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L'intelligence musicale conférence mon's livres 26 27 novembre 2016 première partie
1. L’Intelligence Musicale
Mon’s Livres, 26-27 novembre 2016
La Notion d’Intelligence Musicale
Tout commence par ces intelligences multiples répertoriées et identifiées par
Howard Gardner en 1983 :
Parmi celles-ci, l’intelligence musicale consiste en une faculté d’analyse
développée – à la fois rythmique, mélodique et polyphonique, des sons que
nous imaginons, c’est-à-dire du son mental, de notre paysage sonore mental :
ce qui conduit à pouvoir mémoriser autant que créer.
Il n’est pas exagéré de souligner que l’intelligence musicale s’exerce
indépendamment de la présence ou de l’absence de son physique. A rappeler
que le musicien, interprète ou compositeur, travaille primordialement sur le son
mental, dont la conséquence est l’infléchissement du son physique – puis,
effectivement, la création d’une boucle de feed-back entre les deux.
2. LE SON MENTAL
Dans « Essai sur le son mental », qui est à ce jour le seul ouvrage écrit à ce sujet,
je souligne l’importance du support sonore de la pensée : ne serait-ce que parce
qu’il fonctionne de façon analogique et algorithmique, à l’opposé de la pensée
logique qu’il sous-tend, et qui est essentiellement discursive et fonctionnelle. La
conclusion en est, d’ailleurs, que, mieux nous analysons les sons de notre
pensée, mieux nous progressons, en termes de développement personnel.
Un exemple parmi d’autres : la poésie qui, comme la musique, combine
sciemment les deux substrats (d’où analogie et logique, assonance –
consonance et discursivité).
3. LE SON MENTAL
Dans « Essai sur le son mental », qui est à ce jour le seul ouvrage écrit à ce sujet,
je souligne l’importance du support sonore de la pensée : ne serait-ce que parce
qu’il fonctionne de façon analogique et algorithmique, à l’opposé de la pensée
logique qu’il sous-tend, et qui est essentiellement discursive et fonctionnelle. La
conclusion en est, d’ailleurs, que, mieux nous analysons les sons de notre
pensée, mieux nous progressons, en termes de développement personnel.
Un exemple parmi d’autres : la poésie qui, comme la musique, combine
sciemment les deux substrats (d’où analogie et logique, assonance –
consonance et discursivité).
4. LE SON MENTAL
Dans « Essai sur le son mental », qui est à ce jour le seul ouvrage écrit à ce sujet,
je souligne l’importance du support sonore de la pensée : ne serait-ce que parce
qu’il fonctionne de façon analogique et algorithmique, à l’opposé de la pensée
logique qu’il sous-tend, et qui est essentiellement discursive et fonctionnelle. La
conclusion en est, d’ailleurs, que, mieux nous analysons les sons de notre
pensée, mieux nous progressons, en termes de développement personnel.
Un exemple parmi d’autres : la poésie qui, comme la musique, combine
sciemment les deux substrats (d’où analogie et logique, assonance –
consonance et discursivité).
5. LE SON MENTAL
Dans « Essai sur le son mental », qui est à ce jour le seul ouvrage écrit à ce sujet,
je souligne l’importance du support sonore de la pensée : ne serait-ce que parce
qu’il fonctionne de façon analogique et algorithmique, à l’opposé de la pensée
logique qu’il sous-tend, et qui est essentiellement discursive et fonctionnelle. La
conclusion en est, d’ailleurs, que, mieux nous analysons les sons de notre
pensée, mieux nous progressons, en termes de développement personnel.
Un exemple parmi d’autres : la poésie qui, comme la musique, combine
sciemment les deux substrats (d’où analogie et logique, assonance –
consonance et discursivité).
6. LE SON MENTAL
Dans « Essai sur le son mental », qui est à ce jour le seul ouvrage écrit à ce sujet,
je souligne l’importance du support sonore de la pensée : ne serait-ce que parce
qu’il fonctionne de façon analogique et algorithmique, à l’opposé de la pensée
logique qu’il sous-tend, et qui est essentiellement discursive et fonctionnelle. La
conclusion en est, d’ailleurs, que, mieux nous analysons les sons de notre
pensée, mieux nous progressons, en termes de développement personnel.
Un exemple parmi d’autres : la poésie qui, comme la musique, combine
sciemment les deux substrats (d’où analogie et logique, assonance –
consonance et discursivité).
7. Or est Ba yard,-
en la pâ tu- re- u re- des
3
deux pieds dé fer- ré- des
6
deux pieds dé fer- ré-
9
Fin du Moyen-Age
Or est Bayard
Adam de la Halle
(1220-1288)
Arras
(trouvère de langue picarde)
8. On distinguera la figure (qui procède par assonance et analogie, répétition et
variation) de la phrase musicale (discursive et fonctionnelle).
Exemple :
Figures d’arpèges réguliers et continus du premier « Prélude » du « Clavier
Bien Tempéré » de Johann Sebastian Bach ;
3 Bach Clavier Bien Tempéré Prélude 1.mp3
Sur lesquelles Gounod aura superposé la mélodie de son « Ave Maria ».
(Disc 2) 05 - Gounod_ Ave Maria.mp3
3) Ensuite, l’intelligence musicale est polyphonique, c’est très important :
plusieurs structures se superposent continuellement, dans une
fonctionnalité qui est à la fois verticale et horizontale :
1) Au Moyen-âge et jusqu’à la fin de l’ère baroque, c’est une continuelle
polymélodie (superposition de plusieurs mélodies) que l’on
dénomme : « contrepoint ».
2) Depuis l’ère classique (Mozart, Haydn), la mélodie principale est
« harmonisée » par une basse induisant des accords qui soulignent,
entre autres, les ponctuations.
3) Depuis la fin du dix-neuvième siècle, le courant impressionniste
transforme la fonctionnalité des accords qui deviennent des
« couleurs », que l’on place à des fins évocatrices.
4) Ensuite, à partir du vingtième siècle, interviennent l’atonalité, le
dodécaphonisme, la musique concrète, etc…
On mettra en évidence cette primauté de la polyphonie – tout particulièrement
en Occident, dans lequel l’orchestre et le chœur constituent les outils les plus
aboutis, toujours à partir de la même chanson : « Or est Bayard », dont l’incipit
est ici médiéval, la seconde partie de la phrase harmonisée de façon classique et
la troisième partie traitée de façon plus impressionniste :
Or est Bayard
polyphonie.mp3
9. Or est Ba yard,-
Adagio
en la pâ tu- re- u re- des
3
CONTREPOINT : assonant, analogique
MOYEN-AGE
Or est Bayard
Evolution de la pensée polyphonique
Contrechant, à la basse :
en mouvement inverse
de la mélodie de la voix supérieure
11. En conclusion, plusieurs éléments à
souligner :
Depuis une trentaine d’années (il y a longtemps !), on a remplacé le
« solfège » par la « formation musicale » : une partition ne se lit pas sans
l’analyser et l’on y retrouve constamment des références fonctionnelles,
esthétiques et historiques.
La mise en jeu la plus quotidienne possible de l’intelligence musicale est un
facteur essentiel de croissance de l’esprit humain !
La forme la plus aboutie de cette pratique est collective :
chœur et orchestre ; qui permettent, outre l’apport kinesthésique (notamment
cénesthésique), sensoriel (tout particulièrement synesthésique), émotionnel,
sentimental, intellectuel et spirituel (dans une complétude de la personnalité),
d’apprendre à se fondre dans une masse, dont on reste l’un des piliers
fondateurs : c’est-à-dire à se ressentir pleinement comme « citoyen ».