LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
VI. Fixer le but
1. Chapitre 17
LE PARDON ET LA
RELATION SAINTE
VI. Fixer le but (1)
La mise en application du but du Saint-Esprit
est extrêmement simple, mais elle est sans
équivoque. De fait, pour être simple, elle doit
être sans équivoque. Ce qui est simple est
simplement ce qui se comprend facilement, et
pour cela il est évident que ce doit être clair.
Le but du Saint-Esprit est fixé de manière
générale. Maintenant Il va travailler avec toi
pour le rendre concret, parce que toute
application est concrète. Il y a certaines lignes
de conduite très précises qu’Il fournit pour
toute situation, mais souviens-toi que tu ne te
rends pas compte encore de leur application
universelle. Par conséquent, il est essentiel à
ce stade que tu les utilises dans chaque
situation séparément, jusqu’à ce que tu
puisses regarder sans risque au-delà de
chaque situation, avec une compréhension
bien plus vaste que celle que tu possèdes
maintenant.
2. Chapitre 17
LE PARDON ET LA
RELATION SAINTE
VI. Fixer le but (2)
En toute situation où tu te sens
incertain, la première chose à
considérer est celle-ci, tout
simplement : «Qu’est-ce que je veux
qu’il en sorte ? À quoi cela sert-il ? »
La clarification du but a sa place au
commencement, car c’est cela qui
déterminera le résultat. Dans la
procédure de l’ego, c’est inversé. La
situation devient le déterminant du
résultat, qui peut être m’importe quoi.
La raison de cette approche
désorganisée est évidente. L’ego ne
sait pas ce qu’il veut qu’il sorte de la
situation. Il est conscient de ce qu’il ne
veut pas, mais seulement de cela. Il
n’a pas du tout de but positif.
3. Chapitre 17
LE PARDON ET LA
RELATION SAINTE
VI. Fixer le but (3)
Sans un but positif, clair et net et fixé dès
le départ, la situation semble simplement
arriver, et elle n’a aucun sens jusqu’à ce
qu’elle soit déjà passée. Ensuite tu
regardes en arrière et tu essaies d’en
recoller les morceaux pour comprendre ce
qu’elle a pu signifier. Et tu feras erreur. Non
seulement ton jugement porte-t-il sur le
passé, mais tu n’as aucune idée de ce qui
aurait dû arriver. Aucun but n’a été fixé
auquel accorder les moyens. Et
maintenant, le seul jugement qui reste à
poser, c’est de savoir si cela plaît à l’ego ou
non : est-ce acceptable, ou cela réclame-t-
il vengeance? L’absence d’un critère pour
le résultat, fixé d’avance, rend la
compréhension douteuse et l’évaluation
impossible.
4. Chapitre 17
LE PARDON ET LA
RELATION SAINTE
VI. Fixer le but (4)
L’avantage de décider à l’avance ce
que tu veux qu’il arrive, c’est
simplement qu’alors tu perçois la
situation comme un moyen de faire
que cela arrive. Par conséquent tu fais
tous tes efforts pour passer sur ce qui
interfère avec l’accomplissement de
ton objectif, et tu te concentres sur
tout ce qui t’aide à l’atteindre. Il est à
noter que cette méthode t’a
rapproché du tri que fait le Saint-Esprit
du vrai et du faux. Le vrai devient ce
qui peut être utilisé pour atteindre le
but. Le faux devient ce qui est inutile à
ce point de vue. La situation a
maintenant une signification, mais
seulement parce que le but l’a rendue
signifiante.
5. Chapitre 17
LE PARDON ET LA
RELATION SAINTE
VI. Fixer le but (5)
Le but de vérité a d’autres avantages
pratiques. Si la situation est utilisée pour la
vérité et la santé d’esprit, son résultat doit
être la paix. Et cela tout à fait
indépendamment de ce qu’est le résultat.
Si la paix est la condition de la vérité et de
la santé d’esprit, et qu’elle ne peut être
sans elles, elles doivent être là où est la
paix. La vérité vient d’elle-même. Si tu fais
l’expérience de la paix, c’est que la vérité
est venue à toi, et tu verras le résultat
véritablement, car la tromperie ne saurait
prévaloir contre toi. Tu reconnaîtras le
résultat parce que tu es en paix. Ici encore
tu vois l’opposé de la façon de voir de
l’ego, car l’ego croit que la situation
apporte l’expérience. Le Saint-Esprit
connaît que la situation est telle que le but
la détermine, et qu’elle est expérimentée
conformément au but.
6. Chapitre 17
LE PARDON ET LA
RELATION SAINTE
VI. Fixer le but (6)
Le but de vérité requiert la foi. La foi est
implicite dans l’acceptation du but du
Saint-Esprit, et cette foi inclut tout. Là où
le but de vérité est fixé, là doit être la foi.
Le Saint-Esprit voit la situation dans son
entier. Le but établit le fait que tous ceux
qui sont concernés par elle joueront leur
rôle dans son accomplissement. Cela est
inévitable. Nul n’échouera en rien. Cela
semble demander une foi qui te dépasse
et qui dépasse ce que tu peux donner. Or
cela n’est vrai que du point de vue de l’ego,
car l’ego croit à la « résolution » des
conflits par la fragmentation, et il ne
perçoit pas la situation dans son entier. Par
conséquent, il cherche à découper des
segments de la situation et à les traiter
séparément, car il a foi en la séparation et
non en l’entièreté.
7. Chapitre 17
LE PARDON ET LA
RELATION SAINTE
VI. Fixer le but (7)
Confronté à n’importe quel aspect de la
situation qui semble difficile, l’ego tentera
d’éloigner cet aspect pour le résoudre
ailleurs. Et il semblera qu’il a réussi, sauf
que cette tentative est en conflit avec
l’unité et doit obscurcir le but de vérité. Et
tu ne feras pas l’expérience de la paix, sauf
dans le fantasme. La vérité n’est pas venue
parce que la foi lui a été niée, étant
retenue de là où était sa juste place. C’est
ainsi que tu perds la compréhension de la
situation que le but de vérité t’apporterait.
Car les solutions fantasmatiques
n’apportent que l’illusion de l’expérience,
et l’illusion de la paix n’est pas la condition
dans laquelle la vérité peut entrer.