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I / 17 février 2010 / PUBLI REPORTAGE / Ne peut être vendu séparément
PUBLI RÉDACTIONNEL
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SOMMAIRE
PAGEI>Téléphonie : Les atouts
de la solution IP
Conseil : Réduire ses coûts pour
une planête plus propre
Entretien : Bruno Costes,
consultant «Économiser sur
les déchets, c’est possible»
PAGEII> Correspondance :Trust-
Mission au service du “zéro papier”
Entretien : Éric Normand
«L’échange électronique global
est pour demain»
©DR
Optimisation des coûts
Amortir la crise, préparer la reprise
[2questionsà...
Téléphonie,les atouts
des solutions IP
Quel est l’intérêt de la téléphonie
sur IP?
Depuis quinze ans, nous sommes l’un
desprincipauxopérateursdestechno-
logies IP. Dans les années 1995-2000,
AltitudeTelecomaétélepremieràpro-
poser des solutions d’optimisation de
budgets en proposant les o�res VPN
MPLS en remplacement des ancien-
nes Transfix ou réseaux Frame Relay,
apportant des économies allant jus-
qu’à 50% ainsi que des services à va-
leurajoutée.Avecl’émergence,depuis
2005, des solutions VoIP (Voice over
InternetProtocol)etdelaconvergence,
ilestaujourd’huiévidentqued’impor-
tanteséconomiesd’échelle,sansinves-
tissement lourd, sont facilement ac-
cessibles: communicationsinter-sites
gratuites, a�ranchissement d’abon-
nement via nos Trunk SIP, optimisa-
tion fixe-mobile avec notre o�re de
convergence.
La téléphonie sur IP va-t-elle
définitivement s’imposer?
Di�érentes études montrent que les
réticences formulées il y a quelques
années s’estompent. Selon l’IDATE
(Institut de l’audiovisuel et de télé-
communication en Europe), 75% des
lignes fonctionneront sur des ports
IP et des accès DATA en 2011. Trois
axes expliquent cette tendance:
outre la baisse des coûts à la commu-
nication, la technologie IP permet de
s’a�ranchir des abonnements chez
l’opérateur historique, et surtout elle
proposedenouveauxservices,comme
la gestion de présence et le travail
collaboratif, les communications uni-
fiées et, bien sûr, la convergence fixe-
mobile. Sur toutes ces innovations,
Altitude dispose d’un panel d’o�res
attractif. Tous les avantages proposés
par Altitude Telecom sont à découvrir,
le 18 mars prochain, à l’Échangeur de
Paris, à l’occasion de notre séminaire
gratuitenpartenariatavecMitel.P.M.]
Infos/Inscript.: www.altitudetelecom.fr
BorisVoeltzel]DirecteurFrontO�ce d’AltitudeTelecom
eur profession est jeune–une
quinzaine d’années–les acteurs
se limitent à quelques dizaines…
Et pourtant, ils font déjà partie
du quotidien des entreprises. Les cost
killers, qui préfèrent être appelés “opti-
misateurs de coûts”, sont d’autant plus
légitimes, à l’heure de la crise, que leurs
clients disposent rarement des ressour-
ces en interne pour dégager rapidement
des économies. Comme le montre une
étude de leur syndicat professionnel
(le Syncost), publiée en novembre 2008,
plus de la moitié des 125 entreprises
interrogées avaient déjà fait appel aux
prestations d’un cabinet spécialisé. Et
94% se déclaraient très satisfaites des
résultats obtenus.
En 2009, l’ampleur de la récession a,
bien entendu, consolidé leur position :
dès la fin de l’exercice 2008, ils étaient
assaillis de demandes. A�olés par la
baisse du carnet de commandes, les
entrepreneurs étaient à la recherche
de cash rapidement mobilisable, afin
de régler leurs échéances, préparer un
budget honorable et limiter les risques
de plan social.
Le secteur des optimisateurs de coût
se mobilise pour proposer aux entreprises
des solutions d’économies originales et durables.
Avec en ligne de mire, l’après-crise.
Conseil [ Réduire ses coûts pour une planète plus propre
Le cabinet de conseil Expense Reduction Analysts (ERA) propose des solutions innovantes aux entreprises engagées
dans une démarche de développement durable. À la clé, des économies substantielles et un retour d’image positif.
Boris Voeltzel
TRAQUEURS DE COÛTS
NON STRATÉGIQUES
Malheureusement, cette dernière op-
tion n’aura pu être évitée pour bon
nombre d’entreprises. Et l’année 2009
aura été moins flamboyante qu’an-
noncé pour les réducteurs de coûts.
Car c’est, pour la plupart, l’un de leurs
leitmotivs: leur métier ne porte pas sur
la gestion des e�ectifs.
Deuxième argument fort, ils se rémunè-
rent en général en proportion des éco-
nomies dégagées, de l’ordre de 30% à
50%. Leur champ d’intervention porte
sur les coûts non stratégiques: télépho-
nie, reprographie, archivage/stockage,
gestion des frais, parc automobile,
consommation énergétique, traitement
des paies, comptabilité… Certains gros
cabinets y adjoignent même un rôle de
conseil juridico-fiscal : obtention d’un
crédit-recherche, paiement des charges
sociales, récupération de la TVA au plan
mondial, et même contestation de la
législation sur les accidents du travail.
Elle est si complexe et mal ficelée qu’un
député d’opposition se plaignait, en oc-
tobre 2008, des centaines de millions
C
omment les entreprises peuvent-
elles économiser sur leurs déchets?
Bruno Costes, consultant chez ERA.
Pour la plupart des entreprises, c’est
une réelle contrainte, marquée par une
réglementation exigeante et di�cile à
comprendre. Peu d’entre elles ont donc
investi, d’abord parce qu’il s’agit de coûts
non stratégiques, ensuite parce qu’elles
n’imaginentpasqu’ilexistelàungisement
d’économies substantielles. Aujourd’hui,
elles ne peuvent plus s’en désintéresser,
en raison de la pression de l’opinion et
des pouvoirs publics. En faisant appel aux
services d’un cabinet comme le nôtre, la
facture va baisser de 20 à 30%, parfois
beaucoup plus, sans bouleversement des
modes de production.
QuepeutapporteruncabinetcommeERA?
Une connaissance parfaite des di�éren-
I
l y a quelques années, c’était une contrainte réglementaire, aujourd’hui c’est
devenu un levier de croissance. Sous la pression conjointe des pouvoirs publics
et des consommateurs, le développement durable fait désormais partie
intégrante de la vie de l’entreprise. Process de fabrication, relations clients-
fournisseurs, logistique, communication et ressources humaines, comptabilité…
Toutes les activités sont concernées par la préservation de l’environnement.
Le défi n’est plus seulement en termes d’image ou de responsabilité sociale.
Car les applications concrètes du développement durable se mesurent aussi
en matière d’optimisation des coûts. Inciter ses chau�eurs à conduire moins vite,
réduire les flux papier, optimiser sa consommation d’énergie: les exemples alliant
économies et comportement citoyen se multiplient, grâce notamment à l’expertise
de cabinets spécialisés dans la réduction des coûts. Comme le montrent les
résultats obtenus par le cabinet Expense Reduction Analysts (ERA), il est possible
de réduire de 20% au minimum ses coûts non stratégiques, parfois beaucoup plus,
à condition d’être bien conseillé. Illustration dans un secteur en pleine révolution
technologique, celui du traitement des déchets. PIERRE MONGIS ]
«Économiser sur les déchets, c’est possible»
tes filières de traitement, des spécifici-
tés des opérateurs et des innovations
dans un secteur en plein boulever-
sement technico-économique. Nous
établissons un diagnostic précis des
catégories de déchets, imaginons un
tri sélectif non contraignant sur site, et
nous mettons en place les solutions de
retraitement les plus économes, mais
également conformes aux exigences
réglementaires ainsi qu’à la démarche
citoyenne de l’entreprise. Entre la réu-
tilisation dans l’entreprise et la mise
en décharge, il y a aujourd’hui des voies
médianes, susceptibles de réduire la
dépenseetdediminuerl’impactenviron-
nemental. Citons le recyclage, bien sûr,
maiségalementlavalorisationénergéti-
que, le compostage ou la nourriture ani-
male. Ces filières sont aujourd’hui bien
maîtrisées et industrialisées.
Quels sont les secteurs concernés ?
L’industrie, bien sûr, mais aussi cer-
tains services générant beaucoup de
déchets, comme la grande distribution.
Récemment, nous avons résolu le cas
d’un industriel de l’agroalimentaire
qui jetait ses déchets en décharge.
Nous avons trouvé une filière énergie
et compostage permettant de réduire
par deux le coût de la tonne de déchets.
Autreexemple,ilexisteaujourd’huiune
filière qui nettoie les fûts de l’industrie
chimique, ceux qu’on appelle les “fûts
souillés” parce qu’ils ont contenu des
matières dangereuses. Des entreprises
les reprennent, les nettoient, les recon-
ditionnent et les revendent d’occasion,
alors que ces fûts étaient auparavant
détruits.
Avec 1,2 million de fûts utilisés chaque
année, on perçoit aisément l’impact
écologique positif de ce type d’innova-
tion. L’économie rejoint l’écologie!
Propos recueillis par PIERRE MONGIS ]
www.expensereduction.com
Bruno Costes, consultant chez ERA
©DR
POURQUOI FAIRE APPEL
À UN CONSEIL
Les cabinets de conseil en optimisation
des coûts apportent-ils une vraie
valeur ajoutée? «Oui, en tout cas sur
les coûts non stratégiques, estime
un consultant chez ERA. Car les
entreprises n’ont pas les moyens
de se pencher attentivement sur les
dépenses de téléphonie, d’énergie
domestique ou de gestion de parc
automobile.» En revanche, externaliser
la démarche peut s’avérer d’autant
plus payant que ces consultants se
font rémunérer au résultat, sur la base
d’économies réellement e�ectuées.
«Le plus important, c’est que nous
accompagnons nos clients sur la durée,
et que nos solutions restent toujours
compatibles avec l’organisation de
l’entreprise, explique-t-on chez ERA.
Nous ne jugeons pas les hommes.»
Spécialisée dans le conseil aux PME,
ERA est présent dans la plupart des
grandes villes de France et s’appuie sur
des consultants seniors, qui possèdent
une parfaite connaissance du tissu
économique local. ]
d’euros récupérés auprès de la Sécurité
sociale par les cabinets spécialisés au
titre de cotisations surévaluées.
Alors que la sortie de crise se profile len-
tement, le secteur veut persuader que
sescompétencessontutilesau-delàdes
phases de contraction de l’économie.
À l’appui de cette conviction, le sondage
duSyncostmontrequelesDAFdesentre-
prisesinterrogéesl’ontbienintégré:pour
92% d’entre eux, une mission d’optimi-
sation doit être menée «à tout moment,
car c’est le signe d’une bonne gestion».
Et 95% considèrent que c’est d’abord un
moyen d’impacter la rentabilité. Outre ce
retour d’image favorable, les conseils en
optimisation peuvent également miser
sur une tendance qui favorise leur exper-
tise, celle du développement durable. Ou
comment a�cher une attitude éco-rai-
sonnable, centrée sur une gestion ration-
nelle des achats, tout en dégageant des
économies pérennes pour l’entreprise.
HERVÉ REQUILLART]
PALLIER L’ABSENCE D’EXPERTISE INTERNE
© Source: Syncost, septembre 2008/DR
Menée auprès de 125 entreprises, l’enquête du Syncost montre qu’une majorité
d’entre elles préfèrent externaliser la recherche d’économies sur les coûts non
stratégiques.
[Expert]ises
OPTIMISATION DES COÛTS
PUBLI REPORTAGE / Ne peut être vendu séparément / 17 février 2010 / II
Daté du 17 février 2010, est édité par CommEdition • Directeurgénéral Éric Lista • Directeurdelarédaction Hervé Requillart • Ontparticipéàlarédaction Hervé Requillart, Pierre Mongis, Stéphane Corenc.
Création&maquette Aline Joly • Secrétariatderédaction A.-M. Busnel • CommEdition agence de communication éditoriale 6, rue Emile-Verhaeren 92210 Saint-Cloud Tél.: 01 76 10 90 64.
La rédaction du quotidien Les Échos n’a pas participé à la rédaction de ce Publi-rédactionnel.
�
Tiers de confiance et gestionnaire de correspondance
documentaire sécurisée, TrustMission n’est pas
seulement un réducteur de coût. Depuis dix ans,
la société contribue à préparer le basculement vers
l’échange électronique global.
A
u rayon des économies sur les
frais généraux, deux domaines
semblent particulièrement op-
portuns à explorer : la dématérialisation
des flux papier et l’externalisation de la
correspondance.Unenjeuenvironnemen-
tal, bien sûr, à l’heure du développement
durable, mais aussi un levier majeur d’op-
timisation des coûts. «Les solutions que
nous proposons permettent de réduire
fortement, de l’ordre de 30 à 80%, les
coûts de gestion des documents légaux,
explique Éric Normand, directeur général
delasociétéTrustMission.Dématérialiser,
c’estàlafoiséconomisersurlesfraisd’im-
pression, d’archivage, de publi-postage, et
surtout positionner son entreprise sur un
nouveau modèle d’organisation.»
TrustMission, créée il y a dix ans, se pré-
sente comme le leader historique des
opérateurs de correspondance docu-
mentaire sécurisée, sous forme papier
ou électronique avec valeur juridique.
«Àl’origine, nous avions vocationàgérer
pourlecomptedenosclientsleurfonction
courrier, en dégageant des économies
substantielles, précise Éric Normand.
Aujourd’hui, notre positionnement est
beaucoup plus large. En tant que tiers de
confiance, TrustMission accroît la rapi-
dité et la sécurité des échanges, tout en
garantissant la valeur juridique certaine
des échanges entre les contreparties pri-
vées ou professionnelles.»
VERSLADÉMATÉRIALISATIONFISCALE
Illustration dans un domaine stratégique
pour toutes les entreprises, celui de la
facturation. Plus de quatre milliards de
facturessontéchangéeschaqueannéeen
France, et la dématérialisation progresse
régulièrement dans les entreprises. Selon
une étude du cabinet Markess en 2008,
47% des entreprises (dont 52% dans le
privé) s’étaient engagées dans la déma-
térialisation de leurs factures entrantes
ou sortantes. Le mouvement concerne
surtout les très grandes entreprises et
quelques secteurs (distribution, automo-
bile, agroalimentaire), même si d’autres
commencent à s’y intéresser (services
d’utilité publique, transport, banque et
assurance).Pourautant,laquêtedu“zéro
papier” ne doit pas faire oublier la réalité
juridique actuelle: pour l’administration
fiscale, une facture adressée par Internet
n’a aucune valeur légale si elle n’a pas été
traitée conformément aux dispositions
réglementaires en termes de signature,
d’archivage et d’horodatage par un tiers
de confiance.
LEPIONNIERDESTIERSDECONFIANCE
Tiers de confiance, c’est justement le
cœur de métier de TrustMission. La so-
ciétéappartientàlaFédérationnationale
des tiers de confiance, et elle est même
la première société du secteur à avoir
obtenu le label du Coref, une association
En décembre 2008, la Cour de
cassation a rendu un arrêt qui fait
désormais jurisprudence en matière
d’écrit numérique. Le litige opposait
la CPAM de la Marne et une société
de la grande distribution à propos
de la prise en charge d’une maladie
professionnelle. La société conteste
avoir reçu le courrier simple, sans
recommandé ni avis de réception,
l’informant de cette prise en charge.
La CPAM répond en produisant
l’enregistrement informatique de ce
courrier. Problème: ce courrier n’a pas
été horodaté, que ce soit au titre de
l’envoi ou de l’archivage. La copie papier
produite par la CPAM est nantie d’un
logo inauguré en 2004, alors que le
courrier est censé avoir été adressé en
2003. La CPAM est donc déboutée. La
valeur juridique de l’écrit numérique est
ainsi précisée: il doit être horodaté et
son envoi doit être garanti, à défaut de
l’être par la poste, par un recommandé
avec avis de réception électronique. ]
V
ous êtes un pionnier des tiers de
confiance, quel est votre métier?
Le développement de la déma-
térialisation date du début des années
1980, avec l’essor des technologies is-
sues de l’EDI. Il concerne l’ensemble
des supports papier de l’entreprise, et
notamment les documents qui doivent
être dotées d’une valeur juridique pro-
bante. C’est le cas, par exemple, des
factures, dont chaque entreprise doit
pouvoir prouver l’authenticité vis-à-vis
de l’administration fiscale. Aujourd’hui,
la tendance naturelle est d’adresser ou
de recevoir ses factures par voie élec-
tronique et d’éviter au passage toute
impression papier. Les économies en
termes d’archivage et de gain de temps
sont considérables, sans oublier l’em-
preinte écologique. Or, ces documents
dématérialisés doivent conserver une
valeur juridique équivalente à celle de
leur version papier. La dimension ju-
ridique ne se résume pas à la confor-
mité juridique du procédé ou du service
d’échanges électroniques (audit ou opi-
nion juridique) ou à la phase conten-
tieuse. Elle doit également être pré-
sente lors de la phase de conception et
de mise en œuvre du projet, à côté des
aspects informatique et sécurité, mé-
tier, marketing et organisation. Le rôle
du tiers de confiance, c’est de garantir, à
toutes les étapes, l’authenticité du do-
cument, et surtout sa signature.
Un document envoyé par mail et
certifié par le système informatique
n’est donc pas légal ?
Non, s’il n’est pas traité selon les mesu-
res réglementaires et signé par le tiers
de confiance. Peu de gens le savent,
mais authentifier ne veut pas dire si-
gner: le code PIN de la carte bancaire a,
par exemple, valeur d’authentification
mais pas de signature. Un écrit élec-
tronique doit être horodaté et conservé
sous des formes qui garantissent sa
pérennité. Utiliser les services d’un tiers
de confiance permet de disposer d’une
L’ÉCRIT NUMÉRIQUE DOIT
ÊTRE HORODATÉ
«L’échange électronique global est pour demain»
inter-professionnelle, pour sa solution
de facture électronique au format PDF
signé. «Notre gamme de services, appe-
lée TrustInvoice, permet de choisir entre
plusieurs options, indique Éric Normand.
Soit la facture totalement dématérialisée
en EDI, soit le PDF signé sous forme pa-
pier ou tout électronique avec connexion
aux ERP, soit la formule hybride, avec
impression, a�ranchissement et remise
en poste certifiée.» Le 3 février dernier,
la société s’est vu remettre le Trophée de
l’innovation des tiers de confiance par la
FNTC, pour sa solution de dématérialisa-
tion de correspondance. Parmi les servi-
ces inédits, elle propose notamment la
lettre simple électronique (LSE), la lettre
recommandée électronique (LRE) avec
signature de l’AR par le mobile, le télé-
gramme, le SMS…
UNE SOCIÉTÉ DE SERVICES
Même si elle contribue au domaine clé de
la réduction des coûts, TrustMission se
présente comme une société de services
plutôt qu’une entreprise commerciale.
«Notre objectif, c’est d’accompagner nos
clients dans la durée, de les conseiller au
mieux pour préparer le basculement vers
le tout-numérique, précise Éric Normand.
Nous avons également un rôle de conseil
auprès des pouvoirs publics.» Ses équipes
travaillent avec une dizaine de ministères,
afin d’actualiser les quelque 57 codes de
loi concernés par le passage à l’échange
électronique global. Véritable start-up
du secteur, la société aura investi 12 mil-
lions d’euros et déposé 27 brevets depuis
sa création, afin de rester à la pointe de
l’innovation. Preuve de la solidité de son
business model, la Banque Palatine, filiale
du Groupe Banque Populaire Caisse
d’Épargne,estdevenuesonactionnairede
référence en 2008, avec 34% du capital.
STÉPHANECORENC]
«TrustMissionadéjàfaçonnéplusieursdizainesdemillionsdeplisetrédigéplusde2000
chartesgraphiques.» OlivierNormand,directeurcommercialdeTrustMission(àdroite).
n tant qu’opérateur et conseil, TrustMission a déjà
façonné plusieurs dizaines de millions de plis et rédigé
plus de 2000 chartes graphiques. En dix ans, de très grandes
entreprises, mais aussi des PME du mid o�ce ont fait appel
aux compétences de la société, dans les secteurs de la grande
distribution, de l’agroalimentaire, de la bancassurance et des
télécommunications. Récemment, TrustMission a, par exemple,
accompagné la société Leasecom, leader des solutions de
financement en location évolutive des nouvelles technologies.
TrustMission a proposé d’ouvrir, à chacun des clients de
Leasecom, futurs destinataires des factures électroniques, un
compte de correspondance électronique où chacun reçoit ses
factures au format PDF signé, en conformité avec l’article 289-V
du code général des impôts. La simplicité de la solution ainsi
que la forte réduction du coût ont séduit Leasecom, leader des
solutions de financement en solutions évolutives.
La société compte poursuivre cette démarche de
dématérialisation à d’autres flux documentaires (courriers,
lettres recommandées, etc.). Autre exemple, le groupe Assor,
courtier d’assurances indépendant, spécialisé dans
la création et la gestion de produits spécifiquement dédiés
à des particuliers et distribués par l’intermédiaire de réseaux
prescripteurs, a choisi TrustMission pour automatiser la
gestion de ses di�érents flux documentaires. À partir d’un
flux complexe et hétéroclite (avenant, relevé d’information,
autorisation bancaire, courriers divers) reçu par le client,
la solution TrustMission permet de regrouper toutes
les informations par destinataire, de les éditer et de les envoyer
par voie postale en un pli unique. De quoi réduire fortement
le coût et les délais de traitement.]
DES SOLUTIONS SIMPLES ET RENTABLES
Pour le directeur général
de TrustMission,
le passage à l’échange
électronique global
est désormais imminent.
Et il va bouleverser
le quotidien des
entreprises et
des particuliers.
Éric Normand,
directeur général de TrustMission
signature électronique sécurisée, qui in-
verse la charge de la preuve en cas de li-
tige. Autre élément qu’il faut connaitre,
l’archivage sécurisé a une valeur juridi-
que, mais ce n’est pas le cas de la sauve-
garde (valeur de copie) et de l’enregistre-
ment (valeur de stockage).
TrustMission propose aujourd’hui
la Boîte aux lettres sécurisée (BLS),
à quoi sert-elle ?
E�ectivement, notre mission ne se limite
pas à la gestion documentaire sécurisée.
Et la BLS est un nouveau service qui o�re
des potentialités illimitées dans le cadre
de l’évolution vers l’échange électroni-
que global. De quoi s’agit-il ? Elle permet
d’émettre et de recevoir la correspon-
dance papier et dématérialisée (courrier,
factures, fax et mails sécurisés), et de
la conserver en archivage légal électro-
nique sous séquestre d’huissier. Avec la
BLS, on peut également gérer l’annuaire
de ses contreparties à l’aide d’un mé-
canisme simple et sécurisé d’invitation
et de signature électroniques. Véritable
co�re-fort électronique, elle pourra, de-
main, détenir l’ensemble des documents
personnels de l’entreprise ou de l’indi-
vidu: état civil, titres de propriétés, don-
nées d’assurance ou bancaires… C’est
un outil moderne, simple et sécurisé de
communication. Elle permet, par exem-
ple,d’adresserdeslettresrecommandées
électroniques, grâce à un modèle breveté
de signature électronique sécurisée par le
téléphone mobile pour valider les avis de
réception et d’émission.
Demain, tout sera donc gérable grâce
au téléphone mobile ?
Oui, et son usage concernera aussi bien
les entreprises que les particuliers. En
couplant téléphone mobile et BLS, la
solution TrustMission préfigure la créa-
tion d’un “compte de correspondance
citoyen”, sur lequel chacun pourra rece-
voir ses fiches de paie, ses documents
bancaires, ses attestations d’assuran-
ce, etc. Prochainement, il sera égale-
ment possible de régler toutes ses fac-
tures. C’est une vraie révolution qui se
profile, d’autant que nous la concevons
d’ores et déjà à l’échelle de la planète,
via un hub sécurisé installé sur les cinq
continents.
Propos recueillis par
STÉPHANECORENC]
Correspondance [ TrustMission, opérateur global
au service du “zéro papier”
©DR
©DR

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Les Echos Optimisation des coûts 170210

  • 1. I / 17 février 2010 / PUBLI REPORTAGE / Ne peut être vendu séparément PUBLI RÉDACTIONNEL [ ] SOMMAIRE PAGEI>Téléphonie : Les atouts de la solution IP Conseil : Réduire ses coûts pour une planête plus propre Entretien : Bruno Costes, consultant «Économiser sur les déchets, c’est possible» PAGEII> Correspondance :Trust- Mission au service du “zéro papier” Entretien : Éric Normand «L’échange électronique global est pour demain» ©DR Optimisation des coûts Amortir la crise, préparer la reprise [2questionsà... Téléphonie,les atouts des solutions IP Quel est l’intérêt de la téléphonie sur IP? Depuis quinze ans, nous sommes l’un desprincipauxopérateursdestechno- logies IP. Dans les années 1995-2000, AltitudeTelecomaétélepremieràpro- poser des solutions d’optimisation de budgets en proposant les o�res VPN MPLS en remplacement des ancien- nes Transfix ou réseaux Frame Relay, apportant des économies allant jus- qu’à 50% ainsi que des services à va- leurajoutée.Avecl’émergence,depuis 2005, des solutions VoIP (Voice over InternetProtocol)etdelaconvergence, ilestaujourd’huiévidentqued’impor- tanteséconomiesd’échelle,sansinves- tissement lourd, sont facilement ac- cessibles: communicationsinter-sites gratuites, a�ranchissement d’abon- nement via nos Trunk SIP, optimisa- tion fixe-mobile avec notre o�re de convergence. La téléphonie sur IP va-t-elle définitivement s’imposer? Di�érentes études montrent que les réticences formulées il y a quelques années s’estompent. Selon l’IDATE (Institut de l’audiovisuel et de télé- communication en Europe), 75% des lignes fonctionneront sur des ports IP et des accès DATA en 2011. Trois axes expliquent cette tendance: outre la baisse des coûts à la commu- nication, la technologie IP permet de s’a�ranchir des abonnements chez l’opérateur historique, et surtout elle proposedenouveauxservices,comme la gestion de présence et le travail collaboratif, les communications uni- fiées et, bien sûr, la convergence fixe- mobile. Sur toutes ces innovations, Altitude dispose d’un panel d’o�res attractif. Tous les avantages proposés par Altitude Telecom sont à découvrir, le 18 mars prochain, à l’Échangeur de Paris, à l’occasion de notre séminaire gratuitenpartenariatavecMitel.P.M.] Infos/Inscript.: www.altitudetelecom.fr BorisVoeltzel]DirecteurFrontO�ce d’AltitudeTelecom eur profession est jeune–une quinzaine d’années–les acteurs se limitent à quelques dizaines… Et pourtant, ils font déjà partie du quotidien des entreprises. Les cost killers, qui préfèrent être appelés “opti- misateurs de coûts”, sont d’autant plus légitimes, à l’heure de la crise, que leurs clients disposent rarement des ressour- ces en interne pour dégager rapidement des économies. Comme le montre une étude de leur syndicat professionnel (le Syncost), publiée en novembre 2008, plus de la moitié des 125 entreprises interrogées avaient déjà fait appel aux prestations d’un cabinet spécialisé. Et 94% se déclaraient très satisfaites des résultats obtenus. En 2009, l’ampleur de la récession a, bien entendu, consolidé leur position : dès la fin de l’exercice 2008, ils étaient assaillis de demandes. A�olés par la baisse du carnet de commandes, les entrepreneurs étaient à la recherche de cash rapidement mobilisable, afin de régler leurs échéances, préparer un budget honorable et limiter les risques de plan social. Le secteur des optimisateurs de coût se mobilise pour proposer aux entreprises des solutions d’économies originales et durables. Avec en ligne de mire, l’après-crise. Conseil [ Réduire ses coûts pour une planète plus propre Le cabinet de conseil Expense Reduction Analysts (ERA) propose des solutions innovantes aux entreprises engagées dans une démarche de développement durable. À la clé, des économies substantielles et un retour d’image positif. Boris Voeltzel TRAQUEURS DE COÛTS NON STRATÉGIQUES Malheureusement, cette dernière op- tion n’aura pu être évitée pour bon nombre d’entreprises. Et l’année 2009 aura été moins flamboyante qu’an- noncé pour les réducteurs de coûts. Car c’est, pour la plupart, l’un de leurs leitmotivs: leur métier ne porte pas sur la gestion des e�ectifs. Deuxième argument fort, ils se rémunè- rent en général en proportion des éco- nomies dégagées, de l’ordre de 30% à 50%. Leur champ d’intervention porte sur les coûts non stratégiques: télépho- nie, reprographie, archivage/stockage, gestion des frais, parc automobile, consommation énergétique, traitement des paies, comptabilité… Certains gros cabinets y adjoignent même un rôle de conseil juridico-fiscal : obtention d’un crédit-recherche, paiement des charges sociales, récupération de la TVA au plan mondial, et même contestation de la législation sur les accidents du travail. Elle est si complexe et mal ficelée qu’un député d’opposition se plaignait, en oc- tobre 2008, des centaines de millions C omment les entreprises peuvent- elles économiser sur leurs déchets? Bruno Costes, consultant chez ERA. Pour la plupart des entreprises, c’est une réelle contrainte, marquée par une réglementation exigeante et di�cile à comprendre. Peu d’entre elles ont donc investi, d’abord parce qu’il s’agit de coûts non stratégiques, ensuite parce qu’elles n’imaginentpasqu’ilexistelàungisement d’économies substantielles. Aujourd’hui, elles ne peuvent plus s’en désintéresser, en raison de la pression de l’opinion et des pouvoirs publics. En faisant appel aux services d’un cabinet comme le nôtre, la facture va baisser de 20 à 30%, parfois beaucoup plus, sans bouleversement des modes de production. QuepeutapporteruncabinetcommeERA? Une connaissance parfaite des di�éren- I l y a quelques années, c’était une contrainte réglementaire, aujourd’hui c’est devenu un levier de croissance. Sous la pression conjointe des pouvoirs publics et des consommateurs, le développement durable fait désormais partie intégrante de la vie de l’entreprise. Process de fabrication, relations clients- fournisseurs, logistique, communication et ressources humaines, comptabilité… Toutes les activités sont concernées par la préservation de l’environnement. Le défi n’est plus seulement en termes d’image ou de responsabilité sociale. Car les applications concrètes du développement durable se mesurent aussi en matière d’optimisation des coûts. Inciter ses chau�eurs à conduire moins vite, réduire les flux papier, optimiser sa consommation d’énergie: les exemples alliant économies et comportement citoyen se multiplient, grâce notamment à l’expertise de cabinets spécialisés dans la réduction des coûts. Comme le montrent les résultats obtenus par le cabinet Expense Reduction Analysts (ERA), il est possible de réduire de 20% au minimum ses coûts non stratégiques, parfois beaucoup plus, à condition d’être bien conseillé. Illustration dans un secteur en pleine révolution technologique, celui du traitement des déchets. PIERRE MONGIS ] «Économiser sur les déchets, c’est possible» tes filières de traitement, des spécifici- tés des opérateurs et des innovations dans un secteur en plein boulever- sement technico-économique. Nous établissons un diagnostic précis des catégories de déchets, imaginons un tri sélectif non contraignant sur site, et nous mettons en place les solutions de retraitement les plus économes, mais également conformes aux exigences réglementaires ainsi qu’à la démarche citoyenne de l’entreprise. Entre la réu- tilisation dans l’entreprise et la mise en décharge, il y a aujourd’hui des voies médianes, susceptibles de réduire la dépenseetdediminuerl’impactenviron- nemental. Citons le recyclage, bien sûr, maiségalementlavalorisationénergéti- que, le compostage ou la nourriture ani- male. Ces filières sont aujourd’hui bien maîtrisées et industrialisées. Quels sont les secteurs concernés ? L’industrie, bien sûr, mais aussi cer- tains services générant beaucoup de déchets, comme la grande distribution. Récemment, nous avons résolu le cas d’un industriel de l’agroalimentaire qui jetait ses déchets en décharge. Nous avons trouvé une filière énergie et compostage permettant de réduire par deux le coût de la tonne de déchets. Autreexemple,ilexisteaujourd’huiune filière qui nettoie les fûts de l’industrie chimique, ceux qu’on appelle les “fûts souillés” parce qu’ils ont contenu des matières dangereuses. Des entreprises les reprennent, les nettoient, les recon- ditionnent et les revendent d’occasion, alors que ces fûts étaient auparavant détruits. Avec 1,2 million de fûts utilisés chaque année, on perçoit aisément l’impact écologique positif de ce type d’innova- tion. L’économie rejoint l’écologie! Propos recueillis par PIERRE MONGIS ] www.expensereduction.com Bruno Costes, consultant chez ERA ©DR POURQUOI FAIRE APPEL À UN CONSEIL Les cabinets de conseil en optimisation des coûts apportent-ils une vraie valeur ajoutée? «Oui, en tout cas sur les coûts non stratégiques, estime un consultant chez ERA. Car les entreprises n’ont pas les moyens de se pencher attentivement sur les dépenses de téléphonie, d’énergie domestique ou de gestion de parc automobile.» En revanche, externaliser la démarche peut s’avérer d’autant plus payant que ces consultants se font rémunérer au résultat, sur la base d’économies réellement e�ectuées. «Le plus important, c’est que nous accompagnons nos clients sur la durée, et que nos solutions restent toujours compatibles avec l’organisation de l’entreprise, explique-t-on chez ERA. Nous ne jugeons pas les hommes.» Spécialisée dans le conseil aux PME, ERA est présent dans la plupart des grandes villes de France et s’appuie sur des consultants seniors, qui possèdent une parfaite connaissance du tissu économique local. ] d’euros récupérés auprès de la Sécurité sociale par les cabinets spécialisés au titre de cotisations surévaluées. Alors que la sortie de crise se profile len- tement, le secteur veut persuader que sescompétencessontutilesau-delàdes phases de contraction de l’économie. À l’appui de cette conviction, le sondage duSyncostmontrequelesDAFdesentre- prisesinterrogéesl’ontbienintégré:pour 92% d’entre eux, une mission d’optimi- sation doit être menée «à tout moment, car c’est le signe d’une bonne gestion». Et 95% considèrent que c’est d’abord un moyen d’impacter la rentabilité. Outre ce retour d’image favorable, les conseils en optimisation peuvent également miser sur une tendance qui favorise leur exper- tise, celle du développement durable. Ou comment a�cher une attitude éco-rai- sonnable, centrée sur une gestion ration- nelle des achats, tout en dégageant des économies pérennes pour l’entreprise. HERVÉ REQUILLART] PALLIER L’ABSENCE D’EXPERTISE INTERNE © Source: Syncost, septembre 2008/DR Menée auprès de 125 entreprises, l’enquête du Syncost montre qu’une majorité d’entre elles préfèrent externaliser la recherche d’économies sur les coûts non stratégiques.
  • 2. [Expert]ises OPTIMISATION DES COÛTS PUBLI REPORTAGE / Ne peut être vendu séparément / 17 février 2010 / II Daté du 17 février 2010, est édité par CommEdition • Directeurgénéral Éric Lista • Directeurdelarédaction Hervé Requillart • Ontparticipéàlarédaction Hervé Requillart, Pierre Mongis, Stéphane Corenc. Création&maquette Aline Joly • Secrétariatderédaction A.-M. Busnel • CommEdition agence de communication éditoriale 6, rue Emile-Verhaeren 92210 Saint-Cloud Tél.: 01 76 10 90 64. La rédaction du quotidien Les Échos n’a pas participé à la rédaction de ce Publi-rédactionnel. � Tiers de confiance et gestionnaire de correspondance documentaire sécurisée, TrustMission n’est pas seulement un réducteur de coût. Depuis dix ans, la société contribue à préparer le basculement vers l’échange électronique global. A u rayon des économies sur les frais généraux, deux domaines semblent particulièrement op- portuns à explorer : la dématérialisation des flux papier et l’externalisation de la correspondance.Unenjeuenvironnemen- tal, bien sûr, à l’heure du développement durable, mais aussi un levier majeur d’op- timisation des coûts. «Les solutions que nous proposons permettent de réduire fortement, de l’ordre de 30 à 80%, les coûts de gestion des documents légaux, explique Éric Normand, directeur général delasociétéTrustMission.Dématérialiser, c’estàlafoiséconomisersurlesfraisd’im- pression, d’archivage, de publi-postage, et surtout positionner son entreprise sur un nouveau modèle d’organisation.» TrustMission, créée il y a dix ans, se pré- sente comme le leader historique des opérateurs de correspondance docu- mentaire sécurisée, sous forme papier ou électronique avec valeur juridique. «Àl’origine, nous avions vocationàgérer pourlecomptedenosclientsleurfonction courrier, en dégageant des économies substantielles, précise Éric Normand. Aujourd’hui, notre positionnement est beaucoup plus large. En tant que tiers de confiance, TrustMission accroît la rapi- dité et la sécurité des échanges, tout en garantissant la valeur juridique certaine des échanges entre les contreparties pri- vées ou professionnelles.» VERSLADÉMATÉRIALISATIONFISCALE Illustration dans un domaine stratégique pour toutes les entreprises, celui de la facturation. Plus de quatre milliards de facturessontéchangéeschaqueannéeen France, et la dématérialisation progresse régulièrement dans les entreprises. Selon une étude du cabinet Markess en 2008, 47% des entreprises (dont 52% dans le privé) s’étaient engagées dans la déma- térialisation de leurs factures entrantes ou sortantes. Le mouvement concerne surtout les très grandes entreprises et quelques secteurs (distribution, automo- bile, agroalimentaire), même si d’autres commencent à s’y intéresser (services d’utilité publique, transport, banque et assurance).Pourautant,laquêtedu“zéro papier” ne doit pas faire oublier la réalité juridique actuelle: pour l’administration fiscale, une facture adressée par Internet n’a aucune valeur légale si elle n’a pas été traitée conformément aux dispositions réglementaires en termes de signature, d’archivage et d’horodatage par un tiers de confiance. LEPIONNIERDESTIERSDECONFIANCE Tiers de confiance, c’est justement le cœur de métier de TrustMission. La so- ciétéappartientàlaFédérationnationale des tiers de confiance, et elle est même la première société du secteur à avoir obtenu le label du Coref, une association En décembre 2008, la Cour de cassation a rendu un arrêt qui fait désormais jurisprudence en matière d’écrit numérique. Le litige opposait la CPAM de la Marne et une société de la grande distribution à propos de la prise en charge d’une maladie professionnelle. La société conteste avoir reçu le courrier simple, sans recommandé ni avis de réception, l’informant de cette prise en charge. La CPAM répond en produisant l’enregistrement informatique de ce courrier. Problème: ce courrier n’a pas été horodaté, que ce soit au titre de l’envoi ou de l’archivage. La copie papier produite par la CPAM est nantie d’un logo inauguré en 2004, alors que le courrier est censé avoir été adressé en 2003. La CPAM est donc déboutée. La valeur juridique de l’écrit numérique est ainsi précisée: il doit être horodaté et son envoi doit être garanti, à défaut de l’être par la poste, par un recommandé avec avis de réception électronique. ] V ous êtes un pionnier des tiers de confiance, quel est votre métier? Le développement de la déma- térialisation date du début des années 1980, avec l’essor des technologies is- sues de l’EDI. Il concerne l’ensemble des supports papier de l’entreprise, et notamment les documents qui doivent être dotées d’une valeur juridique pro- bante. C’est le cas, par exemple, des factures, dont chaque entreprise doit pouvoir prouver l’authenticité vis-à-vis de l’administration fiscale. Aujourd’hui, la tendance naturelle est d’adresser ou de recevoir ses factures par voie élec- tronique et d’éviter au passage toute impression papier. Les économies en termes d’archivage et de gain de temps sont considérables, sans oublier l’em- preinte écologique. Or, ces documents dématérialisés doivent conserver une valeur juridique équivalente à celle de leur version papier. La dimension ju- ridique ne se résume pas à la confor- mité juridique du procédé ou du service d’échanges électroniques (audit ou opi- nion juridique) ou à la phase conten- tieuse. Elle doit également être pré- sente lors de la phase de conception et de mise en œuvre du projet, à côté des aspects informatique et sécurité, mé- tier, marketing et organisation. Le rôle du tiers de confiance, c’est de garantir, à toutes les étapes, l’authenticité du do- cument, et surtout sa signature. Un document envoyé par mail et certifié par le système informatique n’est donc pas légal ? Non, s’il n’est pas traité selon les mesu- res réglementaires et signé par le tiers de confiance. Peu de gens le savent, mais authentifier ne veut pas dire si- gner: le code PIN de la carte bancaire a, par exemple, valeur d’authentification mais pas de signature. Un écrit élec- tronique doit être horodaté et conservé sous des formes qui garantissent sa pérennité. Utiliser les services d’un tiers de confiance permet de disposer d’une L’ÉCRIT NUMÉRIQUE DOIT ÊTRE HORODATÉ «L’échange électronique global est pour demain» inter-professionnelle, pour sa solution de facture électronique au format PDF signé. «Notre gamme de services, appe- lée TrustInvoice, permet de choisir entre plusieurs options, indique Éric Normand. Soit la facture totalement dématérialisée en EDI, soit le PDF signé sous forme pa- pier ou tout électronique avec connexion aux ERP, soit la formule hybride, avec impression, a�ranchissement et remise en poste certifiée.» Le 3 février dernier, la société s’est vu remettre le Trophée de l’innovation des tiers de confiance par la FNTC, pour sa solution de dématérialisa- tion de correspondance. Parmi les servi- ces inédits, elle propose notamment la lettre simple électronique (LSE), la lettre recommandée électronique (LRE) avec signature de l’AR par le mobile, le télé- gramme, le SMS… UNE SOCIÉTÉ DE SERVICES Même si elle contribue au domaine clé de la réduction des coûts, TrustMission se présente comme une société de services plutôt qu’une entreprise commerciale. «Notre objectif, c’est d’accompagner nos clients dans la durée, de les conseiller au mieux pour préparer le basculement vers le tout-numérique, précise Éric Normand. Nous avons également un rôle de conseil auprès des pouvoirs publics.» Ses équipes travaillent avec une dizaine de ministères, afin d’actualiser les quelque 57 codes de loi concernés par le passage à l’échange électronique global. Véritable start-up du secteur, la société aura investi 12 mil- lions d’euros et déposé 27 brevets depuis sa création, afin de rester à la pointe de l’innovation. Preuve de la solidité de son business model, la Banque Palatine, filiale du Groupe Banque Populaire Caisse d’Épargne,estdevenuesonactionnairede référence en 2008, avec 34% du capital. STÉPHANECORENC] «TrustMissionadéjàfaçonnéplusieursdizainesdemillionsdeplisetrédigéplusde2000 chartesgraphiques.» OlivierNormand,directeurcommercialdeTrustMission(àdroite). n tant qu’opérateur et conseil, TrustMission a déjà façonné plusieurs dizaines de millions de plis et rédigé plus de 2000 chartes graphiques. En dix ans, de très grandes entreprises, mais aussi des PME du mid o�ce ont fait appel aux compétences de la société, dans les secteurs de la grande distribution, de l’agroalimentaire, de la bancassurance et des télécommunications. Récemment, TrustMission a, par exemple, accompagné la société Leasecom, leader des solutions de financement en location évolutive des nouvelles technologies. TrustMission a proposé d’ouvrir, à chacun des clients de Leasecom, futurs destinataires des factures électroniques, un compte de correspondance électronique où chacun reçoit ses factures au format PDF signé, en conformité avec l’article 289-V du code général des impôts. La simplicité de la solution ainsi que la forte réduction du coût ont séduit Leasecom, leader des solutions de financement en solutions évolutives. La société compte poursuivre cette démarche de dématérialisation à d’autres flux documentaires (courriers, lettres recommandées, etc.). Autre exemple, le groupe Assor, courtier d’assurances indépendant, spécialisé dans la création et la gestion de produits spécifiquement dédiés à des particuliers et distribués par l’intermédiaire de réseaux prescripteurs, a choisi TrustMission pour automatiser la gestion de ses di�érents flux documentaires. À partir d’un flux complexe et hétéroclite (avenant, relevé d’information, autorisation bancaire, courriers divers) reçu par le client, la solution TrustMission permet de regrouper toutes les informations par destinataire, de les éditer et de les envoyer par voie postale en un pli unique. De quoi réduire fortement le coût et les délais de traitement.] DES SOLUTIONS SIMPLES ET RENTABLES Pour le directeur général de TrustMission, le passage à l’échange électronique global est désormais imminent. Et il va bouleverser le quotidien des entreprises et des particuliers. Éric Normand, directeur général de TrustMission signature électronique sécurisée, qui in- verse la charge de la preuve en cas de li- tige. Autre élément qu’il faut connaitre, l’archivage sécurisé a une valeur juridi- que, mais ce n’est pas le cas de la sauve- garde (valeur de copie) et de l’enregistre- ment (valeur de stockage). TrustMission propose aujourd’hui la Boîte aux lettres sécurisée (BLS), à quoi sert-elle ? E�ectivement, notre mission ne se limite pas à la gestion documentaire sécurisée. Et la BLS est un nouveau service qui o�re des potentialités illimitées dans le cadre de l’évolution vers l’échange électroni- que global. De quoi s’agit-il ? Elle permet d’émettre et de recevoir la correspon- dance papier et dématérialisée (courrier, factures, fax et mails sécurisés), et de la conserver en archivage légal électro- nique sous séquestre d’huissier. Avec la BLS, on peut également gérer l’annuaire de ses contreparties à l’aide d’un mé- canisme simple et sécurisé d’invitation et de signature électroniques. Véritable co�re-fort électronique, elle pourra, de- main, détenir l’ensemble des documents personnels de l’entreprise ou de l’indi- vidu: état civil, titres de propriétés, don- nées d’assurance ou bancaires… C’est un outil moderne, simple et sécurisé de communication. Elle permet, par exem- ple,d’adresserdeslettresrecommandées électroniques, grâce à un modèle breveté de signature électronique sécurisée par le téléphone mobile pour valider les avis de réception et d’émission. Demain, tout sera donc gérable grâce au téléphone mobile ? Oui, et son usage concernera aussi bien les entreprises que les particuliers. En couplant téléphone mobile et BLS, la solution TrustMission préfigure la créa- tion d’un “compte de correspondance citoyen”, sur lequel chacun pourra rece- voir ses fiches de paie, ses documents bancaires, ses attestations d’assuran- ce, etc. Prochainement, il sera égale- ment possible de régler toutes ses fac- tures. C’est une vraie révolution qui se profile, d’autant que nous la concevons d’ores et déjà à l’échelle de la planète, via un hub sécurisé installé sur les cinq continents. Propos recueillis par STÉPHANECORENC] Correspondance [ TrustMission, opérateur global au service du “zéro papier” ©DR ©DR