Les bonnes feuilles de Littoral de Guadeloupe, entre nature et patrimoine
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VESTIGESARCHÉOLOGIQUES
DEPETITE-TERRE
Situés sur l’île de Petite-Terre, La Désirade
Propriété du Conservatoire du littoral depuis 2003
Gestionnaires partenaires : Office national des forêts, association Ti Tè
Datation des vestiges : Période précolombienne
SITE NATUREL
Situés à environ 10 km au sud-est de la pointe des Châteaux (pointe orientale de la
Guadeloupe), cet archipel formé de deux îles (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas) présente
une surface d’environ 1,5 km². L’origine coralienne de ces îlets légèrement surélevés
par rapport au niveau de la mer (10 m à son point culminant) le distingue de l’île de la
Désirade à laquelle il est rattaché administrativement. L’insularité et la faiblesse de ses
ressources naturelles nécessaires à une implantation humaine permanente ont permis
la préservation de son écosystème. Les îles de Petite-Terre concentrent sur une très
petite surface l’une des plus importantes populations d’iguane des Petites Antilles (iguana
delicatissima) ; un lieu de ponte de plusieurs espèces de tortues marines protégées ;
et un peuplement de gaïac, petit arbre présent historiquement dans les boisements
littoraux des Petites Antilles, au bois très dense et dur, qui a pratiquement disparu du fait
de sa surexploitation. Classée en « réserve naturelle » depuis septembre 1998 et gérée
conjointement par l’Office national des forêts et l’association Ti Tè, la réserve naturelle
couvre une superficie de 990 ha : 148 pour les deux îlets de Terre-de-Bas et Terre-
de-Haut (interdite au public), et 842 pour la partie marine. Les îles formant l’archipel
de Petite-Terre constituent un enjeu majeur en matière de conservation des habitats et
de la biodiversité dans l’archipel guadeloupéen, tant sur la partie terrestre que marine.
Vue aérienne des îles de Petite-Terre (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas)