Les Quarantièmes Rugissants, dans les latitudes hautes, ont la même violence que mon histoire. Aujourd’hui ma vie est apaisée. Ce titre est une catharsis.
C’est un pacte de vérité envers moi-même et mon lecteur. J’ai écrit mon moi. Et je l’assume. Charline Madenaz
1. Les Quarantièmes Rugissants, dans les latitudes hautes, ont la
même violence que mon histoire. Aujourd’hui ma vie est apaisée.
Ce titre est une catharsis.
C’est un pacte de vérité envers moi-même et mon lecteur.
J’ai écrit mon moi.
Et je l’assume.
Charline M.
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Samedi 16 mai 2015
Mes globules blancs repartent en flèche. L'heure de la séparation a sonné... J'ai quitté
l'unité protégée du B IV pour retrouver la rue Clavel. Après un mois avec mes nurses
j'ai éprouvé un sentiment étrange, regret de nous séparer et bonheur de retourner à la
vie. Elles ont été formidables de gentillesse et de compétence. De la dame chargée du
ménage, silencieuse et discrète à l'aide-soignante enjouée qui m'appelait madame
Madenaz sans m'infantiliser, je les ai toutes aimées.
Mon renoncement temporaire et obligé à ce monde m'aura apporté, entre autres
réconforts, celui de n'avoir pas été abandonnée par de très vieux amis, communs à
Gabriel ou à Tim. Des copains dont je tais les noms mais qui se reconnaîtront ici j'en
suis sûre.
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Samedi 16 mai 2015
…
J'ai quitté aussi le jeune et séduisant docteur Gastaud dont l'humanité n'a d'égale que le
talent. J'ai la certitude d'avoir été soignée par une équipe exceptionnelle.
Je vais garder une habitude prise sur mon lit d'hôpital... écouter chaque matin, à la radio, les
chroniques d'une autre Charline que je ne connaissais pas... Charline Vanhoenacker. Elle est
vraiment très drôle.
Je ne pourrais aller mieux paraît-il. Mais je ne suis pas encore guérie, un long parcours
m'attend. Cependant, la Camarde redoutant sans doute la menace que constitue pour elle
l'équipe du B IV, semble avoir filé à l'anglaise...