3. I. PRESENTATION GENERALE
De ses anciens noms Software Development Laboratories (1977), et Relationnel
Software, Inc. (RSI) en 1979 où elle introduit son produit Oracle V2 comme base de
données relationnelle, l’entreprise Oracle Corporation est la source de Oracle Data
base. Oracle Data base est un système de gestion de base de données relationnelle
développé par Larry Ellison, accompagné entre autres, de Bob Miner et Ed Oates. Sa
création remonte des années 79, directement sorti en version 2. Il n'y a jamais eu de
version 1, pour des raisons de marketing, la première a été la version 2. Celle-ci
fonctionnait uniquement sur les systèmes Digital VAX/VMS. Elle ne supportait
cependant pas les transactions mais implémentait les fonctionnalités SQL basique de
requête et jointure.
4. I. PRESENTATION GENERALE
Cette appellation, Oracle Corporation, résulte de la dénomination de la RSI en 1983
dans le but d’être plus représentative de son produit phare, la version 3 d'Oracle,
entièrement réécrite en langage de programmation C, qui vient d’être publiée. Celle-
ci supportera les transactions grâce aux fonctionnalités de commit et rollback. C'est
aussi à partir de cette version que la plate-forme Unix est supportée.
En 1984 la version 4 supporte la cohérence en lecture (Read consistency). En 1985, la
version 5 supporte les requêtes distribuées, dans le cadre de l'intégration du modèle
client-serveur avec l'arrivée des réseaux au milieu des années 1980.
5. I. PRESENTATION GENERALE
En 1988, la version 6 supporte le PL/SQL, le verrouillage de lignes (row-level locking)
et les sauvegardes à chaud (hot backups), lorsque la base de données est ouverte.
Oracle met sur le marché son ERP Oracle Financial basé sur la base de données
relationnelle Oracle Data base.
En 1992, la version 7 supporte les contraintes d'intégrité, les procédures stockées et
les déclencheurs (triggers).
En 1995, acquisition d'un puissant moteur multidimensionnel, commercialisé sous le
nom d' Oracle Express.
En 1997, la version 8 introduit le développement orienté objet, et les applications
multimédia grâce aux services Oracle intermédia, renommé Oracle MultiMedia.
6. I. PRESENTATION GENERALE
Au fil des années, bon nombre d’ajouts et d’améliorations se sont faits dans le but
d’élargir le service du produit et d’avantager les utilisateurs. En 2018, la version 18c
est publiée, il s'agit de la version 12.2.0.2 mais avec la nouvelle convention de version.
En 2019, la version 19c est publiée et tout dernièrement la version 21c en 2021.
(Www.wikipédia.fr).
7. II. VERSIONS
Dans cette partie du devoir, nous nous appuierons sur les conventions sur les numéros de
version.
En effet, les numéros de version d'Oracle ont introduit une certaine confusion chez de
nombreuses personnes. La nomenclature de version a changé au cours du temps, mais se
base en général sur la convention suivante : version X.Y.Z.a où X.Y désigne la version majeure
du produit : 8.1 pour 8i, 9.2 pour 9i Release 2, etc. Ceci n'est plus vrai en 10, où l'on a une
version majeure (10g), déclinée en deux « releases ».
Au sein d'une même version majeure (8i, 9i ou 10g), Le chiffre Z désigne quant à lui le niveau
de correctif générique (mise à jour) appliqué. Oracle délivre en général 3 ou 4 mises à jour («
patch-set ») pour une version majeure, mais cela reste très variable.
8. II. VERSIONS
Enfin, le chiffre a désigne un niveau de correctif spécifique à un système d'exploitation,
ou une plateforme.
Depuis la version 7, les versions majeures du SGBD Oracle ont été les suivantes :
• Oracle 7 : 7.1, 7.2, 7.3
• Oracle 8 : 8.0.3, 8.0.4, 8.0.5, 8.0.6
• Oracle 8i : 8.1.5 (Release 1), 8.1.6 (Release 2), 8.1.7 (Release 3)
• Oracle 9i : 9.0.1 (Release 1), 9.2.0 (Release 2)
• Oracle 10g : 10.1 (Release 1), 10.2 (Release 2)
• Oracle 11g : 11.1 (Release 1), 11.2 (Release 2)
9. II. VERSIONS
Oracle 12c : 12.1 (Release 1), 12.2 (Release 2)
À partir de 2018, un rythme annuel de nouvelles versions est prévu : le numéro de
version rappellera l'année, la prochaine version sera donc la 18 (au lieu de la 12.2.0.2
initialement prévue), la suivante la 19 (13 février 2019), la 20c puis la 21c en 2021.
10. III. POINTS FORTS ET POINTS FAIBLES
POINTS FORTS
Oracle propose :
o La possibilité de choisir entre une installation automatique ou paramétrer son
installation à 100%
o La gestion entièrement automatique de la mémoire
o La gestion avancée de la compression des données
o La haute performance sur des gros volumes de données
o Une Vue matérialisée
o Etc.
11. III. POINTS FORTS ET POINTS FAIBLES
POINTS FORTS
o La possibilité de supporter un grand nombre de base de données par instance
o Il est multi plat-forme
o Il offre une grande richesse fonctionnelle
12. III. POINTS FORTS ET POINTS FAIBLES
DANS QUELS CAS UTILISER ORACLE DATABASE ?
o Traitement d’un grand volume de données (besoin d’optimiser l’utilisation de la
mémoire, besoin important de performance sur traitement) maxi 65, 536 fichiers de
128 To chacun en utilisant les big files de la version 10g release 2.
o Entreprise ayant une problématique de sécurité (redondance et accès)
o Traitement de données particulière (Oracle spatial, qui permet la gestion des
données géographiques))
Il nécessite souvent un administrateur
13. III. POINTS FORTS ET POINTS FAIBLES
POINTS FAIBLES
o Le coût de licence élevé
o Complexité de son administration par la richesse fonctionnelle disponible
o Il est un grand consommateur de ressources
o Etc.
14. IV. ARCHITECTURE
L’architecture oracle comporte plusieurs composants principaux :
• Serveur oracle : comporte plusieurs fichiers, processus et structures mémoire.
Le serveur Oracle est constitué d’une instance oracle et d’une base oracle.
Une instance oracle comprend une région de la mémoire appelée La SGA (System Global
Area), ainsi que les processus d’arrière-plan utilisé pour gérer la base de données.
• La zone mémoire du programme (PGA)
C’est une mémoire utilisée par un seul processus serveur à la différence de la SGA qui
est partagée par tous les processus serveurs.
PGA comprend :
o Une zone de tri des informations sur la session
o L’état du curseur
o Etc.
15. IV. ARCHITECTURE
• Base de données Oracle :
o Structure physique :
Fichiers de données, Fichiers redo log, Fichiers de contrôle.
Autres fichiers importants : (fichier de paramètres, fichier de mots de passe).
o Structure Logique :
Tablespace, segment, extent, bloc ;
• Les Processus serveurs : gèrent les requêtes des utilisateurs provenant des connexions à la
base de données ; ils sont chargés de :
o La communication entre la SGA et le processus utilisateur ;
o Analyser, d'exécuter les requêtes SQL des utilisateurs, de lire les fichiers de données, de
placer les blocs de données correspondants dans la SGA et de Renvoyer les résultats des
commandes SQL au processus utilisateur.
Le serveur oracle supporte
o SQL (LDD , LMD, LCD)
o PL/SQL
o Autres langages de programmation (Pro*C …)
17. IV. ARCHITECTURE
Connexion à un serveur Oracle
Une connexion est un chemin de communication entre un processus utilisateur et un
processus serveur. Il existe trois types de connexions grâce auxquelles un utilisateur
peut accéder à un Serveur Oracle :
Connexion locale ou un tier : Selon cette méthode, un utilisateur est directement
connecté sur la machine faisant office de Serveur Oracle.
Connexion Deux Tiers : Ce type de connexion est couramment nommé "Connexion
Client Serveur", un utilisateur se connecte à partir d'une machine directement connectée
à un Serveur Oracle.
Connexion Multi Tiers : Dans une architecture multi tiers, la machine de l'utilisateur se
connecte à un Serveur applicatif 9 (Par exemple un Serveur Web) qui lui-même va se
connecter au serveur Oracle pour récupérer les données issues de la base de données.
18. IV. ARCHITECTURE
Une session est une connexion spécifique d’un
utilisateur à un serveur oracle.
La session démarre lorsque l’utilisateur est
authentifié par le serveur oracle et se
termine lorsque l’utilisateur se déconnecte
ou en cas de déconnexion anormale.
Oracle supporte deux modes de
fonctionnement :
• Serveur dédié
Chaque fois qu’un utilisateur se connecte, il
est pris en charge par un processus serveur.
Si 100 utilisateurs se connectent, 100
processus serveurs sont de même créés
19. IV. ARCHITECTURE
o Avantage :
• Une commande SQL est tout de suite
et directement prise en compte par un
processus serveur
o Inconvénient :
• Chaque processus serveur occupe une
zone mémoire et utilise la CPU
o Meilleure configuration (recommandée
et utilisée par la bcp de DBA), si les
ressources matérielles le permettent.
20. IV. ARCHITECTURE
Serveur Partagé
C’est un groupe de processus serveurs qui
s’occupent d’un grand nombre de processus
utilisateurs.
• Les processus utilisateurs sont alloués à un
processus DISPACHER, celui-ci met les
requêtes utilisateurs dans un fil d’attente, et
le processus serveur exécute toutes les
requêtes, une par une.
o Avantage :
• Réduire la charge de la CPU et utilise moins
de mémoire
o Inconvénient :
• Lors de forte utilisations de la BDD, il risque
d’y avoir des temps d’attente (performance).
22. V. UTILISATION
Cette partie consistera à :
o Définir les données sous oracle
o Manipuler les données sous oracle
o Contrôler les données sous oracle
Le tout se fera à base de l’exemple suivant :
Définir une base de données nommée ‘’Formation’’ contenant `étudiant`, `cours` et
`enseignants` comme tables dans lesquelles nous insérerons les attributs puis
tenterons de les manipuler et de les contrôler.
23. PHASE D’INTERACTION
QUESTIONS POSEES (précisément sur des notions non explicitées dans le document)
• N’y a-t-il pas d’autres moyens de connexion au serveur oracle ?
• Quel est l’extension d’oracle ?
• Quels sont les prérequis pour l’installation ?
• Particularité d’oracle par rapport aux autres SGBD ?
• Que signifie release ?
• que signifie digital vmx/vax ?
• Pourquoi la création à chaque fois du processus utilisateur est un inconvénient ?
24. PHASE D’INTERACTION
REPONSES DONEES
• Pour oracle, l’on a malheureusement trouvé que les trois moyens de connexions cités dans des diapos
antérieurs.
• Oracle utilise le PL/SQL, le SQL standard et quelques langages de programmation.
• Les prérequis pour l’installation :
Windows XP,… à nos jours ;
Processeur (au minimum Dual core intel, pentium 4 ou AMD athlon, 1,6 GHz…) ou core i2, i3, i7…
RAM 2Go minimum mais 4Go recommandé
Et mini-9Go de disque dur pour l’installation;
• Signification de release = mise à jour, nouvelle version…
• digital vmx/vax : Système d’exploitation propriétaire crée par DEC (digital equipement corporation) pour ses
ordinateurs VAX.
• La création à chaque fois du processus utilisateur est un inconvénient car à chaque création, il y a occupation
de l’espace mémoire dans le disque dur, l’accumulation des processus utilisateur occupera donc un enorme
espace du disque.