2. EDITO
Après le succès du projet « Tour Paris 13 »,
La galerie parisienne Itinerrance, dirigée par
Mehdi Ben Cheikh, est de retour avec un
projet d’une autre envergure, cette fois ci dans
le bassin méditerranéen, loin de l’effervescence
de la métropole.
La galerie Itinerrance, depuis 2004, s’est lan-
cée le défi de devenir un lieu incontournable du
Street Art. Et c’est plutôt réussi. Regroupant des
artistes de toutes nationalités, et de renommée
internationale, leurs projets s’inscrivent dans la
valorisation du tissu urbain, et dans une bataille
de légitimation de l’art de rue.
Au sud de la Tunisie, région encore sous le joug
post-printemps arabe, les initiatives culturelles
sont très peu nombreuses. Bien que la première
édition du festival
franco-tunisien des Dunes Electroniques en
février à Nefta, au cœur des anciens décors de
la trilogie Star Wars ait eu un fort succès, les
projets culturels sont encore dans l’ombre du
Nord du pays.
Alors sur l’Île de Djerba, dans la ville d’Erriadh,
un véritable musée à ciel ouvert a vu le jour:
150 street-artistes de 30 nationalités différentes
ont investi les murs blancs typiques de
l’architecture traditionnelle djerbienne.
Et Waou, on en a plein les yeux!
S O M M A I R ES O M M A I R E
I. Sommaire
II. Projet
III. Le teaser de l’évènement
IV. Artistes
V. Couverture mediatique
VI. Notes et réferences
3. HYURO
CEKIS
DEYAA BOMK
KOOL
KOOR
C215 AZ M-CITY
NAJAHNEBAY MOSKO NINA
PUM
PUM
SETH ROA SANER
KATRESHOOF STINKF INKMAN
FAITH47
NESPOON ELPHEGE EVOCA
Au détour de ruelles blanches
et bleues, d’enfants en vélo, de
mobylettes, de bougainvilliers,
et d’une population locale un peu
dubitative, on découvre sur les murs
des œuvres complètement intégrées
au lieu choisi.
Avec des artistes comme C215,
El SEED, Herbert Baglione, Know Hope
il ne s’agit pas ici
uniquement de peindre ou de
bomber sur les murs, comme on
pourrait le retrouver dans beaucoup
d’endroit, il s’agit de
réellement s’approprier le lieu et de
jouer avec l’environnement qui nous
entoure.
En se servant des courbes, des
couleurs, des formes d’une
architecture loin de celle de
Paris ou sa banlieue, on découvre le
street art sous une autre
dimension fantastique.
Chaque œuvre s’inscrit non
seulement dans la dimension du lieu,
mais dans la culture locale.
L’utilisation de l’arabe, ou de
personnages rappelant les berbères
du désert, tend à amplifier
l’appropriation d’une culture loin de
la notre… dépaysement garanti.
L’île de Djerba est connue pour son
tourisme de masse, ses plages de
sable fin, et une eau translucide à
vous faire faire de la plongée alors
que vous n’en avez jamais eu en-
vie… Mais ce n’est pas seulement ça.
Certes le tourisme y fait vivre une
partie de la population locale, mais
la zone touristique ne représente
qu’une seule partie de l’Île, la ville
de Midoune.
Tout le reste vit au rythme tunisien,
loin de shorts et des « crocs » avec
problèmes d’économie locale, les
problèmes écologiques de l’île liés
au tourisme, comme le non-traitement
des déchets, l’immigration massive de
libyens menant à une saturation du
logement ou encore des problèmes
inter-culturels, plus présents que
jamais ailleurs.
Alors au lieu de se la couler douce
dans des hôtels, avec pension
complète et buffet à volonté,
les touristes de masse feraient mieux
de sortir de leurs séances d’aquagym
dans la piscine de leur club et
découvrir une initiative vouée à
rester gravée un moment dans ses
murs bleus et blanc…
L E T E A S E R D E
L E V E N E M E N T
A R T I S T E S
4. L’événement est très
largement couvert par
la presse, avec
plusieurs centaines
d’articles en l’espace
de quelques mois6
dans plus de 70 pays
différents, notamment
The New York Times7,
The Guardian8, Le
Monde9, Libération10,
Le Huffington Post11, La
Repubblica12, Vogue
Italia13,
Al Jazeera14, BBC
News15, Le Mouv’16 ou
France Inter17.
Une mini-série
documentaire en dix
épisodes, proposant
une immersion en
backstage avec les
artistes, est par ailleurs
proposée sur la
plate-forme Arte
Creative
LIENS EXTERNES
Sur les autres projets Wikimedia :
• Djerbahood, sur Wikimedia Commons
• Site officiel
NOTES ET
REFERENCES
« Djerbahood, musée
idéal du street art »,
La Croix, 8 septembre
2014 [archive]
2. « Djerbahood, le
projet », FatCap, 29
août 2014
Kamel Bouaouina,
« Véritable musée
à ciel ouvert ! », Le
Temps, 9 septembre
2014
Vivez l’expérience
Djerbahood (Ooredoo)
Fadia Dimerdji et
Sellika Rizlaine,
«L’utopie en marche de
Djerbahood », Nova-
Planet, 29 septembre
2014
Anouar Hnaïne,
« Street art : Djer-
bahood ou l’art en
partage »,
(en) Rooksana
Hossenally, « In Tunisia,
Something Tactile in the
‘Island of Dreams’ »,
The New York Times, 1er
septembre 2014
(en) Matt Fidler,
« Tunisian street art in
pictures », The Guar-
dian, 3 septembre 2014
« Bienvenue à Djer-
bahood », le quartier
d’été du street art »,
Le Monde, 5 septembre
2014
(it) « Tunisia, la street
art che si adatta: graf-
fiti 3D grazie alle cu-
pole », La Repubblica,
2 août 2014
(it) « Djerbahood »,
Vogue Italia, 3 sep-
tembre 2014
(en) « In Pictures:
Tunisia town embraces
street art »,
Al Jazeera, 4 sep-
tembre 2014
Jihane Bergaoui,
« Djerbahood : premier
musée de street art à
ciel ouvert », Pendant
ce temps, à Vera Cruz,
Le Mouv’, 4 septembre
2014
« Renaître à
Djerbahood », Partout
ailleurs, France Inter, 18
septembre 2014
Bienvenue à Djer-
bahood (Arte Creative)
LOUVRAGE
Publié aux éditions Albin Michel
à partir du 20 mai 2015.
Format 30,5 x 22,5 cm, 288
pages sur papier couché de
luxe, relié plein
papier sur carton, tranchefile,
coffret PVC transparent sérigra-
phié en deux couleurs,
impression quadri avec 5ème
couleur pantone, bilingue
français-anglais, plus de 500
photographies inédites.
C O U V E R T U R E
M E D I A T I Q U E