Gestion du pavillon maritime comorien:
Tallat Hejazi nommé représentant des affaires maritimes des Comores
article paru dans le quotidien Alwatwan du 23 décembre 2014
1. Al-watwan N° 2580 du mardi 23 décembre 2014 Page 2NATION
Gestion du pavillon maritime comorien
Tallat Hejazi nommé représentant des affaires maritimes des Comores
L
a gestion du pavillon de
complaisance comorien
n’en finit pas de nourrir la
chronique économiqe
nationale. Dans un arrêté conjoint
signé jeudi 18 décembre par le vice-
président en charge des Finances et
la ministre des Transports, le gou-
vernement comorien donne mandat
à la société de services maritimes
Venezuelan Register of Shipping
(Vrs Maritime services Jlt), dont le
siège est à Dubaï, pour ‘’gérer les
registres maritimes internationaux
en agissant et effectuant les activi-
tés et les tâches relatives à l’admi-
nistration maritime de l’Union’’.
Le texte nomme également le capi-
taine Tallat Hejazi, de nationalité
géorgienne, représentant des affai-
res maritimes de l’Union des
Comores. Ce même jeudi 18, le pré-
sident Ikililou Dhoinine interpellait,
au cours d’une reception à Beit-
salam, les responsables du ministè-
re des Transports sur les dysfonc-
tionnements du secteur des
transports aériens et maritimes.
Selon des sources du ministère des
Transports, cet arrêté conjoint a été
signé à la demande expresse du
représentant de la société Vrs
Maritime services Jlt pour complé-
ter certaines dispositions du contrat
de représentation, jusque-là limité.
Ce contrat, d’une durée de dix ans
et conclu le 7 novembre par le vice-
président Mohamed Ali Soilihi, la
ministre Bahia Massoundi et le
capitaine Tallat Hejazi, donnait, en
effet, à ce dernier le droit de déliv-
rer seulement des certificats d’im-
matriculation provisoires.
«Le représentant délivre un certifi-
cat d’immatriculation provisoire du
navire. Il transmet ensuite un exem-
plaire du dossier dudit navire à
l’administration centrale, mariti-
me, laquelle dans les trois mois sui-
vant sa réception, l’instruit et fait
connaitre au représentant sa déci-
sion d’accepter ou de refuser l’en-
registrement», lit-on dans ce contrat
de représentation, dont Al-watwan
s’est procuré une copie.
Immatriculation provisoire
L’arrêté conjoint des deux minist-
res (Finances et Transports) élargit
le champ de compétences de la
société Vrs Maritime services Jlt
et lui accorde presque les pleins
pouvoirs.
Dans ses dispositions financières, le
contrat, composé de dix pages, pré-
voit une répartition des recettes des
actes et opérations relatives à l’acti-
vité de représentation dans les pro-
portions de 40% pour la société Vrs
Maritime services Jlt et 60% pour le
gouvernement comorien. Il précise,
par ailleurs, «qu’en garanti du ver-
sement des sommes revenant au
mandant (gouvernement comorien),
l’agent (representant de Vrs
Maritime services Jlt) dépose sur
un compte ouvert en son nom à la
banque centrale des Comores au
titre de caution la somme de 10
millions de francs[…]. »
Ce contrat a-t-il eu l’aval du conseil
des ministres ? Oui, selon la minis-
tre des Transports. Selon des témoi-
gnages concordants de certains
techniciens ayant assisté, la semai-
ne dernière, à la récpetion de Beit-
salam, le président Ikililou
Dhoinine sa insisté sur l’observance
du processus mis en route par les
autorités comoriennes pour réorga-
niser le secteur du transport mariti-
me national.
Volet promotionnel
Un processus marqué par l’adop-
tion en juin par l’assemblée natio-
nale du Code de la marine marchan-
de, et la programmation dans les
travaux en commission d’un projet
de loi portant création d’une
Agence nationale des affaires mari-
times.
Selon un rapport du ministère des
Transports de février, l’idée initaile
était de nommer un cadre comorien
ayant une longue expérience dans le
domaine maritime comme repré-
sentant permanent de l’Union des
Comores auprès de l’Organisation
maritime internationale (Omi) et de
confier la gestion du pavillon à
vocation internationale au départe-
ment maritime du ministère des
transports.
Il a été néanmoins souligné la
nécessité de faire appel à un parte-
naire étranger pour assurer seule-
ment le volet promotionnel du
pavillon comorien au niveau inter-
national. En novembre dernier, la
Direction du transport maritime
nous a déclaré que quatre offres
avaient été faites.
Il faut dire que depuis juillet 2000,
le pavillon maritime comorien est
toujours confié à des firmes étran-
gères. Ces contrats de concession
ont été successivement annulés par
les autorités comoriennes. C’est le
cas du contrat avec l’Union marine
Classification service de l’Indien
Akram Al Shaikh. Cette société, qui
avait saisi le tribunal de Londres
suite à la résiliation du contrat, avait
réclamé un montant de 7 milliards
de francs de dommages et intérêts.
Un procès qui serait perdu, selon les
dernières informations en notre
possession, par la partie comorien-
ne. On se rappelle que l’ex-ministre
Rastami Mouhidine avait été
contraint à la démission, en juin
2013suite à un scandale autour de
ce pavillon. En février de cette
année-là, plus de 480 stations de
transmission de navires battant
pavillon comorien avaient été enre-
gistrées dans la base de données de
l’Union internationale des télécom-
munications (Uit) sur les services
maritimes. Un chiffre qui pourrait
être revu à la hausse, si l’on tient
compte des «bateaux poubelles »
bannis des registres de l’Omi.
Kamardine Soulé
Retour sur quatorze ans de complaisance
14 juillet 2000: signature du contrat d’établissement et de gérance donnant un mandat de 25 ans à la socié-
té de classification grecque, International Naval Survey Bureau, pour procéder à l’immatriculation des navi-
res à vocation internationale au nom de l’Union des Comores. Le contrat sera résilié en 2007 pour non
respect des engagements pris.
24 juillet 2001 : le président Azali Assoumani signe l’ordonnance n° 01-12 relative à l’immatriculation
internationale des navires.
15 février 2007: signature pour 25 ans d’un contrat d’établissement et de gérance avec l’Union Marine
Classification Service, de l’Indien Akram M. Shaikh. Suivant le contrat, une redevance de 50% du montant
total encaissé par bateau enregistré avec un minimum de garantie de 11.000 dollars par mois est versée à
l’Etat comorien. En 2012, ce contrat sera résilié à la demande du gouvernement comorien;
7 septembre 2009 : Ikililou Dhoinine, alors vice-président en charge des Finances, met fin au prélèvement
à la source. Il est procédé à la création du compte Tr 0004 intitulé «Dépenses communes des salaires», où
seront versées les redevances mensuelles, issues du pavillon, revenant à l’Etat comorien (lettre n°09-
160:Vp-Mfbef/Cab).
25 janvier 2011: signature d’un contrat de mission entre le gouvernement comorien et Esam Al Fahim, rela-
tif à la mise en place de l’Autorité nationale du transport (Ant). L’arrêté du 19 aout 2011 donnera attribu-
tion et mission à l’autorité nations de transport. Le 24 avril 2014, Essam El Fahim sera suspendu de ses fonc-
tions de président Directeur général de l’Ant.
Panne de moteur à la centrale de Voidjou : Ma-mwe se dit
incapable de respecter le calendrier de delestage
D
ans un message adressé
au président du
Mouvement Madji na
Mwendje, jeudi 18
décembre, la conseillère administra-
tive et commerciale du directeur
général de Ma-mwe l’informe qu’à
la suite d’une panne survenue sur le
groupe électrogène Cater 2 (puissan-
ce 1200ko), en service à la centrale
de Voidjou, la société n’est pas en
mesure de respecter le programme
de délestages valable jusqu’ici dans
les différentes régions de Ngazidja.
‘’Cette panne nous remène à une
puissance totale fournie de 8 Mégas
sur 12 possibles, alors que la desser-
te en électricité au niveau des péri-
phéries (...) est désormais de 1 jour
/2 pour les horaires de jour et
1jour/3 pour les horaires de nuit
(...). La desserte au niveau de la
capitale reste inchangée. Toutefois,
avec la révision imminente de ce
groupe, nous espérons reprendre la
situation initiale dans les meilleurs
délais et nous ne manquerons pas de
vous en informer’’, peut-on lire dans
ce courrier.
Nassurdine Ali Soilihi, directeur
technique de la Ma-mwe, que nous
avons rencontré hier au siège de la
société, confirme la panne et espère
que d’ici un mois, la situation rede-
viendra normale, juste le temps de
reviser le générateur défectueux.
‘’Nous attendons des pièces du Mtu
2, mais également, dans un bref
delai, peut-être deux semaines, le
groupe électrogène 5 pourrait être
mis en service’’, ajoute Nassurdine
Ali Soilihi.
En attendant, le nouveau programme
établi pour assurer la fourniture du
courant reste le suivant: dans la capi-
tale, le programme reste le même,
c’est-à-dire, de 7h à 13h dans la
matinée et de 17 à 7h dans la soirée.
Pour les régions périphériques de
Moroni (Itsandra ya djuwu, Bambao
ya mbwani et Bambao ya djuwu),
elles auront le courant une journée
de 13h à 17h et le lendemain de la
soirée, de 17h à minuit. Enfin, pour
le nord (Mbude, Mitsamihuli,
Mbwanku, Hamahamet), Washili-
Dimani et le Hambu-Mbadjini, le
nouveau programme prévoit une soi-
rée de 17h à minuit tous les trois
jours et deux après-midi les deux
jours suivants. ‘’La Ma-mwe adresse
ses excuses à sa clientèle pour la
gêne occasionnée’’, se désole le
directeur technique.
Mohamed Said Abdallah
Mchangama annonce une rencontre
des membres du mouvement Madji
na Mwendje ce mercredi 24 décem-
bre pour faire le bilan de leurs
actions et étudier la suite à donner à
cette situation nouvelle.
Nassila Ben Ali
Le contrat signé le 7 novembre dernier met un frein
au processus enclenché par les autorités comoriennes
pour réorganiser le secteur du transport maritime
national. Ce processus, amorcé en juin avec l’adop-
tion par l’assemblée nationale du Code de la marine
marchande, devait se poursuivre par la mise en place
d’une Agence nationale des affaires maritimes. Et
patatras!
Energie. Le contrat n’aura duré que trois mois. Et la Ma-
mwe a déjà repris ses vieilles habitudes! La panne survenue
sur l’un des générateurs de la société vient de mettre à rude
épreuve le protocole d’accord signé entre Ma-mwe et le
mouvement Madji na Mwendje.
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PUBLI-REPORTAGE
Offre d’une gamme de services de qualité à Itsandra Beach
U
n parfum de fraicheur au cœur
d’Itsandra Comores. Grâce à
son emplacement stratégique,
Itsandra Beach Hôtel occupe
une position enviable dans
l’Océan indien. A travers son cadre tranquille
et son atmosphère détendue, les touristes y
passent de merveilleux moments.
L’aménagement plus fonctionnel des lieux,
plus le décor chic et moderne, font de cet éta-
blissement un lieu idéal pour un séjour et
l’organisation d’événements.
L’hôtel assure de multiples services 24/24. Il
dispose d’un équipement remarquable desti-
né aux évènements privés, publics ou profes-
sionnels de grande envergure et de deux sal-
les modulables bien climatisées. Pour un
mariage, une communion, mais aussi tout
type de séminaire d’entreprise.
Des sociétés y organisent leurs salons ou
défilés de mode, ouverts au public. L’espace
le plus impressionnant est la salle à côté de la
réception, qui peut accueillir jusqu’à 200 per-
sonnes. Des réunions, des ateliers, des sémi-
naires sont également organisés dans l’autre
salle, d’une capacité de soixante personnes.
Beaucoup de clients préfèrent organiser leurs
ateliers et réunions dans une paillotte, avec
une vue sur la mer et un environnement
calme, verdoyant et très aéré. Des pauses-
cafés et des déjeuners sont disponibles.
Etablissement incontournable aux Comores,
il dispose de 41 chambres et de 12 bunga-
lows fonctionnels, très confortables, climati-
sés et équipées d’un téléviseur, téléphones et
Wifi gratuit pour les vacanciers et autres pro-
fessionnels.
Les chambres ont aujourd’hui un design élé-
gant et chaleureux à la fois. Pour être com-
plet, on peut y ajouter la villa présidentielle
qui abrite les grandes délégations, comme
lors du sommet des chefs d’Etat de l’Océan
indien. Des clients peuvent séjourner jusqu’à
six mois. «Sans aucun doute le meilleur hôtel
de la capitale. Chambres propres et spacieu-
ses, bonne cuisine et wifi gratuit», écrit Jean
Milouis dans le Trip advisor de l’hôtel, après
son long séjour à Itsandra Beach Hôtel.
A savoir que la piscine et la plage sont gra-
tuites pour ceux qui y viennent se restaurer.
Le hall d’entrée est vaste et lumineux, et le
blanc prédomine. La réception est un immen-
se comptoir rétro-éclairé. Le personnel de la
réception est naturellement polyglotte. On y
parle Comorien, Français, Anglais, Arabe….
La réception peut vous aider à organiser vos
transferts / transports / local des guides. Cet
hôtel est à environ 20 minutes de l’aéroport.
Des œuvres d’art moderne sont exposées,
peintures et sculptures. Bar et restaurant très
lumineux. A quelques pas de la réception, se
trouve le bar, flambant neuf, qui n’attend
plus qu’un nom pour compléter son identité.
Le bar, à l’ambiance louange et feutrée, est
idéal pour les rendez-vous d’affaires.
A quelques pas de là se trouve la salle de res-
taurant, très lumineuse aussi, dont la décora-
tion est en harmonie avec celle du bar. Que
dire du grand Parc de jeux pour les enfants
qui aiment beaucoup s’amuser. «On n’imagi-
ne pas les travaux que peut représenter la
réfection d’une cuisine professionnelle»,
sourit le propriétaire de l’établissement.
C’est un bon endroit pour séjourner.
Personnel serviable ... belles chambres ... et
d’excellents dîners buffet. L’emplacement
et couchers de soleil sont à couper le soufle
! «Après avoir fait le tour des hôtels de
Moroni, Itsandra est le seul qui correspon-
dait à nos attentes, il nous a tapé à l’œil et
dès l’entrée du site, on sait que l’on va être
à l’aise.
C’est un endroit calme et reposant en bord
de mer avec un accès direct à une plage pri-
vée, surplombé d’une piscine d’eau de mer,
ainsi qu’une salle de sport pour garder la
forme, car on aurait tendance à se laisser
aller au farniente. Dès l’accueil, l’at-
mosphère calme du lieu nous envahit. Le
personnel hôtelier est souriant et profes-
sionnel, ils sont toujours à votre écoute et
vont jusqu’à se démener pour vous apporter
satisfaction. Les chambres sont spacieuses
et très bien équipées. La literie est de quali-
té, ce qui permet de passer des nuits à l’ai-
se. Le petit déjeuner ne laisse pas indiffé-
rent, il vient à bout des plus gros estomacs et
ça, sans surprise au moment de régler la
note. Le prix de la nuit pourrait être un
frein, mais quand on voit la qualité des lieux
et du service, une seule conclusion nous
vient à l’esprit : «c’est ici que je serais
bien». «De plus, si vous devez passer un cer-
tain temps à Moroni, adressez vous au direc-
teur qui, à l’image de son personnel, fera
son possible pour vous proposer un tarif qui
vous fera sourire bien malgré vous. J’en suis
à ma première semaine dans cet hôtel et j’y
suis comme à la maison. Je n’ai déjà plus
envie de partir», témoigne Esskal.
Le hall d’entrée est vaste et lumineux, et le blanc prédomine. La
réception est un immense comptoir rétro-éclairé. Le personnel de
la réception est naturellement polyglotte. On y parle Comorien,
Français, Anglais, Arabe…. La réception peut vous aider à orga-
niser vos transferts / transports / local des guides. Cet hôtel est à
environ 20 minutes de l’aéroport. Des œuvres d’art moderne sont
exposées, peintures et sculptures.
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