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Mélanie Cousin & Séverine Enfrin
Master 1 Chef de projet, conseil en développement
Parcours tourisme, loisirs et développement local
U.F.R. ESTHUA Tourisme et Culture
7 allée François Mitterrand 49004 Angers
Année 2016-2017
Enseignante : Madame Véronique Mondou
CARTOGRAPHIE
Espace Schengen
Mélanie COUSIN Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Lexique
Afin d’optimiser la compréhension de notre dossier, il nous semble indispensable de
s’entendre sur le vocabulaire qui sera utilisé. Nous avons nous même défini les termes ci-dessous
en nous inspirant des cours de Madame Véronique Mondou et de la conférence du 16 décembre
2016 de Monsieur Adrien Beauvais, chargé d’études à Anjou Tourisme.
Le champ est une colonne de la table attributaire. Nous utiliserons le terme « colonne »
pour désigner un « champ » et vice versa.
La couche ou le shape regroupe un type d’informations. Une couche peut créer une carte,
et une carte peut être créée à partir de plusieurs couches.
La digitalisation est le passage d’une image au format raster à une image d’un format
vectoriel.
La discrétisation permet de passer d’une série continue avec un grand nombre de valeurs
à une série discrète. C’est un découpage et une classification de données numériques.
Les données « rasters » sont des images repérées dans l’espace (ex. : photographie
aérienne). Ces images sont constituées de pixels.
Les données « vecteurs » sont des éléments géographiques représentés grâce à des données
vectorielles qui sont localisés par des coordonnées (X ; Y). Ils sont constitués de trois types
d’entités : le point, la ligne et le polygone. Ces éléments sont reliés à la table attributaire.
La jointure est le fait de lier les données de la table attributaire avec les données
« vecteurs ». Elle permet de faire correspondre les données inscrites dans la table attributaire avec
des éléments géographiques qui seront visibles sur la carte créée.
La surface représente un territoire. Nous utiliserons dans ce présent document le terme
« polygone » pour désigner une « surface ».
La table attributaire est le tableur relatif à un shape. Elle regroupe des données
cartographiables.
Nous précisons deux éléments quant à la méthodologie de notre dossier :
- Tous les termes en anglais ne seront pas en italique. C’est un choix de notre part pour
permettre une meilleure lecture.
Mélanie COUSIN Décembre 2016
Séverine ENFRIN
- Lorsque nous aborderons les procédures, nous utiliserons régulièrement les termes
« clic », « cliquer » et « double-cliquer ». Nous précisons dès à présent que ces mots
renverront automatiquement à un clic gauche par défaut ; dans le cas contraire nous
indiquerons que nous réaliserons un clic droit.
Mélanie COUSIN 1 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Sommaire
Introduction ......................................................................................................................................2
I - La création d’une carte ................................................................................................................4
1. La saisie d’un fond de carte...................................................................................................4
a. Le choix d’un fond de carte...............................................................................................4
b. La digitalisation .................................................................................................................4
2. Les recherches de données et la jointure...............................................................................7
a. La recherche de données à cartographier...........................................................................7
b. La jointure et le travail sur les tables attributaires.............................................................9
II - La cartographie.........................................................................................................................11
2. La carte de présentation du territoire « Les États de l’Espace Schengen ».........................11
3. La carte en points proportionnels « Le nombre de voyages pour le motif « Visites à des amis
et parents » »...............................................................................................................................16
3. Les cartes choroplèthes .......................................................................................................20
a. « La densité de population au sein de l’Espace Schengen » ...........................................20
b. « Le PIB par habitant au sein de l’Espace Schengen ».......................................................25
c. « L’évolution de la population au sein de l’Espace Schengen » .....................................28
4. La carte en symboles « Les 10 meilleurs parcs aquatiques, parcs d’attractions, monuments
et musées au sein de l’Espace Schengen » .................................................................................31
Conclusion......................................................................................................................................36
Mélanie COUSIN 2 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Introduction
Le dossier consiste en la confection de cartes dans le cadre universitaire d’un enseignement
de découverte et d’apprentissage de la cartographie grâce au logiciel ArcGIS.
Selon Roger Brunet, une carte est « une image, représentation du Monde ou d’un morceau
du Monde ». Une carte ne correspond pas la réalité mais est une représentation de l’espace terrestre
sur une surface plane.
Une carte est associée à trois notions :
- La projection : cette notion est la transformation d’une surface géoïde (la forme de la Terre)
en ellipsoïde, ce qui entraîne tout naturellement une déformation.
- La réduction : certains détails seront reproduits sur la carte, tandis que d’autres seront
volontairement absents en raison de l’échelle choisie et afin que la carte soit lisible. Avec
une petite échelle, nous pouvons cartographier le monde entier tandis qu’en adoptant une
grande échelle, seulement une petite partie de l’espace sera représentée.
- La simplification par la généralisation permet d’avoir un niveau de détails et de finesse
souhaité.
Réaliser une carte est un exercice qui suppose de faire des compromis entre des exigences
contradictoires : perdre le moins possible d’informations tout en assurant une lisibilité maximale.
Elle est donc le résultat d’opérations et de choix opérés par le cartographe. Elle « exprime une
intention, qui est de transmettre des informations, voire un message » (Brunet Roger, 1987). La
carte est donc une représentation subjective et esthétique dans l’optique d’une analyse.
La carte possède trois fonctions :
- Le repérage ;
- L’analyse de la carte apporte une réponse à une problématique. Pour ce faire, des données
quantitatives et qualitatives sont utilisées ;
- L’action et la prévision.
Certaines cartes représentent des phénomènes délimités sur le terrain (ex. : des frontières de
territoires), d’autres représentent des phénomènes invisibles, non susceptibles d’être délimités sur
le terrain, mais mesurés et évalués (ex. : des densités de population).
Nous avons choisi le thème de l'Espace Schengen, afin de nous familiariser avec les pays
membres. L’accord de Schengen est actuellement signé par vingt-six États que vous découvrirez
par la suite. C’est un espace de libre circulation des personnes entre les États membres. L’accord a
Mélanie COUSIN 3 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
été signé le 14 juin 1985 à Schengen, petit village luxembourgeois. L’entrée en vigueur de l’accord
date du 26 mars 1995.
Ainsi, notre fond de carte s’approche des trente zones demandées dans le cadre de ce dossier
universitaire. Cartographier l'Espace Schengen est une opportunité pour découvrir et en savoir
davantage sur ce territoire. De plus, certains éléments cartographiés sont étroitement liés à notre
formation « Tourisme, loisirs et développement local ».
Quelle a été la méthode utilisée pour permettre la création de six cartes relatives à l’Espace
Schengen ?
Dans un premier temps, nous créerons le fond de carte de l'Espace Schengen, c’est la
digitalisation. Puis, nous effectuerons nos recherches sur des données qualitatives et quantitatives
cartographiables. Nous associerons ensuite ces données au fond de carte réalisé, c’est la jointure.
Dans un second temps, nous confectionnerons six cartes. La première carte présentera les États de
l'Espace Schengen. La deuxième sera relative au nombre de voyages effectués pour le motif de
visites à des amis et parents. La troisième carte concernera la densité de population des États de
l'Espace Schengen. La suivante se consacrera au PIB par habitant. La carte suivante montrera
l’évolution de la population au sein des États de l'Espace Schengen. Enfin, la dernière carte se
focalisera sur des données touristiques telles que les quarante meilleurs parcs aquatiques, parcs
d’attraction, monuments et musées implantés sur le territoire étudié.
Nous avons choisi une méthodologie afin que notre travail soit complet, clair et critique.
Nous débuterons chaque étape par une introduction explicative. Nous poursuivrons avec
l’explication de la procédure suivie à l’aide du logiciel ArcGIS. Ensuite, nous aborderons les
difficultés rencontrées qui aboutiront à une analyse de notre travail.
Mélanie COUSIN 4 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
I - La création d’une carte
1. La saisie d’un fond de carte
a. Le choix d’un fond de carte
Semaine 41.
Explications :
Afin de débuter la création de notre fond de carte, nous cherchons une carte au format raster
avec environ trente zones. Suite à la digitalisation, la carte passe du format raster au format
vectoriel.
Après la formation de notre binôme, nous avons réfléchi à des thèmes intéressants pour
notre culture générale et touristique. Parmi toutes les possibilités qui s’offraient à nous, telles que
le territoire de l’Union Européenne, nous avons choisi l’Espace Schengen.
Procédure :
Nous cherchons des cartes lisibles à une échelle convenable de l’Espace Schengen. Nous
sélectionnons la carte appropriée selon nous via le moteur de recherche Google (annexe 1). Nous
la nommons « carte 1 ».
Notre dossier contenant tous les fichiers de cartographie s’appelle « Espace Schengen ».
Difficultés rencontrées :
La « carte 1 » nous pose problème pour la digitalisation. Nous faisons face à un problème
technique récurrent dont personne ne connait la raison. Après plusieurs tentatives, nous décidons
de sélectionner une autre carte « carte 2 » pour la digitalisation (annexe 2).
Bilan :
Le problème technique non résolu a ralenti notre progression sur la digitalisation de notre
carte. Nous avons conscience que la « carte 2 » est moins précise que la première carte.
b. La digitalisation
Semaine 42.
Mélanie COUSIN 5 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Explications :
Le but de la digitalisation est de créer manuellement avec le logiciel ArcGIS le fond de
carte que nous utiliserons comme base pour notre exercice pratique. Nous prenons le soin de créer
des polygones relatifs aux pays et aux îles faisant partie intégrante de ces pays. Ce sont les îles qui
sont suffisamment grandes qui figurent sur notre carte.
Nous digitalisons les pays et les îles appartenant à l’Union européenne dans un premier temps. Puis
après réflexion, nous décidons de supprimer quelques pays de l’Est n’appartenant pas à l’Espace
Schengen : Biélorussie, Moldavie, Roumanie et Bulgarie. Par contre, nous conservons quelques
pays qui ne font pas partie de l’Espace Schengen, ceci pour une meilleure compréhension visuelle
et à des fins esthétiques. C’est le cas des pays entre, d’un côté la Slovénie et la Hongrie, et de
l’autre côté la Grèce : Croatie, Bosnie, Serbie, Monténégro, Albanie, Macédoine.
Procédure :
Nous ouvrons le logiciel ArcCatalog. Lorsque le logiciel s’ouvre, nous cliquons dans la
colonne de gauche sur le dossier « Folder Connections ». Une fois qu’il est sélectionné, nous allons
dans l’onglet du menu principal « File », puis nous cliquons sur « Connect To Folder… ». Une
fenêtre s’affiche, où nous cherchons notre dossier principal intitulé « Espace Schengen ». Ensuite,
nous retournons sur « File », puis « New » et ensuite « Shapefile… » afin de créer une couche. Une
fenêtre s’affiche et nous nommons cette couche « Espace Schengen ». Nous choisissons le type de
shape que nous souhaitons réaliser dans le menu déroulant « Feature Type » et nous sélectionnons
le terme « Polygon », on finalise cette étape en cliquant sur « OK ».
Ensuite, nous ouvrons le logiciel « ArcMap ». Puis, nous allons sur « File », « Add
Data » et enfin « Add Data… ». Nous sélectionnons dans la fenêtre qui s’affiche notre fond de carte
au format raster. Il s’intitule « Fond de carte Espace Schengen ». Nous cliquons sur « Add », un
message s’affiche et nous validons en acquiesçant avec « OK ».
Nous renouvelons cette opération pour importer notre shape qui se nomme « Espace
Schengen ». Dans « File » et « Save As … » nous enregistrons le document dans notre dossier
principal et nous le nommons « Espace Schengen ». Ensuite, nous retournons dans « File » puis
sur « Map Document Properties… », une fenêtre s’affiche, nous cochons la case « Store relative
pathnames to data sources » et nous cliquons sur « OK ».
Mélanie COUSIN 6 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Pour commencer la digitalisation, nous allons dans l’onglet « Customize » puis
« Toolbars », la barre d’édition s’affiche après avoir sélectionné « Editor ».
Nous allons dans « Editor » puis « Start Editing », notre shape « Espace Schengen »
apparaît dans la fenêtre « Create Features ». Nous restons sur cette fenêtre et nous sélectionnons ce
shape. Ensuite, en bas de cette fenêtre, nous sélectionnons l’outil « Polygon » afin de créer le
premier état de l’Espace Schengen. Pour ce faire, nous pointons le curseur avec précision sur la
frontière d’un pays puis nous continuons cette action en respectant le contour de ce pays point par
point. Pour fermer le polygone, nous cliquons sur le premier point créé. Pour digitaliser les pays
limitrophes proches de la surface nouvellement créée, nous sélectionnons l’outil « Auto Complete
Polygon » dans la fenêtre « Create Features ». La création d’un pays frontalier nécessite pour
débuter un clic sur le pays voisin. La fin de la digitalisation de notre surface se termine par un
double-clic sur le polygone frontalier.
Suite à la digitalisation de l’Espace Schengen, nos surfaces sont bleues. Nous décidons de
les mettre en blanc avec une bordure noire pour des raisons esthétiques. Nous procédons ainsi :
- Nous allons dans la colonne de gauche intitulée « Table Of Contents » puis nous cliquons
sur le rectangle situé sous le champ nommé « Espace Schengen ».
- Une fenêtre apparaît, nous changeons la couleur des pays dans « Fill Color » et nous
sélectionnons la couleur blanche intitulée « Arctic White ».
- Nous choisissons dans « Outline Color » la couleur noire pour nos frontières, cette couleur
est intitulée « Black ».
- Avant de cliquer sur « OK », nous écrivons dans « Outline Width » : « 1 ». C’est l’épaisseur
du trait de nos frontières.
Difficultés rencontrées :
La principale difficulté que nous avons rencontrée concerne la création des polygones. Une
fois tous les points de la surface dessinés manuellement, nous double-cliquions sur le premier point
afin de fermer ce polygone. Or, un message d’erreur apparaissait, nous ne pouvions pas fermer le
polygone. Le message indiquait « The auto-complete task could not be completed. ». Après de
nombreux essais, ce problème ne s’est pas résolu. C’est à ce moment-là que nous avons décidé de
changer notre fond de carte. Comme dit précédemment, nous avons utilisé la « carte 2 » pour créer
Mélanie COUSIN 7 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
les différents états de l’Espace Schengen. La digitalisation demande de la dextérité, de la patience
et du temps pour réaliser un fond de carte précis.
La seconde difficulté concerne le cadrage d’une carte. Pour zoomer ou effectuer un zoom
arrière, il faut en effet utiliser les zooms manuels « Zoom In » ou « Zoom Out » du logiciel et non
la souris. C’est l’erreur que nous avons commise à plusieurs reprises qui a entraîné la disparition
de notre carte. Nous devions alors fermer le logiciel sans enregistrer et l’ouvrir de nouveau pour
continuer notre travail.
Bilan :
La digitalisation est un travail méthodique qui demande de la rigueur, de la précision et de
la persévérance.
La prochaine étape après la digitalisation concerne la jointure. La création d’une couche
implique systématiquement la création d’une table attributaire représentée sous forme de tableur.
La jointure relie les données recherchées avec la table attributaire de la couche intitulée « Espace
Schengen ».
2. Les recherches de données et la jointure
a. La recherche de données à cartographier
Semaine 43 : décision quant aux types de données à chercher.
Semaines 44 et 45 : recherches personnelles puis mise en commun.
Explications :
Avant de réaliser les cartes, il est nécessaire d’avoir des données à cartographier. Nous
sommes amenées à réaliser six cartes avec des caractéristiques précises dans le cadre de cet exercice
pratique.
Mélanie COUSIN 8 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Types de cartes Types de données Données choisies
Une carte de présentation
du territoire
Le nom des États de l’Espace Schengen
membres au 17 novembre 2016
Une carte en points
proportionnels
Données quantitatives
absolues
Nombre de voyages pour motif « visites à
des amis et parents »
Voyages de résidents âgés d'au moins 15
ans en 2014
Trois cartes choroplèthes Données quantitatives
relatives
1/ La densité, hab/km², 2016
2/ Le PIB par habitant, SPA, 2015
3/ Évolution de la population entre 2015
et 2016
Une carte en symboles Selon TripAdvisor, le 09 novembre 2016
1/ Les 10 meilleurs parcs aquatiques
2/ Les 10 meilleurs parcs d'attractions
3/ Les 10 meilleurs monuments
4/ Les 10 meilleurs musées
Tableau 1 : Les données cartographiables
Procédure :
Nous cherchons des données sérieuses et récentes sur des sites tels qu’Eurostat. Étant donné
que nous sommes dans le domaine touristique, nous avons eu la curiosité d’aller sur des sites
comme TripAdvisor.
Nous reportons toutes les données utiles à la réalisation de nos cartes sur notre fichier Excel intitulé
« Donnees_Espace_Schengen ». Nous créons trois feuilles de calculs :
- La première feuille intitulée « Archives » concerne toutes les données recherchées.
- La deuxième « Cartes_surfaciques » regroupe les données relatives à l’établissement des
cartes liées aux surfaces des États de l’Espace Schengen. C’est le cas des trois premiers
types de cartes sur le tableau ci-dessus.
- La dernière feuille « Cartes_symboles » concerne la carte en symboles qui figure sur la
dernière ligne de ce même tableau.
Mélanie COUSIN 9 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Difficultés rencontrées :
Pour la carte des symboles, nous voulions que ces données cohérentes soient faciles à lire,
à comprendre et à analyser avec une répartition géographique homogène et un ensemble esthétique.
Par ailleurs pour la carte en symboles, nous nous sommes trompées, car nous avons au départ
cherché des données quantifiables et non localisables. Voici quelques exemples :
- Les déchets recyclables (symbole suggéré : une poubelle verte, le ruban de Möbius) ;
- Les déchets totaux (symbole suggéré : une poubelle noire) ;
- Les ressources en eau (symbole suggéré : une goutte d’eau).
De plus, nous avons constaté que sur Eurostat des données étaient indisponibles concernant
certains États membres de l’Espace Schengen, peu fiables, estimées ou provisoires.
Bilan :
De nos jours, les données sont faciles à trouver grâce à Internet. Nous avons essayé
d’obtenir des données récentes et fiables. Nous avons conscience qu’il existe une subjectivité de la
part des organismes de statistiques, des cartographes et des lecteurs. En effet, le cartographe
apporte une touche personnelle à ses cartes. Selon nous, il existe autant de lectures que de lecteurs.
b. La jointure et le travail sur les tables attributaires
Semaine 46.
Explications :
Nous allons réaliser la jointure entre nos données Excel et la table attributaire liée à la
couche « Espace Schengen ».
Procédure :
Afin de créer un champ dans la table attributaire de notre shape « Espace Schengen », nous
ouvrons notre fichier « Espace Schengen » sur ArcMap. Nous allons ensuite sur la couche intitulée
« Espace Schengen ». Nous réalisons un clic droit sur son nom, à savoir « Espace Schengen », puis
nous cliquons sur « Open Attribute Table ». La table attributaire apparaît dans une fenêtre. Pour
ajouter le champ, nous allons sur l’onglet « Table Options », puis nous cliquons sur « Add
Field... ». Une nouvelle fenêtre apparaît, où nous nommons le nouveau champ « Identifiant ». Nous
Mélanie COUSIN 10 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
conservons les termes « Short Integer » dans le menu déroulant « Type » ce qui nous permettra
d’ajouter des nombres entiers dans la table attributaire. Dans « Field Properties » nous écrivons le
chiffre « 10 », c’est la largeur choisie pour la colonne « Identifiant ». Une fenêtre apparaît nous
informant que le terme « Identifiant » est trop long, il sera donc tronqué et apparaîtra ainsi :
« Identifian ». Nous terminons cette étape en cliquant sur « Oui ». Nous avons conçu une nouvelle
colonne afin d’écrire les identifiants relatifs à nos surfaces. Nous notons que ne nous ne devons pas
toucher aux champs « FID », « Shape » et « Id ».
Pour ajouter des chiffres dans la colonne « Identifian », nous ouvrons une session de mise à jour.
Nous allons sur le menu déroulant « Editor Toolbar », nous cliquons sur « Editor », puis « Start
Editing ». Sur la table attributaire, nous allons ensuite dans la colonne « Identifian » pour insérer
les numéros des pays concernés qui apparaissent sur notre fichier Excel intitulé
« Donnees_Espace_Schengen ». Nous écrivons sur cette table attributaire le numéro de chaque
pays lié à une surface. Nous avons pris le soin d’indiquer l’identifiant relatif aux pays mais
également aux îles faisant partie intégrante de ces pays (suffisamment grandes pour figurer sur
notre carte).
Ensuite, nous nous posons trois questions avant de créer la jointure :
- Sur quelle couche voulons-nous faire la jointure ? Sur la couche « Espace Schengen ».
- Quel fichier Excel allons-nous utiliser ? Le fichier Excel qui s’appelle
« Donnees_Espace_Schengen ».
- Sur quel champ allons-nous réaliser la jointure ? Sur le champ « Identifian » de la table
attributaire et sur le champ « Identifiant » du fichier Excel.
Nous rappelons que nous avons au préalable conçu trois feuilles de calcul. Nous ouvrons le fichier
Excel « Donnees_Espace_Schengen » afin de vérifier les données écrites dans le tableau. Nous
vérifions l’orthographe de tous les termes figurant sur le tableur et nous veillons à ce qu’il n’y ait
pas d’espace entre les chiffres dans une même cellule. Lorsque des données sont indisponibles, la
cellule reste vide.
Sur le logiciel ArcMap, nous faisons un clic droit sur le shape « Espace Schengen ». Nous
nous plaçons sur « Joins and Relates », puis nous cliquons sur « Join... ». Une fenêtre intitulée
« Join Data » s’affiche, nous procédons ainsi afin de créer la jointure :
- Nous sélectionnons le champ de la table attributaire « Identifian » qui servira au champ
commun avec notre tableur Excel « Donnees_Espace_Schengen » pour la jointure.
Mélanie COUSIN 11 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
- Nous choisissons notre tableur Excel « Donnees_Espace_Schengen » et nous cliquons sur
« Add ». Puis nous sélectionnons la feuille de calcul relative aux cartes que nous voulons
créer, à savoir la feuille « Cartes_surfaciques ». Ensuite nous cliquons sur « Add ».
- Nous sélectionnons le champ « Identifiant » de notre tableur Excel
« Donnees_Espace_Schengen » qui servira de champ commun avec la table attributaire afin
de faire la jointure.
- Enfin, nous terminons cette étape en cliquant sur « OK ».
Nous constatons sur la table attributaire que les données de notre tableau Excel ont bien été
transmises. De plus, nous avons constaté que le terme « <Null> » apparaissaient dans toutes les
cellules afférentes aux surfaces ne faisant pas partie de l’Espace Schengen.
En cas de données similaires dans deux colonnes, nous aurions effectué un clic droit sur le nom
d’une des deux colonnes, puis nous aurions cliqué sur « Turn Field Off » afin de cacher la colonne
en doublon.
Difficultés rencontrées
/
Bilan
La jointure a été rapide à effectuer. Pour cette étape, nous avons été attentives à attribuer à
chaque surface le bon identifiant noté dans le tableur Excel.
Tout au long de ce dossier, nous serons vigilantes concernant l’orthographe des termes afin
que les liaisons entre toutes nos données s’effectuent correctement.
Suite à la digitalisation et la jointure, la prochaine partie concernera la création de nos six
cartes.
II - La cartographie
1. La carte de présentation du territoire « Les États de l’Espace Schengen »
Semaine 47.
Mélanie COUSIN 12 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Explications :
L’objectif de cette première carte est de localiser et nommer les vingt-six pays membres de
l’Espace Schengen.
Procédure :
Afin de nommer et placer les étiquettes (ou labels) référentes aux pays sur notre carte de
l’Espace Schengen, nous faisons tout d’abord un clic droit sur le shape « Espace Schengen » où
nous souhaitons inscrire ces noms. Nous sélectionnons « Label Features ». Ensuite, nous faisons
de nouveau clic droit sur « Espace Schengen » puis sur « Properties… ». Une fenêtre s’affiche et
nous allons dans l’onglet « Labels » puis dans « Label Field » pour sélectionner le champ « Etat »
correspondant aux noms des pays sur notre tableau Excel.
Nous constatons que le rendu n’était pas satisfaisant car les noms des pays sont parfois mal
positionnés ou en doublon, triplon, etc. Par exemple, il existe autant de fois le terme Grèce qu’il
existe d’îles grecques sur notre carte (annexe 3).
Nous choisissons de créer les labels manuellement pour les centrer et les rendre uniques. Nous
allons dans l’onglet « Customize » puis « Toolbars », puis nous effectuons un clic droit sur
« Draw », une palette apparaît. Nous allons dans le menu « Text » pour choisir le « Label ».
Ensuite, nous sélectionnons dans la fenêtre « Label Tool Options », la phrase « Place label at
position clicked. ». Nous plaçons alors le nom des pays de l’Espace Schengen grâce à la flèche
blanche qui apparaît afin que le nom de chaque pays soit lisible et que la carte reste esthétique.
Nous réalisons maintenant la mise en page de notre carte. Pour que la lecture soit agréable,
nous choisissons de créer une légende en bas à gauche de notre carte pour deux pays spécifiquement
petits en raison de l’échelle choisie. Il s’agit des pays suivants : le Liechtenstein et le Luxembourg.
Pour ce faire, nous allons dans l’onglet « Insert » puis dans « Text ». Le mot « Text » apparaît sur
notre carte. Nous écrivons alors à la place du terme « Text » les numéros attribués aux deux pays
afin de les lier à la légende que nous avons créée.
De plus, nous changeons de mode. Nous permutons du mode « Data View » au mode
« Layout View ». Nous augmentons la taille de notre carte à notre guise grâce à la loupe « Zoom
In ».
Nous insérons ensuite le titre de notre carte en allant dans l’onglet « Insert » puis en cliquant
sur « Text ». Le mot « Text » apparaît sur notre carte. Nous le modifions par le titre suivant : « Les
Mélanie COUSIN 13 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
États de l’Espace Schengen ». Nous faisons de même pour écrire le sous-titre : « situation au 17
novembre 2016 ». Nous décidons de le placer en haut à gauche pour le mettre en valeur et pour
qu’il ne piétine pas les autres éléments indiqués sur la carte.
Pour insérer une rose des vents, nous allons une nouvelle fois sur « Insert », puis sur « North
Arrow... » puis dans la fenêtre qui s’affiche nous choisissons la rose des vents qui se nomme « ESRI
North 16 ». Nous cliquons sur « OK ». Ensuite, avec la flèche noire « Select Elements », nous
positionnons notre rose des vents en haut à droite de notre carte par anticipation. En effet, de
nombreuses données seront écrites en bas de nos prochaines cartes telles que la légende, la source
et la conception cartographique. Cela permettra à la rose des vents d’être à la même position et de
manière visible sur toutes les cartes.
Concernant la source et la conception cartographique, c’est la même procédure que
l’insertion de la légende évoquée précédemment. Nous écrivons la source et la conception
cartographique en bas de cette carte.
Pour insérer une échelle, nous allons sur « Insert », puis « Scale Bar... ». Dans la fenêtre
qui s’affiche, nous choisissons l’échelle « Scale Line 1 » puis pressons la touche « OK ». Afin de
créer l’échelle, nous utilisons notre carte au format raster (annexe 2), nous regardons la longueur
du segment reliant Saint-Jean-de-Luz à Royan et nous regardons la longueur de ce même segment
sur notre carte. Puis avec l’échelle de la carte au format raster, nous réalisons un produit en croix
pour savoir quelle longueur et mesure doivent avoir notre échelle sur notre carte nouvellement
créée.
Nous vérifierons ensuite la présence de tous les pays et la lisibilité des noms des pays après
la création de chaque carte.
Enfin, afin d’exporter la carte en PDF, nous allons sur l’onglet « File » puis nous réalisons
un clic droit sur « Export Map... ». Une fenêtre s’affiche sur laquelle nous pouvons choisir dans le
menu déroulant « Type » le format PDF. Nous choisissons de l’insérer dans notre dossier principal
« Espace Schengen ». Le fichier PDF se nomme « Les_Etats_de_l_espace_Schengen ». Pour finir
l’enregistrement, nous cliquons sur « Enregistrer ». Le titre indiqué sur notre carte est « Les États
de l’Espace Schengen situation au 17 novembre 2016 ».
Mélanie COUSIN 14 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Difficultés rencontrées :
Suite à l’impression PDF de notre carte, nous avons constaté un problème. Après avoir
compté le nombre de pays, nous avons constaté qu’il manquait un pays sur les vingt-six. C’est la
Lettonie qui avait été oubliée. Nous avons pris en compte cet oubli pour être encore plus vigilantes
pour la création des prochaines cartes à réaliser.
De plus, nous avons mis du temps pour placer les étiquettes sur les surfaces concernées, car
le nom de certains pays côtoyait les frontières des états voisins et entrainait un souci de lecture.
Cette idée concernera également les cinq prochaines cartes.
Nous vérifierons par conséquent chacune des cartes avant l’impression papier.
Mélanie COUSIN 15 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Mélanie COUSIN 16 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Bilan :
Nous avons appris à localiser et nommer des surfaces. Nous avons légendé notre carte.
Nous lui avons également apporté un titre, une rose des roses, la source, la conception graphique
ainsi que l’échelle.
Cette étape nous a permis de réviser notre géographie.
À présent, nous allons apprendre à créer une carte en points proportionnels.
2. La carte en points proportionnels « Le nombre de voyages pour le motif « Visites à
des amis et parents » »
Semaine 47.
Explications :
Afin de créer une carte en points proportionnels, nous avons besoin de données
quantitatives absolues. La variable visuelle utilisée est la taille des points.
Nous privilégions les cercles pour représenter le nombre de voyages pour le motif « Visites
à des amis et parents ». Deux possibilités s’offrent à nous afin de réaliser cette carte :
- Soit nous nous appuyons sur des polygones. Les cercles seront alors placés au centre de
chaque état de l’Espace Schengen.
- Soit nous nous appuyons sur des points afin de localiser les données concernées. Ce choix
nécessite un shape ponctuel.
Nous avons choisi la première solution à savoir la création de polygones.
Procédure :
Pour créer la nouvelle carte, nous copions-collons le shape « Espace Schengen » afin
d’avoir une nouvelle couche sur laquelle travailler. Puis, nous la renommons « Visites amis
parents ». Nous vérifions la cohérence des données de la table attributaire en comparant les
données de celle-ci avec notre tableau Excel. Une difficulté est apparue, elle est répertoriée dans
nos « Difficultés rencontrées » ci-dessous.
Nous double-cliquons sur le shape « Visites amis parents », la fenêtre « Layer Properties »
apparaît, nous allons sur l’onglet « Symbology ». Puis, nous cliquons sur « Quantities » sur la
Mélanie COUSIN 17 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
colonne de gauche. Ensuite, nous allons sur « Proportional symbols ». Dans le menu déroulant
« Value », nous sélectionnons « Nombre de voyages pour le motif _Visite à des amis et
parents_(2 ». Nous prenons en compte qu’il ne faut pas modifier les données du menu déroulant
« Normalization ».
Ensuite, nous choisissons la couleur de fond de nos surfaces en allant sur « Background », dans
« Fill color », nous sélectionnons la couleur « Arctic White », puis nous appuyons sur « OK ». Pour
choisir la couleur des points, nous faisons de même en allant dans « Min Value », on choisit la
couleur « Poinsettia Red » et la taille « 1 » en allant dans « Size ». Nous ne touchons pas aux autres
données. Enfin nous cliquons deux fois sur « OK ».
Concernant la légende, nous allons seulement expliquer les éléments qui diffèrent par
rapport à la carte précédente. Nous avons choisi le Luxembourg pour représenter la plus petite taille
de cercles de la légende, car après plusieurs essais, nous constatons que le cercle relatif à l’île de
Malte reste toujours trop petit. La taille moyenne correspond au Portugal et la plus grande taille
concerne la France. Nous sommes allés dans « Customize » puis sur « Toolbars », puis nous avons
sélectionné « Draw ». Ensuite, nous avons choisi l’outil « Circle » pour pouvoir redessiner
manuellement les points proportionnels des États cités précédemment. Les données exactes de ces
trois États figure donc sur la légende.
Le fichier PDF se nomme « Le_nombre_de_voyages_pour_le_motif_Visites_a_des_amis_
et_parents ». Le titre indiqué sur notre carte est « Le nombre de voyages pour le motif « Visites à
des amis et parents » 2014 ».
Difficultés rencontrées :
Lorsque nous avons voulu créer notre carte, nous nous sommes rendu compte que les
données concernant le nombre de voyages pour le motif de visites à des amis et à des parents ne se
trouvaient pas sur la table attributaire. Nous avons essayé de trouver une solution. Elle consiste à
créer une copie de notre tableur Excel dans le dossier commun « Espace Schengen » en ôtant les
guillemets du nom de la colonne « Nombre de voyages pour le motif Visite à des amis et parents ».
Après la suppression des guillemets, nous avons effectué une nouvelle jointure. Les données sont
apparues dans la table attributaire. Nous ne savons pas si le fait d’avoir supprimé les guillemets a
eu une incidence réelle bien que l’empirisme le montre. Dans un prochain exercice, nous penserons
à raccourcir le titre de nos colonnes afin de ne pas se retrouver avec un titre proustien.
Mélanie COUSIN 18 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
De plus, nous avons eu un problème de clarté concernant la carte en points proportionnels.
Par exemple, au lieu d’avoir un cercle sur la Grèce, il y a eu un cercle sur la Grèce et un cercle sur
chaque île grecque. Nous avons demandé de l’aide à Madame Véronique Mondou. La solution a
été de créer un nouveau champ dans la table attributaire « Visites amis parents ». Nous avons
nommé la colonne relative à nos États « Territoire utile ». Nous insérons manuellement le chiffre
« 0 » ou « 1 » dans cette nouvelle colonne. « 0 » correspond à un État dont nous n’avons pas besoin
et « 1 » correspond à un État dont les données nous sont utiles pour notre carte en points
proportionnels. Ensuite, nous avons double-cliquez sur le shape « Visites amis parents », la fenêtre
« Layer Properties » est apparue, nous sommes allées sur l’onglet « Symbology ». Puis nous avons
cliqué sur « Exclude... » et dans le menu déroulant, nous avons double-cliqué sur « Espace
Schengen.Territoire ». Ensuite, nous avons cliqué sur « Get Unique Values ». Les deux données
« 0 » et « 1 » apparaissent, nous cliquons sur le bouton « = », nous double-cliquons sur le « 0 »
apparu puis nous sélectionnons deux fois « OK ».
Mélanie COUSIN 19 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Mélanie COUSIN 20 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Bilan :
Nous avons appris à réaliser une carte en points proportionnels.
Suite à la réalisation de carte, nous pouvons analyser que les États comptant le plus grand
nombre de voyages pour le motif « Visite à des amis et parents » en 2014 sont la France,
l’Allemagne, l’Espagne et la Pologne. Nous constatons que Malte, le Luxembourg, la Slovénie et
la Belgique sont les pays qui comptent le moins de voyages pour ce même motif.
Malte comporte 30 598 voyages pour le motif « Visite à des amis et parents » en 2014. Il n’apparaît
pas sur notre carte car ce chiffre est trop faible par rapport aux autres États. Nous avons effectué
un essai en doublant la taille de tous les points proportionnels. Le résultat s’est avéré inesthétique
(annexe 4).
Nous précisons que pour l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Slovaquie ainsi que la Suède
les données sont indisponibles. C’est la raison pour laquelle, aucun point ne figure sur ces pays.
Suite à ces deux premières cartes, nous allons à présent apprendre à créer des cartes choroplètes
avec chacune des données différentes.
3. Les cartes choroplèthes
a. « La densité de population au sein de l’Espace Schengen »
Semaine 47.
Explications :
Afin de créer cette carte choroplèthe, nous avons besoin de données quantitatives relatives.
Nous avons choisi de représenter la densité de population. Les variables visuelles utilisées peuvent
être la couleur et la trame. Nous utilisons seulement la variable couleur.
La discrétisation est une notion de subjectivité pour classer des données. C’est un
compromis entre la pertinence des données et le rendu de la carte.
Suite à la mise en classes, nous passons d’une série continue avec un grand nombre de valeurs
numériques à une série discrète afin de réaliser cette carte. L’idée est d’associer des données
similaires dans une même classe. Trois à sept classes peuvent être représentées sur une carte, les
cartographes réalisent en général cinq classes.
Mélanie COUSIN 21 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Il est indispensable de respecter la série statistique mais il est également important de trouver un
équilibre visuel entre les classes pour faciliter la lecture et l’analyse.
La première étape consiste à choisir les classes en comparant les valeurs entre elles.
Deux méthodes existent pour discrétiser :
- Les méthodes mathématiques (3 possibilités) :
- Les quantiles : cette méthode repose sur la médiane1
mais dans le cas des quantiles la
série statistique est divisée en autant de classes que le souhaite le cartographe. Les
effectifs seront donc identiques dans toutes les classes. Cette méthode nous permet
d’avoir le même nombre d’états dans chaque classe cependant des valeurs très proches
peuvent être séparées. Son utilisation est limitée car elle ne respecte pas la distribution
statistique.
- L’amplitude égale : c’est la différence entre la valeur maximale et la valeur minimale,
divisée par le nombre de classes que le cartographe souhaite réaliser.
- L’écart-type2
: il s’appuie sur la moyenne. L’écart-type détermine l’écart entre chaque
valeur et la moyenne. Cette méthode est davantage efficace statistiquement par contre
elle crée parfois des classes hétérogènes.
- La méthode manuelle : également appelée méthode des seuils naturels, elle nécessite
l’utilisation d’un histogramme. Ce graphique correspond à la distribution statistique et
permet au cartographe de choisir les classes comme il l’entend.
Peu importe la méthode de discrétisation utilisée, la création d’un histogramme est indispensable
pour visualiser les données à cartographier.
1
Nombre réel qui partage en deux parties d'égale fréquence les éléments d'une distribution
statistique supposés rangés par valeurs non décroissantes. Larousse, « Dictionnaire de français »
[en ligne]. URL : http://www.larousse.fr/ dictionnaires/francais (consultée le 30/11/2016).
2
Racine carrée de la variance d'une variable aléatoire ou d'une distribution statistique. Larousse,
« Dictionnaire de français » [en ligne]. URL : http://www.larousse.fr/ dictionnaires/francais
(consultée le 30/11/2016).
Mélanie COUSIN 22 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Procédure :
Afin de réaliser notre nouvelle carte, nous procédons comme précédemment concernant la
création d’un nouveau shape. Nous l’appelons « Densité population ».
Nous choisissons la méthode manuelle pour la création de nos trois cartes choroplèthes.
Après l’étude de l’histogramme (annexe 5), nous décidons de créer cinq classes.
Nous allons tout de même vous présenter la procédure à suivre quant à l’élaboration d’une
carte à partir des trois méthodes de discrétisation mathématique. Nous double-cliquons sur le shape
« Densité population ». Une fenêtre apparaît et nous allons sur l’onglet « Symbology », puis nous
allons sur « Quantities », ensuite sur « Graduated colors ». Dans le menu déroulant « Value », nous
sélectionnons « Densité de population _ (2016) (hab/km²) ». Nous choisissons le chiffre « 5 » dans
le menu déroulant « Classes ». Ensuite, nous cliquons sur « Classify… ». Une nouvelle fenêtre
apparaît, nous allons dans « Method » afin de choisir la discrétisation mathématique souhaitée.
Dans ce menu déroulant, nous choisissons l’une des trois méthodes évoquées précédemment à
savoir :
- « Quantile » pour la méthode des quantiles ;
- « Equal Interval » pour la méthode de l’amplitude égale ;
- « Standard Deviation » pour la méthode de l’écart-type.
Pour finaliser le choix de la méthode, nous cliquons sur « OK ». Ensuite, nous choisissons
le dégradé de couleur souhaité pour représenter la série statistique en allant dans « Color Ramp »
puis « OK ».
Nous utilisons à présent la méthode manuelle. Pour rappel, nous avons choisi cinq classes
en lien avec l’histogramme. En ce qui concerne les classes dans la légende, la borne inférieure sera
incluse dans la classe et la borne supérieure sera exclue de la classe. Le logiciel quant à lui inclut
la borne supérieure de manière automatique. C’est à nous de changer manuellement la légende afin
qu’elle apparaisse comme dans le tableau ci-dessous.
Classes pour la légende Classes pour ArcGIS
Classe 1 [3 ; 82[
Classe 2 [82 ; 201[
Classe 3 [201 ; 370[
Classe 4 [370 ; 1375[
Classe 5 [1375]
Classe 1 [3 ; 44]
Classe 2 [82 ; 134]
Classe 3 [201 ; 235]
Classe 4 [370 ; 409]
Classe 5 [1375]
Tableau 2 : Les classes définies pour la discrétisation relative à la densité de population
Mélanie COUSIN 23 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Nous double-cliquons sur le shape « Densité population ». Une fenêtre apparaît et nous
allons sur l’onglet « Symbology », nous allons sur « Quantities », puis sur « Graduated colors ».
Dans le menu déroulant « Value », nous sélectionnons le champ « Densité de population _ (2016)
(hab/km²) ». Nous sélectionnons le chiffre « 5 » dans le menu déroulant « Classes ». Ensuite, nous
cliquons sur « Classify… ». Une nouvelle fenêtre apparaît, nous allons dans « Method » afin de
choisir la discrétisation manuelle « Manual ».
Dans la colonne de droite « Break Values », nous entrons les bornes de nos classes. Nous
ajoutons manuellement les bornes supérieures. Elles se trouvent dans la colonne de droite sur le
tableau ci-dessus. Nous cliquons sur « OK ». Ensuite, dans « Label », nous modifions
manuellement les classes pour que la légende générée automatiquement soit correcte. Ces données
sont écrites dans le tableau ci-dessus dans la colonne de gauche. Nous finalisons cette méthode
avec le choix d’un dégradé et « OK ».
Nous mettons en page notre nouvelle carte. Concernant la légende, nous allons seulement
expliquer les éléments qui diffèrent par rapport aux cartes précédentes. Nous avons déplacé la
légende qui concerne le Liechtenstein et le Luxembourg pour une meilleure lecture de la carte.
Le fichier PDF s’appelle « La_densite_de_population_au_sein_de_l_Espace_Schengen ». Le titre
indiqué sur notre carte est « La densité de population au sein de l’Espace Schengen 2016 ».
Difficultés rencontrées :
Nous avons rencontré des difficultés pour modifier les textes (titre et légende) de notre
carte. Nous avons fermé la fenêtre « Create Features » pour remédier à ce souci.
Mélanie COUSIN 24 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Mélanie COUSIN 25 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Bilan :
Nous avons appris à réaliser une carte choroplèthe avec la méthode manuelle. Nous
réappliquerons cette méthode sur les deux prochaines cartes.
Nous remarquons que Malte a la plus grande densité de population (1375 hab/km²) en ce
qui concerne cette carte. Ce phénomène apparaît clairement sur l’histogramme (annexe 5). Par
contre, cette donnée n’est pas mise en valeur sur notre carte en raison de l’échelle. Si l’exercice
avait porté sur la mise en valeur des plus grandes densités de population des États membres de
l’Espace Schengen, nous aurions privilégié l’histogramme comme support d’analyse.
A contrario, nous constatons que les pays avec la densité de population la moins élevée sont ceux
situés au Nord de l’Espace Schengen, à savoir par une lecture de gauche à droite : l’Islande, la
Norvège, la Suède, la Finlande, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie.
b. « Le PIB par habitant au sein de l’Espace Schengen »
Semaine 48.
Explications :
Afin de créer cette carte choroplèthe, nous avons besoin de données quantitatives relatives.
Nous avons choisi de représenter le PIB par habitant au sein de l’Espace Schengen. Les variables
visuelles utilisées peuvent être la couleur et la trame. Nous utilisons seulement la variable couleur.
Nous choisissons la méthode manuelle pour réaliser cette nouvelle carte.
Procédure :
Afin de réaliser notre nouvelle carte, nous procédons comme d’habitude concernant la
création d’un nouveau shape. Nous l’appelons « PIB ».
Les données du Liechtenstein ne sont pas disponibles, les données relatives à ce pays n’apparaîtront
donc pas sur cette carte.
Après l’étude de l’histogramme (annexe 6), nous décidons de créer six classes. Vous
trouverez ci-dessous les classes correspondantes à la nouvelle carte.
Classes pour la légende Classes pour ArcGIS
Classe 1 [64 ; 83[
Classe 2 [83 ; 106[
Classe 3 [106 ; 123[
Classe 1 [64 ; 77]
Classe 2 [83 ; 95]
Classe 3 [106 ; 117]
Mélanie COUSIN 26 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Classe 4 [123 ; 162[
Classe 5 [162 ; 271[
Classe 6 [271]
Classe 4 [123 ; 129]
Classe 5 [162 ; 163]
Classe 6 [271]
Tableau 3 : Les classes définies pour la discrétisation relative au PIB par habitant
Nous double-cliquons sur le shape « PIB ». Une fenêtre apparaît et nous allons sur l’onglet
« Symbology », puis « Quantities » et « Graduated colors ». Dans le menu déroulant « Value »,
nous sélectionnons le champ « PIB par habitant en SPA _ (2015) ». Nous écrivons le chiffre « 6 »
dans le menu déroulant « Classes ». Ensuite, nous cliquons sur « Classify… ». Une nouvelle fenêtre
apparaît, nous allons dans « Method » afin de choisir la discrétisation manuelle « Manual ».
Dans la colonne de droite « Break Values », nous entrons les bornes de nos classes. Nous
ajoutons manuellement les bornes supérieures. Elles se trouvent dans la colonne de droite sur le
tableau ci-dessus. Nous cliquons sur « OK ». Ensuite, dans « Label », nous modifions
manuellement les classes pour que la légende générée automatiquement soit correcte. Ces données
sont écrites dans le tableau ci-dessus dans la colonne de gauche. Nous finalisons cette méthode
avec le choix d’un dégradé et « OK ».
Nous mettons en page notre nouvelle carte. Le chiffre « 2 » relatif au Luxembourg a été
déplacé sous le Luxembourg pour permettre une meilleure lecture de la carte. C’est la seule donnée
de mise en page qui diffère par rapport aux cartes précédentes. Nous précision que l’acronyme SPA
indiqué sur notre légende signifie « standards de pouvoir d'achat ». Le fichier PDF s’appelle
« Le_PIB_par_habitant_au_sein_de_l_Espace_Schengen ». Le titre indiqué sur notre carte est « Le
PIB par habitant au sein de l’Espace Schengen 2015 ».
Difficultés rencontrées :
Après avoir double-cliqué sur le shape « PIB » dans l’optique de créer notre nouvelle carte,
nous avons constaté que la jointure était manquante. Nous avons vérifié les données relatives au
PIB sur la table attributaire, elles n’apparaissaient pas. Nous avons ensuite remarqué que les
informations concernant le PIB n’étaient plus sur la table attributaire du shape intitulé « Espace
Schengen ». Pour rappel, le shape « Espace Schengen » est le shape d’origine que nous avons
copié-collé. Nous avons donc réalisé une nouvelle fois la jointure pour chacun de ces shapes.
Mélanie COUSIN 27 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Mélanie COUSIN 28 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Bilan :
Le PIB du Luxembourg apparaît nettement supérieur aux autres PIB. Nous avons choisi la
couleur noire afin d’identifier le Luxembourg qui est un pays très petit sur notre carte. Notre but
n’est pas de mettre en valeur un pays plus qu’un autre. L’idée essentielle était que le dégradé fasse
apparaître les six classes de manière distincte.
Ce sont la Norvège et la Suisse qui correspondent aux PIB les plus élevés après le Luxembourg.
Les États avec les PIB les plus faibles concernent les sept pays les plus à l’Est de l’Espace
Schengen, ainsi que le Portugal.
c. « L’évolution de la population au sein de l’Espace Schengen »
Semaine 48.
Explications :
Afin de créer cette nouvelle carte choroplèthe, nous avons besoin de données quantitatives
relatives. Nous avons choisi de représenter l’évolution de la population au sein de l’Espace
Schengen entre 2015 et 2016. Les variables visuelles utilisées peuvent être la couleur et la trame.
Nous utilisons seulement la variable couleur.
Nous choisissons la méthode manuelle pour réaliser cette nouvelle carte. Afin de montrer
l’évolution, la variable visuelle couleur nécessite :
- Une hiérarchie avec un dégradé de couleurs. La valeur faible sera représentée par une
couleur claire et la valeur forte par une couleur foncée.
- Deux ou plusieurs couleurs différentes permettront de distinguer différents phénomènes.
Les données négatives seront identifiées par la couleur bleue et celles qui seront positives
par la couleur rouge.
- Si nous considérons que les valeurs autour de « 0 » n’ont pas de sens, nous utiliserons une
couleur neutre telle que le gris.
Procédure :
Afin de réaliser cette nouvelle carte, nous procédons comme d’habitude concernant la
création d’un nouveau shape. Nous l’appelons « Évolution population ».
Mélanie COUSIN 29 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Après l’étude de l’histogramme (annexe 7), nous décidons de créer six classes. Nous utilisons de
nouveau la discrétisation manuelle. Afin que nos couleurs aient du sens, nous
dissocions premièrement les valeurs négatives et positives puis nous choisissons des classes plus
précises. Vous trouverez ci-dessous les classes correspondantes à la carte de l’évolution de la
population.
Classes pour la légende Classes pour ArcGIS
Classe 1 [-1,12 ; -0,32[
Classe 2 [-0,32 ; 0[
Classe 3 [0 ; 0,69[
Classe 4 [0,69 ; 1,04[
Classe 5 [1,04 ; 2,36[
Classe 6 [2,36]
Classe 1 [-1,12 ; -0,59]
Classe 2 [-0,32 ; 0,02]
Classe 3 [0,06 ; 0,46]
Classe 4 [0,69 ; 0,92]
Classe 5 [1,04 ; 1,45]
Classe 6 [2,36]
Tableau 4 : Les classes définies pour la discrétisation relative à l’évolution de la population
Nous double-cliquons sur le shape « Évolution population ». Une fenêtre apparaît et nous
allons sur l’onglet « Symbology », nous allons sur « Quantities », puis sur « Graduated colors ».
Dans le menu déroulant « Value », nous sélectionnons le champ « Evolution de la population _
(2016 par rapport à 2015) (%) ». Nous sélectionnons le chiffre « 6 » dans le menu déroulant «
Classes ». Ensuite, nous cliquons sur « Classify… ». Une nouvelle fenêtre apparaît, nous allons
dans « Method » afin de choisir la discrétisation manuelle « Manual ».
Dans la colonne de droite « Break Values », nous entrons les bornes de nos classes. Nous
ajoutons manuellement les bornes supérieures. Elles se trouvent dans la colonne de droite sur le
tableau ci-dessus. Nous cliquons sur « OK ». Ensuite, dans « Label », nous modifions
manuellement les classes pour que la légende générée automatiquement soit correcte. Ces données
sont écrites dans le tableau ci-dessus dans la colonne de gauche. Nous finalisons les couleurs
manuellement et appuyons sur « OK ».
Nous mettons en page notre nouvelle carte. Le fichier PDF s’appelle « L_evolution_de_la_
population_au_sein_de_l_Espace_Schengen ». Le titre indiqué sur notre carte est « L’évolution de
la population au sein de l’Espace Schengen entre 2015 et 2016 ».
Difficultés rencontrées :
/
Mélanie COUSIN 30 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Mélanie COUSIN 31 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Bilan :
L’évolution démographique du Luxembourg entre 2015 et 2016 apparaît nettement
supérieure aux autres évolutions. La couleur rouge identifie clairement le Luxembourg malgré sa
petitesse sur notre carte.
Les États avec une évolution démographique négative se concentrent en particulier autour du bassin
méditerranéen et à l’Est de l’Espace Schengen.
Suite à la réalisation de trois cartes choroplèthes, nous allons à présent apprendre à créer une
carte en symboles.
2. La carte en symboles « Les 10 meilleurs parcs aquatiques, parcs d’attractions,
monuments et musées au sein de l’Espace Schengen »
Semaine 50.
Explications :
Cette dernière carte va utiliser des symboles, ils seront au nombre de quatre. Ils
représenteront les 10 meilleurs parcs aquatiques, parcs d’attractions, monuments et musées au sein
de l’Espace Schengen. Les variables visuelles d’une carte en symboles sont des formes
géométriques et/ou symboliques. Pour localiser les sites touristiques, nous choisissons les formes
symboliques.
Procédure :
Pour débuter nous allons créer une couche ponctuelle. Nous ouvrons le logiciel ArcCatalog.
Lorsque le logiciel s’ouvre, nous cliquons dans la colonne de gauche sur le dossier « Folder
Connections ». Une fois qu’il est sélectionné, nous allons dans l’onglet du menu principal « File »,
puis nous cliquons sur « Connect To Folder… ». Une fenêtre s’affiche, où nous cherchons notre
dossier principal intitulé « Espace Schengen ». Ensuite, nous retournons sur « File », « New » puis
« Shapefile… » afin de créer une nouvelle couche. Une fenêtre s’affiche et nous nommons cette
couche « Symboles ». Nous choisissons le type de shape que nous souhaitons réaliser dans le menu
déroulant « Feature Type » et nous sélectionnons le terme « Point ». Nous finalisons cette étape en
cliquant sur « OK ».
Mélanie COUSIN 32 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Ensuite, nous ouvrons le logiciel « ArcMap ». Puis, nous allons sur « File », « Add
Data » et enfin « Add Data… ». Nous sélectionnons sur la fenêtre qui s’affiche notre shape
nouvellement créé. Il s’intitule « Symboles ». Nous cliquons sur « Add », un message s’affiche et
nous validons en acquiesçant avec « OK ».
Nous allons sur l’onglet « Customize » puis « Toolbars », ensuite dans ce menu déroulant
nous sélectionnons la barre d’outils « Editor ». Nous ouvrons une session avec « Start Editing »,
dans la fenêtre « Create Features » nous cliquons sur notre shape ponctuel puis nous allons dans
« Construction Tools » pour sélectionner l’outil « Point ». Nous plaçons manuellement un par un
les quarante points qui correspondent aux quarante sites. Après cette étape, nous sauvegardons
notre travail en allant sur « Save Edits » qui se trouve dans « Editor ». « Stop Editing » ferme notre
session d’édition.
Par un clic droit sur le shape « Symboles », nous ouvrons la table attributaire en
sélectionnant « Open Attribute Table ». La table apparaît, nous allons dans le menu « Table
Options » pour ajouter une colonne à ce tableau en sélectionnant « Add Field… ». Nous nommons
cette colonne « Sites », dans « Type » nous indiquons la fonction « Text » et nous modifions la
longueur « Length » de notre champ en écrivant « 40 », puis nous cliquons sur « OK ». Ensuite,
nous allons sur « Start Editing » afin de compléter manuellement la nouvelle colonne. Puis, nous
attribuons à chacun des quarante points l’une des quatre caractéristiques suivantes :
- « Aquatiques » concernant les parcs aquatiques ;
- « Attractions » concernant les meilleurs parcs d’attractions ;
- « Monuments » concernant les monuments ;
- « Musées » concernant les musées.
Puis, nous sauvegardons, fermons la session d’édition ainsi que la table attributaire.
Nous cherchons sur Internet quatre symboles distincts et significatifs qui correspondront à
nos quatre types de sites. Nous améliorons leur couleur avec le logiciel PhotoFiltre 7 afin qu’ils
soient homogènes et que nous ne les confondions pas. Ces choix permettront de comprendre et
d’analyser la carte. Nous enregistrons ces symboles personnalisés dans notre dossier intitulé
« Espace Schengen ». Ils s’appellent « Aquatiques », « Attractions », « Monuments » et
« Musées ».
Afin de créer nos symboles sur la carte, nous allons sur Arc Map dans l’onglet
« Customize » puis nous sélectionnons « Style Manager… ». Une fenêtre s’affiche, nous
Mélanie COUSIN 33 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
sélectionnons notre dossier, puis le dossier intitulé « Marker Symbols ». Avec un clic droit dans la
fenêtre vierge, nous sélectionnons « New » puis « Marker Symbol… ». Dans le menu déroulant
« Type », nous choisissons « Picture Marker Symbol ». Dans la fenêtre qui s’affiche, nous
sélectionnons notre première image « Attractions », puis nous cliquons sur « Ouvrir », améliorons
sa taille et nous cliquons sur « OK ». Enfin, nous nommons ce symbole « Attractions ». Nous
renouvelons cette procédure à trois reprises pour créer les quatre symboles, puis nous fermons la
fenêtre « Style Manager ».
Afin de relier la table attributaire avec les symboles ainsi créés, nous double-cliquons sur
notre shape « Symboles ». Puis, nous allons sur l’onglet « Symbology », puis « Categories » puis
« Match to symbols in a style ». Dans « Value Field », nous choisissons le champ « Sites » qui lie
chaque point à l’un des termes suivants : « Attractions », « Aquatiques », « Monuments » et
« Musées ». Après avoir cliqué sur « Match Symbols », nos quatre symboles apparaissent dans la
fenêtre centrale. Puis nous terminons cette étape en cliquant sur « OK ». Nous améliorons la taille
et les emplacements des symboles afin qu’ils soient visibles. Nous modifions légèrement la place
de certains noms de pays afin qu’ils soient lisibles. Enfin, nous finalisons la carte avec ses quarante
sites avec la mise en page du titre, de l’échelle, de la rose des vents, de la légende, de la source et
du nom des concepteurs. Nous vérifions que l’échelle ne soit pas erronée. Le fichier PDF s’appelle
« Quarante_sites_touristiques_au_sein_de_l_Espace_Schengen ». Le titre indiqué sur notre carte
est « Les 10 meilleurs parcs aquatiques, parcs d’attractions, monuments et musées au sein de
l’Espace Schengen selon le classement TripAdvisor du 09/11/2016 ».
Difficultés rencontrées :
La première difficulté concerne la multiplicité de symboles sur une même ville, c’est le cas
de la région parisienne en France qui compte six sites touristiques relatifs à cette carte-là. Nous
avons déplacé manuellement tous les symboles concernés par ce souci d’illisibilité.
En raison de la petitesse de certains pays comme les Pays-Bas, les symboles et le nom de
ces pays se sont retrouvés superposés. Nous avons alors décidé de légèrement déplacer le nom des
pays concernés.
Mélanie COUSIN 34 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Mélanie COUSIN 35 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Bilan :
Nous avons appris à réaliser une carte en symboles qui localisent quarante sites touristiques.
Nous constatons que la plupart de ces sites se trouvent sur le pourtour méditerranéen. Nous
percevons une quasi-absence de sites au Nord de l’Espace Schengen. De plus, nous remarquons
que tous les parcs aquatiques de notre carte se situent sur le littoral, sauf en République Tchèque.
Les parcs d’attractions sont implantés dans les pays occidentaux. En outre, 75 % des sites
touristiques sont localisés dans cinq pays : les Pays-Bas, la France, l’Espagne, l’Italie et la Grèce.
Les pays avec le plus de monuments et de musées sont ceux qui ont une grande richesse culturelle
et historique.
Nous allons effectuer un bilan général suite à la conception des six cartes demandées dans
le cadre de notre travail universitaire.
Mélanie COUSIN 36 Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Conclusion
Nous avons pu mettre en pratique lors de cet exercice les cours de cartographie de Madame
Véronique Mondou. Nous avons suivi différentes procédures afin de réaliser les six cartes relatives
à l’Espace Schengen. Ce dossier nous a permis de mémoriser les États membres de cet accord,
d’approfondir nos connaissances sur ce territoire et de découvrir les richesses de chacun de ces
pays qu’elles soient touristiques, démographiques, etc. Nous allons conclure cet écrit en comparant
les données essentielles de nos cartes.
De notre point de vue, il s’avère que Luxembourg est le pays qui ressort le plus dans l’analyse de
ces cartes. Il concentre un fort PIB en 2015, une forte densité de population en 2016 ainsi qu’une
forte évolution démographique entre 2015 et 2016. Ensuite, l’île de Malte est intéressante à étudier
car elle bénéficie également d’une forte densité de population accompagnée d’une évolution
significative de sa population alors que son PIB est bas comparé aux autres États de l’Espace
Schengen. Nous remarquons que ces deux pays ont un point commun : leur petite superficie à
l’échelle de l’Espace Schengen.
Concernant l’étude du bassin méditerranéen, nous constatons que les États proposant les meilleurs
parcs aquatiques, parcs d’attractions, monuments et musées connaissent une baisse
démographique.
Les pays scandinaves ainsi que l’Islande ont la densité de population la plus faible en 2016.
Cependant, leur nombre d’habitant augmente entre 2015 et 2016. Les PIB de ces pays sont
importants au sein de l’Espace Schengen. En ce qui concerne les sites touristiques, seul un musée
apparaît en Suède.
La carte avec le nombre voyages pour le motif « Visites à des amis et parents » en 2014 est moins
pertinente que les autres cartes concernant notre analyse. De plus, des données sont manquantes,
ce qui empêche une véritable étude.
En toute humilité, nous sommes satisfaites du travail accompli car nous avons acquis de
nouvelles compétences. De plus, les cartes traduisent correctement les données recherchées.
Comme le prouve nos analyses, elles sont exploitables et transmettent des tendances. Quand nous
aurons l’occasion de créer de nouvelles cartes dans le cadre universitaire ou professionnel, nous
essaierons de trouver une échelle plus petite afin que la taille des États soit plus grande.
Mélanie COUSIN Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Bibliographie
1. Ouvrage et sites Internet utilisés pour l’écriture de ce dossier
Académie Poitiers, « L’Europe, un territoire en construction à géographie variable » [en
ligne]. URL : http://ww2.ac-poitiers.fr/hist_geo/IMG/pdf/fond_de_croquis.pdf (consulté le
14/10/2016).
BRUNET Roger, 1987, La Carte mode d'emploi, Fayard, 269p.
France TV éducation, « Actualité » [en ligne]. URL : http://education.francetv.fr/matiere/
actualite/cp/video/c-est-quoi-l-espace-schengen-1-jour-1-question (consulté le 16/12/2016).
La p@sserelle – Histoire Géographie, « GÉO 3ème – L’Union européenne, forces et
fragilités d’un pôle mondial » [en ligne]. URL : http://lewebpedagogique.com/lapasserelle/2016/
05/25/lunion-europeenne-forces-et-fragilites-dun-pole-mondial/ (consulté le 14/10/2016).
Larousse, « Dictionnaire de français » [en ligne]. URL : http://www.larousse.fr/
dictionnaires/francais (consulté le 30/11/2016).
2. Webographie relative aux données cartographiques
Eurostat, « Evolution de la population – Bilan démographique et taux bruts au niveau
national » [en ligne]. URL : http://appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/show.do?dataset=demo_gind
&lang=fr (consulté le 09/11/2016).
Eurostat, « Nombre de voyages par motif » [en ligne]. URL : http://ec.europa.eu/eurostat/
tgm/refreshTableAction.do?tab=table&plugin=1&pcode=tin00188&language=fr (consulté
le 09/11/2016).
Eurostat, « PIB par habitant en SPA » [en ligne]. URL : http://ec.europa.eu/eurostat/tgm/
table.do?tab=table&init=1&plugin=1&language=fr&pcode=tec00114 (consulté le 09/11/2016).
Schengen Visa Info, « Informations sur le Visa Schengen » [en ligne]. URL : http://www.
schengenvisainfo.com/fr/ (consulté le 09/11/2016).
TripAdvisor « Top 25 des monuments – Europe » [en ligne]. URL : https://www.
tripadvisor.fr/TravelersChoice-Landmarks-cTop-g4 (consulté le 09/11/2016).
TripAdvisor « Top 25 des musées – Europe » [en ligne]. URL :
https://www.tripadvisor.fr/TravelersChoice-Museums-cTop-g4 (consultée le 09/11/2016).
Mélanie COUSIN Décembre 2016
Séverine ENFRIN
TripAdvisor « Top 25 des parcs aquatiques – Europe » [en ligne]. URL : https://www.
tripadvisor.fr/TravelersChoice-Attractions-cWaterParks-g4 (consulté le 09/11/2016).
TripAdvisor « Top 25 des parcs d’attractions – Europe » [en ligne]. URL : https://www.
tripadvisor.fr/TravelersChoice-Attractions-cAmusementParks-g4 (consulté le 09/11/2016).
Mélanie COUSIN Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Tables des tableaux
Tableau 1 : Les données cartographiables........................................................................................8
Tableau 2 : Les classes définies pour la discrétisation relative à la densité de population............22
Tableau 3 : Les classes définies pour la discrétisation relative au PIB par habitant......................26
Tableau 4 : Les classes définies pour la discrétisation relative à l’évolution de la population......29
Mélanie COUSIN I Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Table des annexes
Annexe 1 : Première carte choisie puis abandonnée pour la digitalisation (carte 1) ......................II
Annexe 2 : Carte choisie pour la digitalisation (carte 2)................................................................III
Annexe 3 : Copie d’écran montrant le problème de doublon, triplon, etc. ................................... IV
Annexe 4 : Copie d’écran concernant l’absence du point cartographique relatif à l’île de Malte ..V
Annexe 5 : Histogramme pour les données relatives à la densité de population au sein de l’Espace
Schengen ....................................................................................................................................... VI
Annexe 6 : Histogramme pour les données relatives au PIB par habitant au sein de l’Espace
Schengen ...................................................................................................................................... VII
Annexe 7 : Histogramme pour les données relatives à l’évolution de la population au sein de
l’Espace Schengen.......................................................................................................................VIII
Mélanie COUSIN II Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Annexe 1 : Première carte choisie puis abandonnée pour la digitalisation (carte 1)
La p@sserelle – Histoire Géographie, « GÉO 3ème – L’Union européenne, forces et fragilités d’un
pôle mondial » [en ligne]. URL : http://lewebpedagogique.com/lapasserelle/2016/ 05/25/lunion-
europeenne-forces-et-fragilites-dun-pole-mondial/ (consulté le 14/10/2016).
Mélanie COUSIN III Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Annexe 2 : Carte choisie pour la digitalisation (carte 2)
Académie Poitiers, « L’Europe, un territoire en construction à géographie variable » [en ligne].
URL : http://ww2.ac-poitiers.fr/hist_geo/IMG/pdf/fond_de_croquis.pdf (consulté le 14/10/2016).
Mélanie COUSIN IV Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Annexe 3 : Copie d’écran montrant le problème de doublon, triplon, etc.
Carte concernée : la carte de présentation du territoire de l’Espace Schengen.
Mélanie COUSIN V Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Annexe 4 : Copie d’écran concernant l’absence du point cartographique relatif à l’île de Malte
Carte concernée : la carte en points proportionnels.
Mélanie COUSIN VI Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Annexe 5 : Histogramme pour les données relatives à la densité de population au sein de l’Espace
Schengen
3 14 16 22 29 30 44
82 91 99 102 104 106 111 112 121 132 134
201 202
223 230 235
370
409
1375
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
Densitédepopulationenhab/km²
États membres de l'Espace Schengen
Densité de population des États de l'Espace Schengen en 2016
Mélanie COUSIN VII Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Annexe 6 : Histogramme pour les données relatives au PIB par habitant au sein de l’Espace Schengen
64 68 69 71 74 74 77 77 83 85 89 92 95
106 108
117 123 124 124 125 127 129
162 163
271
0
50
100
150
200
250
300
PIBparhabitantenSPA
États membres de l'Espace Schengen
PIB par habitant des États de l'Espace Schengen en 2015 (en
SPA)
Mélanie COUSIN VIII Décembre 2016
Séverine ENFRIN
Annexe 7 : Histogramme pour les données relatives à l’évolution de la population au sein de
l’Espace Schengen
-1,12
-0,86
-0,59
-0,32-0,25-0,21-0,10-0,02
0,060,090,150,200,280,370,46
0,690,720,840,921,041,061,061,181,19
1,45
2,36
-1,50
-1,00
-0,50
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
3,00
Évolutiondelapopulationen%
États membres de l'Espace Schengen
Évolution de la population entre 2015 et 2016 (%)

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  • 1. Mélanie Cousin & Séverine Enfrin Master 1 Chef de projet, conseil en développement Parcours tourisme, loisirs et développement local U.F.R. ESTHUA Tourisme et Culture 7 allée François Mitterrand 49004 Angers Année 2016-2017 Enseignante : Madame Véronique Mondou CARTOGRAPHIE Espace Schengen
  • 2. Mélanie COUSIN Décembre 2016 Séverine ENFRIN Lexique Afin d’optimiser la compréhension de notre dossier, il nous semble indispensable de s’entendre sur le vocabulaire qui sera utilisé. Nous avons nous même défini les termes ci-dessous en nous inspirant des cours de Madame Véronique Mondou et de la conférence du 16 décembre 2016 de Monsieur Adrien Beauvais, chargé d’études à Anjou Tourisme. Le champ est une colonne de la table attributaire. Nous utiliserons le terme « colonne » pour désigner un « champ » et vice versa. La couche ou le shape regroupe un type d’informations. Une couche peut créer une carte, et une carte peut être créée à partir de plusieurs couches. La digitalisation est le passage d’une image au format raster à une image d’un format vectoriel. La discrétisation permet de passer d’une série continue avec un grand nombre de valeurs à une série discrète. C’est un découpage et une classification de données numériques. Les données « rasters » sont des images repérées dans l’espace (ex. : photographie aérienne). Ces images sont constituées de pixels. Les données « vecteurs » sont des éléments géographiques représentés grâce à des données vectorielles qui sont localisés par des coordonnées (X ; Y). Ils sont constitués de trois types d’entités : le point, la ligne et le polygone. Ces éléments sont reliés à la table attributaire. La jointure est le fait de lier les données de la table attributaire avec les données « vecteurs ». Elle permet de faire correspondre les données inscrites dans la table attributaire avec des éléments géographiques qui seront visibles sur la carte créée. La surface représente un territoire. Nous utiliserons dans ce présent document le terme « polygone » pour désigner une « surface ». La table attributaire est le tableur relatif à un shape. Elle regroupe des données cartographiables. Nous précisons deux éléments quant à la méthodologie de notre dossier : - Tous les termes en anglais ne seront pas en italique. C’est un choix de notre part pour permettre une meilleure lecture.
  • 3. Mélanie COUSIN Décembre 2016 Séverine ENFRIN - Lorsque nous aborderons les procédures, nous utiliserons régulièrement les termes « clic », « cliquer » et « double-cliquer ». Nous précisons dès à présent que ces mots renverront automatiquement à un clic gauche par défaut ; dans le cas contraire nous indiquerons que nous réaliserons un clic droit.
  • 4. Mélanie COUSIN 1 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Sommaire Introduction ......................................................................................................................................2 I - La création d’une carte ................................................................................................................4 1. La saisie d’un fond de carte...................................................................................................4 a. Le choix d’un fond de carte...............................................................................................4 b. La digitalisation .................................................................................................................4 2. Les recherches de données et la jointure...............................................................................7 a. La recherche de données à cartographier...........................................................................7 b. La jointure et le travail sur les tables attributaires.............................................................9 II - La cartographie.........................................................................................................................11 2. La carte de présentation du territoire « Les États de l’Espace Schengen ».........................11 3. La carte en points proportionnels « Le nombre de voyages pour le motif « Visites à des amis et parents » »...............................................................................................................................16 3. Les cartes choroplèthes .......................................................................................................20 a. « La densité de population au sein de l’Espace Schengen » ...........................................20 b. « Le PIB par habitant au sein de l’Espace Schengen ».......................................................25 c. « L’évolution de la population au sein de l’Espace Schengen » .....................................28 4. La carte en symboles « Les 10 meilleurs parcs aquatiques, parcs d’attractions, monuments et musées au sein de l’Espace Schengen » .................................................................................31 Conclusion......................................................................................................................................36
  • 5. Mélanie COUSIN 2 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Introduction Le dossier consiste en la confection de cartes dans le cadre universitaire d’un enseignement de découverte et d’apprentissage de la cartographie grâce au logiciel ArcGIS. Selon Roger Brunet, une carte est « une image, représentation du Monde ou d’un morceau du Monde ». Une carte ne correspond pas la réalité mais est une représentation de l’espace terrestre sur une surface plane. Une carte est associée à trois notions : - La projection : cette notion est la transformation d’une surface géoïde (la forme de la Terre) en ellipsoïde, ce qui entraîne tout naturellement une déformation. - La réduction : certains détails seront reproduits sur la carte, tandis que d’autres seront volontairement absents en raison de l’échelle choisie et afin que la carte soit lisible. Avec une petite échelle, nous pouvons cartographier le monde entier tandis qu’en adoptant une grande échelle, seulement une petite partie de l’espace sera représentée. - La simplification par la généralisation permet d’avoir un niveau de détails et de finesse souhaité. Réaliser une carte est un exercice qui suppose de faire des compromis entre des exigences contradictoires : perdre le moins possible d’informations tout en assurant une lisibilité maximale. Elle est donc le résultat d’opérations et de choix opérés par le cartographe. Elle « exprime une intention, qui est de transmettre des informations, voire un message » (Brunet Roger, 1987). La carte est donc une représentation subjective et esthétique dans l’optique d’une analyse. La carte possède trois fonctions : - Le repérage ; - L’analyse de la carte apporte une réponse à une problématique. Pour ce faire, des données quantitatives et qualitatives sont utilisées ; - L’action et la prévision. Certaines cartes représentent des phénomènes délimités sur le terrain (ex. : des frontières de territoires), d’autres représentent des phénomènes invisibles, non susceptibles d’être délimités sur le terrain, mais mesurés et évalués (ex. : des densités de population). Nous avons choisi le thème de l'Espace Schengen, afin de nous familiariser avec les pays membres. L’accord de Schengen est actuellement signé par vingt-six États que vous découvrirez par la suite. C’est un espace de libre circulation des personnes entre les États membres. L’accord a
  • 6. Mélanie COUSIN 3 Décembre 2016 Séverine ENFRIN été signé le 14 juin 1985 à Schengen, petit village luxembourgeois. L’entrée en vigueur de l’accord date du 26 mars 1995. Ainsi, notre fond de carte s’approche des trente zones demandées dans le cadre de ce dossier universitaire. Cartographier l'Espace Schengen est une opportunité pour découvrir et en savoir davantage sur ce territoire. De plus, certains éléments cartographiés sont étroitement liés à notre formation « Tourisme, loisirs et développement local ». Quelle a été la méthode utilisée pour permettre la création de six cartes relatives à l’Espace Schengen ? Dans un premier temps, nous créerons le fond de carte de l'Espace Schengen, c’est la digitalisation. Puis, nous effectuerons nos recherches sur des données qualitatives et quantitatives cartographiables. Nous associerons ensuite ces données au fond de carte réalisé, c’est la jointure. Dans un second temps, nous confectionnerons six cartes. La première carte présentera les États de l'Espace Schengen. La deuxième sera relative au nombre de voyages effectués pour le motif de visites à des amis et parents. La troisième carte concernera la densité de population des États de l'Espace Schengen. La suivante se consacrera au PIB par habitant. La carte suivante montrera l’évolution de la population au sein des États de l'Espace Schengen. Enfin, la dernière carte se focalisera sur des données touristiques telles que les quarante meilleurs parcs aquatiques, parcs d’attraction, monuments et musées implantés sur le territoire étudié. Nous avons choisi une méthodologie afin que notre travail soit complet, clair et critique. Nous débuterons chaque étape par une introduction explicative. Nous poursuivrons avec l’explication de la procédure suivie à l’aide du logiciel ArcGIS. Ensuite, nous aborderons les difficultés rencontrées qui aboutiront à une analyse de notre travail.
  • 7. Mélanie COUSIN 4 Décembre 2016 Séverine ENFRIN I - La création d’une carte 1. La saisie d’un fond de carte a. Le choix d’un fond de carte Semaine 41. Explications : Afin de débuter la création de notre fond de carte, nous cherchons une carte au format raster avec environ trente zones. Suite à la digitalisation, la carte passe du format raster au format vectoriel. Après la formation de notre binôme, nous avons réfléchi à des thèmes intéressants pour notre culture générale et touristique. Parmi toutes les possibilités qui s’offraient à nous, telles que le territoire de l’Union Européenne, nous avons choisi l’Espace Schengen. Procédure : Nous cherchons des cartes lisibles à une échelle convenable de l’Espace Schengen. Nous sélectionnons la carte appropriée selon nous via le moteur de recherche Google (annexe 1). Nous la nommons « carte 1 ». Notre dossier contenant tous les fichiers de cartographie s’appelle « Espace Schengen ». Difficultés rencontrées : La « carte 1 » nous pose problème pour la digitalisation. Nous faisons face à un problème technique récurrent dont personne ne connait la raison. Après plusieurs tentatives, nous décidons de sélectionner une autre carte « carte 2 » pour la digitalisation (annexe 2). Bilan : Le problème technique non résolu a ralenti notre progression sur la digitalisation de notre carte. Nous avons conscience que la « carte 2 » est moins précise que la première carte. b. La digitalisation Semaine 42.
  • 8. Mélanie COUSIN 5 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Explications : Le but de la digitalisation est de créer manuellement avec le logiciel ArcGIS le fond de carte que nous utiliserons comme base pour notre exercice pratique. Nous prenons le soin de créer des polygones relatifs aux pays et aux îles faisant partie intégrante de ces pays. Ce sont les îles qui sont suffisamment grandes qui figurent sur notre carte. Nous digitalisons les pays et les îles appartenant à l’Union européenne dans un premier temps. Puis après réflexion, nous décidons de supprimer quelques pays de l’Est n’appartenant pas à l’Espace Schengen : Biélorussie, Moldavie, Roumanie et Bulgarie. Par contre, nous conservons quelques pays qui ne font pas partie de l’Espace Schengen, ceci pour une meilleure compréhension visuelle et à des fins esthétiques. C’est le cas des pays entre, d’un côté la Slovénie et la Hongrie, et de l’autre côté la Grèce : Croatie, Bosnie, Serbie, Monténégro, Albanie, Macédoine. Procédure : Nous ouvrons le logiciel ArcCatalog. Lorsque le logiciel s’ouvre, nous cliquons dans la colonne de gauche sur le dossier « Folder Connections ». Une fois qu’il est sélectionné, nous allons dans l’onglet du menu principal « File », puis nous cliquons sur « Connect To Folder… ». Une fenêtre s’affiche, où nous cherchons notre dossier principal intitulé « Espace Schengen ». Ensuite, nous retournons sur « File », puis « New » et ensuite « Shapefile… » afin de créer une couche. Une fenêtre s’affiche et nous nommons cette couche « Espace Schengen ». Nous choisissons le type de shape que nous souhaitons réaliser dans le menu déroulant « Feature Type » et nous sélectionnons le terme « Polygon », on finalise cette étape en cliquant sur « OK ». Ensuite, nous ouvrons le logiciel « ArcMap ». Puis, nous allons sur « File », « Add Data » et enfin « Add Data… ». Nous sélectionnons dans la fenêtre qui s’affiche notre fond de carte au format raster. Il s’intitule « Fond de carte Espace Schengen ». Nous cliquons sur « Add », un message s’affiche et nous validons en acquiesçant avec « OK ». Nous renouvelons cette opération pour importer notre shape qui se nomme « Espace Schengen ». Dans « File » et « Save As … » nous enregistrons le document dans notre dossier principal et nous le nommons « Espace Schengen ». Ensuite, nous retournons dans « File » puis sur « Map Document Properties… », une fenêtre s’affiche, nous cochons la case « Store relative pathnames to data sources » et nous cliquons sur « OK ».
  • 9. Mélanie COUSIN 6 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Pour commencer la digitalisation, nous allons dans l’onglet « Customize » puis « Toolbars », la barre d’édition s’affiche après avoir sélectionné « Editor ». Nous allons dans « Editor » puis « Start Editing », notre shape « Espace Schengen » apparaît dans la fenêtre « Create Features ». Nous restons sur cette fenêtre et nous sélectionnons ce shape. Ensuite, en bas de cette fenêtre, nous sélectionnons l’outil « Polygon » afin de créer le premier état de l’Espace Schengen. Pour ce faire, nous pointons le curseur avec précision sur la frontière d’un pays puis nous continuons cette action en respectant le contour de ce pays point par point. Pour fermer le polygone, nous cliquons sur le premier point créé. Pour digitaliser les pays limitrophes proches de la surface nouvellement créée, nous sélectionnons l’outil « Auto Complete Polygon » dans la fenêtre « Create Features ». La création d’un pays frontalier nécessite pour débuter un clic sur le pays voisin. La fin de la digitalisation de notre surface se termine par un double-clic sur le polygone frontalier. Suite à la digitalisation de l’Espace Schengen, nos surfaces sont bleues. Nous décidons de les mettre en blanc avec une bordure noire pour des raisons esthétiques. Nous procédons ainsi : - Nous allons dans la colonne de gauche intitulée « Table Of Contents » puis nous cliquons sur le rectangle situé sous le champ nommé « Espace Schengen ». - Une fenêtre apparaît, nous changeons la couleur des pays dans « Fill Color » et nous sélectionnons la couleur blanche intitulée « Arctic White ». - Nous choisissons dans « Outline Color » la couleur noire pour nos frontières, cette couleur est intitulée « Black ». - Avant de cliquer sur « OK », nous écrivons dans « Outline Width » : « 1 ». C’est l’épaisseur du trait de nos frontières. Difficultés rencontrées : La principale difficulté que nous avons rencontrée concerne la création des polygones. Une fois tous les points de la surface dessinés manuellement, nous double-cliquions sur le premier point afin de fermer ce polygone. Or, un message d’erreur apparaissait, nous ne pouvions pas fermer le polygone. Le message indiquait « The auto-complete task could not be completed. ». Après de nombreux essais, ce problème ne s’est pas résolu. C’est à ce moment-là que nous avons décidé de changer notre fond de carte. Comme dit précédemment, nous avons utilisé la « carte 2 » pour créer
  • 10. Mélanie COUSIN 7 Décembre 2016 Séverine ENFRIN les différents états de l’Espace Schengen. La digitalisation demande de la dextérité, de la patience et du temps pour réaliser un fond de carte précis. La seconde difficulté concerne le cadrage d’une carte. Pour zoomer ou effectuer un zoom arrière, il faut en effet utiliser les zooms manuels « Zoom In » ou « Zoom Out » du logiciel et non la souris. C’est l’erreur que nous avons commise à plusieurs reprises qui a entraîné la disparition de notre carte. Nous devions alors fermer le logiciel sans enregistrer et l’ouvrir de nouveau pour continuer notre travail. Bilan : La digitalisation est un travail méthodique qui demande de la rigueur, de la précision et de la persévérance. La prochaine étape après la digitalisation concerne la jointure. La création d’une couche implique systématiquement la création d’une table attributaire représentée sous forme de tableur. La jointure relie les données recherchées avec la table attributaire de la couche intitulée « Espace Schengen ». 2. Les recherches de données et la jointure a. La recherche de données à cartographier Semaine 43 : décision quant aux types de données à chercher. Semaines 44 et 45 : recherches personnelles puis mise en commun. Explications : Avant de réaliser les cartes, il est nécessaire d’avoir des données à cartographier. Nous sommes amenées à réaliser six cartes avec des caractéristiques précises dans le cadre de cet exercice pratique.
  • 11. Mélanie COUSIN 8 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Types de cartes Types de données Données choisies Une carte de présentation du territoire Le nom des États de l’Espace Schengen membres au 17 novembre 2016 Une carte en points proportionnels Données quantitatives absolues Nombre de voyages pour motif « visites à des amis et parents » Voyages de résidents âgés d'au moins 15 ans en 2014 Trois cartes choroplèthes Données quantitatives relatives 1/ La densité, hab/km², 2016 2/ Le PIB par habitant, SPA, 2015 3/ Évolution de la population entre 2015 et 2016 Une carte en symboles Selon TripAdvisor, le 09 novembre 2016 1/ Les 10 meilleurs parcs aquatiques 2/ Les 10 meilleurs parcs d'attractions 3/ Les 10 meilleurs monuments 4/ Les 10 meilleurs musées Tableau 1 : Les données cartographiables Procédure : Nous cherchons des données sérieuses et récentes sur des sites tels qu’Eurostat. Étant donné que nous sommes dans le domaine touristique, nous avons eu la curiosité d’aller sur des sites comme TripAdvisor. Nous reportons toutes les données utiles à la réalisation de nos cartes sur notre fichier Excel intitulé « Donnees_Espace_Schengen ». Nous créons trois feuilles de calculs : - La première feuille intitulée « Archives » concerne toutes les données recherchées. - La deuxième « Cartes_surfaciques » regroupe les données relatives à l’établissement des cartes liées aux surfaces des États de l’Espace Schengen. C’est le cas des trois premiers types de cartes sur le tableau ci-dessus. - La dernière feuille « Cartes_symboles » concerne la carte en symboles qui figure sur la dernière ligne de ce même tableau.
  • 12. Mélanie COUSIN 9 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Difficultés rencontrées : Pour la carte des symboles, nous voulions que ces données cohérentes soient faciles à lire, à comprendre et à analyser avec une répartition géographique homogène et un ensemble esthétique. Par ailleurs pour la carte en symboles, nous nous sommes trompées, car nous avons au départ cherché des données quantifiables et non localisables. Voici quelques exemples : - Les déchets recyclables (symbole suggéré : une poubelle verte, le ruban de Möbius) ; - Les déchets totaux (symbole suggéré : une poubelle noire) ; - Les ressources en eau (symbole suggéré : une goutte d’eau). De plus, nous avons constaté que sur Eurostat des données étaient indisponibles concernant certains États membres de l’Espace Schengen, peu fiables, estimées ou provisoires. Bilan : De nos jours, les données sont faciles à trouver grâce à Internet. Nous avons essayé d’obtenir des données récentes et fiables. Nous avons conscience qu’il existe une subjectivité de la part des organismes de statistiques, des cartographes et des lecteurs. En effet, le cartographe apporte une touche personnelle à ses cartes. Selon nous, il existe autant de lectures que de lecteurs. b. La jointure et le travail sur les tables attributaires Semaine 46. Explications : Nous allons réaliser la jointure entre nos données Excel et la table attributaire liée à la couche « Espace Schengen ». Procédure : Afin de créer un champ dans la table attributaire de notre shape « Espace Schengen », nous ouvrons notre fichier « Espace Schengen » sur ArcMap. Nous allons ensuite sur la couche intitulée « Espace Schengen ». Nous réalisons un clic droit sur son nom, à savoir « Espace Schengen », puis nous cliquons sur « Open Attribute Table ». La table attributaire apparaît dans une fenêtre. Pour ajouter le champ, nous allons sur l’onglet « Table Options », puis nous cliquons sur « Add Field... ». Une nouvelle fenêtre apparaît, où nous nommons le nouveau champ « Identifiant ». Nous
  • 13. Mélanie COUSIN 10 Décembre 2016 Séverine ENFRIN conservons les termes « Short Integer » dans le menu déroulant « Type » ce qui nous permettra d’ajouter des nombres entiers dans la table attributaire. Dans « Field Properties » nous écrivons le chiffre « 10 », c’est la largeur choisie pour la colonne « Identifiant ». Une fenêtre apparaît nous informant que le terme « Identifiant » est trop long, il sera donc tronqué et apparaîtra ainsi : « Identifian ». Nous terminons cette étape en cliquant sur « Oui ». Nous avons conçu une nouvelle colonne afin d’écrire les identifiants relatifs à nos surfaces. Nous notons que ne nous ne devons pas toucher aux champs « FID », « Shape » et « Id ». Pour ajouter des chiffres dans la colonne « Identifian », nous ouvrons une session de mise à jour. Nous allons sur le menu déroulant « Editor Toolbar », nous cliquons sur « Editor », puis « Start Editing ». Sur la table attributaire, nous allons ensuite dans la colonne « Identifian » pour insérer les numéros des pays concernés qui apparaissent sur notre fichier Excel intitulé « Donnees_Espace_Schengen ». Nous écrivons sur cette table attributaire le numéro de chaque pays lié à une surface. Nous avons pris le soin d’indiquer l’identifiant relatif aux pays mais également aux îles faisant partie intégrante de ces pays (suffisamment grandes pour figurer sur notre carte). Ensuite, nous nous posons trois questions avant de créer la jointure : - Sur quelle couche voulons-nous faire la jointure ? Sur la couche « Espace Schengen ». - Quel fichier Excel allons-nous utiliser ? Le fichier Excel qui s’appelle « Donnees_Espace_Schengen ». - Sur quel champ allons-nous réaliser la jointure ? Sur le champ « Identifian » de la table attributaire et sur le champ « Identifiant » du fichier Excel. Nous rappelons que nous avons au préalable conçu trois feuilles de calcul. Nous ouvrons le fichier Excel « Donnees_Espace_Schengen » afin de vérifier les données écrites dans le tableau. Nous vérifions l’orthographe de tous les termes figurant sur le tableur et nous veillons à ce qu’il n’y ait pas d’espace entre les chiffres dans une même cellule. Lorsque des données sont indisponibles, la cellule reste vide. Sur le logiciel ArcMap, nous faisons un clic droit sur le shape « Espace Schengen ». Nous nous plaçons sur « Joins and Relates », puis nous cliquons sur « Join... ». Une fenêtre intitulée « Join Data » s’affiche, nous procédons ainsi afin de créer la jointure : - Nous sélectionnons le champ de la table attributaire « Identifian » qui servira au champ commun avec notre tableur Excel « Donnees_Espace_Schengen » pour la jointure.
  • 14. Mélanie COUSIN 11 Décembre 2016 Séverine ENFRIN - Nous choisissons notre tableur Excel « Donnees_Espace_Schengen » et nous cliquons sur « Add ». Puis nous sélectionnons la feuille de calcul relative aux cartes que nous voulons créer, à savoir la feuille « Cartes_surfaciques ». Ensuite nous cliquons sur « Add ». - Nous sélectionnons le champ « Identifiant » de notre tableur Excel « Donnees_Espace_Schengen » qui servira de champ commun avec la table attributaire afin de faire la jointure. - Enfin, nous terminons cette étape en cliquant sur « OK ». Nous constatons sur la table attributaire que les données de notre tableau Excel ont bien été transmises. De plus, nous avons constaté que le terme « <Null> » apparaissaient dans toutes les cellules afférentes aux surfaces ne faisant pas partie de l’Espace Schengen. En cas de données similaires dans deux colonnes, nous aurions effectué un clic droit sur le nom d’une des deux colonnes, puis nous aurions cliqué sur « Turn Field Off » afin de cacher la colonne en doublon. Difficultés rencontrées / Bilan La jointure a été rapide à effectuer. Pour cette étape, nous avons été attentives à attribuer à chaque surface le bon identifiant noté dans le tableur Excel. Tout au long de ce dossier, nous serons vigilantes concernant l’orthographe des termes afin que les liaisons entre toutes nos données s’effectuent correctement. Suite à la digitalisation et la jointure, la prochaine partie concernera la création de nos six cartes. II - La cartographie 1. La carte de présentation du territoire « Les États de l’Espace Schengen » Semaine 47.
  • 15. Mélanie COUSIN 12 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Explications : L’objectif de cette première carte est de localiser et nommer les vingt-six pays membres de l’Espace Schengen. Procédure : Afin de nommer et placer les étiquettes (ou labels) référentes aux pays sur notre carte de l’Espace Schengen, nous faisons tout d’abord un clic droit sur le shape « Espace Schengen » où nous souhaitons inscrire ces noms. Nous sélectionnons « Label Features ». Ensuite, nous faisons de nouveau clic droit sur « Espace Schengen » puis sur « Properties… ». Une fenêtre s’affiche et nous allons dans l’onglet « Labels » puis dans « Label Field » pour sélectionner le champ « Etat » correspondant aux noms des pays sur notre tableau Excel. Nous constatons que le rendu n’était pas satisfaisant car les noms des pays sont parfois mal positionnés ou en doublon, triplon, etc. Par exemple, il existe autant de fois le terme Grèce qu’il existe d’îles grecques sur notre carte (annexe 3). Nous choisissons de créer les labels manuellement pour les centrer et les rendre uniques. Nous allons dans l’onglet « Customize » puis « Toolbars », puis nous effectuons un clic droit sur « Draw », une palette apparaît. Nous allons dans le menu « Text » pour choisir le « Label ». Ensuite, nous sélectionnons dans la fenêtre « Label Tool Options », la phrase « Place label at position clicked. ». Nous plaçons alors le nom des pays de l’Espace Schengen grâce à la flèche blanche qui apparaît afin que le nom de chaque pays soit lisible et que la carte reste esthétique. Nous réalisons maintenant la mise en page de notre carte. Pour que la lecture soit agréable, nous choisissons de créer une légende en bas à gauche de notre carte pour deux pays spécifiquement petits en raison de l’échelle choisie. Il s’agit des pays suivants : le Liechtenstein et le Luxembourg. Pour ce faire, nous allons dans l’onglet « Insert » puis dans « Text ». Le mot « Text » apparaît sur notre carte. Nous écrivons alors à la place du terme « Text » les numéros attribués aux deux pays afin de les lier à la légende que nous avons créée. De plus, nous changeons de mode. Nous permutons du mode « Data View » au mode « Layout View ». Nous augmentons la taille de notre carte à notre guise grâce à la loupe « Zoom In ». Nous insérons ensuite le titre de notre carte en allant dans l’onglet « Insert » puis en cliquant sur « Text ». Le mot « Text » apparaît sur notre carte. Nous le modifions par le titre suivant : « Les
  • 16. Mélanie COUSIN 13 Décembre 2016 Séverine ENFRIN États de l’Espace Schengen ». Nous faisons de même pour écrire le sous-titre : « situation au 17 novembre 2016 ». Nous décidons de le placer en haut à gauche pour le mettre en valeur et pour qu’il ne piétine pas les autres éléments indiqués sur la carte. Pour insérer une rose des vents, nous allons une nouvelle fois sur « Insert », puis sur « North Arrow... » puis dans la fenêtre qui s’affiche nous choisissons la rose des vents qui se nomme « ESRI North 16 ». Nous cliquons sur « OK ». Ensuite, avec la flèche noire « Select Elements », nous positionnons notre rose des vents en haut à droite de notre carte par anticipation. En effet, de nombreuses données seront écrites en bas de nos prochaines cartes telles que la légende, la source et la conception cartographique. Cela permettra à la rose des vents d’être à la même position et de manière visible sur toutes les cartes. Concernant la source et la conception cartographique, c’est la même procédure que l’insertion de la légende évoquée précédemment. Nous écrivons la source et la conception cartographique en bas de cette carte. Pour insérer une échelle, nous allons sur « Insert », puis « Scale Bar... ». Dans la fenêtre qui s’affiche, nous choisissons l’échelle « Scale Line 1 » puis pressons la touche « OK ». Afin de créer l’échelle, nous utilisons notre carte au format raster (annexe 2), nous regardons la longueur du segment reliant Saint-Jean-de-Luz à Royan et nous regardons la longueur de ce même segment sur notre carte. Puis avec l’échelle de la carte au format raster, nous réalisons un produit en croix pour savoir quelle longueur et mesure doivent avoir notre échelle sur notre carte nouvellement créée. Nous vérifierons ensuite la présence de tous les pays et la lisibilité des noms des pays après la création de chaque carte. Enfin, afin d’exporter la carte en PDF, nous allons sur l’onglet « File » puis nous réalisons un clic droit sur « Export Map... ». Une fenêtre s’affiche sur laquelle nous pouvons choisir dans le menu déroulant « Type » le format PDF. Nous choisissons de l’insérer dans notre dossier principal « Espace Schengen ». Le fichier PDF se nomme « Les_Etats_de_l_espace_Schengen ». Pour finir l’enregistrement, nous cliquons sur « Enregistrer ». Le titre indiqué sur notre carte est « Les États de l’Espace Schengen situation au 17 novembre 2016 ».
  • 17. Mélanie COUSIN 14 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Difficultés rencontrées : Suite à l’impression PDF de notre carte, nous avons constaté un problème. Après avoir compté le nombre de pays, nous avons constaté qu’il manquait un pays sur les vingt-six. C’est la Lettonie qui avait été oubliée. Nous avons pris en compte cet oubli pour être encore plus vigilantes pour la création des prochaines cartes à réaliser. De plus, nous avons mis du temps pour placer les étiquettes sur les surfaces concernées, car le nom de certains pays côtoyait les frontières des états voisins et entrainait un souci de lecture. Cette idée concernera également les cinq prochaines cartes. Nous vérifierons par conséquent chacune des cartes avant l’impression papier.
  • 18. Mélanie COUSIN 15 Décembre 2016 Séverine ENFRIN
  • 19. Mélanie COUSIN 16 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Bilan : Nous avons appris à localiser et nommer des surfaces. Nous avons légendé notre carte. Nous lui avons également apporté un titre, une rose des roses, la source, la conception graphique ainsi que l’échelle. Cette étape nous a permis de réviser notre géographie. À présent, nous allons apprendre à créer une carte en points proportionnels. 2. La carte en points proportionnels « Le nombre de voyages pour le motif « Visites à des amis et parents » » Semaine 47. Explications : Afin de créer une carte en points proportionnels, nous avons besoin de données quantitatives absolues. La variable visuelle utilisée est la taille des points. Nous privilégions les cercles pour représenter le nombre de voyages pour le motif « Visites à des amis et parents ». Deux possibilités s’offrent à nous afin de réaliser cette carte : - Soit nous nous appuyons sur des polygones. Les cercles seront alors placés au centre de chaque état de l’Espace Schengen. - Soit nous nous appuyons sur des points afin de localiser les données concernées. Ce choix nécessite un shape ponctuel. Nous avons choisi la première solution à savoir la création de polygones. Procédure : Pour créer la nouvelle carte, nous copions-collons le shape « Espace Schengen » afin d’avoir une nouvelle couche sur laquelle travailler. Puis, nous la renommons « Visites amis parents ». Nous vérifions la cohérence des données de la table attributaire en comparant les données de celle-ci avec notre tableau Excel. Une difficulté est apparue, elle est répertoriée dans nos « Difficultés rencontrées » ci-dessous. Nous double-cliquons sur le shape « Visites amis parents », la fenêtre « Layer Properties » apparaît, nous allons sur l’onglet « Symbology ». Puis, nous cliquons sur « Quantities » sur la
  • 20. Mélanie COUSIN 17 Décembre 2016 Séverine ENFRIN colonne de gauche. Ensuite, nous allons sur « Proportional symbols ». Dans le menu déroulant « Value », nous sélectionnons « Nombre de voyages pour le motif _Visite à des amis et parents_(2 ». Nous prenons en compte qu’il ne faut pas modifier les données du menu déroulant « Normalization ». Ensuite, nous choisissons la couleur de fond de nos surfaces en allant sur « Background », dans « Fill color », nous sélectionnons la couleur « Arctic White », puis nous appuyons sur « OK ». Pour choisir la couleur des points, nous faisons de même en allant dans « Min Value », on choisit la couleur « Poinsettia Red » et la taille « 1 » en allant dans « Size ». Nous ne touchons pas aux autres données. Enfin nous cliquons deux fois sur « OK ». Concernant la légende, nous allons seulement expliquer les éléments qui diffèrent par rapport à la carte précédente. Nous avons choisi le Luxembourg pour représenter la plus petite taille de cercles de la légende, car après plusieurs essais, nous constatons que le cercle relatif à l’île de Malte reste toujours trop petit. La taille moyenne correspond au Portugal et la plus grande taille concerne la France. Nous sommes allés dans « Customize » puis sur « Toolbars », puis nous avons sélectionné « Draw ». Ensuite, nous avons choisi l’outil « Circle » pour pouvoir redessiner manuellement les points proportionnels des États cités précédemment. Les données exactes de ces trois États figure donc sur la légende. Le fichier PDF se nomme « Le_nombre_de_voyages_pour_le_motif_Visites_a_des_amis_ et_parents ». Le titre indiqué sur notre carte est « Le nombre de voyages pour le motif « Visites à des amis et parents » 2014 ». Difficultés rencontrées : Lorsque nous avons voulu créer notre carte, nous nous sommes rendu compte que les données concernant le nombre de voyages pour le motif de visites à des amis et à des parents ne se trouvaient pas sur la table attributaire. Nous avons essayé de trouver une solution. Elle consiste à créer une copie de notre tableur Excel dans le dossier commun « Espace Schengen » en ôtant les guillemets du nom de la colonne « Nombre de voyages pour le motif Visite à des amis et parents ». Après la suppression des guillemets, nous avons effectué une nouvelle jointure. Les données sont apparues dans la table attributaire. Nous ne savons pas si le fait d’avoir supprimé les guillemets a eu une incidence réelle bien que l’empirisme le montre. Dans un prochain exercice, nous penserons à raccourcir le titre de nos colonnes afin de ne pas se retrouver avec un titre proustien.
  • 21. Mélanie COUSIN 18 Décembre 2016 Séverine ENFRIN De plus, nous avons eu un problème de clarté concernant la carte en points proportionnels. Par exemple, au lieu d’avoir un cercle sur la Grèce, il y a eu un cercle sur la Grèce et un cercle sur chaque île grecque. Nous avons demandé de l’aide à Madame Véronique Mondou. La solution a été de créer un nouveau champ dans la table attributaire « Visites amis parents ». Nous avons nommé la colonne relative à nos États « Territoire utile ». Nous insérons manuellement le chiffre « 0 » ou « 1 » dans cette nouvelle colonne. « 0 » correspond à un État dont nous n’avons pas besoin et « 1 » correspond à un État dont les données nous sont utiles pour notre carte en points proportionnels. Ensuite, nous avons double-cliquez sur le shape « Visites amis parents », la fenêtre « Layer Properties » est apparue, nous sommes allées sur l’onglet « Symbology ». Puis nous avons cliqué sur « Exclude... » et dans le menu déroulant, nous avons double-cliqué sur « Espace Schengen.Territoire ». Ensuite, nous avons cliqué sur « Get Unique Values ». Les deux données « 0 » et « 1 » apparaissent, nous cliquons sur le bouton « = », nous double-cliquons sur le « 0 » apparu puis nous sélectionnons deux fois « OK ».
  • 22. Mélanie COUSIN 19 Décembre 2016 Séverine ENFRIN
  • 23. Mélanie COUSIN 20 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Bilan : Nous avons appris à réaliser une carte en points proportionnels. Suite à la réalisation de carte, nous pouvons analyser que les États comptant le plus grand nombre de voyages pour le motif « Visite à des amis et parents » en 2014 sont la France, l’Allemagne, l’Espagne et la Pologne. Nous constatons que Malte, le Luxembourg, la Slovénie et la Belgique sont les pays qui comptent le moins de voyages pour ce même motif. Malte comporte 30 598 voyages pour le motif « Visite à des amis et parents » en 2014. Il n’apparaît pas sur notre carte car ce chiffre est trop faible par rapport aux autres États. Nous avons effectué un essai en doublant la taille de tous les points proportionnels. Le résultat s’est avéré inesthétique (annexe 4). Nous précisons que pour l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Slovaquie ainsi que la Suède les données sont indisponibles. C’est la raison pour laquelle, aucun point ne figure sur ces pays. Suite à ces deux premières cartes, nous allons à présent apprendre à créer des cartes choroplètes avec chacune des données différentes. 3. Les cartes choroplèthes a. « La densité de population au sein de l’Espace Schengen » Semaine 47. Explications : Afin de créer cette carte choroplèthe, nous avons besoin de données quantitatives relatives. Nous avons choisi de représenter la densité de population. Les variables visuelles utilisées peuvent être la couleur et la trame. Nous utilisons seulement la variable couleur. La discrétisation est une notion de subjectivité pour classer des données. C’est un compromis entre la pertinence des données et le rendu de la carte. Suite à la mise en classes, nous passons d’une série continue avec un grand nombre de valeurs numériques à une série discrète afin de réaliser cette carte. L’idée est d’associer des données similaires dans une même classe. Trois à sept classes peuvent être représentées sur une carte, les cartographes réalisent en général cinq classes.
  • 24. Mélanie COUSIN 21 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Il est indispensable de respecter la série statistique mais il est également important de trouver un équilibre visuel entre les classes pour faciliter la lecture et l’analyse. La première étape consiste à choisir les classes en comparant les valeurs entre elles. Deux méthodes existent pour discrétiser : - Les méthodes mathématiques (3 possibilités) : - Les quantiles : cette méthode repose sur la médiane1 mais dans le cas des quantiles la série statistique est divisée en autant de classes que le souhaite le cartographe. Les effectifs seront donc identiques dans toutes les classes. Cette méthode nous permet d’avoir le même nombre d’états dans chaque classe cependant des valeurs très proches peuvent être séparées. Son utilisation est limitée car elle ne respecte pas la distribution statistique. - L’amplitude égale : c’est la différence entre la valeur maximale et la valeur minimale, divisée par le nombre de classes que le cartographe souhaite réaliser. - L’écart-type2 : il s’appuie sur la moyenne. L’écart-type détermine l’écart entre chaque valeur et la moyenne. Cette méthode est davantage efficace statistiquement par contre elle crée parfois des classes hétérogènes. - La méthode manuelle : également appelée méthode des seuils naturels, elle nécessite l’utilisation d’un histogramme. Ce graphique correspond à la distribution statistique et permet au cartographe de choisir les classes comme il l’entend. Peu importe la méthode de discrétisation utilisée, la création d’un histogramme est indispensable pour visualiser les données à cartographier. 1 Nombre réel qui partage en deux parties d'égale fréquence les éléments d'une distribution statistique supposés rangés par valeurs non décroissantes. Larousse, « Dictionnaire de français » [en ligne]. URL : http://www.larousse.fr/ dictionnaires/francais (consultée le 30/11/2016). 2 Racine carrée de la variance d'une variable aléatoire ou d'une distribution statistique. Larousse, « Dictionnaire de français » [en ligne]. URL : http://www.larousse.fr/ dictionnaires/francais (consultée le 30/11/2016).
  • 25. Mélanie COUSIN 22 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Procédure : Afin de réaliser notre nouvelle carte, nous procédons comme précédemment concernant la création d’un nouveau shape. Nous l’appelons « Densité population ». Nous choisissons la méthode manuelle pour la création de nos trois cartes choroplèthes. Après l’étude de l’histogramme (annexe 5), nous décidons de créer cinq classes. Nous allons tout de même vous présenter la procédure à suivre quant à l’élaboration d’une carte à partir des trois méthodes de discrétisation mathématique. Nous double-cliquons sur le shape « Densité population ». Une fenêtre apparaît et nous allons sur l’onglet « Symbology », puis nous allons sur « Quantities », ensuite sur « Graduated colors ». Dans le menu déroulant « Value », nous sélectionnons « Densité de population _ (2016) (hab/km²) ». Nous choisissons le chiffre « 5 » dans le menu déroulant « Classes ». Ensuite, nous cliquons sur « Classify… ». Une nouvelle fenêtre apparaît, nous allons dans « Method » afin de choisir la discrétisation mathématique souhaitée. Dans ce menu déroulant, nous choisissons l’une des trois méthodes évoquées précédemment à savoir : - « Quantile » pour la méthode des quantiles ; - « Equal Interval » pour la méthode de l’amplitude égale ; - « Standard Deviation » pour la méthode de l’écart-type. Pour finaliser le choix de la méthode, nous cliquons sur « OK ». Ensuite, nous choisissons le dégradé de couleur souhaité pour représenter la série statistique en allant dans « Color Ramp » puis « OK ». Nous utilisons à présent la méthode manuelle. Pour rappel, nous avons choisi cinq classes en lien avec l’histogramme. En ce qui concerne les classes dans la légende, la borne inférieure sera incluse dans la classe et la borne supérieure sera exclue de la classe. Le logiciel quant à lui inclut la borne supérieure de manière automatique. C’est à nous de changer manuellement la légende afin qu’elle apparaisse comme dans le tableau ci-dessous. Classes pour la légende Classes pour ArcGIS Classe 1 [3 ; 82[ Classe 2 [82 ; 201[ Classe 3 [201 ; 370[ Classe 4 [370 ; 1375[ Classe 5 [1375] Classe 1 [3 ; 44] Classe 2 [82 ; 134] Classe 3 [201 ; 235] Classe 4 [370 ; 409] Classe 5 [1375] Tableau 2 : Les classes définies pour la discrétisation relative à la densité de population
  • 26. Mélanie COUSIN 23 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Nous double-cliquons sur le shape « Densité population ». Une fenêtre apparaît et nous allons sur l’onglet « Symbology », nous allons sur « Quantities », puis sur « Graduated colors ». Dans le menu déroulant « Value », nous sélectionnons le champ « Densité de population _ (2016) (hab/km²) ». Nous sélectionnons le chiffre « 5 » dans le menu déroulant « Classes ». Ensuite, nous cliquons sur « Classify… ». Une nouvelle fenêtre apparaît, nous allons dans « Method » afin de choisir la discrétisation manuelle « Manual ». Dans la colonne de droite « Break Values », nous entrons les bornes de nos classes. Nous ajoutons manuellement les bornes supérieures. Elles se trouvent dans la colonne de droite sur le tableau ci-dessus. Nous cliquons sur « OK ». Ensuite, dans « Label », nous modifions manuellement les classes pour que la légende générée automatiquement soit correcte. Ces données sont écrites dans le tableau ci-dessus dans la colonne de gauche. Nous finalisons cette méthode avec le choix d’un dégradé et « OK ». Nous mettons en page notre nouvelle carte. Concernant la légende, nous allons seulement expliquer les éléments qui diffèrent par rapport aux cartes précédentes. Nous avons déplacé la légende qui concerne le Liechtenstein et le Luxembourg pour une meilleure lecture de la carte. Le fichier PDF s’appelle « La_densite_de_population_au_sein_de_l_Espace_Schengen ». Le titre indiqué sur notre carte est « La densité de population au sein de l’Espace Schengen 2016 ». Difficultés rencontrées : Nous avons rencontré des difficultés pour modifier les textes (titre et légende) de notre carte. Nous avons fermé la fenêtre « Create Features » pour remédier à ce souci.
  • 27. Mélanie COUSIN 24 Décembre 2016 Séverine ENFRIN
  • 28. Mélanie COUSIN 25 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Bilan : Nous avons appris à réaliser une carte choroplèthe avec la méthode manuelle. Nous réappliquerons cette méthode sur les deux prochaines cartes. Nous remarquons que Malte a la plus grande densité de population (1375 hab/km²) en ce qui concerne cette carte. Ce phénomène apparaît clairement sur l’histogramme (annexe 5). Par contre, cette donnée n’est pas mise en valeur sur notre carte en raison de l’échelle. Si l’exercice avait porté sur la mise en valeur des plus grandes densités de population des États membres de l’Espace Schengen, nous aurions privilégié l’histogramme comme support d’analyse. A contrario, nous constatons que les pays avec la densité de population la moins élevée sont ceux situés au Nord de l’Espace Schengen, à savoir par une lecture de gauche à droite : l’Islande, la Norvège, la Suède, la Finlande, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie. b. « Le PIB par habitant au sein de l’Espace Schengen » Semaine 48. Explications : Afin de créer cette carte choroplèthe, nous avons besoin de données quantitatives relatives. Nous avons choisi de représenter le PIB par habitant au sein de l’Espace Schengen. Les variables visuelles utilisées peuvent être la couleur et la trame. Nous utilisons seulement la variable couleur. Nous choisissons la méthode manuelle pour réaliser cette nouvelle carte. Procédure : Afin de réaliser notre nouvelle carte, nous procédons comme d’habitude concernant la création d’un nouveau shape. Nous l’appelons « PIB ». Les données du Liechtenstein ne sont pas disponibles, les données relatives à ce pays n’apparaîtront donc pas sur cette carte. Après l’étude de l’histogramme (annexe 6), nous décidons de créer six classes. Vous trouverez ci-dessous les classes correspondantes à la nouvelle carte. Classes pour la légende Classes pour ArcGIS Classe 1 [64 ; 83[ Classe 2 [83 ; 106[ Classe 3 [106 ; 123[ Classe 1 [64 ; 77] Classe 2 [83 ; 95] Classe 3 [106 ; 117]
  • 29. Mélanie COUSIN 26 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Classe 4 [123 ; 162[ Classe 5 [162 ; 271[ Classe 6 [271] Classe 4 [123 ; 129] Classe 5 [162 ; 163] Classe 6 [271] Tableau 3 : Les classes définies pour la discrétisation relative au PIB par habitant Nous double-cliquons sur le shape « PIB ». Une fenêtre apparaît et nous allons sur l’onglet « Symbology », puis « Quantities » et « Graduated colors ». Dans le menu déroulant « Value », nous sélectionnons le champ « PIB par habitant en SPA _ (2015) ». Nous écrivons le chiffre « 6 » dans le menu déroulant « Classes ». Ensuite, nous cliquons sur « Classify… ». Une nouvelle fenêtre apparaît, nous allons dans « Method » afin de choisir la discrétisation manuelle « Manual ». Dans la colonne de droite « Break Values », nous entrons les bornes de nos classes. Nous ajoutons manuellement les bornes supérieures. Elles se trouvent dans la colonne de droite sur le tableau ci-dessus. Nous cliquons sur « OK ». Ensuite, dans « Label », nous modifions manuellement les classes pour que la légende générée automatiquement soit correcte. Ces données sont écrites dans le tableau ci-dessus dans la colonne de gauche. Nous finalisons cette méthode avec le choix d’un dégradé et « OK ». Nous mettons en page notre nouvelle carte. Le chiffre « 2 » relatif au Luxembourg a été déplacé sous le Luxembourg pour permettre une meilleure lecture de la carte. C’est la seule donnée de mise en page qui diffère par rapport aux cartes précédentes. Nous précision que l’acronyme SPA indiqué sur notre légende signifie « standards de pouvoir d'achat ». Le fichier PDF s’appelle « Le_PIB_par_habitant_au_sein_de_l_Espace_Schengen ». Le titre indiqué sur notre carte est « Le PIB par habitant au sein de l’Espace Schengen 2015 ». Difficultés rencontrées : Après avoir double-cliqué sur le shape « PIB » dans l’optique de créer notre nouvelle carte, nous avons constaté que la jointure était manquante. Nous avons vérifié les données relatives au PIB sur la table attributaire, elles n’apparaissaient pas. Nous avons ensuite remarqué que les informations concernant le PIB n’étaient plus sur la table attributaire du shape intitulé « Espace Schengen ». Pour rappel, le shape « Espace Schengen » est le shape d’origine que nous avons copié-collé. Nous avons donc réalisé une nouvelle fois la jointure pour chacun de ces shapes.
  • 30. Mélanie COUSIN 27 Décembre 2016 Séverine ENFRIN
  • 31. Mélanie COUSIN 28 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Bilan : Le PIB du Luxembourg apparaît nettement supérieur aux autres PIB. Nous avons choisi la couleur noire afin d’identifier le Luxembourg qui est un pays très petit sur notre carte. Notre but n’est pas de mettre en valeur un pays plus qu’un autre. L’idée essentielle était que le dégradé fasse apparaître les six classes de manière distincte. Ce sont la Norvège et la Suisse qui correspondent aux PIB les plus élevés après le Luxembourg. Les États avec les PIB les plus faibles concernent les sept pays les plus à l’Est de l’Espace Schengen, ainsi que le Portugal. c. « L’évolution de la population au sein de l’Espace Schengen » Semaine 48. Explications : Afin de créer cette nouvelle carte choroplèthe, nous avons besoin de données quantitatives relatives. Nous avons choisi de représenter l’évolution de la population au sein de l’Espace Schengen entre 2015 et 2016. Les variables visuelles utilisées peuvent être la couleur et la trame. Nous utilisons seulement la variable couleur. Nous choisissons la méthode manuelle pour réaliser cette nouvelle carte. Afin de montrer l’évolution, la variable visuelle couleur nécessite : - Une hiérarchie avec un dégradé de couleurs. La valeur faible sera représentée par une couleur claire et la valeur forte par une couleur foncée. - Deux ou plusieurs couleurs différentes permettront de distinguer différents phénomènes. Les données négatives seront identifiées par la couleur bleue et celles qui seront positives par la couleur rouge. - Si nous considérons que les valeurs autour de « 0 » n’ont pas de sens, nous utiliserons une couleur neutre telle que le gris. Procédure : Afin de réaliser cette nouvelle carte, nous procédons comme d’habitude concernant la création d’un nouveau shape. Nous l’appelons « Évolution population ».
  • 32. Mélanie COUSIN 29 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Après l’étude de l’histogramme (annexe 7), nous décidons de créer six classes. Nous utilisons de nouveau la discrétisation manuelle. Afin que nos couleurs aient du sens, nous dissocions premièrement les valeurs négatives et positives puis nous choisissons des classes plus précises. Vous trouverez ci-dessous les classes correspondantes à la carte de l’évolution de la population. Classes pour la légende Classes pour ArcGIS Classe 1 [-1,12 ; -0,32[ Classe 2 [-0,32 ; 0[ Classe 3 [0 ; 0,69[ Classe 4 [0,69 ; 1,04[ Classe 5 [1,04 ; 2,36[ Classe 6 [2,36] Classe 1 [-1,12 ; -0,59] Classe 2 [-0,32 ; 0,02] Classe 3 [0,06 ; 0,46] Classe 4 [0,69 ; 0,92] Classe 5 [1,04 ; 1,45] Classe 6 [2,36] Tableau 4 : Les classes définies pour la discrétisation relative à l’évolution de la population Nous double-cliquons sur le shape « Évolution population ». Une fenêtre apparaît et nous allons sur l’onglet « Symbology », nous allons sur « Quantities », puis sur « Graduated colors ». Dans le menu déroulant « Value », nous sélectionnons le champ « Evolution de la population _ (2016 par rapport à 2015) (%) ». Nous sélectionnons le chiffre « 6 » dans le menu déroulant « Classes ». Ensuite, nous cliquons sur « Classify… ». Une nouvelle fenêtre apparaît, nous allons dans « Method » afin de choisir la discrétisation manuelle « Manual ». Dans la colonne de droite « Break Values », nous entrons les bornes de nos classes. Nous ajoutons manuellement les bornes supérieures. Elles se trouvent dans la colonne de droite sur le tableau ci-dessus. Nous cliquons sur « OK ». Ensuite, dans « Label », nous modifions manuellement les classes pour que la légende générée automatiquement soit correcte. Ces données sont écrites dans le tableau ci-dessus dans la colonne de gauche. Nous finalisons les couleurs manuellement et appuyons sur « OK ». Nous mettons en page notre nouvelle carte. Le fichier PDF s’appelle « L_evolution_de_la_ population_au_sein_de_l_Espace_Schengen ». Le titre indiqué sur notre carte est « L’évolution de la population au sein de l’Espace Schengen entre 2015 et 2016 ». Difficultés rencontrées : /
  • 33. Mélanie COUSIN 30 Décembre 2016 Séverine ENFRIN
  • 34. Mélanie COUSIN 31 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Bilan : L’évolution démographique du Luxembourg entre 2015 et 2016 apparaît nettement supérieure aux autres évolutions. La couleur rouge identifie clairement le Luxembourg malgré sa petitesse sur notre carte. Les États avec une évolution démographique négative se concentrent en particulier autour du bassin méditerranéen et à l’Est de l’Espace Schengen. Suite à la réalisation de trois cartes choroplèthes, nous allons à présent apprendre à créer une carte en symboles. 2. La carte en symboles « Les 10 meilleurs parcs aquatiques, parcs d’attractions, monuments et musées au sein de l’Espace Schengen » Semaine 50. Explications : Cette dernière carte va utiliser des symboles, ils seront au nombre de quatre. Ils représenteront les 10 meilleurs parcs aquatiques, parcs d’attractions, monuments et musées au sein de l’Espace Schengen. Les variables visuelles d’une carte en symboles sont des formes géométriques et/ou symboliques. Pour localiser les sites touristiques, nous choisissons les formes symboliques. Procédure : Pour débuter nous allons créer une couche ponctuelle. Nous ouvrons le logiciel ArcCatalog. Lorsque le logiciel s’ouvre, nous cliquons dans la colonne de gauche sur le dossier « Folder Connections ». Une fois qu’il est sélectionné, nous allons dans l’onglet du menu principal « File », puis nous cliquons sur « Connect To Folder… ». Une fenêtre s’affiche, où nous cherchons notre dossier principal intitulé « Espace Schengen ». Ensuite, nous retournons sur « File », « New » puis « Shapefile… » afin de créer une nouvelle couche. Une fenêtre s’affiche et nous nommons cette couche « Symboles ». Nous choisissons le type de shape que nous souhaitons réaliser dans le menu déroulant « Feature Type » et nous sélectionnons le terme « Point ». Nous finalisons cette étape en cliquant sur « OK ».
  • 35. Mélanie COUSIN 32 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Ensuite, nous ouvrons le logiciel « ArcMap ». Puis, nous allons sur « File », « Add Data » et enfin « Add Data… ». Nous sélectionnons sur la fenêtre qui s’affiche notre shape nouvellement créé. Il s’intitule « Symboles ». Nous cliquons sur « Add », un message s’affiche et nous validons en acquiesçant avec « OK ». Nous allons sur l’onglet « Customize » puis « Toolbars », ensuite dans ce menu déroulant nous sélectionnons la barre d’outils « Editor ». Nous ouvrons une session avec « Start Editing », dans la fenêtre « Create Features » nous cliquons sur notre shape ponctuel puis nous allons dans « Construction Tools » pour sélectionner l’outil « Point ». Nous plaçons manuellement un par un les quarante points qui correspondent aux quarante sites. Après cette étape, nous sauvegardons notre travail en allant sur « Save Edits » qui se trouve dans « Editor ». « Stop Editing » ferme notre session d’édition. Par un clic droit sur le shape « Symboles », nous ouvrons la table attributaire en sélectionnant « Open Attribute Table ». La table apparaît, nous allons dans le menu « Table Options » pour ajouter une colonne à ce tableau en sélectionnant « Add Field… ». Nous nommons cette colonne « Sites », dans « Type » nous indiquons la fonction « Text » et nous modifions la longueur « Length » de notre champ en écrivant « 40 », puis nous cliquons sur « OK ». Ensuite, nous allons sur « Start Editing » afin de compléter manuellement la nouvelle colonne. Puis, nous attribuons à chacun des quarante points l’une des quatre caractéristiques suivantes : - « Aquatiques » concernant les parcs aquatiques ; - « Attractions » concernant les meilleurs parcs d’attractions ; - « Monuments » concernant les monuments ; - « Musées » concernant les musées. Puis, nous sauvegardons, fermons la session d’édition ainsi que la table attributaire. Nous cherchons sur Internet quatre symboles distincts et significatifs qui correspondront à nos quatre types de sites. Nous améliorons leur couleur avec le logiciel PhotoFiltre 7 afin qu’ils soient homogènes et que nous ne les confondions pas. Ces choix permettront de comprendre et d’analyser la carte. Nous enregistrons ces symboles personnalisés dans notre dossier intitulé « Espace Schengen ». Ils s’appellent « Aquatiques », « Attractions », « Monuments » et « Musées ». Afin de créer nos symboles sur la carte, nous allons sur Arc Map dans l’onglet « Customize » puis nous sélectionnons « Style Manager… ». Une fenêtre s’affiche, nous
  • 36. Mélanie COUSIN 33 Décembre 2016 Séverine ENFRIN sélectionnons notre dossier, puis le dossier intitulé « Marker Symbols ». Avec un clic droit dans la fenêtre vierge, nous sélectionnons « New » puis « Marker Symbol… ». Dans le menu déroulant « Type », nous choisissons « Picture Marker Symbol ». Dans la fenêtre qui s’affiche, nous sélectionnons notre première image « Attractions », puis nous cliquons sur « Ouvrir », améliorons sa taille et nous cliquons sur « OK ». Enfin, nous nommons ce symbole « Attractions ». Nous renouvelons cette procédure à trois reprises pour créer les quatre symboles, puis nous fermons la fenêtre « Style Manager ». Afin de relier la table attributaire avec les symboles ainsi créés, nous double-cliquons sur notre shape « Symboles ». Puis, nous allons sur l’onglet « Symbology », puis « Categories » puis « Match to symbols in a style ». Dans « Value Field », nous choisissons le champ « Sites » qui lie chaque point à l’un des termes suivants : « Attractions », « Aquatiques », « Monuments » et « Musées ». Après avoir cliqué sur « Match Symbols », nos quatre symboles apparaissent dans la fenêtre centrale. Puis nous terminons cette étape en cliquant sur « OK ». Nous améliorons la taille et les emplacements des symboles afin qu’ils soient visibles. Nous modifions légèrement la place de certains noms de pays afin qu’ils soient lisibles. Enfin, nous finalisons la carte avec ses quarante sites avec la mise en page du titre, de l’échelle, de la rose des vents, de la légende, de la source et du nom des concepteurs. Nous vérifions que l’échelle ne soit pas erronée. Le fichier PDF s’appelle « Quarante_sites_touristiques_au_sein_de_l_Espace_Schengen ». Le titre indiqué sur notre carte est « Les 10 meilleurs parcs aquatiques, parcs d’attractions, monuments et musées au sein de l’Espace Schengen selon le classement TripAdvisor du 09/11/2016 ». Difficultés rencontrées : La première difficulté concerne la multiplicité de symboles sur une même ville, c’est le cas de la région parisienne en France qui compte six sites touristiques relatifs à cette carte-là. Nous avons déplacé manuellement tous les symboles concernés par ce souci d’illisibilité. En raison de la petitesse de certains pays comme les Pays-Bas, les symboles et le nom de ces pays se sont retrouvés superposés. Nous avons alors décidé de légèrement déplacer le nom des pays concernés.
  • 37. Mélanie COUSIN 34 Décembre 2016 Séverine ENFRIN
  • 38. Mélanie COUSIN 35 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Bilan : Nous avons appris à réaliser une carte en symboles qui localisent quarante sites touristiques. Nous constatons que la plupart de ces sites se trouvent sur le pourtour méditerranéen. Nous percevons une quasi-absence de sites au Nord de l’Espace Schengen. De plus, nous remarquons que tous les parcs aquatiques de notre carte se situent sur le littoral, sauf en République Tchèque. Les parcs d’attractions sont implantés dans les pays occidentaux. En outre, 75 % des sites touristiques sont localisés dans cinq pays : les Pays-Bas, la France, l’Espagne, l’Italie et la Grèce. Les pays avec le plus de monuments et de musées sont ceux qui ont une grande richesse culturelle et historique. Nous allons effectuer un bilan général suite à la conception des six cartes demandées dans le cadre de notre travail universitaire.
  • 39. Mélanie COUSIN 36 Décembre 2016 Séverine ENFRIN Conclusion Nous avons pu mettre en pratique lors de cet exercice les cours de cartographie de Madame Véronique Mondou. Nous avons suivi différentes procédures afin de réaliser les six cartes relatives à l’Espace Schengen. Ce dossier nous a permis de mémoriser les États membres de cet accord, d’approfondir nos connaissances sur ce territoire et de découvrir les richesses de chacun de ces pays qu’elles soient touristiques, démographiques, etc. Nous allons conclure cet écrit en comparant les données essentielles de nos cartes. De notre point de vue, il s’avère que Luxembourg est le pays qui ressort le plus dans l’analyse de ces cartes. Il concentre un fort PIB en 2015, une forte densité de population en 2016 ainsi qu’une forte évolution démographique entre 2015 et 2016. Ensuite, l’île de Malte est intéressante à étudier car elle bénéficie également d’une forte densité de population accompagnée d’une évolution significative de sa population alors que son PIB est bas comparé aux autres États de l’Espace Schengen. Nous remarquons que ces deux pays ont un point commun : leur petite superficie à l’échelle de l’Espace Schengen. Concernant l’étude du bassin méditerranéen, nous constatons que les États proposant les meilleurs parcs aquatiques, parcs d’attractions, monuments et musées connaissent une baisse démographique. Les pays scandinaves ainsi que l’Islande ont la densité de population la plus faible en 2016. Cependant, leur nombre d’habitant augmente entre 2015 et 2016. Les PIB de ces pays sont importants au sein de l’Espace Schengen. En ce qui concerne les sites touristiques, seul un musée apparaît en Suède. La carte avec le nombre voyages pour le motif « Visites à des amis et parents » en 2014 est moins pertinente que les autres cartes concernant notre analyse. De plus, des données sont manquantes, ce qui empêche une véritable étude. En toute humilité, nous sommes satisfaites du travail accompli car nous avons acquis de nouvelles compétences. De plus, les cartes traduisent correctement les données recherchées. Comme le prouve nos analyses, elles sont exploitables et transmettent des tendances. Quand nous aurons l’occasion de créer de nouvelles cartes dans le cadre universitaire ou professionnel, nous essaierons de trouver une échelle plus petite afin que la taille des États soit plus grande.
  • 40. Mélanie COUSIN Décembre 2016 Séverine ENFRIN Bibliographie 1. Ouvrage et sites Internet utilisés pour l’écriture de ce dossier Académie Poitiers, « L’Europe, un territoire en construction à géographie variable » [en ligne]. URL : http://ww2.ac-poitiers.fr/hist_geo/IMG/pdf/fond_de_croquis.pdf (consulté le 14/10/2016). BRUNET Roger, 1987, La Carte mode d'emploi, Fayard, 269p. France TV éducation, « Actualité » [en ligne]. URL : http://education.francetv.fr/matiere/ actualite/cp/video/c-est-quoi-l-espace-schengen-1-jour-1-question (consulté le 16/12/2016). La p@sserelle – Histoire Géographie, « GÉO 3ème – L’Union européenne, forces et fragilités d’un pôle mondial » [en ligne]. URL : http://lewebpedagogique.com/lapasserelle/2016/ 05/25/lunion-europeenne-forces-et-fragilites-dun-pole-mondial/ (consulté le 14/10/2016). Larousse, « Dictionnaire de français » [en ligne]. URL : http://www.larousse.fr/ dictionnaires/francais (consulté le 30/11/2016). 2. Webographie relative aux données cartographiques Eurostat, « Evolution de la population – Bilan démographique et taux bruts au niveau national » [en ligne]. URL : http://appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/show.do?dataset=demo_gind &lang=fr (consulté le 09/11/2016). Eurostat, « Nombre de voyages par motif » [en ligne]. URL : http://ec.europa.eu/eurostat/ tgm/refreshTableAction.do?tab=table&plugin=1&pcode=tin00188&language=fr (consulté le 09/11/2016). Eurostat, « PIB par habitant en SPA » [en ligne]. URL : http://ec.europa.eu/eurostat/tgm/ table.do?tab=table&init=1&plugin=1&language=fr&pcode=tec00114 (consulté le 09/11/2016). Schengen Visa Info, « Informations sur le Visa Schengen » [en ligne]. URL : http://www. schengenvisainfo.com/fr/ (consulté le 09/11/2016). TripAdvisor « Top 25 des monuments – Europe » [en ligne]. URL : https://www. tripadvisor.fr/TravelersChoice-Landmarks-cTop-g4 (consulté le 09/11/2016). TripAdvisor « Top 25 des musées – Europe » [en ligne]. URL : https://www.tripadvisor.fr/TravelersChoice-Museums-cTop-g4 (consultée le 09/11/2016).
  • 41. Mélanie COUSIN Décembre 2016 Séverine ENFRIN TripAdvisor « Top 25 des parcs aquatiques – Europe » [en ligne]. URL : https://www. tripadvisor.fr/TravelersChoice-Attractions-cWaterParks-g4 (consulté le 09/11/2016). TripAdvisor « Top 25 des parcs d’attractions – Europe » [en ligne]. URL : https://www. tripadvisor.fr/TravelersChoice-Attractions-cAmusementParks-g4 (consulté le 09/11/2016).
  • 42. Mélanie COUSIN Décembre 2016 Séverine ENFRIN Tables des tableaux Tableau 1 : Les données cartographiables........................................................................................8 Tableau 2 : Les classes définies pour la discrétisation relative à la densité de population............22 Tableau 3 : Les classes définies pour la discrétisation relative au PIB par habitant......................26 Tableau 4 : Les classes définies pour la discrétisation relative à l’évolution de la population......29
  • 43. Mélanie COUSIN I Décembre 2016 Séverine ENFRIN Table des annexes Annexe 1 : Première carte choisie puis abandonnée pour la digitalisation (carte 1) ......................II Annexe 2 : Carte choisie pour la digitalisation (carte 2)................................................................III Annexe 3 : Copie d’écran montrant le problème de doublon, triplon, etc. ................................... IV Annexe 4 : Copie d’écran concernant l’absence du point cartographique relatif à l’île de Malte ..V Annexe 5 : Histogramme pour les données relatives à la densité de population au sein de l’Espace Schengen ....................................................................................................................................... VI Annexe 6 : Histogramme pour les données relatives au PIB par habitant au sein de l’Espace Schengen ...................................................................................................................................... VII Annexe 7 : Histogramme pour les données relatives à l’évolution de la population au sein de l’Espace Schengen.......................................................................................................................VIII
  • 44. Mélanie COUSIN II Décembre 2016 Séverine ENFRIN Annexe 1 : Première carte choisie puis abandonnée pour la digitalisation (carte 1) La p@sserelle – Histoire Géographie, « GÉO 3ème – L’Union européenne, forces et fragilités d’un pôle mondial » [en ligne]. URL : http://lewebpedagogique.com/lapasserelle/2016/ 05/25/lunion- europeenne-forces-et-fragilites-dun-pole-mondial/ (consulté le 14/10/2016).
  • 45. Mélanie COUSIN III Décembre 2016 Séverine ENFRIN Annexe 2 : Carte choisie pour la digitalisation (carte 2) Académie Poitiers, « L’Europe, un territoire en construction à géographie variable » [en ligne]. URL : http://ww2.ac-poitiers.fr/hist_geo/IMG/pdf/fond_de_croquis.pdf (consulté le 14/10/2016).
  • 46. Mélanie COUSIN IV Décembre 2016 Séverine ENFRIN Annexe 3 : Copie d’écran montrant le problème de doublon, triplon, etc. Carte concernée : la carte de présentation du territoire de l’Espace Schengen.
  • 47. Mélanie COUSIN V Décembre 2016 Séverine ENFRIN Annexe 4 : Copie d’écran concernant l’absence du point cartographique relatif à l’île de Malte Carte concernée : la carte en points proportionnels.
  • 48. Mélanie COUSIN VI Décembre 2016 Séverine ENFRIN Annexe 5 : Histogramme pour les données relatives à la densité de population au sein de l’Espace Schengen 3 14 16 22 29 30 44 82 91 99 102 104 106 111 112 121 132 134 201 202 223 230 235 370 409 1375 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 Densitédepopulationenhab/km² États membres de l'Espace Schengen Densité de population des États de l'Espace Schengen en 2016
  • 49. Mélanie COUSIN VII Décembre 2016 Séverine ENFRIN Annexe 6 : Histogramme pour les données relatives au PIB par habitant au sein de l’Espace Schengen 64 68 69 71 74 74 77 77 83 85 89 92 95 106 108 117 123 124 124 125 127 129 162 163 271 0 50 100 150 200 250 300 PIBparhabitantenSPA États membres de l'Espace Schengen PIB par habitant des États de l'Espace Schengen en 2015 (en SPA)
  • 50. Mélanie COUSIN VIII Décembre 2016 Séverine ENFRIN Annexe 7 : Histogramme pour les données relatives à l’évolution de la population au sein de l’Espace Schengen -1,12 -0,86 -0,59 -0,32-0,25-0,21-0,10-0,02 0,060,090,150,200,280,370,46 0,690,720,840,921,041,061,061,181,19 1,45 2,36 -1,50 -1,00 -0,50 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 Évolutiondelapopulationen% États membres de l'Espace Schengen Évolution de la population entre 2015 et 2016 (%)