2. Le Samusocial de Bruxelles est une association
privée, rattachée au Samusocial International.
Son objectif est de lutter contre la grande
pauvreté, en aidant notamment les sans-abris
moralement et matériellement.
L’association est sous la coupe du CPAS de la
Ville de Bruxelles. Elle est subsidiée à 98% par
des fonds publics, et la plupart de ses
gestionnaires sont issus du Parti Socialiste.
Le SAMUSOCIAL, c’est quoi au juste ?
3. Le député bruxellois Alain Maron (Ecolo) révèle que les gestionnaires du Samusocial sont
grassement rémunérés. En 2016, les membres du conseil d’administration et du bureau de
l’ASBL ont touché 60.000€ pour des réunions… dont il ne reste aucune trace.
La directrice du Samusocial, Pascale Peraïta, assure que ces rémunérations ne proviennent
pas de l’argent public mais de dons. En parallèle, les comptes de l’ASBL sont dans le rouge.
1er juin 2017
Qu’est-ce qui a provoqué
un tel scandale ?
4. Ce qui met le feu aux
poudres, c’est l’implication
d’Yvan Mayeur (PS) dans
cette affaire. Le
bourgmestre de Bruxelles
est membre du bureau du
Samusocial. Pour ce poste,
il a touché 700€ net par
mois. Inacceptable, pour de
nombreux politiques.
L’implication polémique d’Yvan Mayeur
5. Le parti Ecolo demande une commission d’enquête parlementaire, afin d’éclaircir les zones
d’ombres autours des rémunérations des gestionnaires de l’ASBL.
Cette requête ne plaît pas. Les avocats du Samusocial tentent de faire pression sur le
gouvernement bruxellois, afin d’empêcher que les comptes de l’ASBL soient épluchés,
avançant une atteinte à la vie privée. Peine perdue, la commission sera bien organisée.
6 juin 2017
6. Sous la pression de ses partenaires politiques, Yvan Mayeur est forcé de démissionner de
son poste de bourgmestre. L’homme politique tente, vainement, de rester échevin. Le
lendemain, Philippe Close devient le nouveau bourgmestre de Bruxelles.
Le scandale emporte également Pascale Peraïta, qui, après avoir démissionné de son
poste d’administratrice de l’ASBL, quitte également la présidence du CPAS de Bruxelles.
8 juin 2017
7. Le parquet de Bruxelles se saisit de l’affaire, des perquisitions sont organisées
dans les bureaux du CPAS de la Ville de Bruxelles.
Le lendemain, de nouvelles révélations secouent le Samusocial : le frère d’Yvan
Mayeur et les filles de Laurette Onkelinx et Pascale Peraïta ont travaillé au sein de
l’ASBL bruxelloise. La question du travail fictif est posée.
12 juin 2017
Nouvelles révélations