5. LIBERTE
ET
PATRIE
RéalisationdesCDNdanslecantondeVaud
5
Projet CDN-VD
VD développement du territoire
responsabilité communale
Crédit Grand Conseil CHF 2’673’000.- en 2007
Budget 8'200'000 avec les participations CH,
ECA et communes
Soutien technique + administratif du canton
→ mise à disposition d’une cellule de projet
(UDN)
Les communes participent en tant que MO.
270 communes (sur 318)
Regroupement des communes par lot au sein
d'un partenariat canton-commune formalisé par
une convention.
Mandats marchés publics 15 consortiums, 36
bureaux, 3 BAMO
Durée été 2008 → décembre 2015 = 7 ½ ans
1. Le projet
6. LIBERTE
ET
PATRIE
RéalisationdesCDNdanslecantondeVaud
6
ALEAS NATURELS = gravitaires et prévisibles
Les dangers naturels étudiés
Géologiques
Glissements, chutes de pierres, effondrements
Hydrologiques
Inondations crues des
cours d’eau, laves
torrentielles
Nivologiques
Avalanches
Climatiques Sismiques Incendies
2. La méthode
Oui
Non
8. LIBERTE
ET
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Périmètres carte de dangers (PDN)
8
+ =
occupation du sol
(Leysin)
dangers indicatifs surfaces considérées
périmètre DN
Cartographie systématique: zones à bâtir, zones à options
Au cas par cas: zones spéciales, zones intermédiaires, zones agricoles spécialisées
Pas de cartographie CDN: zones agricoles, aires forestières, zones à protéger
9. LIBERTE
ET
PATRIE
RéalisationdesCDNdanslecantondeVaud
Maitre d’ouvrage
Communes
Validation
Bureau d’étude:
Modélisation
Terrain
Canton:
• PDN
• Vérification
9
Des cartes indicatives aux cartes de dangers
2. La méthode
Périmètre d’étude
Carte synthétique de dangers CSD
CDN cartes de dangers par aléaCID cartes indicatives
COS
CPH
CPR
INO
CPB
GPP
GSS
…
…
PDN
CIN
10. LIBERTE
ET
PATRIE
RéalisationdesCDNdanslecantondeVaud
Que contiennent les cartes de dangers naturels ?
10
Les produits CDN décrivent une situation de danger et déterminent un niveau
de danger. Elles ne tiennent pas compte de la vulnérabilité du bâti ou des
infrastructures elles ne qualifient pas le risque !
Exemple CDN: a priori, il n'y a
pas de différence entre un
bleu INO statique dans plaine
du Rhône ou INO dynamique
du torrent de Brent
Rhône T. de
Brent
2. La méthode
11. LIBERTE
ET
PATRIE
RéalisationdesCDNdanslecantondeVaud
L’objectif des cartes de dangers naturels
11
Première étape du processus de
gestion intégrée des risques
Permettent de mettre en place:
• des mesures d’aménagement de
territoire (modification
d’affectation, dispositions
constructives sur les batiments)
• des mesures de protection
• des mesures d’alertes
Les étapes à venir :
• Objectifs de protection cantonaux
• Analyse des risques
• Analyse de priorités, planification et
réalisation des mesures de
protection
• Guichet cartographique
2. La méthode
12. LIBERTE
ET
PATRIE
RéalisationdesCDNdanslecantondeVaud
12
Secteurs faisant l’objet de cartes de danger
3. Statistiques
17% de la surface cantonale (56’118 ha)
43% des bâtiments cantonaux (90’543
bâtiments)
94% des communes vaudoises (298
communes)
46% de la surface bâtie cantonale (9181 ha)
638 km de cours d’eau, 265 km de torrents
145 km de falaises instables
270 km2 de terrains en mouvement
45 km de zones de départ d'avalanches
2'400 événements répertoriés (tous
dangers confondus)
10'000 cartes et produits dérivés publiés
13. LIBERTE
ET
PATRIE
RéalisationdesCDNdanslecantondeVaud
13
Surfaces impactées par danger
3. Statistiques
Surfaces exposées en zones à bâtir
par rapport à la surface totale
étudiée
Inondation (INO) : 16 %
Laves torrentielles (LTO): 18 %
Glissement permanent (GPP) : 16 %
Glissements superficiels spontanés
(GSS): 14 %
Chutes de pierres et des blocs
(CPB): moins de 6 %
Effondrement (EFF): 55 %
Avalanche (AVA): moins de 5 %
Total étudié
Total en zone à
bâtir
17. LIBERTE
ET
PATRIE
RéalisationdesCDNdanslecantondeVaud
17
Documentation pour mieux comprendre les CDN
4. Documentation
• Vade mecum DN, Questions fréquentes
• Directive ARE 2005 (document CH pour la prise en compte des DN)
• Guide pratique VD (plans AT et permis de construire)
• Recommandations AEAI (ECA) – Protection contre les dangers naturels gravitationnels
• Flyer CDN-VD (Dangers naturels Informez-vous !)
Téléchargeable sur www.vd.ch/dangers-naturels
Pour contact: info.dangers-naturels@vd.ch
19. Cartographie du danger
Chutes de pierres et blocs
Exemple de la commune de Veytaux
ABA-GEOL SA - Alexandre Vallotton - Damien Poffet
1905.10.2016
20. • Introduction
• Contexte géologique et historique
• Chutes de pierres et de blocs (CPB)
– Inventaires des ouvrages existants
– Scénarios de danger
– Modélisation numérique
– Cartes d’intensités CPB
– Cartes de danger CPB
– Evaluation des déficits de protection
• Glissements profonds permanents (GPP)
• Glissements superficiels spontanés (GSS)
• Conclusions
20
Plan de la Présentation
23. 23
Phénomènes
• Zones sources (rouge et rose)
• Falaises
• Zones de départ diffus
(remobilisation)
• Zones de transit (vert)
• Zones d’accumulation (bleu)
• Blocs (récents/anciens)
• Couloirs de cheminements préférentiels
24. 24
Evénements - CPB
• 30 ans d’observation pour ABA-GEOL SA
• nombreux événements de chutes de
blocs
26. 26
Scénarios de danger
• Scénarios propres à chaque temps de
retour (Tr 30, Tr100, tr300 ans)
• Scénarios sans/avec mesures de protection
• 4 groupes falaises (1à4)
• 1 groupe remobilisation (5)
29. 29
Prise en compte de la foret protectrice
• Données d’inventaire secteur Veytaux et
Chillon (1994/2003)
• Paramètres insérés dans le modèle:
• Nombre de tiges/ha
• Diamètre moyen
• Écart-type des diamètres
• Pourcentage de conifères
• Suppression de la forêt dans les couloirs
• La forêt est prise en compte dans TOUS les
scénarios (également ceux «sans mesures»
de protection)
Prise en compte des ouvrages de
protection
• Pour les scénarios «avec mesure» de
protection
• Position, hauteur, classe d’énergie
• Résistance soit certifiée par homologation
soit admise selon estimation
30. 30
Energie libérée en kJ, exemple Tr300 sans mesures Hauteurs de passage des blocs
Résultats
32. 32
Des cartes d’intensités aux cartes de
dangers:
• Attribution d’une classe de danger selon
l’intensité et la fréquence
• Superposition des cartes d’intensité et
traitement informatique
• Le polygone avec la classe de danger la
plus élevée est retenu pour la carte de
danger
Exemple:
Tr30 sans mesures Tr100 sans mesures
Tr300 sans mesures
34. 34
Evaluation du déficit de protection
• Basé sur l’inventaire des ouvrages, la
simulation numérique, avec prise en
compte du rôle de la forêt protectrice.
• Evaluation statistique de l’efficacité des
ouvrages
• Résultats individuels de l’évaluation sur les
fiches d’ouvrages
• Intervention nécessaire pour les ouvrages
C3, G1, G3, G4, G7 et G8
35. 35
Autre déficit de protection observé
• Dernière visite au mois de septembre 2015
• Zone à l’aval d’un talus raide (avec blocs remobilisables?)
• Mise en place d’une protection permanente et robuste nécessaire (cf. rebond d’un bloc
sur l’autoroute)
• Petite étude de terrain détaillé sur ce secteur nécessaire
36. CONCLUSIONS
• Nouvelles cartes approuvées selon la méthodologie et les standards CDN-VD
• Le secteur de «Grandchamp» souffre d’un déficit de protection pour les faibles
temps de retour → étude détaillée en vue du remplacement des ouvrages actuels?
• Le couloir très actif au droit de l’ouvrage provisoire G1 doit être sécurisé de façon
pérenne → projet de digue?
• Déficit potentiel dans le secteur où l’autoroute côtoie le «chemin de l’Eau» → petite
étude détaillée?
36
38. 38
Le territoire et ses dangers naturels :
un pas vers la réconciliation
David Consuegra
39. interdicti
on
réglementati
on
Sensibilisati
on
Risques
résiduels
Zone jaune
Danger faible
• Sensibilisation des propriétaires
Zone rouge
Danger élevé pour les bâtiments et les personnes dans ceux-ci
• Aucuns bâtiments ou installations autorisés
Zone bleue
Danger moyen
• Constructions autorisées sous conditions
Zone striée jaune:
Danger résiduel
• Protection spéciales pour les objets sensibles /
Plan d’intervention d’urgence
Les consignes
en matière
d’occupation
des sols
60. 60
Quatre nouveaux critères
à prendre en compte
• Durée de submersion
• Charriage
• Vitesse de montée des
eaux
• Préserver zones
expansion des crues
67. 1 - OBJETS STRATEGIQUES
ET SPECIAUX
2 - BATIMENTS INDUSTRIELS,
COMMERCIAUX,
D'HABITATION, PUBLICS, ETC
3 - INSTALLATIONS
SPORTIVES, PARKINGS,
CAMPINGS
4 - PONTS, ROUTES
IMPORTANTES REMONTEES
MECANIQUES, ACTIVITES
EN AIR LIBRE
5 - BÂTIMENTS
AGRICOLES, LIGNES ET
CONDUITES AERIENNES
6 - ROUTES DE MOINDRE
IMPORTANCE, FORÊTS
PROTECRICES
7 - CULTURES
MARAÎCHERES, GOLFS
EXTERIEURS
8 - STANDS DE TIR,
EXPLOITATIONS
AGRICOLES EXTENSIVES,
GRAVIERES, CHEMINS ETC.
9 - CHEMINS PEDESTRES 10 - CONDUITES ENFOUIES,
PLANS ET COURS D'EAU,
ESPACES NATURELS
OBJECTIFS DE PROTECTION
MINIMAUX PAR TYPE
D’OCCUPATION DU SOL SELON
LES RECOMMANDATIONS
FEDERALES
Intensité tolérée par temps de retour
69. Attribuer niveau de règlement
Identifier la vulnérabilité présumée de l'objet (objectif de protection)
Positionner l’objet dans la matrice de danger
Confirmer l’intensité du processus avec les processus aggravants.
Inondation statique: durée, Inondation dynamique: charriage
Intensité
faible
Intensité
moyenne
Intensité
forte
Intensité
très forte
REGL 1
Intégration de
règles type dans le
projet;
Pas d’expertise
Autorisation de
principe
REGL 2
Expertise demandée;
Concept de protection local
nécessaire;
Autorisation sous conditions
REGL 3
Expertise demandée;
concept de protection global;
limitation ou interdiction
Stratégie de zonage avec choix du niveau de règlement
Champ
d’expansion
des crues
Temps
d’alerte
71. REGL 1
h≤0.3m ou v*h≤0.3m2/s
Mesures de protection simples
s’intégrant au paysage urbain
(bordures, dos d’âne) ainsi que
des prescriptions type
accompagnant le projet
architectural (surélévation des
entrées, sauts de loup,
règlementation d’usage pour les
niveaux inférieurs du bâtiment).
Les mesures d’étanchéité sont
également envisageables quand
la durée de submersion est
courte (<24h).
Partant du principe qu’à intensité
faible les mesures fixes sont
probablement suffisantes, on ne
devrait pas compter sur le temps
d’alerte car la protection de base
est assurée par lesdites mesures
fixes.
Expertise demandée si la
protection dépend de mesures
mobiles, écart très important
entre les intensités tolérées, etc.
REGL 2
0.3m<h≤1m ou
0.3m2/s <v*h≤1m2/s
Pour ces intensités, la plupart des
mesures simples ne sont plus en
mesure de garantir une protection
adéquate. Il faut envisager des
mesures plus conséquentes et plus
difficilement intégrables dans le
paysage urbain. Le recours à une
expertise spécialisée est donc
nécessaire en présence d’objets sis
en déficit de protection.
Les nouvelles constructions et la
modification de l’existant sont
autorisées moyennant conditions qui
permettent de combler le déficit de
protection et / ou à maintenir un
niveau de sécurité suffisant.
REGL 3
1m<h≤2m ou
1m2/s <v*h≤2m2/s
Ce niveau de réglementation
prévoit la limitation stricte des
constructions voire l’interdiction
en fonction de la vulnérabilité des
objets concernés. Pour ces
niveaux d’intensités une expertise
est obligatoire pour les objets en
déficit de protection.
Le principe général de ce niveau
de réglementation se base sur le
constat que dans ces classes
d’intensité la mitigation du risque
doit reposer sur un concept global
de protection car les mesures de
protection rapprochées et mobiles
ne sont plus efficaces.
Le temps à disposition pour
l’alerte, l’intervention et
l’évacuation doit être évalué lors
de l’autorisation de toute
construction ou modification.