégorie
sénior.
L’équipe A de l’US Gorée
J’ai joué mon premier match avec
l’équipe A contre l’ASFA, on a eu
un pénalty et le capitaine Pape
Mbaye m’a chargé de le tirer. Et
bien-sûr effectivement, j’ai réussi
mon exercice avec un contre-pied
parfait. Cette année-là, j’ai signé 5
réalisations.
Arrivée au Port Autonome
de Dakar
Ces performances n’ont pas laissé
indifférente, l’équipe du Port qui
m’a recruté malgré le veto de mon
père qui voulait que je reste à l’US
Gorée, son équipe de cœur.
A force de persévérer, j’ai fini par
gagner ma place au sein de l’équipe
portuaire.
Passage à Belgique
Un jour, un entraîneur belge est
venu regarder le match Port VS
US Rail. Clin d’œil du destin ! J’ai
mis un but et j’ai offert deux passes
décisives (3-1). Après le match, il
a décidé de repartir avec moi en
Belgique où j’ai évolué pendant 3
ans. Ainsi, j’ai quitté le Port Auto-
nome de Dakar où j’ai remporté
deux titres de champion du Séné-
gal (1991 et 1993). En Belgique,
j’ai déposé mes baluchons au KSC
Hasselt de 1994 à 1996.
Retour à bon Port !
A mon retour, j’ai évolué pendant
deux ans au Port (avec un titre de
champion), puis j’ai rejoint le club
de SDI Kacem au Maroc où j’ai été
champion en D2. Par la suite, j’ai
tenté une aventure en Arabie Saou-
dite avec Al Khaleeji en 1997-1998
(ligue 2) puis j’ai signé à Al Ansar
Club 1998-1999. En 2000, j’ai fait
mes preuves à Al Ahed au Liban.
J’ai été régulièrement sélectionné
en équipe nationale entre (1993 et
1997), notamment contre le Togo
et contre le Mozambique (6-1).
Début prometteur sur les bancs
des Navétanes
A la fin de ma carrière, j’ai entraî-
né Mbotty Pom (navétanes) avec à
la clé 3 trophées en 3 ans, finaliste
en 2000, vainqueur coupe zonale
2- L’œil du technicien :

en 2001 et vainqueur coupe zonale
et de la Supercoupe 2002-2003).
Premiers trophées avec le Port
Dans cette logique, l’entraîneur
du Port, Socé en proie à des sou-
cis de santé m’a confié les rênes de
l’équipe sur son lit d’hôpital. Lors
de ma première année, j’ai eu 2
nuls, 1 défaite et 1 victoire.
Ainsi, avec ce bilan mitigé, la di-
rection a mis fin à cette expé-
rience en mettant en avant mon
manque d’expérience. Plus tard,
j’ai été sollicité pour être l’adjoint
d’Aliou Kandji (2003-2004). A la
suite du départ de ce dernier, j’ai
pris les rênes de l’équipe. Dix-neu-
vième du championnat à ma prise
de fonction, l’équipe a terminé
cinquième du classement à la fin
de la saison. L’année suivante a
été la consécration ! J’ai rempor-
té le championnat à 7 journées de
la fin avec 21 points d’avance sur
le deuxième (2004-2005). Quali-
fiée en coupe d’Afrique (Ligue des
Champions), l’équipe a éliminé AS
Douanes de Togo, puis l’USMA
d’Alger, avant de tomber contre
ASEC Mimosa.
Deux couronnes en Ligue 2
Après une année sans champion-
nat national, j’ai rejoint l’équipe
du Diambars à la formation avant
de prendre la direction de l’équipe
A (champion de ligue 2 en 2011-
2012). En 2011, je suis retourné
au Port en 2012-2013 et j’ai aidé
l’équipe à remonter en ligue 1.
4 ans déjà au Jaraaf…
Après j’ai fait un court passage à
Ouakam avant de signer au Jaraaf
avec mon ami Ousmane Sy (décé-
dé).
J’ai remporté un titre de champion
en 2017-2018, une coupe de l’As-
semblée nationale (2018-2019),
une coupe de solidarité (organisée
à Saint-Louis en 2017-2018)…
Sélection U20
Avec le coach Joseph Koto, on
a été finalistes malheureux du
tournoi de l’UFOA au Ghana en
2013-2014, ensuite la finale de la
CAN U20 en 2015. Je me rappelle
avec amertume la demi-finale de
Coupe du Monde perdue contre le
Mali (2015).
Sélection U17
Actuellement avec l’équipe na-
tionale U17, j’ai gagné le tournoi
UFOA 2017-2018 et j’ai qualifié
l’équipe pour la deuxième fois de
son histoire en Coupe d’Afrique en
Tanzanie et en Coupe du Monde
pour la première fois de la catégo-
rie 2019.
Mon projet c’est de hisser le Ja-
raaf jusqu’au sommet du football
africain à l’instar des grands clubs
comme le TP Mazembe (RDC).
Diakoula CISSE

3- Focus sur un joueur :
Matar Kante
C
apitaine du Jaraaf cette
saison (2019-2020), Ma-
tar Kanté titulaire au poste
d’arrière droit constitue l’un des
hommes de base de la formation
Vert et Blanc. Ce vieux briscard
ami d’enfance du capitaine des
Lions (ndrl : Cheikhou Kouyate)
qui est à l’orée de sa longue carrière
revient dans cet entretien sur les
grandes lignes de sa carrière et de
cette mi- saison.
Comment s’entraine le groupe ac-
tuellement ?
On vit le confinement comme tout
le monde. Cependant on suit à la
lettre le programme du prépara-
teur physique, Père Diatta.
Une note pour cette première par-
tie de la saison ?
La phase aller est assez bien. J’ad-
mets que je suis passé complè-
tement à côté contre Stades de
Mbour et contre Ndiambour.
Où avez-vous évolué avant le Ja-
raaf ?
J’ai débuté ma carrière à Derklé,
puis je suis parti à Yeggo où j’ai
évolué avec les cadets et les juniors,
ensuite j’ai rejoint la Renaissance
en 2011 et enfin le Jaraaf en 2012.
Qu’est-ce qui vous lie à Cheikhou
Kouyaté ?
Cheikh Kouyaté et moi sommes
nés dans le même quartier. On a
fréquenté la même école de foot
Derklé. On a effectué les forma-
tions cadettes et juniors à Yeggo.
C’est sa grand-mère qui nous a éle-
vés.
Qu’est-ce qui explique cela ?
Au début, on laisse faire l’adversaire
puis on réagit. Il fallait l’éviter, mais
, on a su utiliser cette faiblesse en
avantage. Par conséquent, cette ré-
action a été finalement notre force.
C’est pourquoi il était très difficile
pour les adversaires, menés, de
nous rejoindre au score.
Etes-vous satisfait de votre apport
offensif ?
Oui j’apporte offensivement, mais
je sais que ce n’est pas suffisant. Ce-
pendant, ma tâche principale, c’est
de défendre. Il faut avouer que je
n’ai plu mes jambes de 20 ans et
que je ne peux jouer jusqu’à un cer-
tain âge. Je crains même que cette
année soit la dernière.
Que signifie pour vous le fait de
porter le brassard du Jaraaf ?
C’est un lourd fardeau de porter
le brassard du Jaraaf car c’est une
grande équipe et le capitaine doit
être toujours à 100 %. Il y a une
forte pression sur moi, tellementles
enjeux sont énormes.
Comment gérez-vous l’adversité
des autres équipes avec le Jaraaf ?
On est conscient que le Jaraaf est
l’équipe à battre donc on se prépare
en conséquence pour ça. Les autres
équipes sont à 200% lorsqu’elles
jouent contre nous. C’est difficile
même pour eux d’enchaîner une
deuxième victoire après un match
contre Jaraaf tant ils vont y laisser
des plumes.
Votre entraineur préféré ?
Je n’ai pas de préférence pour les
entraîneurs car chaque technicien
vient avec son projet de jeu, dans
ce sens, c’est à nous de nous adap-
ter à la situation. Par ailleurs, avec
Malick Daff, on évolue d’année en
année surtout cette saison où on
a effectué une bonne préparation
mais malheureusement il y a eu
des blessés en début de saison.
Partenaires ?
Pape Ciré Dia et Tendeng sont les
deux joueurs qui m’ont le plus im-
pressionné

Les matchs qui vous ont le plus marqué ?
Le match Jaraaf /Casa est le match qui m’a le plus mar-
qué. C’est lors de la finale de la coupe du Sénégal en
2013. Par contre pour moi toutes les défaites sont dif-
ficiles à digérer.

Comment expliquez-vous votre longévité ?
Ce n’est pas un secret, il faut avoir une bonne hygiène
de vie, bien manger, bien s’entraîner et beaucoup dor-
mir. Je dors 10h de temps par jour. J’ai aussi la chance
de vivre seul avec ma mère, du coup, je ne suis pas
dérangé.
Thierno David Diallo

Mbaye Fall est sorti de l’une des
meilleures écoles de formation,
sous la houlette des Diack depuis
le Foyer et après le Jaraaf de Dakar.
C’est un footballeur au registre
technique avéré, au talent indis-
cutable, doté d’une lourde frappe
et ayant le sens du déplacement,
du placement et de la solidarité
dans le jeu. L’ancien centre avant
du Jaraaf de Dakar en a ébloui plus
d’un, au stade Demba Diop, avec
ses dribbles déroutants, ses feintes
de corps, son jeu de tête gagnant et
sa force de pénétration sans com-
mune mesure. L’homme avait, en
plus, un sens élevé de la discipline
et de l’éthique sportive.
Ses prises de balle faisaient vibrer
les foules, ses coups de boutoir
faisaient trembler les filets et les
défenses adverses. On l’appelait
le Prince de Demba Diop. Mbaye
Fallamarquésontemps.Footbal-
leur de génie, il alliait talent, élé-
gance et efficacité. International à
17 ans, comme un certain Pelé, il
a forcé l’admiration du Président
Senghor. Celui-là même qui
l’avait tiré de son «exil» français,
pour le football sénégalais. Avec
le Jaraaf, son club de toujours, il
a remporté trois fois la Coupe du
Sénégal (1979, 1982, 1983) et 2
titres de champion (1975, 1982).
Cité par la presse sénégalaise par-
mi les trois meilleurs footballeurs
sénégalais du cinquantenaire avec
El Hadji Diouf et feu Jules Fran-
çois Bocandé, il a troqué, depuis,
shorts et crampons contre cos-
tumes et cravates. Derrière son
bureau, en plein cœur de Dakar,
le patron d’une grande boîte de
transit et d’import-export n’a pas
moins réussi sa reconversion à 57
ans. De tout cela, il en parle. De sa
riche carrière, ses meilleurs souve-
nirs, ses déceptions, ses regrets, sa
vision du football… «Mbaye Fall
était un génie du football. Un des
meilleurs que le football africain
ait produit avec feu Matar Niang»
dixit Babacar Louis Camara
Diakoula CISSE
4- Un fils du Jaraaf : Mbaye Fall

5- Jaraaf Football : Le Directoire
Quelle approche différente le Di-
rectoire apporte à la gestion du
football au Jaraaf par rapport à
l’ancien modèle de section foot-
ball ?
Dans le programme du Président
Cheikh Seck, il y avait comme
principal objectif la mise en place
d’une entreprise à objet sportif
pour la gestion du club avec une
organisation très proche d’une
société à service avec un PCA, un
DG, des directeurs et des chefs
de service. Le directoire devait
assurer cette phase transitoire
comme indiqué par le bureau,
avec des prises de décision plus
rapides et avec un management
différent des sections qui avait
une organisation liée à un pré-
sident de section et des prési-
dents de commission.
Pensez-vous que le Directoire a
relevé le défi du changement de-
mandé par le club ?
Effectivement le directoire a re-
levé le défi fixé par le club, en
effet, lors de ma première année
au directoire, le club avait ter-
miné champion du Sénégal après
huit années d’attente, la deu-
xième année nous avions termi-
né deuxième du championnat et
cette année à mi-parcours, nous
sommes toujours en course pour
le titre, nous pouvons dire que
les objectifs sportifs sont atteints
avec une disposition, un fonc-
tionnement rapide et une bonne
coordination entre le président et
le coordinateur, il y a certes des
choses à améliorer comme dans
toute organisation, nous devons
aussi signaler le dynamisme de la
cellule de communication qui a
une bonne présence dans les ré-
seaux sociaux tel que Instagram,
Facebook, LinkedIn en plus du
lancement du site officiel du club
qui a connu un déploiement grâce
au Directoire du football profes-
sionnel.

Quelle sera la prochaine étape
pour que le Directoire atteigne
une performance optimale pour
le club ?
La prochaine étape sera de se
conformer aux directives du
club et la formalisation de l’en-
treprise avec la nomination d’un
Directeur Général et l’organisa-
tion d’une nouvelle direction en
parallèle avec les projets immobi-
liers du club, notamment la réa-
lisation des infrastructures telles
que le centre d’entraînement au
terrain de Gaspard Camara et la
construction de bâtiment au ni-
veau du siège ; ces projets per-
mettront au Jaraaf de s’aligner
au plus grand club africain car
sur le plan sportif le Jaraaf doit
avoir des ambitions africaines,
c’est mon ambition personnelle
que je partage avec l’ensemble des
membres du directoire.
Propos recueillis par
Diakoula Cissé
Youssou Dial Coordinateur du Directoire, nous parle :

6- Résumé de la saison : Le Jaraaf se
hisse à la deuxième place du podium
L
e Jaraaf a dévoilé officiellement
la liste de son effectif pour la
saison 2019/2020.
Plusieurs arrivées ont été enregistrées
dont deux guinéens, Bakary Koné et
Mohamed Bobo Camara. Le Jaraaf
a rapatrié l’ancien défenseur de l’US
Ouakam, Lamine Diop qui évoluait
en Turquie et l’attaquant Samba Sa-
dio qui revient de deux expériences à
l’étranger (Italie et Portugal). Ce der-
nier a déjà inscrit deux buts sous ses
nouvelles couleurs lors du challenge
des champions.
Malick Daff est aussi allé piocher à
Gorée où il a fait venir trois joueurs,
en l’occurrence, Cheikh Oumar Koné,
Ousmane Mbengue et Mbaye Seck.
Ce dernier effectue son retour dans
son club formateur.
Le club s’est séparé de beaucoup de
joueurs pour des raisons diverses
comme Momo Cissé, Pape Diatta
Ndiaye, César Gueye, Youssou Dia-
gne, Pape Waly Ndiaye, Benoît Tou-
pane…
Cheikh Lo Ndoye (Gardien)
Ahmadou Badara Ndiaye (Gardien)
Pape Seydou Ndiaye (Gardien)
Amar Fall (gardien)
Matar Kante (latéral droit)
Mbaye Seck (latéral gauche)
Sega Cissokho (défenseur central)
Cheikh Oumar Koné (défenseur central)
Cheikh Tidiane Sidibé (latéral gauche)
Pape Amadou Touré (latéral gauche)
Ousmane Diop (latéral droit)
Lamine Diop (défenseur central)
Moustapha Seydi (latéral gauche où défenseur
central)
Abdoulaye Gueye (défenseur central )
El hadj Madicke Kane (milieu défensif)
Souleymane Diallo (milieu défensif)
Ousseynou Touré (milieu relayeur)
Alioune Badara Tendeng (milieu relayeur)
Abdoulaye Bâ (milieu offensif)
Assane Mbodj (milieu offensif)
Abdourakhmane Ba (excentré droit où milieu
offensif)
Albert Lamane Diene (excentré droit)
Bakary Diakité (milieu relayeur)
Ousmane Mbengue (excentré droit)
Pape Youssou Paye (excentré gauche)
Ousmane Sagna (excentré gauche)
Demba Ba (milieu offensif où excentré droit)
Ibrahima Faty « messi »(excentré gauche ou
droit)
Mohamed Bobo Camara (attaquant de pointe)
Samba Sadio (attaquant de pointe)
Amirou kante (attaquant de pointe)
Voici la liste de l’effectif :
Effectif de la saison 2019-2020

Les chiffres de la saison
Présaison en Gambie :
Le Jaraaf entame sa préparation en Gambie en l’absence de son entraîneur, parti en Coupe Du Monde avec la
sélection U17.Cependant, l’équipe réserve amenée par Ciré Dia a pris part à la première édition du Challenge
des Champions. Le Jaraaf chute en demi-finale contre l’US Gorée (3-1) avant de remporter la petite finale
contre le Teungueth FC.
Les matchs du Jaraaf cette saison :
1ère journée : Générations Foot vs Jaraaf (1-0)
2ème journée : Jaraaf vs Pikine (0-1)
3ème journée : CNEPS vs Jaraaf (1-1)
4ème journée : Jaraaf vs Casa Sports (2-1)
5ème journée : US Gorée vs Jaraaf (0-1)
6ème journée : Jaraaf vs Stades de Mbour (3-1)
7ème journée : Dakar Sacré-Cœur vs Jaraaf (0-2)
8ème journée : Jaraaf vs Teungueth FC (0-0)
9ème journée : Diambars vs Jaraaf (0-1)
10ème journée : Jaraaf vs Ndiambour (0-1)
11ème journée : AS Douanes vs Jaraaf (0-1)
12ème journée : Mbour Petite-Côte vs Jaraaf (1-1)
13ème journée : Jaraaf vs NGB Niarry Tally
-13 journées de championnat :
-6 victoires (contre Casa Sports, Gorée, DSC, Diambars, Douanes, NGB)
-4 défaites (GF, Pikine, Stades de Mbour, Ndiambour)
-3 nuls (CNEPS, TFC, MPC)
-3 victoires à domicile : (Casa Sports, NGB)
-4 victoires à l’extérieur : (Gorée, DSC, Diambars, Douanes)
-3 défaites à domicile : (Pikine, Stades de Mbour, Ndiambour)
-1 défaite à l’extérieur : (Générations Foot)
-1 nul à domicile : Teungueth FC
- 2 nuls à l’extérieur : CNEPS, Mbour Petite-Côte)
Nombres de buts :
12 buts inscrits à en 13 matchs
5 buts inscrits à domicile
7 buts inscrits à l’extérieur
Meilleurs buteurs
1-Albert Lamane Diène (4 buts)
2-Amirou Kanté (3 buts)
3-Madické Kane (2 buts)
4-Ousmane Sagna (1 but)
5-Tendeng (1 but)
6- Cheikh Oumar Koné (1 but)

1ère Journée ; GF vs Jaraaf (1-0)
Le Jaraaf s’est incliné 1 but à 0 face à la Génération Foot en match d’ouverture de la première journée du
championnat. Mame Limamou Gueye a inscrit le but des grenats en deuxième mi-temps.
C
omme lors de ses deux
derniers matchs au stade
Djibril Diagne, le Jaraaf
ne parvient pas à se défaire de
la Génération Foot. La bande à
Youssou Paye perd sur le fil 1 but
à zéro.
Avec l’absence de deux de ses
cadres, en l’occurrence, Madicke
Kane et Assane Mbodj, Malick
Daff a aligné Cheikh Ndoye, au
poste de gardien, Matar Kanté,
Sega Sissoko, Cheikh Oumar
Koné et Mbaye Seck en défense,
au milieu, Souleymane Dial-
lo, Tendeng et Abdoulaye Bâ.
L’attaque est composée du capi-
taine Youssou Paye, de Ousmane
Mbengue et du guinéen, Moha-
med Bobo Camara.
La première mi-temps a été l’oc-
casion pour les deux équipes de
se jauger avec peu d’occasions à
se mettre sous les dents.
La deuxième période débute
sur les chapeaux de roue, Gf ap-
porte plus de mobilité et de per-
cussions, elle va concrétiser sa
domination avec l’ouverture du
score par Mame Limamou Laye
Gueye.
Malick Daff essaie d’apporter du
sang neuf en procédant à deux
changements. Bobo Camara et
Abdoulaye Bâ cèdent leur place,
respectivement à Albert Diene et
Abdourahmane Bâ.
La Jaraaf va réagir avec Ous-
mane Mbengue, l’homme le plus
en vue des Vert et Blanc qui va
trouver le poteau droit de Kha-
dim Ndiaye sur une belle frappe.
Le Jaraaf perd ainsi son premier
match de la saison. Un autre
choc attend les hommes de Ma-
lick Daff , contre l’AS Pikine.

2ème journée : Jaraaf vs Pikine
L’AS Pikine s’impose par 1 but à 0 dans la pelouse désastreuse du stade Léopold Sédar Senghor. Tou-
jours privés de Madické et d’Assane Mbodj, les protégés de Malick Daff n’y arrivent toujours pas après
deux journées de championnat.
M
alick Daff a effectué
deux changements
par rapport au match
précèdent perdu contre Gf, Sou-
leymane Diallo et Mbaye Seck
sont respectivement remplacés
par Lamine Diop (milieu) et
Cheikh Sidibé (arrière gauche).
Pikine a sonné l’alerte dès la
première minute. Les hommes
de Massamba Cissé vont trou-
ver la faille grâce à une réali-
sation de Lamine Correa (1-0
pour l’AS Pikine). Le Jaraaf va
réagir avec une frappe molle de
Tendeng qui finit sans difficul-
té entre les mains du portier de
Pikine. Offensivement, le club
de la Médina était inexistant.
Ainsi, le coach va faire entrer
Albert Lamane Diène à la place
de Abdoulaye Ba à la mi-temps.
Albert va apporter du sang neuf
dans le milieu mais ce n’était pas
suffisant pour inquiéter la solide
défense de Pikine. Quelques mi-
nutes plus tard, Youssou Paye
puis Bobo Camara cèdent leur
place à Abdourahmane Ba et
Samba Sadio. Le Jaraaf multiplie
les occasions, Albert et Tendeng
étaient tous prêts de l’égali-
sation. Mais, finalement, l’AS
Pikine remporte son deuxième
match d’affilée et laisse le Jaraaf
à six longueurs.

3ème journée : Un nul qui n’arrange personne
Le Jaraaf s’est racheté en fin de match face à la promue CNEPS grâce à une réalisation signée Albert
Diène. Les vert et blanc signent ainsi leur premier point et leur premier but de la saison.
M
alick Daff a effectué beaucoup
de changements par rapport aux
deux premières rencontres. Al-
bert Diène et Samba Sadio font leur pre-
mière apparition dans l’équipe de départ en
remplacement de Youssou Paye et Moha-
med Bobo Camara tandis que Babacar Seck
et Lamine Diop disputent leur deuxième
sortie.
Le Jaraaf débute bien son match mais tarde
à se faire des occasions. Les Thiessois font
bloc et procèdent en contre-attaque. Ils vont
même débloquer la situation à la 33mn sur
une mésentente entre le défenseur Cheikh
Oumar Koné et son gardien de but Cheikh
Ndoye (1-0 pour le CNEPS). Le Jaraaf se
met dans une situation inextricable. Malick
Daff va faire entrer en jeu Abdourahmane
Bâ, Bakary Diakité et Youssou Paye. Mais
les coéquipiers de Matar Kanté n’y par-
viennent toujours pas jusqu’à quelques mi-
nutes du terme. Le centre de Babacar Seck
est repoussé par la défense de CNEPS. Seul
au point de chute du ballon, Albert Diène
amortit de la poitrine et fusille les cages du
gardien thiessois à la 88mn (1-1)
Le Jaraaf marque son premier point de la
saison après trois journées.
Lors de la 4eme journée, les médinois ont
fait face à deux équipes cinquantenaires,
Casa Sport et Gorée.

4ème journée : La machine du Jaraaf est lancée
B
elle victoire du jaraaf face au Casa Sports
(2-1).
Le « classique » version sénégalaise s’est
joué entre le Jaraaf de Dakar et le Casa Sports sur la
pelouse de Alassane Djigo. Le Jaraaf en quête de sa
première victoire de la saison ne pouvait pas rêver
mieux avec ce succès contre le Casa sports (2-1.)
Malick Daff pouvait donc compter sur son joueur
en forme du moment, Albert Lamane Diène pour
remporter les trois points. Déjà buteur lors de la
précédente journée, Albert Diène a récidivé en
claquant un doublé contre le club fanion de la Ca-
samance. Le Jaraaf reste à la 10ème place avec 4
points. Le Casa aussi fait du sur place à la 7ème
place (6pts, +0)

5ème journée : Un derby à la saveur médinoise
Le Jaraaf a réussi la bonne affaire face à l’US Gorée en marge de la cinquième journée du championnat
sénégalais. Les poulains de Malick Daff ont remporté le match par 1 but à zéro, une réalisation du dé-
fenseur Cheikh Oumar Koné, à la 26ème minute.
L
e Jaraaf était prévenu de la vivacité des jeunes goréens qui
lors du challenge des champions, l’avaient trompé en ins-
crivant trois buts dans le premier quart d’heure. Lucides
et disciplinés, les Médinois ont tiré les leçons de cette débâcle.
Ils ont réussi une bonne première mi-temps concrétisée par l’ou-
verture du score sur un coup franc direct du défenseur central,
Cheikh Oumar Koné (1-0 pour Jaraaf).
En deuxième période, Gorée tente de revenir dans le match, mais
dominateur, le Jaraaf reste solide et solidaire en défense.
Malick Daff effectue deux changements, les deux guinéens, en
l’occurrence, Mohamed Bobo Camara et Bakary Diakité laissent
respectivement leurs places à Assane Mbodj et Samba Sadio.
Assane Mbodj signe ainsi sa première apparition de la saison
après une longue blessure qui l’a écarté des terrains.
Le Jaraaf démarre bien le championnat avec deux victoires et un
nul en trois rencontres.

6ème journée : La déroute
Sans forcer, le Stade de Mbour a fait tomber le Jaraaf qui recevait pour la première fois au Stade de
Ndiarème. Alors que l’on s’attendait à une deuxième mi-temps beaucoup plus productive du Jaraaf, les
Mbourois vont écraser leurs adversaires avec deux actions en solo signées Bakary Ndour et Raymond
Dieme. Score final 1-3.
M
alick Daff a effectué un seul chan-
gement par rapport au dernier
match contre l’US Gorée, Ahma-
dou Touré a été titularisé pour la première
fois après plusieurs mois d’absence. Le choix
de sa titularisation sur le couloir gauche à la
place de Mbaye Seck a soulevé beaucoup de
réactions de la part des supporters.
Dès le coup d’envoi, le Stade de Mbour se
montre dangereux et trouve la faille dans les
dix premières minutes (1-0 pour Mbour).
Le Jaraaf tente de réagir mais la défense et le
milieu, impuissants voire inexistants multi-
plient les erreurs techniques. Les Mbourois
montrent plus d’envie et d’abnégation.
Au retour des vestiaires, Malick Daff fait
entrer Ousmane Sagna suivis plus tard des
rentrées de Demba Bâ et de Cheikh Sidibé.
Mais les changements n’apportent rien, les
contre-attaques mbouroises sont de plus en
plus dangereuses. Servi dans sa ligne de dé-
fense, Goudiaby élimine son vis-à-vis, ba-
laye tout sur son passage et trompe Cheikh
Ndoye (2-0). Quelques minutes plus tard,
le Stade de Mbour creuse l’écart à la suite
d’une nouvelle contre-attaque conclue par
Raymond Dieme (3-0). Albert Diene va
sauver l’honneur du club de la Médina en
fin de match sur pénalty et s’offrir son 4ème
but de la saison.

D
es cris de joie, des applaudissements, des chants, la fin du match
de la septième journée entre le Jaraaf et le Dakar Sacré Cœur
fut très animée. Les poulains de Malick Daff tiennent ce soir,
leur match de référence en ce début de saison. Avec ses nombreux bles-
sés et son choix critiqué lors du dernier match, le coach lance alors Ami-
rou Kanté. Huit minutes suffisent au joueur formé au club pour trouver
la faille (1-0 pour le Jaraaf). Le Jaraaf déroule bien et Amirou va doubler
la mise à la 44ème minute (2-0) pour le Jaraaf.
.
« Ça me fait plaisir de marquer contre le Dakar Sacré Cœur parce que
c’est un match capital, » se félicite le buteur.
.
En difficulté, depuis le début de la saison, le milieu a été intraitable
dans les duels et à la récupération. En deuxième période, la solidarité
de l’équipe a chamboulé tous les plans de l’adversaire. Le Jaraaf jouait en
bloc et profitait des contre-attaques, épuisé en fin de match, Amirou a
raté deux occasions franches.
« En deuxième période en sachant qu’une équipe touchée dans son or-
gueil allait réagir, on savait que Dakar Sacré-Cœur allait changer de sys-
tème ou allait apporter du sang neuf, c’est ce qu’ils ont fait. Ils ont eu la
possession du ballon mais ils n’ont pas obtenu d’occasions franches. On
a tenu bon, on a créé des contre-attaques. On a eu beaucoup d’occasions
mais malheureusement, on n’a pas marqué en deuxième période », a
commenté le coach à la fin du match.
Cette victoire est venue au bon moment car c’est la meilleure manière
de préparer le prochain match contre le leader TFC lors de la huitième
journée.
Le Jaraaf a renoué avec le succès en l’emportant par 2 à 0 face à Da-
kar Sacré Cœur. Amirou Kanté a été l’auteur des deux réalisations
du match.
7ème journée : La révélation !

8ème journée : Partage de points avec le leader
T
oujours privé de certains de
ses cadres blessés, le Jaraaf
jouait gros contre le leader
TFC. Ainsi, Malick Daff a decidé de
faire confiance à Amirou (auteur
d’un doublé la semaine dernière)
et a positionné Albert derrière les
deux attaquants.
Le TFC a dominé la première pé-
riode en termes de possession de
balle avec un jeu varié et une bonne
maîtrise du cuir mais le Jaraaf s’est
montré plus dangereux devant les
cages adverses avec notamment le
raté d’Albert sur un service d’Ami-
rou et Tendeng dont la frappe re-
poussée a ensuite été captée par le
portier du TFC.
La deuxième période a été très
intense et très électrique. Dès les
premières minutes, le Jaraaf s’offre
un corner suivi d’un cafouillage
mais finalement, le gardien de TFC
réussit à se saisir du ballon. Cette
alerte va réveiller les visiteurs qui
prennent le contrôle du ballon avec
un jeu rapide. À l’opposé, le Jaraaf
procédait par des contre-attaques.
L’équipe de Malick Daff va perdre
Souleymane Diallo sorti sur bles-
sure. Il est remplacé par Madicke
Kane qui jouait ses premières mi-
nutes de la saison après une longue
absence due à une blessure.
Dominateur dans le jeu, Youssouf
Dabo, le coach du TFC lance son
numéro 9, A. Karim Fall pour
rentrer avec les trois points. Ce
changement n’a pas été sans consé-
quence. Pour son premier ballon,
A. Karim met un tir sec repoussé
par le gardien, Cheikh Ndoye. Sur
l’action suivante, il est bien servi
par Baye Djiby Diop mais son coup
de tête passe juste au-dessus de la
barre transversale.
Malick Daff va réagir, il fait ren-
trer Ousmane Touré à la place de
Demba Ba. Cependant, les Rufis-
quois mettent toujours le pied sur
le ballon. Le Jaraaf n’avait plus qu’à
exploiter ses contre-attaques. Ain-
si, Albert bien lancé par Tendeng
manque de peu de donner l’avan-
tage aux Médinois.
Les deux formations se quittent
sur un match nul et vierge mais le
spectacle a été au rendez-vous. Le
TFC est toujours leader à 9 unités
du Jaraaf.
Le match Jaraaf /Teungueth FC s’est soldé par un nul et vierge. De nombreuses occasions ont été notées
des deux côtés. Mais les attaquants ont manqué d’efficacité devant les buts. Le Jaraaf reste à neuf points
du leader, toujours invaincu.

9ème journée : Un groupe réaliste
V
ictorieux du Diambars par 1 but à 0, le Jaraaf se rap-
proche du podium. Privé de son défenseur central,
Lamine Diop (suspendu), le coach Malick Daff a fait
jouer sa nouvelle recrue, Mamadou Sylla. Ce dernier disputait
ses premières minutes depuis son arrivée dans le club en pro-
venance du Liban.
Avec un bloc défensif très compact, le Jaraaf a contrecarré
tous les assauts des académiciens. Ces derniers vont rater un
pénalty repoussé par le gardien Cheikh Ndoye.
En deuxième période, Malick Daff lance Madicke et Ousmane
Sagna. L’ancien de Pikine va délivrer les siens à 15 minutes du
terme pour son premier but de la saison.
Lors de six derniers matchs du championnat, le Jaraaf s’est im-
posé à quatre reprises. Grâce à ses performances, le Jaraaf est
provisoirement 2ème du championnat.
Le Jaraaf est allé prendre les trois points à Saly contre l’équipe du Diambars (0-1). Entré en cours de jeu,
Ousmane Sagna a marqué l’unique but de la rencontre.

10ème journée : Le hold-up parfait du Ndiambour
L
e succès face aux Diambars semblait tracer la voie
royale pour le Jaraaf, mais les protégés de Malick
ne sont pas parvenus à enchaîner une deuxième
victoire consécutive face à Ndiambour au stade Amadou
Barry. Malgré une première mi-temps très poussive avec
beaucoup d’occasions notamment avec la tête d’Albert qui
passe au-dessus de la barre et le poteau sur une occasion de
Amirou, le Jaraaf est surpris en deuxième période par son
adversaire. Sur un coup franc venu de la droite, Abdoulaye
Bâ, entré en cours de jeu trompe le gardien Cheikh Ndoye
qui avait conservé ses cages inviolées depuis trois matchs.
Cependant l’arbitre refusa d’accorder un penalty aux locaux
sur une main lougatoise qui trainait dans la surface de ré-
paration.
Après avoir subi une large domination du Jaraaf, les lougatois vont s’offrir leur première
victoire à l’extérieur sur un but signé dans les dix dernières minutes par Abdoulaye Bâ.

11ème journée : La bataille pour le dauphinat !
D
éfait par le Ndiambour de Louga lors
de la journée précédente, le Jaraaf a
réussi un grand coup en allant s’imposer
contre l’AS Douanes (1-0), au stade de Ndiaréme
où l’équipe de Malick Daff avait sombré face au
Stade de Mbour (2-1).
Le coach du Jaraaf a renouvelé sa défense avec la
titularisation de Mamadou Sylla à la place de La-
mine Diop et celle d’Amadou Touré à la place de
Mbaye Seck. Au milieu, Madicke Kane a fêté sa
première titularisation de la saison.
Les deux équipes très motivées se neutralisent
dans le cœur du jeu et peinent à se créer des oc-
casions. Le Jaraaf va débloquer la situation à 5mn
avant la pause. Pris en tenaille par trois joueurs,
Madicke se bat pour donner le ballon à Tendeng
qui décale à gauche pour Demba Bâ. Ce dernier
met un centre à ras de terre pour Amirou qui n’a
plus qu’à pousser le ballon dans les filets, 1-0.
« En première période, on a dominé largement
l’adversaire. C’est ainsi qu’on a logiquement mar-
qué le but et même si on était un peu plus ap-
pliqué, on pourrait pu en marquer un autre »,
constate le coach.
En deuxième période, les gabelous mettent la
pression et multiplient les occasions. Ibrahima
Sow va rater la balle de l’égalisation sur une sé-
quence de jeu bien élaborée.
« A la pause, j’ai dit à mes joueurs que la Douane
va presser haut donc on va devoir bien défendre
et profiter des contre-attaques » a commenté Ma-
lick Daff.
Le Jaraaf met un bloc défensif très compact et se
crée des opportunités en attaque. Ainsi, sur une
passe en diagonale de Lamine Diop, Amirou s’in-
filtre dans la surface mais touché par le défenseur
de la Douanes, il tombe dans la surface. Tout le
stade fut surpris de la décision de l’arbitre qui
laisse le jeu se dérouler. « On a vu un pénalty lo-
gique que l’arbitre a laissé filer » a jugé le coach
Malick Daff.
Le Jaraaf signe sa troisième victoire à l’extérieur et
revient à un point de son adversaire du jour.
Le Jaraaf a surclassé l’AS Douanes sur la marque d’un but à zéro. Auteur de son troisième but dans la
saison, Amirou Kanté a libéré son équipe à 5 minutes de la fin de la première mi-temps. Le Jaraaf n’a
plus perdu à l’extérieur depuis la première journée.

12ème journée MPC : Un point si précieux !
Le Jaraaf a récolté un point de son voyage à
Mbour. L’ancien du Jaraaf Dieylani avait ouvert
leshostilitésmaisTendengapermisàsonéquipe
de rester à la lutte pour la deuxième place.

13ème NGB : Madické et la Grâce !
L
e Jaraaf s’est défait de NGB par 2 à 0. Enfin, l’équipe
de Malick Daff se hisse à la deuxième place du
championnat.
Grand manquant de l’effectif de Malick Daff en début
de saison, Madicke Kane a inscrit un doublée qui a per-
mis au Jaraaf de rester au contact du leader Teungueth
FC. Malgré les difficultés rencontrées depuis le début du
championnat, Malick a su redresser la barre. Focus main-
tenant à la lutte pour le titre.
Le Jaraaf a le même nombre que l’AS Douanes et à 12
points de Teungueth FC.
Diakoula CISSE

7- Jaraaf Basket
- Début prometteur
M
algré les départs attestés
de certaines cadres durant
l’intersaison, la formation
d’Idrissa Cissokho a tenu bon avec les
moyens mis à sa disposition. Conduite
par une Ndeye Awa Kébé en pleine
bourre, le Jaraaf arrache sa première
victoire contre l’INSEPS (48-72), en
marge de la 1ère journée du National 1
féminin. Les coéquipières de Fatou Keita
enchaînent à l’occasion de la deuxième
journée avec un brillant succès face à
l’UGB (65-41). La troisième rencontre
contre ASFO fut plus serrée. Menées au
sortir du premier quart temps, les filles
de Cissokho l’emportent au forceps par
(64-67). La série de victoires prend fin
lors de la 4ème journée, avec un revers
subi face à l’équipe du DUC.

Début de carrière
J’ai débuté ma carrière à Pikine
Basket Club 2008-2009. On est
monté en National 1. Ensuite, je
suis partie à la JA en 2015-2016.
C’est en 2018 que j’ai rejoint le Ja-
raaf.
La vie de groupe ?
La vie d’un groupe ce n’est jamais
facile, mais on nous forme à nous
contrôler et à maîtriser nos états
d’âmes. Heureusement on est un
groupe bien soudé,on se com-
prend et les jeunes respectent
leurs aînées
Fatou Keita
Comment avez-vous abordé
votre premier match de la sai-
son?
On n’était pas prête lors du pre-
mier match, de ce fait on s’est vite
remis dans le bain, on s’est dit
qu’il fallait coûte que coûte ga-
gner pour bien démarrer la sai-
son.
Quel changement avez-vous noté
cette saison ?
Le plus par rapport à cette année,
c’est la motivation apportée par
le staff. On s’entraîne à la mai-
son en suivant les ordres de notre
préparateur physique à cause de
l’épidémie de la Covid-19. On se
parle tous les jours.
Le championnat est suspendu
à cause du coronavirus, vou-
lez-vous une reprise ou une an-
nulation de la saison ?
On était dans une bonne dyna-
mique au moment de l’arrêt du
championnat. Mais bon, avec la
situation actuelle, ce serait diffi-
cile de redémarrer puisqu’il fau-
dra au moins un mois pour nous
Fatou Awa Ba
UN JARAAF CONQUÉRANT
Une famille de basketteuse ?
Je ne suis pas issue d’une famille de
basketteurs, c’est ma grand-mère
et ma mère qui m’ont aidée à at-
teindre ce niveau. Ma mère m’a très
tôt habitué au travail domestique
depuis le bas-âge. Je prépare la cui-
sine avant d’aller à l’entraînement.
Comment vivez-vous la situation
actuelle ?
C’est une situation très difficile
puisqu’on avait bien débuté la sai-
son mais avec l’épidémie (ndlr :
Covid-19), on est obligé d’arrêter.
Mais n’empêche, je fais mes exer-
cices à la maison. Et aussi l’équipe
veille bien sur nous, puisque notre
préparateur physique nous fournit
les exercices à faire à la maison.
L’arrêt des compétitions ?
Non, je ne voulais pas qu’on arrête
car on avait bien entamé la saison.
On était très solide et très confiante.
Nous avons la chance d’avoir un
groupe très bien soudé. Cela fait
trois ans qu’on joue ensemble.
Quelles sont vos ambitions ?
J’aimerais faire mes preuves à
l’étranger et aussi rejoindre l’équipe
nationale
La joueuse qui vous a le plus mar-
quée ?
Mame Marie Sy est mon idole, je
me retrouve dans son basket. J’aime
sa détermination et son enthou-
siasme. Elle remonte la balle et aide
ses meneuses. Ce n’est pas facile de
jouer comme pivot puisqu’on doit
intercepter les ballons, on doit gar-
der la racket inviolée, on doit aussi
être présente au rebond.

préparer. En tout cas on reste à
l’écoute des autorités.

Les matchs qui vous ont le plus
marquée ?
Le match contre ASFO est le
match qui m’a le plus marquée. La
défaite contre DUC est très amère
car on était trop confiante. On n’a
pas une très bonne équipe mais
on s’en sort avec les moyens mis à
notre disposition.
Quel est votre objectif dans votre
carrière ?
Notre objectif, c’est de faire par-
tie des meilleurs. Par contre, in-
dividuellement j’aimerais signer
à l’étranger puisque tout basket-
teur sénégalais aimerait signer un
contrat à l’extérieur.
Diakoula CISSE

En route vers le CINQUANTENAIRE
Oumar Dia surnommé Adidas II, Bonamou Sambou, Moustapha Ndoye, Maleye Ndoye, Larry Gueye, Lika
Ndiaye, Fatou Diakhite, Bineta Diouf, Fatou Balayara, Ndialou Paye, Tatia Camara etc ont porté haut le
flambeau de notre club de cœur.
Sur les photos vous pouvez voir Moussa Ndoye, Ahmet Sall et Sega Fall

8- Jaraaf/Handball :
le Président de la section
Bourama Diaite fixe les objectifs
I
nitialement, nos objectifs étaient de faire mon-
ter les filles en 2021 et les garçons en 2022. Le
président Cheikh Seck qui nous a fait l’amabilité
de participer à deux de nos réunions nous instruit de
faire monter toutes les deux équipes dès cette année
et qu’il était prêt à nous y accompagner. Aujourd’hui
environ 100 anciens handballeurs et anciennes hand-
balleuses sont revenus très engagés pour affronter
cette mission. Le bureau de 25 membres se réunit
régulièrement. La dernière s’est tenue le dimanche
(24/05/2020) par zoom. On avance lentement et
sûrement. Abdou Paye, Vice-Président chargé de la
coordination et en même temps président de la com-
mission des finances doit convoquer incessamment
sa commission pour discuter et arrêter le plan pro-
gramme de recherche de moyens additionnels. La
diaspora fait un excellent travail de mobilisation avec
pour l’Europe Djiby DIAGNE, MOUSSA Kaba et
Marie Niang et pour les USA Babacar Seck et Ami-
nata Seck. Une grande dynamique et un engouement
fort se sont développés pour réussir la mission que
le président Cheikh Seck nous a assignée. Impossible
n’étant pas Jaraaf, on va la réussir grâce à Dieu d’abord
et ensuite le soutien de tous. La direction technique
sous la houlette des Abdou Seck, Amadou Thioub,
Abou Camara, Birane DIAGNE, etc a fait un excellent
travail de conception de la stratégie pour arriver à nos
fins, Fallou Ndongo, Djiby Diop et Claude Sylva sont
en train de conseiller à distance.
Propos recueillis
par Diakoula CISSE
JARAAF VICE CHAMPION
D’AFRIQUE HANDBALL 80-81
C
ette section, le Handball du Jaraaf a produit
certains des plus grands talents sénégalais
de la petite sphère comme Ass Diagne, Fal-
lou Ndongo, les frères Seck, Pape Diallo, feu Mame
Ousmane Kane, et chez les filles Aminata Seck, feue
Astou Diatta.Il y a également les frères DIBA (Baba-
car, Djiby et Tapha), ils ont terminé leur carrière à
l’U.S Gorée tout comme Tapha Diop, Moustapha Ca-
mara et Adama Lo Etc.

9- Jaraaf Athlétisme le Jaraaf
détient 6 records du Sénégal
Après six journées disputées, l’ath-
létisme comme toutes les autres
disciplines a été obligé de sus-
pendre ses activités dues à la pro-
pagation de la Covid-19. Le pré-
sident de la section d’athlétisme du
Jaraaf, Cheikh Ndiaye se prononce
sur ce début de saison écourtée à
cause de la pandémie du Corona-
virus.
« On se préparait pour les cham-
pionnats régionaux et nationaux
pour le mois de juillet mais l’ath-
létisme est un sport individuel.
Donc, ce sera très difficile pour
les gosses de se remettre vite à
niveau d’autant plus que les Jeux
Olympiques et les championnats
du monde sont renvoyés en 2021
et dans ce cadre il n’y a plus d’ur-
gence. En outre, le président Bara
Thiam m’a dit que la priorité, reste
la santé de nos athlètes, ce qui veut
dire, la saison est définitivement
arrêtée. »
Diakoula CISSE
Les différents présidents de la section
athlétisme du Jaraaf depuis 1969
Maissa Djigo,Alioune Diack, Abdoul Aziz Kane, Boubacar Diallo
Nafi Koné Sow (25ans de présidence) Cheikh Ndiaye Gomes

Fatou Cissé Gassama
Elle est appelée affectueusement
Mère Jaraaf. C’est elle qui, très
jeune, a fait de l’athlétisme dans le
Club.
Ayant eu le virus du Club et étant
agent de la SDE, elle a été de tous
les combats pour un Jaraaf fort,
uni et apte à jouer les premiers
rôles dans le football du pays. Elle
fut membre du Conseil supérieur
de gestion; à côté des Lamine
Diack, Omar Marone et autres
grands dirigeants. Elle fut respon-
sable du comité des femmes et tré-
sorière adjointe du Club. Elle se
rappelle avec beaucoup de plaisir
ces voyages pour suivre l’équipe de
Football dans toutes les régions.
Mère Jaraaf a aussi réussi le pari de
la mobilisation lors des grands ren-
dez-vous du Jaraaf. Dans son habit
vert avec une écharpe blanche, elle
souhaite une unité des cœurs et
des esprits, une solidarité agissante
et un avenir radieux pour son cher
club. Elle demande à Cheikh Seck
et à tous les dirigeants actuels de
protéger ce legs historique qui fait
notre fierté. Son rêve : Une coupe
d’Afrique des clubs champions
pour toutes les disciplines col-
lectives du club (Basket, football,
handball)
NAFI KONEZ SOW
Présidente section athlétisme Jaraaf de 1995 à
2019, ex recorwomen du Sénégal au disque et
javelot, lauréat lion d’or et légende de sports de
l’ANPS le 07/12/2019.
Records d’Afrique
/ Constance Senghor a établi un record d’Afrique en saut en hauteur avec 1m83, le 27 mai 1983 à Dakar
/ Moussa Fall a établi un record du Sénégal de saut en hauteur 2m26, le 9 juillet 1982
/ Fatou Binetou Fall a décroché un titre de champion d’Afrique senior dame au 400m avec 50s, 62 en
2004 à Brazzaville. Elle est aussi médaillée d’or aux jeux africains d’Abuja au 400m avec 51s, 36.
/ Sa Ngoné Kandji a aussi remporté un titre de champion d’Afrique junior dame en longueur en Ile Mau-
rice avec 5 m 92 en 2009.
/ Mamadou Kassé Hanne a été classé au 7eme athlète mondial avec en 2013 à Moscou aux championnats
du monde 400m haie. Il est d’ailleurs, le seul athlète sénégalais vainqueur au meeting international de Da
kar en 2013 aux 400m haie et meilleur sportif sénégalais par ANPS.

Les 6 records détenus par les athlètes du Jaraaf
1-Ibrahima Gueye (le père de Baye Ndiaga ancien joueur de football du Jaraaf) a établi un nouveau re
cord du Sénégal au disque avec 56 m, 70 à Dakar, le 07 Mai 1978 ;
2-Moussa Fall est détenteur du nouveau record du Sénégal de 800m, avec 1mn 44s 6, le 17 août 1988
à Zürich ;
3-Constance Senghor est détenteur du nouveau record du Sénégal de saut en hauteur avec 1m83, le 27
Mai 1983 à Dakar ;
4-Bouna Diop est détenteur du nouveau record du Sénégal au javelot avec 79m, 30 le 06 juillet 1997 à
Fort-de- France;
5-Doudou Fellou Sow est détenteur du record du 110m haies avec 13 s 87, le 27 juillet 2003 à Narbonne ;
6-Sami Admas Gomis est détenteur du record du 3000m steeples avec 9mn 20 s 6, le 10 Aout 2004 à
Dakar
Le Jaraaf peut se targuer d’avoir
fourni des talents incontestés et
incontestables comme Bouba-
car Diallo, Fara Fall, Awa Dioum,
Moussa Fall, Constance Senghor,
etc.
Feu Barka sy du Jaraaf et feu Ada-
ma Fall de l’usg ont réalisé 9’9» au
100m lors d’une course mémo-
rable sur le cendré du Stade Iba
Mar Diop, cette performance fa-
buleuse n’a pas été homologuée à
cause de la vitesse du vent, mais
ceux qui ont assisté à cet exploit se
rappelle une course mémorable.
Sur la photo : Moussa Fall amélio-
rant son record d’Afrique du saut
en hauteur en passant la barre à 2,
25 m à l’époque et Babacar Diallo
recevant des mains du secrétaire
d’État à la jeunesse et aux sports,
M. François Bob, la coupe du meil-
leur athlète de l’année offerte par le
chef de l’État M. Abdou Diouf.
Diakoula CISSE

10- La petite catégorie avec Lamine
Sagna et Khalifa Ndiaye
Grenier de l’équipe nationale du Sénégal dans les années 80, le Jaraaf
peine aujourd’hui à se frayer un chemin dans la formation. Mais le club
a planifié une nouvelle politique de jeunesse pour redorer son blason
G
renier de l’équipe nationale du Sénégal dans les
années 80, le Jaraaf peine aujourd’hui à se frayer
un chemin dans la formation. Mais le club a pla-
nifié une nouvelle politique de jeunesse pour redorer son
blason
Le Jaraaf a réussi sa première sortie au premier tour de la
Coupe du Sénégal avant de faire un match nul en cham-
pionnat junior. Les joueurs de la petite catégorie n’ont eu
que deux rencontres dans les jambes avant que le cham-
pionnat ne soit arrêté à cause du coronavirus « Notre ef-
fectif cette saison est meilleure que l’année dernière, j’étais
très confiant pour cette génération », analyse le coach de
l’équipe junior et ancien joueur du Jaraaf, Lamine Sagna.
Ce dernier regrette l’élimination de son équipe sur tapis
vert après une qualification en finale. Cependant, il se sa-
tisfait de son laborieux travail au sein de la formation du
club commencé il y a bientôt 20 ans. « Sur les cinq der-
nières années on a fait intégrer beaucoup de juniors en
seniors comme Albert Bara Gueye.... », se félicite-t-il. Il
ajoute « sur les cinq dernières années on a joué deux fi-
nales et une demi-finale ».
Les résultats de ces dernières années reflètent la nouvelle

politique du club sur la formation.
En effet, le club veut en finir avec les
gros transferts et travailler à la base.
« C’est ainsi qu’on a senti le besoin
d’étoffer notre staff technique en pe-
tite catégorie avec
BouSy,LamineSagna,PapeMbengue
et même le directeur technique La-
mine Dieng », déclare le chargé de
la petite catégorie, Khalifa Ndiaye.
Malgré l’émergence des centres de
formations et écoles de foot, le Jaraaf
est toujours présent dans les compé-
titions de jeunes. Selon M. Ndiaye,
« Depuis trois, quatre ans, on mise
sur la formation mais malheureuse-
ment les sélections ne suivent pas.
Quand on gagnait la coupe du Sé-
négal (2016), on a fait une trentaine
de matchs sans perdre un seul mais
on ne comprend pas, ils ne sont pas
sélectionnés dans les équipes natio-
nales ».
Cette équipe de 2016 remporte le
premier trophée en junior depuis
la génération de l’actuel président,
Cheikh Seck en 1980. Certains jeunes
de cette équipe font aujourd’hui les
beaux jours de la formation de Ma-
lick Daf, en l’occurrence, Albert (4
buts cette saison), Amirou (2 buts) et
Ousseynou Touré tandis que d’autres
évoluent à l’étranger (Bara Gueye…)
Khalifa Ndiaye considère que la fé-
dération sénégalaise de football doit
miser sur la petite catégorie pour
redresser le football sénégalais. « Il
faut que la fédération revoie sa carte.
On peut jouer le championnat en al-
ler-retour car les jeunes ont besoin
de 25 matchs par saison. Il manque
aussi de bons terrains mais ça c’est le
rôle de l’Etat. On joue sur des terrains
impraticables Par contre, au niveau
du club on travaille sur un projet
d’ifrastructures adéquates pour être à
la hauteur de ses attentes. »
Par ailleurs, M. Ndiaye souligne
qu’avec les cadets la priorité n’est pas
de gagner mais d’axer le travail sur
la formation. Le club a remporté un
championnat régional en 2011 avec
les cadets et une coupe du Sénégal
en 2016 avec les juniors. Pour com-
penser le temps perdu à cause de la
pandémie du Coronavirus qui sévit
dans le monde, Khalifa Ndiaye dé-
sire organiser une formation durant
les grandes vacances en travaillant
avec les juniors qui sont dans l’anti-
chambre. On ne veut pas les perdre
et on ne peut pas les laisser durant
toute cette période.
Lamine Sagna
Ça doit faire presque 20 ans que je
suis dans l’équipe, notre effectif cette
saison est meilleure que l’année der-
nière j’étais très confiant on avait fait
qu’un match nul.
On leur demande de courir et de
s’entraîner avec le ballon si possible à
la maison.
Sur les cinq dernières années, on a
fait monter beaucoup de juniors en
équipe A comme Albert Bara et sur
les cinq dernières années on a été
deux fois finalistes (une gagnée) et
une demi-finale.
Ce n’est pas facile parce que chacun
vient avec son caractère, donc c’est à
nous de les adapter.
On s’entraîne sur des terrains caho-
teux mais dans deux ou trois ans avec
les projets d’infrastructures on verra
une autre équipe.
C’est en 2008 que j’ai rejoint la section
football du Jaraaf, j’étais alors adjoint
du chargé des compétitions mais le
Président Ndofféne m’a invité à re-
dresser la gestion de la petite catégo-
rie. Mais ce n’était pas facile car il n’y
avait aucun moyen.
Différence
Avant, c’était du bénévolat, même
les entraîneurs n’étaient pas rémuné-
rés, il fallait aussi régler le transport
journalier, pas de matériel et pas de
prise en charge médicale, donc il fal-
lait s’approcher de personnes comme
Youssou Dial ou Vieux Gaye pour
survivre.
Aujourd’hui les coachs sont payés et
le transport journalier des joueurs est
pris en charge.
Diakoula CISSE

En termes de trophées sur ces 10 dernières années.
Champion régional cadet en 2011 vainqueur de la coupe du Sénégal en junior en 2016
après 36 ans d’attente.

11- Itinéraire : Le tout Puissant
Jaraaf de 1969-1970
Equipe du Jaraaf saison 1969-1970. Cette photo a été prise lors de la demi-finale de la
coupe du Sénégal opposant le Jaraaf à la Linguère de
St Louis.
Le Jaraaf remporte la victoire sur le score de 2-1.
Cette équipe a pour particularité d’être la première à
jouer tout une saison sans la moindre défaite. A cela
s’y ajoute que durant cette saison il a fait un doublé
coupe-championnat.
Debout: Edouard Gnacadia, Matar Niang, Abou Diop,
Toumani Diallo, Issa Mbaye, Vieux Faye
Accroupis: Farath Adnan, Pape Dieme, Petit Dia,
Bamba Diarra, Pape Ndiaye, Louis Camara
Debout: Pagaille Sow (Premier Entraîneur du Jaraaf après la fusion en 1969) Toumani Diallo, Madiagne, Mao-
do, Abou Diop, Limamou, Issa Mbaye, Vieux Faye, Demba Mbaye.
Accroupis : Bamba Diarra, Attila, Gnacadia, Petit Dia, Matar niang, El hadji Fall, Louist Camara.
Diakoula CISSE
Palmarès 1969-1970
-Vainqueur de la Coupe Du Sénégal Senior
-Vainqueur de la Coupe du Sénégal Junior
-Championne du Sénégal après un parcours Sans Faute
-Vainqueur de la Coupe de l’O.I.T
-Finaliste de la Coupe du Gouverneur de la Région du Cap Vert

LA RÉFORME DE LAMINE DIACK
IL YA 50 ANS a donné naissance au Jaraaf
L’ASC le Jaraaf est alors
issu de la fusion entre
le Foyer France-Sénégal
(créé en 1933) et les Es-
poirs de Dakar (1955)
avec plusieurs disciplines
(athlétisme, boxe, nata-
tion, cyclisme, football,
basket, handball, jeu de
dames, lutte, judo, tennis
de table, volley-ball.
Juniors du Jaraaf 69/70 où on retrouve par un simple zoom des
joueurs qui plus tard écriront l’histoire du club Mbaye Fall Euse-
bio, Mbaye Mbengue, Torpe Diagne, Amadou kouta pour ne ci-
ter que ceux-là
Ce Duo Matar et Louis Camara étaient
un duo d’artistes du ballon rond, sans
doute le plus beau Duo de l’histoire du
football local, en 1969-1970 ils avaient
remporté le championnat local sans la
moindre défaite durant toute une sai-
son, infligeant à leurs adversaires des
défaites par au moins 3 buts d’écart, la
presse locale appelait cette équipe le
«Tout Puissant Jaraaf»
Babacar Louis Camara est
le premier buteur sénégalais à la Can.

Classement et des résultats
de la saison 1969 1970
Résultat et classement Saison 1969-1970 de l’ Asc Jaraaf en championnat
Programme et résultats
Asc Jaraaf
Us Goree
M’Bosse Club
Lat Dior
Ndiambour
Linguere
Casa - Sporting Club
Ndiayes
1ère
journée
Linguere - Asc Jaraaf (2-3) à St Louis
Buteur pour le Jaraaf
2ème
journée
Asc Jaraaf - Ndiaye (6-0) à Dakar
3ème
journée
Ndiambour- Asc Jaraaf (2-0) à Louga
4ème
journée
Ex : Asc Jaraaf
5ème
journée
Asc Jaraaf- Mbosse (3-2) à Dakar
6ème
journée
Lat Dior - Asc Jaraaf (0-1) à Thies
7ème
journée
Asc Jaraaf - US Goree (2-0) à Dakar
8ème
Journée
Asc Jaraaf - Saltigue (0-0) à Dakar
9ème
journée
Casa sport - Asc Jaraaf (3-5) à Ziguinchor
Us Rail
Lamanes
Ndar Guedj
Braks
Dial Diop
Asfa
Niani
JA
Almadies
Poule A Poule B
10ème
journée
Asc Jaraaf - Linguere (2-1) à Dakar
11ème
journée
Asc Jaraaf - Ndiaye (2-2) à Dakar
12ème
journée
Asc Jaraaf - Niambour (3-0) à Dakar
13ème
journée
Ex : Asc Jaraaf
14ème
journée
Mbosse - Asc Jaraaf (0-0) à Kaolack
15ème
journée
Asc Jaraaf - Lat Dior (7-1) à Dakar
16ème
journée
Us Goree - Asc Jaraaf (0-2) à Dakar
17ème
journée
Asc Jaraaf - Saltiguès (0-5) à Dakar
18ème
journée
Asc Jaraaf - Casa Sport (3-0) à Dakar

Classement Poule A
Résultat Coupe du Senegal Juniors
1 Asc Jaraaf 16 13 0 3 45
2 Linguere 16 12 3 1 41
3 M’Bosse 16 8 5 3 35
4 Saltiguès 16 7 6 3 33
5 Us Goree 16 6 6 4 31
6 Lat Dior 16 5 9 2 28
7 Casa Sport 16 3 8 5 27
8 Niayes 16 3 12 2 25
9 Niambour 16 2 11 3 23
Rang J G P N pts
Le Jaraaf a terminé la phase de poule avec 49 buts marqués,
12 buts encaissés en 16 matchs
Meilleur buteur du Club et du championnat Emyle Dièmè
avec 18 buts en 16 matchs suivi
de Adnan Farhat 8 buts
Meilleur joueur Matar Niang et Louis Camara
Finale du championnat National de football Senior 69-70
Asc Jaraaf - Ja (3-1) à Dakar le 5 juillet 1970
Jaraaf vainqueur du Championnat Sénégalais 1969 - 1970
1er Tour 1/16ème de
finale
Asc Jaraaf - Asfa (2-0)
à Dakar
Buteur : Pape Ndiaye
et Matar Niang
2ème Tour 1/8ème de
finale
Asc Jaraaf - Ndar
Guetch
(4-0) à Dakar
Buteur Matar Niang,
Louis Camara (2 buts)
Pape Ndiaye
3ème Tour 1/4 finale
Asc Jaraaf - Tec (6-1) à
Dakar
Buteurs
Emyle Dieme 2 buts
Louis Camara 2 buts
Farhat Adnan 2 buts
4ème Tour 1/2 finale
Asc Jaraaf - Linguere (2-
1) à Dakar
Buteurs
Louis Camara
Emyle Dieme
Dernier Tour
Final Coupe du Senegal
Senior
1ère Édition
Asc Jaraaf - Almadies
(0-0) à Dakar le 31 mai
1970
2ème Édition
Almadies - Asc Jaraaf
(1-3)
Buteur
Edouard Ngnaccadia
Emyle Dieme
Louis Camara
1/8 de finale
Asc Jaraaf - Us Goree à Dakar (2-1)
Le 22/3/1970
1/4 de finale
Asc Jaraaf - Lat Dior à Dakar (3-0)
Le 12/04/1970
1/2 finale
Asc Jaraaf - M’Bosse à Dakar (2-2) Qualification du
Jaraaf grâce au plus grand nombre de corner
Le 3/5/1970
Finale
Asc Jaraaf - Ja à Dakar (1-0)
Le 31/5/1970
Diakoula CISSE
Résultat Saison 1969-1970 de l’ Asc Jaraaf en Coupe du Senegal Senior

Classement de l’équipe du JaraafA.S.C
LES JARAAF DE DAKAR
YARU - YEEWU - YEETE
Demba Mbaye (Toumani)
Edouard Ngnaccadia
(Saliou Seck)
Vieux Faye (David) Issa Mbaye (Attila) Tidiane (Abou Diop)
Farhat Adnan
(Limamou)
Louis Camara
Petit Dia Matar Niang (Diarra) Emyle Dieme
(Mbengue)
Pape Ndiaye
(Alssane Ba)

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Matar Niang
Matar Niang (Paix à son âme) au-
rait eu 61 ans le jeudi 20 janvier
2005, si la Grande faucheuse n’était
pas passée par là un certain 11 mai
1979. Celui qui était considéré
comme l’un des meilleurs, sinon,
le meilleur footballeur sénégalais
de tous les temps, n’avait que 35
ans quand il a été terrassé par une
crise cardiaque en France.
Son partenaire dans les équipes
scolaires et surtout en sélection
nationale, Yatma Diop, actuel di-
recteur technique de l’ASC les Ja-
raaf de Dakar, n’hésite pas, quand
il parle de Matar Niang, de le qua-
lifier ‘’de surdoué du football’’.
‘’Il est sans conteste le plus grand
footballeur du Sénégal, mieux je
pourrais même dire africain, em-
boîtant ainsi le pas au Malien Salif
Keïta’’, souligne Yatma Diop, l’un
des premiers footballeurs sénéga-
lais à avoir évolué en professionnel
à Amiens(France).
Sur Matar Niang, le directeur
technique de l’équipe de la Médina
est intarissable, usant de superla-
tifs pour parler de lui comme d’un
phénomène sur les aires de jeu,
tellement il était très au-dessus de
ses partenaires et adversaires’’.
‘’Et surtout il avait tout pour lui.
Il était grand comme Pape Bouba
Diop, élégant, beau gosse et sé-
rieux’’, se souvient-il avant d’ajou-
ter: ‘’je ne suis pas surpris qu’il
n’ait pas eu la carrière qu’il méri-
tait, parce que dans nos traditions
un seul homme ne peut accumuler
sans coup férir autant de qualités’’.
Matar Niang qui fut un pilier
de l’équipe nationale à la Coupe
d’Afrique des nations (CAN) de
1965, n’a joué qu’en Deuxième di-
vision française à Aix de 1969 à
1971, à Amiens en 1972, à Cam-
brai de 1973 à 1974 puis à Cholet
de 1974 à 1976, après avoir évolué
aux Espoirs de Dakar, puis au Ja-
raaf, né de la fusion en 1969 entre
le club précité et le Foyer France
Sénégal.
‘’Au cours d’un match de coupe
de France, il a été tellement bon
contre le FC Nantes que les diri-
geants de cette équipe ont fait des
pieds et des mains pour le recru-
ter’’, se rappelle encore, avec une
pointe d’admiration dans la voix,
Yatma Diop.
Avant le FC Nantes, plusieurs
clubs du Sud de la France avaient
tenté d’enrôler le ‘’phénomène sé-
négalais’’, mais en vain, a ajouté
M. Diop, selon qui Matar Niang a
voulu rester amateur ‘’parce qu’il
y avait comme quelque chose de
bizarre chez ce garçon arrivé dans
le haut niveau tardivement et qui
n’aimait pas le football’’.
‘’Il avait tout pour réussir en foot-
ball, mais il refusait les contraintes
liées au haut niveau comme les
stages et les regroupements’’, a ex-
pliqué Yatma Diop, soulignant que
c’est la raison pour laquelle Ma-
tar Niang avait raté la CAN 1968
à Asmara. Selon Yatma Diop la
présence de Matar Niang évoluant
dans un ‘’rôle de 9 et 10 à la fois’’
aurait donné une toute autre allure
à l’équipe sénégalaise de l’époque.
Matar Niang, a-t-il dit, savait don-
ner la passe juste et à lui seul il
pouvait gagner ou faire gagner un
match.
Invité, samedi dernier, d’une émis-
sion de la télévision nationale, le
président de l’Association inter-
nationale des fédérations d’athlé-
tisme (IAAF), Lamine Diack ci-
tant les joueurs qui l’ont marqué,
a insisté sur le nom de feu Matar
Niang.
M. Diack, ancien membre du staff
technique des Lions à Asmara 68,
a ensuite regretté de n’avoir pas eu
la chance de disposer de ce foot-
balleur dès son jeune âge.
Il pensait certainement pouvoir
alors convaincre le surdoué de
l’étendue de son talent et des possi-
bilités qui s’offraient à lui, puisque
si l’on en croit Yatma Diop, Matar
Niang ne prêtait guère attention à
sa notoriété.
‘’Il souhaitait même raser les murs
et je me rappelle qu’un jour, il a
simulé une fatigue à la mi-temps
d’un match international contre
le Mali pour ne pas revenir sur le
terrain où un supporter le prenait
à partie’’, se souvient Yatma Diop
précisant qu’il ‘’était toutefois loin
d’être un indiscipliné’’.
Matar Niang ‘’était plutôt du genre
nerveux et je pense sincèrement
qu’il y avait quelque chose de
surnaturel chez ce garçon’’, a-t-il
ajouté, décrivant le défunt joueur
comme ‘’celui qui aurait pu faire
gagner la CAN 1968 et nous qua-
lifier pour la première fois à une
Coupe du monde depuis 1970 au
Mexique’’.
Source : APS

EN ROUTE VERS LE
CINQUANTENAIRE
Vieux Faye, Demba Mbaye, Pape Ndiaye, Matar
Niang et Émile Diémé
Qu’Allah les accueille dans son paradis céleste
(amine)
Prions pour tous nos disparus.
« En 1969-1970 nous étions
des juniors et nous avions
gagné la coupe du Sénégal
de notre catégorie, l’équipe
senior était vraiment excep-
tionnelle, tous les joueurs de
l’équipe y compris les rempla-
çants étaient pratiquement
des internationaux, cette
belle génération avait gagné
le doublé (coupe du Sénégal
et Championnat sans aucune
défaite).
Il y avait un gros décalage
de niveau entre les adver-
saires et le Jaraaf car la fu-
sion avait donné au club des
joueurs exceptionnels, en
défense il y avait Issa Mbaye,
Vieux Faye, Tidiane, Abou,
Édouard même ceux qui
étaient derrière comme Atti-
la, Sakho, Gaucher ils furent
tous de grands joueurs, pareil
au milieu avec Louis Cama-
ra, Limamou, Farhat Adnan,
Matar Niang, Petit Dieme,
Bamba Diarra, Pape Ndiaye.
Ils étaient vraiment des
joueurs de classe mondiale.
On ne peut pas se souvenir
de cette équipe sans se rap-
peler l’équilibre de leur talent
sur toutes les lignes, avec un
bon encadrement technique,
administratif et sportif.
De même que les supporters
car nous n’avons plus cette
organisation, il y a que Allez
Casa qui s’en rapproche. Il
y a beaucoup de supporters
qui souvent préfèrent telle ou
telle génération mais à mon
avis, nous n’avons pas eu de
meilleure génération que
celle de 1969-1970 »
Diakoula CISSE
Un témoin de cette belle génération :
Mbaye Mbengue
Que de convoitises, que de cour-
tisans. À longueur de journée,
les gens débattent sur différentes
combinaisons. Finalement vint la
réforme Lamine Diack.
C’est précisément en 1969 que
deux glorieuses familles déci-
dèrent de la naissance d’un futur
prince. Deux concessions donc, le
Foyer France Sénégal et les Espoirs
de Dakar.
D’un commun accord l’enfant de-
vait être baptisé. Il y avait autant de
pères entre autres, Médoune Die-
ne, Kéba Mbaye, Abdoulaye Fo-
fana, Abdoulaye Mathurin Diop,
Abdoulaye Ba Zeund, Oumar Ba,
Demba Sall Niang, et aussi des
mères : Seynabou Gueye Ndatté,
Adja Arame Diène, Ndawa Niang
et autres. Que de salamalecs ! Fi-
nalement l’imam prononça le nom
prestigieux « les Jaraaf de Dakar ».
Il fallait aider le bébé prince à
grandir et pour cela dans chaque
cour royale un bureau. Six de
chaque concession. Pour le Foyer
France Sénégal : Ibrahima Ba, Ma-
guette Diack, Oumar Marone, La-
mine Ba, Keba Mbaye, Abdoulaye
Fofana. Pour les Espoirs de Dakar,
:Tafsir Ibnou Diop,Fara Ndiaye,
Serigne Lamine Diop, Mous-
sa Ndiaye, Abdoulaye Mathurin
Itinéraire d’un princeCONTRIBUTION :

Diop, Babacar Mbengue. Yavait
aussi la présence des non signa-
taires, :Medoune Diene, Adama
Ndao, Lamine Diack, Aziz Mbaye,
Dr Mbaye Ndoye, Amadou Abdo-
ulaye Ba zeund. Deux concessions
donc le Foyer France Sénégal aux
couleurs vert blanc et les espoirs
de Dakar aux couleurs rouge Bor-
deaux (Grenade) blanc.
Enfanté donc dans la presqu’île du
Cap Vert, nom ne pouvait être plus
honorifique. Il porta fièrement son
nom. Alors qu’on s’attendait que
jeune prince titube, il surprit tout
un monde de par son charme sur
les prairies verdoyantes du temple
Demba Diop.
Que de classe, que de pureté ! Avec
un football raffiné, même les plus
sceptiques étaient séduits. De di-
manche en dimanche, il fallait se
lever tôt pour voir Prince jaraaf
de Dakar à St. Louis, de Dakar à
Thiès, de Dakar à Kaolack, de Da-
kar à Ziguinchor. Le jeune prince
Jaraaf était devenu un tout puis-
sant roi.
Des gardiens de but Toumany
Diallo, Demba Mbaye, de Tidiane
Seck à Abou Diop, Edouard Gna-
cadia, Vieux Faye et Issa Mbaye
constituant la défense, du milieu
de terrain avec Limamou Diop,
Farhat Adnan et de l’élégant Louis
Babacar Camara en passant par
l’attaque avec le virevoltant Pape
Ndiaye, du feu follet petit Dia, du
tueur Bamba Diarra et du charis-
matique Matar Niang et sous la
houlette d’une direction technique
sous Pagaille Sow, Lamine Ndiaye
et sur la supervision de Lamine
diack et Pa Libasse.
Ce prince Jaraaf, légendaire et uni-
versel, ramassait tout sur son pas-
sage notamment avec ce doublé
coupe et championnat en 1970.
De père à fils, de génération à gé-
nération, le Jaraaf impressionne
avec toujours la classe, du Malien
Matar Sow, du Camerounais Syl-
vain Nkom, l’inamovible Amadou
Diop Boy Bandit Cheikh Seck le
gardien du temple , du duo Man-
sour Ciss, Léopold Diop, du tan-
dem Moussa Camara big boy et
du longiligne fils du jaraaf Ndof-
fène Fall, venu dans le foyer du
club après un brillant palmarès au
Lamassas de Bambey, de Mbaye
Mbengue Diop, Malick Cisse Atti-
la, Alioune Ndiaye, à Mbaye Fall,
l’artiste hors pair, Eusebio, Abdo-
ulaye Ba,Tidiane Diagne, Cheikh
Fam, à Tidiane gardien du temple.
Sans oublier Yatma Diop, Pape
Diop, Moustapha Dramé, Bill
Diaw, Ass Diack, Pa Bathie, Mas-
samba Ndoye, Ba Boye, Madame
Gassama, etc.
La liste est loin d’être exhaustive
car la famille du jaraaf est large
et touche tout un univers, ce ja-
raaf est un foyer où on apprend
toujours. Cette génération sous la
présidence de Cheikh Seck, qui a
reçu le témoin du président Wa-
gane Diouf, incarne l’espoir. Nous
croyons fermement qu’avec lui le
rêve va devenir une réalité pour
voir un Roi si fort et si puissant de-
venir le premier club sénégalais à
nous amener une coupe d‘Afrique.
En tout cas le savoir est là à côté du
pouvoir et du vouloir de tous les
fils du club qui doivent unir leurs
efforts pour gagner le pari d’un
club moderne.
Cheikh Tidiane Ndoye

12- Coin des supporters :
Birane Dia et Matar Mbengue
Makhtar Mbengue
Depuis quand êtes-vous suppor-
ter du Jaraaf ?
Depuis tout petit car j’habite à la
Médina rue 7 angle 7 donc en
face du stade Iba Mar Diop. Je sui-
vais l’équipe du Foyer (plus tard
le Jaraaf en 1969) qui se regrou-
pait là-bas. Et après la fusion on a
continué même si je n’étais pas en-
core membre du club. Mais fina-
lement, j’ai adhéré grâce à Mbaye
Sow. C’est Lamine Diack qui a
initié la création des sections. C’est
dans la même foulée qu’on a créé
la sous-section kussum dirigée
alors par Mbaye SOW.
Les Joueurs qui vous ont fait ai-
mer le club ?
Matar Niang, Mbaye Fall, Moussa
Diop, Lamine Sarr, Moussa Ba-
diane, Mansour Ayanda, Victor
Diagne…
Les plus beaux moments avec le
Jaraaf
Les plus beaux moments, ce sont
les trois pénaltys arrêtés de Cheikh
Seck, lors de la finale de 1991
contre Jeanne-D ‘Arc avec l’égali-
sation de Mansour Ayanda et le
doublé Championnat et Coupe du
Sénégal en 1995
Avez-vous des anecdotes concer-
nant votre club le Jaraaf ?
(Rires) 1-Je me rappelle contre le
Ndiambour, un de nos supporters
est monté jusqu’aux dernières ran-
gées des tribunes et a fait tomber
une pastèque qui a fait courir les
joueurs adverses c’est peut-être
la cause de la défaite en finale de
Ndiambour ce jour-là.
2-Une équipe nigériane était ve-
nue ici. On dit à quelqu’un, il y a
un joueur adverse qui fait peur. Ce
dernier s’est rapproché du joueur
et a mis du piment dans ses yeux.
3-Je me rappelle aussi de l’am-
biance des caravanes et tout ça, le
départ c’était à l’école de Médine.
Différence entre supporter d’hier
et aujourd’hui ?
D’abord, le football d’hier est dif-
férent de celui d’aujourd’hui, c’est
à partir de 2000 qu’on a commen-
cé à voir un autre type de joueur.
L’affluence dans les stades est assez
faible. C’est peut-être dû aux navé-
tanes, à la télé et aux fans club.

Un message pour les supporters
Un vrai supporter du Jaraaf doit
vivre la devise du club (Yarou
Yeewu Yeete). Jadis on te disait :
quand tu te bats enlève le maillot
du Jaraaf sinon on va dire c’est un
jaraaf man qui se bat et ça nuit à
l’image du club. On doit prendre
une défaite avec philosophie. Le
Jaraaf a été créé pour être premier
sur tous les plans. Donc les sup-
porters ne doivent pas rester en
rade. Il faut qu’on soit uni. S’il y a
une erreur qu’on se pardonne, c’est
la vie de groupe qui est comme ça.
Je ne peux pas terminer sans fé-
liciter le président Cheikh Seck,
Ndoffene Fall, Fallou, Wagane
Diouf, Oumar Cisse et tous les di-
rigeants du club.
El Hadj Birane Dia
Depuis quand êtes-vous suppor-
ter du Jaraaf ?
J’habite à Thiaroye et c’est à l’âge
de dix ans que j’ai commencé à
supporter le Jaraaf. Je me rappelle
j’écoutais Abdoulaye Diaw à la ra-
dio qui parlait de Jaraaf et étant
petit je croyais que le Jaraaf c’était
une personne. Des gens croient
même que j’habite à la médina
tant je suis attaché au club.

Les joueurs qui vous ont le plus
marqué au club ?
Mbaye Fall m’a fait aimer le Ja-
raaf et Cheikh Seck aussi.Je me
rappelle lorsqu’il a arrêté les trois
pénaltys (ndlr : finale coupe du
Sénégal contre la Jeanne d’Arc en
1991). Mais je peux citer Ama-
dou Diop Camara, Thierno Youm,
Moussa Diop dont je me rappelle
la blessure. J’ai même pleuré parce
que je me disais qui va prendre sa
place après. Je ne peux pas aussi
oublier Laye Camara, Victor Dia-
gne, Moussa Badiane, Mame Bi-
rane Mangane… Mais celui qui
a ressuscité tout ça c’est Pape Ciré
Dia. A chaque fois que je le vois je
suis très content.
Les plus beaux moments avec Ja-
raaf
Le match qui m’a le plus marqué
c’était lors de nos débuts au stade
Demba Diop surtout le match
contre Ports Authority de Banjul
on leur a mis 4 chez eux puis 2 à-0
chez nous. Ensuite le match dans
lequel Cheikh Seck avait arrêté
les 3 pénaltys. Cette campagne
africaine fut remarquable.L’an-
née du triplé et la finale contre la
Jeanne-d’Arc avec le but de Mous-
sa Badiane et Mansour Ayanda et
enfin la finale contre la Linguère
de Saint Louis avec le doublé de
Mame Birame Mangane.
Le match qui me fait toujours mal,
c’est au stade Demba Diop contre
le Port Autonome de Dakar qui
était déjà relégué en deuxième
division. Ils nous ont gagnés par
1 à zéro. C’est le latéral qui a fait
une passe en retrait intercepté par
l’attaquant de Port .Après le match
j’ai pleuré et je n’ai même pas pu
manger.
Et l’autre match c’est contre JA en
85-86. Le Jaraaf l’avait remporté
par 1-0. Le match a pris fin aux
environs de 22h. Dans l’euphorie
après la victoire, je me suis rap-
proché de Cheikh Seck pour lui
donner de l’argent à savoir 500
frs mais ce dernier me les a remis,
après, je me suis dit mais heu-
reusement car s’il l’avait accepté,
je n’aurais pas de quoi me payer
l’argent du transport vu que je
n’avais que cette somme sur moi.
Avez-vous des anecdotes avec le
Jaraaf ?
La première, c’est à Kolda si je me
rappelle bien c’était en 2014- 2015
lors de la première journée entre
le Jaraaf d’Amara Traoré et le NGB
d’Alioune Dieng. Je n’avais même
pas pris une permission (il est un
militaire retraité) j’ai payé 20000
frs. J’étais resté longtemps sans re-
garder un match du Jaraaf et mal-
heureusement, on a perdu par 3 à
0.
L’autre c’est à Madina Wandifa si-
tué à plus de 100 km de Kolda. Le
Casa devait y recevoir le Jaraaf, je
suis allé regarder le match et après
je suis resté et de retour à la ca-
serne, j’ai eu des problèmes avec
le colonel (j’étais son adjudant de
bataillon et son conseiller direct).
Différence entre supporter d’hier
et aujourd’hui ?
Il y une différence entre supporter
d’hier et d’aujourd’hui. On avait
de très bonnes équipes, presque
chaque saison, on glane des tro-
phées mais maintenant, il y a plus
de compétitions et on peut rester
trois ans pour gagner un trophée
et le niveau n’est plus le même il
y avait plusieurs techniciens dans
une équipe. Mais, maintenant il
n’y a qu’un technicien dans une
équipe
Un message pour les supporters
Un supporter du Jaraaf doit se
conformer à la devise de l’équipe
(Yaru Yewu Yeete) et maintenant
c’est plus difficile de gagner des
trophées et il faut être là dans les
moments difficiles comme dans
les bons moments.
On est le plus grand club certes
mais en termes de supporters on
doit l’être aussi. On doit porter’
nos couleurs et on doit sortir de
l’argent. Si on réunit un groupe
de 1000 volontaires, chaque mois
on réunit 1000, ça fait un million
pendant 6 mois on peut trouver
une boutique et pleins de choses.
Diakoula CISSE

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