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Berkeley, chance pour l’amour
une nouvelle
Pousser la porte d’une agence matrimoniale. L’image semble
sortie d’un film en noir et blanc et pourtant. Certains font
appel aujourd’hui à des professionnels pour trouver l’homme
ou la femme de leur vie.
Par Colombe de Barjavel

Entre les exigences d’une carrière intense et les illusions d’une société tournée vers l’apparence,
les déceptions amoureuses sont nombreuses. Stopper la chaîne des rencontres stériles et déposer
son dossier entre des mains expertes pour trouver enfin l’âme sœur, c’est ce qu’ont fait Aurore
et Charles en entrant chez Berkeley. «Manque de spontanéité» pour elle, sentiment de n’être «pas
concerné» pour lui, au départ leur avis sur le concept était plus que mitigé. À l’arrivée, tous les deux
se sont séduits et ont été séduits. Témoignage croisé et sans détour de leur parcours.

Berkeley en quelques mots
Dirigé par Geneviève Heintz et Annemieke Dubois, deux spécialistes des ressources humaines, le
bureau belge fait partie d’un réseau mondial comportant des antennes à Cannes, Monaco, Paris,
Genève, Amsterdam, Milan, New York et Melbourne. Avec une inscription relativement élevée,
Berkeley ne concentre que des célibataires aisés. Créé à Londres en 2002, le concept repose sur le
principe de la discrétion de ses agents et de l’autonomie financière de ses clients.

La motivation
«Il est temps que tu vives avec ton temps». Les amis d’Aurore ont été fermes avec cette jolie quadra
absorbée dans sa vie professionnelle et traumatisée par quelques mauvais sujets. Inscrite dans un site
de rencontres élitiste sur internet, Aurore avait à sa disposition plus de 400 profils intéressés mais
aucune envie de cliquer. Pour Charles, la pression des années et l’envie de décloisonner dans «un
milieu bruxellois un peu étriqué où tout le monde semble se connaître mais où tous évoluent dans des groupes
assez fermés» l’ont poussé à tenter l’expérience.

adolescent». Pour lui, «l’aura de la personne
dès son arrivée est déjà très importante». Pour
Aurore et Charles, la nécessité de se revoir
a été évidente.

La suite de l’histoire

Le 1er rendez-vous

Après cette première étape, il y a une
sorte de compte-rendu à faire auprès de
l’agence. Charles a d’emblée demandé à
ce qu’on le laisse tranquille un certain
temps... pour «laisser le temps à la relation
d’évoluer ou de se terminer d’elle-même». Avec
Aurore, l’étincelle a pris très vite. Ils se sont
vus tous les jours après leur rencontre, ont
passé le réveillon du 31 décembre ensemble et projettent un week-end à Vienne et
une semaine aux Seychelles en deux mois
de relation. Du côté de Berkeley, la mission
est accomplie quand la relation se poursuit
au-delà de 3 mois! Une histoire parmi
d’autres qui devrait inciter tous célibataires -partageant un même idéal, une même
volonté de rencontres authentiques- de
franchir le pas!

La discussion téléphonique est «déterminante» pour Charles mais il reconnaît aussi la part de
curiosité qu’il y a dans la décision de se voir. Lors de sa rencontre avec Aurore, il a proposé
de venir la chercher pour se rendre dans un bar à vin. Elle avoue avoir été horriblement
stressée par la situation. À chaque rendez-vous, Charles se sentait «fébrile», voire «un brin

Berkeley International Belgium
Avenue Louise 367 à 1050 Bruxelles.
Tél. 02.642.00.92. www.berkeley-international.be

L’entretien à l’agence
Un hôtel de maître avenue Louise et un accueil plutôt décontracté. L’objectif est clairement «de se
raconter», explique Charles. On pose à chacun des questions pratiques, puis plus personnelles qui
tournent à la conversation. Pas de photos à fournir mais l’occasion leur est donnée de faire le point
et de balayer les critères qui ont conduit aux échecs précédents. Aspects financiers et volonté de
s’engager sont abordés pour éviter les cas de candidats mal-intentionnés. 

La mise en contact
Charles a reçu au bout de 15 jours une petite fiche descriptive, en plus d’ arguments au téléphone.
Toujours pas de photos. S’il veut aller plus loin, sa propre description est remise à la femme qui ellemême décide ou non si elle accepte d’être contactée par téléphone. «Le premier échange téléphonique
est toujours un moment d’émotion, entendre une voix, s’imaginer l’autre, on se sent un peu déstabilisé» confie
Charles qui a rencontré 5 candidates en un an mais affirme avoir observé une véritable progression
dans les propositions faites par l’agence grâce à un bon feed-back. Pour Aurore, cela a été le choc
dès le premier coup de téléphone.

108

L’événement | 427 | février 2014

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