3. La pêche d’Antan, a été initiée le 23
juillet 1977, elle a pour but de
perpétrer la tradition de la pêche à
l’Isle sur la Sorgue afin que ce savoir
ne se perde pas .
Lors de cet évènement, les pêcheurs
vont dans un premier temps, à bord
de leur « nego-chin » effectuer une
démonstration de pêche.
7. Ils sont vêtus de l’habit traditionnel : pantalon de
velours gris ou noir, taillole en flanelle grise ou brune,
chapeau de feutre et chemise blanche.
Ils utilisent des instruments retrouvés dans les greniers
ou remis aux plus anciens par les pêcheurs de la
génération précédente.
Pendant ce temps les Bugadières (les lavandières
provençales) lavent leur linge le long du quai Jean Jaurès
et discutent des derniers potins.
11. le bouchon:
C’est un simple bouchon de
liège relié à une pierre par un
fil sur lequel est fixé un
hameçon appâté avec un
vairon ou chabot.
Grâce au bouchon, l’appât
navigue entre 2 eaux.
Placé la nuit, il était retiré au
lever du jour.
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15. Le trident à 7 branches :(aussi appelé «
Fichouiro »:
Trident fixé à un long manche relié à une corde
que le pêcheur fixe à son poignet pansé pour
pêcher à distance .
Il est peut plébiscité par les pêcheurs car
l’instrument abîme le poisson et baisse sa valeur
à la vente.
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19. l’épervier:
Filet rond dont le bord est garni d’un chapelet
de balles de plomb.
Relié au poignet du pêcheur par une corde, on le
jette à la main d’un mouvement circulaire.
Lorsque le pêcheur ramène son filet, les poissons
se retrouvent bloqués dedans.
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22. La bouteille à vairons :
Bouteille en verre transparent de 4 litres.
Elle est placée dans l’eau sur un lit de gravier et
grâce à la forme spéciale de son culot en forme
d’entonnoir.
Dès qu’un poisson rentre dans la bouteille, il lui
est impossible de sortir.
La bouteille à vairons sert à attraper des petits
poissons.
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26. La pêche à la
main:
Le pêcheur fouille les
algues ou les « cauno »
à
Mains nues à
La recherche
De truites:
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30. Les nasses:
Constituées d’une armature métallique d’une
longueur de 1.20 m. en forme de cône.
Recouverte d’un grillage avec un goulet
d’une longueur de 40 à 50 cm.
Celles-ci permettent d’attraper de plus gros
poissons comme les truites.
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34. L’aragnol:
filet à mailles en forme de poche allongée, monté sur
une armature métallique reliée à un manche.
Son utilisation très exigeante demande un long
apprentissage.
Après avoir immobilisé le « nego-chin » grâce à la
« partèghe »(longue perche permettant de déplacer ),
le pêcheur se sert de l’aragnol pour coiffer les touffes
d’herbes au fond de la rivière dans lesquelles se
cachent les truites.
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37. Le fagot:
À l’époque où les écrevisses peuplaient la sorgue, on
plaçait une tête d’agneau dans un fagot de serments
de vigne que l’on immergeait dans l’eau à la tombée
de la nuit pour les attirer.
Le pêcheur n’avait qu'à venir récupérer son fagot le
lendemain matin avec toutes les écrevisses qui
s’étaient nichées dedans.
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41. L’araignée:
Filet de 12mètres de long et de 1.50m. De
hauteur placé dans le lit de la sorgue dans le sens
du courant.
À la tombée de la nuit, les truites se font prendre
dans le filet et les pêcheurs viennent récupérer le
filet le lendemain .
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46. Les pêcheurs se rendent ensuite à la collégiale
Notre-Dame des Anges en procession dans le
but de recevoir la bénédiction de ND de
Sorguette, sainte patronne des pêcheurs.
Ces derniers distribuent ensuite les poissons aux
habitants, devant le porche de la collégiale.
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48. Ces différents instruments sont maintenant
interdits pour éviter de déséquilibrer l’écosystème
de la rivière.
Certains permettant de pêcher du poisson en très
grande quantité.
Pour une question de « devoir de mémoire », ces
derniers sont autorisés seulement à l’occasion de
la démonstration de la pêche d’antan.