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Sud Ouest - vendredi 19 mars 2021
LÉOGNAN
La Ville poursuit son bras de fer contre
l’antenne relais
Nadia Derbikh
Bordeaux rive gauche
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Véronique Perpignaa-Goulard et Laurent Barban devant le site qui devrait abriter l’antenne relais. N. D.
Le maire Laurent Barban se bat contre la construction d’une antenne relais déposée par la
société Bouygues Telecom et Cellnex (voir notre édition du 20 janvier). En juin dernier le juge
administratif, en référé, l’a enjoint à prendre une « décision de non-opposition ». Dans un
courrier adressé fin février à Bouygues Telecom, cosigné par Laurent Barban et son adjointe à
la transition écologique et à l’environnement Véronique Perpignaa-Goulard, les élus font état
d’une « obligation juridique de signer un arrêté municipal mais qui ne traduit en rien l’adhésion
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de la commune ». Le maire s’y dit « choqué par l’attitude extrêmement hautaine, voire
méprisante » des représentants de la société et souhaite « assigner dès que possible »
Bouygues en vue d’une décision sur le fond.
Front commun
Par ailleurs, l’édile constate qu’aucun dossier d’évaluation des ondes n’a été déposé et regrette
l’absence de concertation et de dialogue. D’autre part, la municipalité se rapproche de
communes dans la même situation, notamment celle d’Izon, et envisage de créer un collectif
afin de faire front commun contre « l’agressivité de ces pratiques ».
La Ville a alerté la préfecture, souhaite mobiliser les acteurs institutionnels et soutien le collectif
citoyen opposé à cette implantation.
De son côté, Bouygues Telecom indique que la concertation a été rendue impossible par la
municipalité qui n’a pas répondu à la demande de rendez-vous préalable au dépôt de la
déclaration préalable. La société affirme que des concessions ont été acceptées par le maire,
notamment le déplacement du pylône, mais qu’il a malgré tout refusé d’avaliser la déclaration
préalable.
Elle rappelle enfin qu’elle est soumise à une obligation de couverture et que les ondes émises «
sont inférieures aux limites réglementaires (déjà basses), ce qui est permis par le maillage du
territoire » (plusieurs antennes avec des ondes moindres). Bouygues indique qu’elle « se tient à
la disposition des collectivités et regrette une réaction a posteriori ».