Phytochemical profile and antioxidant activity of two varieties of dates (Pho...
Part 4
1. Après le débriefing de plus de 3 heures des 3 ex-otages détenus 14 mois par le MLC, Apparemment
en bonne santé Leur condition de détention n'était pas barbare, un périmètre de promenade était
fixé, il étaient soignés et nourris à attendre sous des arbres ou des cabanes toute la journée à ne rien
faire avec également une interdiction de se raser ont-il expliqué au défusing qui a suivi
immédiatement après leur libération avec Dr Alain Berkovits...
Leur état général était plutôt satisfaisant malgré une sévère hépatite de plus de 3 mois pour un et
des crises de malaria à répétition pour les 2 autres.
Lors du premier contact téléphonique avec leur famille, aucun d'entre eux ne semblaient submergés
par une émotion violente trahie par la voix, des contorsions du visages ou des tremblements.
Bien conscient de l'euphorie de la libération qui pourrait retomber comme un soufflé chacun se
déclarait prêt à consulter des médecins spécialisés en cas d'apparition de symptômes anormaux,
cauchemars, insomnies, pensées obsédantes, troubles de l'humeur. Ils pensaient pouvoir mettre
entre parenthèses cet épisode de 14 mois de leur vie et ils anticipaient leur avenir envisageant la
reprise de leur emploi, et même l'expatriation mais pas dans le même lieu de leur enlèvement.
Pour eux 3, le Dr Alain Berkovits était serein et positif quant à l'avenir mental de deux otages
portugais leurs personnalités rustiques, le fait qu'il n y a pas eu de décès ou d'assassinat parmi eux,
ni d'otages restés aux mains des ravisseurs, les aideraient probablement à surmonter leur
traumatisme. Quant à l'otage Angolais sa personnalité plus angoissée laissait présager des
traumatismes dans les mois à venir.
La capacité de résilience n'étant pas identique pour tous.
La victime devra être prévenue des symptômes qu'elle encoure et qui devront faire consulter un
spécialiste en traumatologie psychique.