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Dans le couloir de la mode - Mouton à cinq pattes, Paris
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VersionsiteinternetcensuréeparleJurydeDéontologiePublicitaireen2011
http://soavina.com/moutonacinqpattes©2009
site internet, commercial
19. 19
Barbies - Mouton à cinq pattes, Paris
lire la vidéo http://www.youtube.com/watch?v=y68ik1d0eXE
Propositiondirectionartistiquesiteinternet,nonretenue©2012
site internet, commercial
49. 49
Capoeira Paris
lire les vidéos http://www.youtube.com/watch?v=aTXd1v-zZAY&list=PLPKrmjdlAUE7pgkOyLaone8BxwKPbDTwj
Paris©2011
Photographie, reportage
52. 52
Carte de voeux 2012, AART FARAH Architectes Associés
lire la vidéo http://www.youtube.com/watch?v=0lKE15Yw92w
CentreHospitalierRégionaldeMetz-Thionville,photosdechantier©2011
Photographie, reportage
54. 54
AART FARAH Architectes Associés
lire la vidéo http://www.youtube.com/watch?v=IpNn3rKlTjc
HôpitalAlbertSchweitzer,Colmar©2012
Photographie, reportage
56. 56
Ecoplage
lire la vidéo http://www.youtube.com/watch?v=LJlwrocb5Kc
ReportagechantierEcoplagepourMadinaJumeïrahHotel
Dubai©2011(02:26)
Vidéo, reportage
57. 57
Dudettes
lire la vidéo http://www.youtube.com/watch?v=2RNsp3IB6Yc
Productionetréalisationclipvidéodedanse
©2011(02:50)
Vidéo, danse
58. 58
7000
lire la playlist http://www.youtube.com/playlist?list=PLdZeZ-IinxGCT8KtiWzSomXLWqFMQ-0jO
Réalisationvidéocontenuwebpourlemagazinedemode7000
©2012
Vidéo, magazine
59. 59
Dessine moi un château
lire la vidéo http://www.youtube.com/watch?v=tT1ZNhoza0M
Projetcultureletéducatif,productionfilmdereportage,conceptioncatalogued’exposition
©Ecoled’artauvillage,2011
Direction artistique, exposition
60. École d'Art au Village
e d a a v
Dessine-moiunchâteau
Dessine-moiunchâteau
Photographies,deGondaràVersailles
École d'Art au Village
e d a a v
Ecole d’art au village,
le château de Versailles et le Conseil général des Yvelines présentent
Dessine-moi un château
Exposition à l’Orangerie du Domaine de Madame Elisabeth à Versailles,
du 22 octobre 2011 au 29 janvier 2012
« Dessine-moi un château » est un projet initié par l’association Ecole d’art au village, en partenariat avec
l’Etablissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, le Conseil général des Yvelines,
le rectorat de l’Académie de Versailles, l’Inspection académique des Yvelines et la ville de Gondar, en Ethiopie.
Il s’agit d’un projet ambitieux comportant plusieurs dimensions : éducative, artistique et culturelle s’articulant
autour du château de Versailles, du musée départemental Maurice Denis, du Musée-Promenade de Marly-le-Roi/
Louveciennes, trois sites culturels du département des Yvelines, et de la cité royale de Fasil Ghebbi, située à Gondar.
L’appropriation de la valeur patrimoniale est essentielle dans ce projet comme en témoignent les multiples œuvres
nées de la rencontre des artistes et des jeunes des deux pays.
Au-delà des frontières, la découverte de ces domaines historiques invite à prendre conscience des enjeux que constituent
pour l’humanité, la préservation des sites culturels dans leur environnement.
60
63. 1
1
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DirectionArtistique,premiermagazinedemodeetcultureinteractifenréalitéaugmentée
©2014
Direction artistique, magazine
7POST
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J
A
C
VESTE EN LAINE CHANEL
Photographe Elina Kechicheva
Styliste Omaima Salem
Model Jac
Make Up et Coiffure William Bartel
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40 41
L’ESPOIR RATÉ
L’artiste-peintre Pauline
Boty a été, dans les années
1950, une des fondatrices
du Pop Art britannique, un
mouvement qui a devancé son
équivalent américain. Elle
fut, par ailleurs, l’unique
membre féminin de ce groupe.
En exclusivité pour 7POST, son
biographe Adam Smith, nous
fait redécouvrir Boty, presque
cinquante ans après sa mort, à
28 ans.
UNE
POUPÉE
DANS
UNE
BOITE
COLORÉE
PAULINE
BOTY
PAULINE BOTY EN MAI 1958, FOURNIE PAR BRIDGET BOTY
PAULINE BOTY POSE POUR LOUIS MORLEY AVEC SA CARTE
DU SAINT VALENTIN DE 1959 PAR PETER BLAKE EN 1964
10 11
p e t r a s e d l a c z e k
LONGUENUIT
ISLANDÀ
LONG
4 5
L’un des buts d’un magazine ou une re-
vue comme le nôtre serait de transporter
les lecteurs dans un autre monde. Les
photographies nocturnes de Petra Sed-
laczek nous font tous rêver d’autres
choses, soit tout simplement des nuits
sur la plage, soit des temps perdus,
soit d’autres époques. Elina Kechicheva
nous amène ailleurs avec des images
frappantes de Jac, évoquant un autre
temps et une autre vision de la beauté
féminine. Cette beauté se retrouve aussi
dans les photos de feu Monsieur Saint-
Laurent prises par son amie de longue
date, l’inimitable Roxanne Lowit, elle-
même icône bien aimée de la Planète
Mode. Le jeune mannequin Karlie Kloss
transportait dans son enfance à St Louis
les équipes qui la photographiaient en
leur apportant des cookies qu’elle avait
appris à faire avec sa grand-mère. Les
cookies qui aujourd’hui aident à financer
des repas d’élèves d’écoles américaines
défavorisées. Les collaboratrices de no-
tre troisième numéro sont inspirées et
nous inspirent, d’où notre article sur
les Muses.
B
LA
BLA
BL
A...
© JEANLOUP SIEFF
Fondateurs et rédacteurs en chef
Jean-baptiste Pauchard & Prosper Keating
Directeurs artistiques
Jean-baptiste Pauchard & Soavina Ramaroson
Production Numérique
Marine Woehl
Stylisme
Omaïma Salem
Responsable nouveaux médias
Soavina Ramaroson
Photographes
Petra Sedlaczek, Elina Kechicheva, Roxanne Lowit
Traduction
Jean Esch, Marie-Caroline Mabille
Merci à
Peter Lindbergh, Karlie Kloss, Les Muses
Bureau à Paris
48bis rue de Rivoli, 75004 Paris, France
office@7-post.com
Bureau à Londres
Highway Production Ltd
43 Castelnau Mansions, Castelnau, London SW13 9QU
United Kingdom
Distribution
IPS & EXPORT PRESS
Coordination de la distribution
Antoine Dorland
Éditeur & président
Jean-baptiste Pauchard
Highway Production Ltd (UK), Company N° 085992423, VAT N° 166 6789 50
Associé de référence
Bruno Ledoux Holding Media(BLHM)Sarl
TOUTE REPRODUCTION MÊME PARTIELLE D’ARTICLES OU DE PHOTOS PUBLIÉS DANS
7POST MAGAZINE EST INTERDITE SAUF AUTORISATION ÉCRITE DE LA RÉDACTION. LA RÉDACTION DÉCLINE
TOUTE RESPONSABILITÉ POUR LES MANUSCRITS ET PHOTOS QUI LUI SONT ENVOYÉS DIRECTEMENT.
ISSN EN COURS D’ATTRIBUTION - IMPRIMÉ EN FRANCE PAR GROUPE RICCOBONO
www.centraldupon.com
7
Les cyniques considèrent que la muse
traditionnelle est devenue désuète
dans l’art aujourd’hui, et que les seuls
esprits créatifs qui peuvent encore
s’autoriser cette inspiration sont les
créateurs de mode et quelques photog-
raphes. La muse de Paolo Roversi est une
abstraction: la beauté. Parmi les rela-
tions les plus longues, Irving Penn et
Fonssagrieves ou David Bailey et Jean
Shrimpton. Pour Steve Hiett, c’est tou-
jours “la fille d’à côté, la fille de mes
rêves”. Peter Lindbergh s’est aussi con-
centré sur des modèles selon le moment.
Son travail pourrait être divisé, comme
celui de Picasso, en ‘période Nadja’ ou
‘période Amber’.
De nos jours, beaucoup d’actrices et
chanteuses sont associées à des design-
ers dans un contexte artiste-muse, géné-
ralement par des journalistes en mal de
matière alors que le bouclage approche
et que leur rédacteur en chef hurle pour
avoir les textes qui combleront les
trous entre les images. Un styliste ha-
bille une star pour une remise de prix
et elle devient sa ‘muse’. Il suffit d’un
selfie ou d’une photo de fan postée sur
les réseaux sociaux.
Ceci dit, certains créateurs, passés
et présents, peuvent légitimement rev-
endiquer des muses ou figures similaires.
Les meilleurs candidats sont Hubert de
Givenchy et Audrey Hepburn, ou plus ré-
cemment Alexander McQueen et Isabel-
la Blow. Loulou de la Falaise et Yves
Saint Laurent viennent en tête. Quand
on lui rappelle la description que Marc
Jacobs fait d’elle, “la quintessence de
la fille que je fantasme”, la réalisa-
trice Sofia Coppola répond: “Je suis flat-
tée que Marc dise cela. J’aime l’idée
d’inspirer quelqu’un. Je visualise aussi
des personnalités et mes proches lorsque
j’écris un personnage pour un film, donc
je peux imaginer penser à qui pourrait
porter ce que vous créez.”
Le designer londonien Christopher Kane
cite sa soeur Tammy comme son “idéal
féminin”. Leur relation est souvent com-
parée à celle de la jeune Donatella avec
Gianni Versace, sans doute pour l’aspect
frère-soeur. Toujours est-il, si Tammy
Kane incarne la muse créative de son
frère, elle est surtout la figure busi-
ness du duo, comme Robert Duffy et Marc
Jacobs, Giancarlo Giametti et Valenti-
no ou, les plus connus de tous, Pierre
Bergé et feu Yves Saint Laurent. Les
experts aiment désigner Madonna muse
de Jean-Paul Gaultier mais la chanteuse
était plus une cliente qu’une source
d’inspiration. On pourrait même dire que
c’est Gaultier qui a inspiré Madonna,
ne s’est-elle pas peroxydé les cheveux
après plusieurs essayages avec le créa-
teur? Dans tous les cas, Tanel Bedros-
sian est ce qui s’approche le plus d’une
muse pour Gaultier.
L’homme-muse est assez rare. Peu
d’artistes féminines, ni leurs biog-
raphes, reconnaissent l’influence d’un
homme sur leur travail. Les codes judéo-
chrétiens et islamiques ultra conserva-
teurs ont fait des relations artiste-
muse de même sexe un sujet délicat; même
si beaucoup de jeunes instruits dans les
écoles privées britanniques étaient, en
leur temps, très au courant de l’homo-
érotisme présent dans la poésie clas-
sique, ne voyant aucun mal à essayer
avant de se marier et d’offrir des en-
fants à l’Empire. L’intrépide Pathan et
les guerriers perses chantaient même
cette ode à une muse masculine imagi-
naire: “Il y a un garçon de l’autre côté
de la rivière/ Avec des fesses comme
des pêches/ Mais hélas, je ne sais pas
nager.” Ces dernières années, les tali-
bans ont banni ces chansons et publié
des fatwas contre les combattants invi-
tant des “garçons sans barbe” dans leurs
quartiers.
L’acteur français Jean Marais, célèbre
pour l’Eurypide de Jean Cocteau, était
la muse de Cocteau et, à un moment don-
né son amant, mais Marais fut contraint
de garder un pied dans le placard pour
préserver sa carrière. Gertrude Stein a
rendu un hommage vibrant à sa compagne
Toklas dans ses mémoires au titre iro-
nique, Autobiographie d’Alice B. Tok-
las. Alors que l’influence de Toklas sur
l’oeuvre de Stein était reconnue, leur
lesbianisme était passé sous silence par
la société de salon parisienne où elles
évoluaient. Il faut évidement souligner
qu’avoir une muse du même sexe n’insinue
pas forcément une relation homosexuelle
ou lesbienne. Le danseur britannique Bez
est souvent décrit comme l’égérie du
chanteur Northern Soul Shaun Ryder, or
n’importe qui vous confirmera qu’ils sont
100% hétérosexuels.
Il y eu un temps où, naturellement, chaque
artiste ou créatif se devait d’avoir une
muse, voire plusieurs. Picasso évoque
Fernande Olivier, Dora Marr, Françoise
Gilot et Jacqueline Roque, pour ne nommer
que quatre des femmes qui l’ont stimulé.
Man Ray avait aussi différentes muses
mais une des plus captivantes était Kiki
de Montparnasse, qui a inspiré beaucoup
d’autres artistes et écrivains du Paris
des années 20. Salvador Dali a épousé
Gala, une de ses muses, tandis que la
dernière en date Amanda Lear dit que
Dali lui a appris la peinture. Le sculp-
teur anglais Henry Moore a joué la sé-
curité avec une muse inanimée: un beig-
net. Puis il y a le lien entre Simone
de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, ultime
exemple de masturbation intellectuelle
mutuelle sur la rive gauche parisienne.
Serge Gainsbourg et Jane Birkin ont per-
pétué la tendance, mais ils ont au moins
vendu quelques disques et un sac Hermes
porte le nom de Birkin.
DES
FE ES
COMME
DES
PÊCHES
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Ss o n i a