1. MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE
ET DEL'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
Union - Discipline - Travail
Service de Communication
de la Documentation et des Archives
(SCDAI
2. REVUE DE PRESSE DU JEUDI 18 JUIN 2015
SOMMAIRE:
~ FRAT MAT N°15157/p.ll (Mouhamed FADIGA)
Education Nationale
Vers l'intégration de l'éducation financière à la formation des instituteurs
~ SOIR INFO N°6211
• P.I0 (KOUAKOU N'dri)
Culture de l'entrepreneuriat en milieu scolaire
Un projet de fabrication de confiture remporte le r=~'-,,2,~
• P.16 (Madeleine TANOU)
Drame sous la pluie ffi~
Un écolier tombé dans un caniveau et emp.ijf-té'par
ruissellement §=.-
Le dimanche dernier, Mamadou KOD"'é,~ila
été emporté par l'eau de ruisselleni«~-,t~.;:;:z~
~ L'INTER N°5105
• P.ll (Maxime KOUADIO)
Education Nationale
La Mutuelle de l'ins etron ~Ç9cody 1 célèbre ses meilleurs agents
Tout récemment Mutuelle d~ihspection de Cocody 1 a récompensé= "Ec- .'E:
ses meilleur érèv~ ë'"éns [gnants. Cette cérémonie a eu lieu à l'hôtel
communal
,~.éfolie~èn classe de Cm2 a
-=-~._-=.:~'
• P.12 (AK
Lutte con re e _ ssesses en milieu scolaire..ffir-~ -- -=,:
-"lIn opérateiîgde téléphonie instruit la jeunesse de Treichville
.:3§ ~'"'- ~-";. -=~
• P.13iA.CAMARA)
ActlVit_és ~5'tioculturelles et sportives à Saint Chalmel de Yopougon
"t!:~enii}f Mouloukou Dj font danser les élèves
-li~= irfQ'FE N°4663/p.I0 (SB)
-~g;illeu~ d'arachides, majors de sa classe
~ NOTRE VOIE N°5037
! P.6 (Charles BEDE)
Cepc, Bepc, Baccalauréat
Ibrahima Kourouma, Coordinateur général de l'inspection générale:
« La fraude aux examens n'est pas institutionnalisée )}
• P.7 (Guillaume T.GBATO)
Promotion de l'excellence
L'EPV Divine Providence fête ses meilleurs élèves
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Education nationale
Vers l'intégration de l'éducation
financière à laformation des instituteurs
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'OP projet scolaire ou
/ ':,. 'mon potentiel d'entre-
, preneur". C'est le
, concours initié par le
, "Programme éducation
financière (Pef) du ministère
de l'Education nationale et de
l'Enseignement technique. La
finale dudit concours placé
sous le thème "apprendre,
comprendre pour entrepren-
dre » a été remportée par le
Collège moderne de Cocody.
Le sujet a été jugé intéressant
par la ministre Kandia Camara
qui envisage de l'intégrer à la
formation des enseignants.
C'était, récemment, à la salle
des fêtes du lycée Mamie
Houphouët Fêtai à Binger-
ville. Au-delà du jeu, ce test
qui se veut une véritable école
de l'entrepreneuriat et de la
culture financière vise, selon
Kandia Camara, présidente de
la cérémonie, à donner aux
apprenants des compétences
et savoirs supplémentaires en
vue de la réalisation de leur
avenir social et professionnel.
~
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-,1-
,J.
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e-.!
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Cela, dans le souci d'édifier la
personnalité de l'enfant pour
en faire un citoyen équilibré et
utile à la communauté. Tout
en donnant une réponse dura-
ble au problème d'endette-
ment et de surendettement
massifs qui menacent non
seulement la quiétude de bon
nombre d'agents de la famille
éducation-formation, mais
également l'avenir de plu-
sieurs milliers d'enfants. La
ministre de l'Education natio-
nale et de l'Enseignement
technique a confié que plus de
39 000 agents sont actuelle-
ment surendettés. C'est pour
y remédier qu'elle promet l'in-
tégration de l'éducation finan-
cière à la formation initiale
des enseignants dans les
Cafop dès la rentrée scolaire
2015-2016.
Ellea, dans la foulée,demandé
à Mamadou Barro, directeur
des ressources humaines et de
l'exécution des projets, l'ou-
verture de ce concours aux
établissements scolaires de
toutes les directions régionales
de l'éducation nationale pour
les éditions à venir.
Pour Kaba Nialé, ministre au-
près du Premier ministre,
chargé de l'Economie et des
Finances, marraine de cette
cérémonie, les thèmes abor-
dés, constituent un moyen in-
dispensable pour lutter contre
la pauvreté et partant pour at-
teindre les objectifs de déve-
loppement socio-économique
du pays. « Le contexte écono-
mique et financier actuel
plaide fortement en faveur
d'une amélioration de l'éduca-
tionfinancière des citoyens»,
a-t-elle déclaré. Avant de re-
commander aux formateurs
d'encadrer et d'accompagner
cette belle pépinière pour en
faire de véritables entrepre-
neurs capables de participer
au développement de la Côte
d'Ivoire.
MOUHAMED FADIGA
CORRESPONDANT LOCAL
4. ~
-. ---,~--------------:---------------
CULTURE DE L'ENTREPRENEURIAT EN MILIEU SCOLAIRE
Un projet de fabrlcatlcn de confiture remporte le ter prix
Dans le cadre de la promotion de
l'éducation financière et de la
culture entrepreneuriale auprès
, des jeunes, le ministère de l'Éd-
~ ucation nationale et de
_, l'Enseignement technique
'"~- (Menet) a initié un concours
-- --,;. dénommé 'Top projet scolaire ou
_" mon potentiel d'entrepreneur",
_ 1 Bâti autour de la thématique
~ ;~ "Apprendre, comprendre pour
''-.1 entreprendre", ledit concours a
, ,i connu son épilogue le vendredi 5
:z juin 2015, au lycée Houphouët
Mamie Fêtai, à Bingerville, en
:.> présence de Kandia Camara, min-
1:-istre de l'Éducation nationale et
."~ de l'Enseignement technique et
('i de la ministre auprès du Premier
<::1. ministre, chargée de l'Économie
:":',et des Finances, Kaba Nialé. A
!J'" l'issue d'une finale hautement
Selon Kondio Camaro. le concours "Top projet scolaire" vise à donner aux appre-
nants des compétences et connaissances supplémentaires, (Photo: DR)
disputée, le collège moderne de
Cocody (Crnc) a été déclaré vain-
queur du grand prix Kaba Nialé,
marraine de l'édition 2015 du
concours d'entrepreneuriat
jeunes, doté d'urrmontarïtde 1,2
million de francs Cfa. Avec son
projet de, fabrication de confi-
ture à partir de fruits tropicaux,
le Cmc a totalisé 81,7 points
devant le lycée technique
d'Abidjan qui a obtenu 80,6
If
points avec son projet d'élevage
de poulets de chair, Cet étab-
lissement scolaire a reçu la
somme de 700,000 Francs Cfa.
Quant au lycée Djédjé Amondji
Pierre d'Adjamé qui a obtenu
69,8 points avec son projet d'in-
stallation d'une unité de transfor-
mation de , et le lycée Mamie
Fêtai de Bingerville, totalisant
60,10 points avec son projet
légumes bio par la culture hors
sol, ils ont occupé respective-
ment les troisième et quatrième
places. Ce concours, a indiqué
Kandia Camara, vise à donner aux
apprenants des compétences et
connaissances supplémentaires,
en vue de la réalisation de leur
avenir social et professionnel.
Kaba Nialé a, pour sa part,
éprouvé de grandes émotions rel-
atives à l'intégration de l'éduca-
tion financière dans la formation
professionnelle dans les Cafop,
dès la rentrée prochaine.
KOUAKOU N'Dri
5. -DRAME SOUS LA PLUIE
ernportf:'
',' .J) Une scène tragique a été
.•...•• vécue par des populations
~ vivant au quartier •• Avocatier
--- », à Abobo. Ces populations
",- ont été témoins de la dispari-
('J tion d'un gamin. De fait, avan-
-.t) cent nos sources, le dimanche
14 juin 2015, une averse
.".,.( tombe sur le District
:<:.. d'Abidjan. C'est un moment
que les gosses des quartiers
P populaires aiment très bien.
i.;""" Car c'est l'occasion pour eux,
'2 de jouer. Le petit Mamadou
1,;-.-1 Koné, 11 ans, élève en classe
.J: de Cm2, ne déroge' pas à cela.
Il sort de la maison et va. ;-.:>
rejoindre ses amis, non loin du.f.
lycée municipal. Et ensemble,
ils se mettent à jouer sous les
eaux de pluie. Lâchant des
fous rires par-ci, des cris par-
là. Ils semblent heureux.
Hélas, aux environs <le 18h,
cette joie va virer au drame.
De fait, indiquent nos sources,
alors qu'il court dans tous les
sens, le petit Mamadou glisse
et tombe accidentellement
dans un caniveau. Il est aussi-
tôt happé par les eaux de ruis-
sellement au fond de ce cani-
veau et entraîné par le puis-
sant courant. Ses amis impuis-
sants, se laissent tout simple-
ment aller à des cris de
détresse. Hélas, Mamadou dis-
paraît totalement de leur vue,
Les parents du pauvre garçon-
net sont tout de suite saisis. Ils
alertent à leur tour les
sapeurs-pompiers qui débar-
quent sur place avec une équi-
pe de plongeurs. Jusqu'à la
nuit tombée, ces derniers, à la
recherche du gosse porté dis-
paru, exploraient encore en
présence de la police, les eaux
de ruissellement dans le cani-
veau. Mais en vain. On com-
prend alors dans l'entourage,
qu'il y a sans doute une toute
petite chance sur mille, de
revoir l'écolier vivant.
Madeleine TANOU
6. -.»
E 0 U.'CAT 1'0KI' fJATI 0 NA L E ":"';;<7ti'lt'sIif'"
La Mutueltede I'lnspection de qq:f, .' " " ,.,. .i··. ......•...••.>.,
codyl célèbre ses meilleurs agents,
L
"es élèves, le per-
, .. sonnel enseig -.na..nt
. et d'encadrement
. .' du primaire et du'
-, préscolaire .' de
l'Inspection de Cocody1
étaient en.tête, le lundi 1? juin
2015 'à l'hôtel communal de
Cocody.'L~ célébration de la
troisièmé édition de la fête de
l'excellenc~·et du mérite .•a
tenu toutes' ses promesses,
en présence de Méa Kouadio,
direCtëu/ des lycées et col-
tèges: représentant pour ta
circonstancele ministre de r.
Edycation. nationale et de l'
enseiqnernent technique, Les lauréats heureux de recevoir leurs prix. IPhoto:OR)
Kandià Camera, dé Touré Va':. .'.
mara:j;:ler:~djointd;Jmâiri;;travait remarqûable~t o~t. .., .:?
.. ' t . tle "'d' ···C..::. ... , ·····,/·c est celui qUJeduque a tra.:-
rep[esen an .'.e.palre e. 0 ,produit des resultats.exc:ep: ..;,.:;,;
cody et de Lïnspecteurde CO-' l Il illeurs t' vers sa conduite». Il a indiqué'...... ., .... tlOnne s. a, par al eurs, e- ..
7. N~SltCj
LUTTE CONTRE LES GROSSESSES
EN MILIEU SCOLAIRE
Un opérateur de téléphonie ins-
truit la jeunesse de Treichville
ls étaient près de 250 en-
fants élèves venus des
écoles primaires et se-
condaires de Treichville,
en direction du Foyer des
jeunes, pour prendre part, le
vendredi 5 juin 2015, au projet
Y'ello teenagers de Mtn, Un
des quatre projets conduits par
l'opérateur de téléphonie dans
le' cadre 'de' ses 21 jours d'ac-
tions citô~nnes éâition 2015,
et dont I'objectit estde sensibi-
liser les élèves sur les consé-
, quence~"' 'des qrossesses en
milieu scolaire, « Notre activité
est un soutien à la politique
zéro grossesse en milieu sco-
laire du gouvernement, d'où la
présence du Programme natio-
nal de santé scolaire et univer-
sitaire, du ministère de
l'Education nationale, d'Onq lo-
cales et de partenaires interna-
tionaux », a expliqué Mme
Estelle Blaffon, chef de projet,
qui a souligné que la crois-
sance vertigineuse de ce fléau,
qui passe de 1292 cas en 2008
à 5076 en 2013 suscite une ac-
tion rapide et d'envergure,
Ainsi, plusieurs activités ont
été menées. Notamment, le
test des connaissances des
élèves sur la sexualité et ses
conséquences, des ateliers de
sensibilisation et d'échanges
sur les causes, conséquences
et risques des grossesses pré-
coces, la formation sur la maÎ-
trise du cycle 'mensuel par la
jeune fille, un forum de discus-
sions .en ligne, une opération
de dépistage du Vih-Sida, etc.
Bref, une série d'actions visant,
selon Mme Blafon, à permettre
à la jeunesse scolaire de parler
librement sexualité et d'avoir
une sexualité responsable,
Mme Lévry Jumiana, conseiller
municipal représentant le
maire de Treichville, a salué
cette action qui vient booster
celles de leur cellule sanitaire
et sociale, Oudou Ilboudo,élève
en 5è au lycée moderne de
Treichville et 8akayoko Kady,
en Terminale aux Cours Loko à
Marcory, s'en sont réjouis et
souhaité une prorogation de
cette activité pour l'information
du maximum d'élèves,
AKK
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8. -.»
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ACTIVITES saCIO-CULTURELLES ET,
SPORTIVES A SAINT CHALMEL DE YOPOUGON
Arse a e ouloukuku Dj font
danser les élèves
e Groupe scolaire pri-
maire Saint-Chalmel a
organisé ses activités
socioculturelles de fin
• __ d'année le samedi 6
JUin dernier. L'événement a
donné lieu à des activités récréa-
tives marquées par des presta-
tions d'artistes dont Arsenal Djet
Mouloukuku Dj entre autres,
ainsi que des jeux de crack, des
chants, une représentation théâ-
trale, des ballets et des démons-
trations de Kung-fu. En présence
du parrain Dr Niandjo Coulibaly
Michel, inspecteur général des
Impôts et du fondateur du Gs
scolaire Saint-Chalmel, Nanan
Ndri Kouakou Chalmel, chef du
village de Komien Kouassikro
(département de Dirnbokro], de
la directrice de récole, Mme
Konan Amenan Jacqueline, et
des parents, le classement de fin
d'année a consacré les meilleurs
éLèves des Cours préparatoires
1ère année [Cpl] au Cours
moyen 1ère année. L'élève Shoo-
ter Evan Godefroy, en classe de
Cm 1 A, a raflé le 1er prix avec
Les lauréats en cornpaqnie du parrain Dr Niango Coulibaly
et du fondateur N'dri Kouakou Chalmel (Ph DRI
180 points. Le prix du deuxième
super premier a été décerné à
Yao Kissié Yvann Mael en classe
de Cel. D'autres élèves ont été
également récompensés sous les
ovations de leurs camarades et
des parents. Satisfait des résul-
tats des élèves, Dr Niandjo Cou-
libaly Michel leur a demandé
d'étudier, d·être attentif et
d'écouter les conseils des pa-
rents. Il a souhaité une bonne
L'inter N°5105 du Jeudi 18 Juin 2015 - Page 14
collaboration entre les parents et
les enseignants dans le suivi des
enfants. Selon lui, ces activités
socio-culturelles - et sportives
participent au développement in-
tellectuel de l'enfant. Après les
conseiLs du parrain, un match de
football a opposé deux équipes
composées des élèves de l'éta-
blissement.
. 1
9. '"
LE PATRIOTE -N 04663 - JEUDI 18 JUIN 2015
:~~t]i;I:~~~~~!~ti~~::;""''''''/'''1''''~
"j'-u------- ill------d' ----hides · d ,---i----'---------~~~;'t;~~~-das:;~-;;u~-~~t~~le le
Il 01' ,eil'n" arac es,111al10r e sa ~e pè~Bde Bri?e.q~i a perdu son emploi,
~ 'l. , ' ~ s'estcru obliged'abandonner ff)mmeet
l '. ' , ,. entant pour se rentrer au village, Pour
, Ouel aurait été son avenir si l'ONG vailleurs ? A 9 ans, Biayé Biayé Jean p~r,I'ONG AIEC~, Ile~t remis a l'~)'~ aider sa mère, le petit 8ricIl s'est mis a'
! Assistanco Intemationale à l'Enfance, Brice, pour aider sa mère restée seule, ?U Il se montre tres brillant.Au!~urdhUI travaillerà l'âgede 9 ans, Ildevientainsi
! Cœur et Action (AIECA) ne l'avait sorti était devenu. gril/eur d'arachides a~ a 1~ ans, Ile~t en classe de 5mllo au gril!eurs d'arachides, exposé au feu à
i de ce milieu infemal des enfants tra- grand marche de San Pedro. RooJe111! Lycee Municipal 1 de .San Pedro et
L _ -------------------
,
.'
---------------1 I:'J
son jeune âge. Comme Brice, l'ONG l '.
AIECA a pu sortr 600 enfants du i.·,;:
monde du travail.Certainsvon!à l'école 1 .! '.
quand d'autres sont en apprentissage, 1: ,--
l:ONG souhaite l'appui de tous 'pour !.>-
sortir les enfants de,ce milieu qui n'est "
pus le leur. SB : N .'
1 r.J ~.-_____ ..__ .J
10. ".6
• Notre Vole n" 5037 du jeudi 18 ju'in 2015 - 17•••• année
sooÉTÉ
CEPE, BEPC, BACCALAURÉAT
Ibrahima Kourouma, Coordonnateur général de l'InsQeCÛongénérale:
({La fraude aux examens n'est pas institUtionnalisée )}
Des candidats au Bepc et au baccalauréat ont été sanctionnés ces dernières années pour [raudes, pour ne citer que ceux-là. Ils ont
encore tenté cette année, de passer ces mêmes examens. Le dispositif antl-fraude du" ministère de l'Education nationale et de l'En-
seignement technique est-il vraiment fiable? La fraude s'est-elle institutionnalisée dans le système éducatif. Autant de préoccupations
auxquelles répond Ibrahima Kourouma, coordonnateur général de l'inspection générale du ministère de l'Education nationale et de
l'Enseignement technique.
mterview reausee par
Charles BÉDÉ
Notre Voie: Un journal a
récemment fait état de
"institutionnalisation des
fraudes aux examens à
grand tirage de l'Education
nationale ...
Ibrahima Kourouma : Je ne
suis pas d'accord avec cette
affirmation. Les cas de
fraude ont été réduits de moi-
tié en trois ans. Cet article
n'est donc pas exact sur les
faits, lorsqu'il parle d'institu-
tionnalisation de la fraude. Il
donne des informations sur
des faits passés et qui ont été
sanctionnés, tout en donnant
le sentiment qu'ils viennent
de se produire. L'article a été
publié le matin même de l'ou-
verture des examens écrits
du Bepc. Il a été publié alors
que les épreuves orales du
baccalauréat n'avaient pas
débuté. La fraude aux exa-
mens n'est pas institutionna-
lisée. Le dispositif anti-traude
est discret et efficace.
N.V : Y a-t-il aujourd'hui
des indicateurs qui attes-
lent de la baisse de la
fraude?
I.K : Entre 2013 et 2014, le
nombre d'élèves qui a fraudé,
est passé de 151 à 20 au
Bepc et de 125 à 79 au Bac-
calauréat. Cela est dû à la
présence massive des ins-
pecteurs sur le terrain pen-
dant les examens. Quant aux
acteurs de l'école, c'est-à-
dire des personnels de l'Ecu-
cation Nationale ou des
parents, la sévérité s'est ac·
crue. Il Y a eu 39 arrestations
en 2013, 49 en 2014.
Cette lune donne des résul-
tats. Même un seul fraudeur
nuit au système. C'est déjà
trop. Nous n'allons pas relâ-
cher les efforts, au contraire.
N.V : L'Inspection générale
s'est-eue donné les
moyens pour couvrir tous
ces centres? Le territoire
esr vaste et il y a des mil-
liers de centres d'examen.
I.K : Nous nous sommes
donné les moyens pour
contrer les fraudeurs partout
Où ils seront. Et les dispositifs
que nous avons mis en place
sont efficaces.
N.V: Quels sont-ils?
1.K : Nous prenons la précau-
tion d'avoir un dispositif mo-
b,ie et un dispositif statique.
Ibrahima Kourouma, inspecteur général, coordonnateur
général de "inspection générale du ministère de l'Educa-
tion nationale.
Déjà pour les examens du
BEPC, nous avons mis en
place six axes qui vont être
parcourus par des inspec-
teurs mobiles, dans des villes
(nous ne disons pas les-
quelles) qui comptent des
centres d'examens. Au ni·
veau d'Abidjan qui constitue
plus du tiers de tout le pays,
nous avons 40 équipes qui
vont superviser les examens.
Ajoutez à cela des équipes
statiques, qui vont être ba-
sées au sein même de cer-
tains centres. Ces équipes
qui sont au sein des centres.
le sont lorsque nous esti-
mons qu'il y a des risques de
fraudes.
N.V : Ciblez-vous des
zones à Abidjan et à l'inté-
rieur du pays?
I.K : Il n'y a pas de zone par-
ticulière. Mais nous avons
une cartographie des
fraudes. Je peux vous dire
que dans presque chaque
centre nous avons une stra-
tégie pour obtenir de l'inter-
mation. Donc, nous avons
identifié des lieux à risques
où nous installons des
équipes d'inspecteurs. Et il Y
a un service de veille pendant
les examens qui coordonne
au niveau de l'inspection gé-
nérale. Selon les informa-
tions, nous intervenons aussi
avec des unités mobiles.
Pour le baccalauréat, le dis-
positif sera encore plus
corsé
N. V : Quels types et quelles
sont les sanctions à t'en-
contre des fraudeurs?
I.K : Il ne peut pas y avoir de
fraudes qui puissent nous
échapper. Mais en cas de
fraudes, nous appliquerons
les sanctions les plus sé-
vères. Il y a un arrêté mtermi-
rustériel Qui reglemente tes
sanctions. A titre d'exemple,
lorsqu'un élève est pris en
possession d'un document
non autorisé, il y a ajourne-
ment plus interdiction d'un an
aux mêmes examens et aux
mêmes concours. Par contre,
lorsqu'il est pris en train d'uti-
liser un téléphone portable, il
Y a ajournement plus interdic-
tion de cinq ans au même
concours. Et il Y a un suivi de
ces sanctions. Quant au per-
sonnel de l'éducation natio-
nale, la sanction peut aller
jusqu'à la suspension, voire
la radiation, dans les cas les
plus graves.
N. V : Des fraudeurs sanc-
tionnés ont été encore cano
didats à des examens à
grand tirage. Comment ex-
pliquez-vous cela?
I.K Des malins pensent
qu'une fois sanctionnés, ils
peuvent venir se réinscrire.
Nous avons un dispositif qui
nous permet de repérer ceux
qui se sont inscrits indument.
Je peux vous annoncer
d'ores et déjà que pour le
baccalauréat, cene année, il
Y a 61 personnes qui vont
être rejetées parce qu'elles
doivent subir leurs sanctions.
Ces personnes ne pourront
se représenter au baccatau-
réat, qu'une fois leur sanction
entièrement appliquée. Au
Bepc, nous en avons eu
quatre personnes. Et ces pero
sonnes très bfentôt, seront en
dehors des Procès-verbaux
(PV). Et von! subir la rigueur
de la loi.
N.V: De nombreux parents
d'élèves sont complices
des fraudes. Y s-t-it des
poursuites et des sanc-
tions à leur encontre ?
I.K : Je demande aux organi-
sations de parents d'élèves
de sensibiliser leurs mern-
bres. Qui doivent faire com-
prendre à leurs enfants qu'on
. ne commence pas sa vie en
trichant. Et que. se taisant.
leurs enfants contribueru à
dévaloriser les diplômes
qu'ils obtiennent Ils ont peur
que leurs enfants échouent.
C'est légitime. mais le bac-
calaureat n'est pas un
concours. Il n'y a pas un
nombre de places limité, 54
votre enfant a travaillé de rna-
nière constante, il aura son
examen. Lorsqu'on le parent
a peur que son enfant
échoue, il est déjà convaincu
de l'échec de son enfant. Il y
a des valeurs qu'on doit dé.
fendre quand on est un père
de famille t'honnêteté le
goût du travail, l'amour' du
pays. S; nous luttons contre
la fraude, c'est pour que les
diplômes qu'ils vont obtenir
soient crédibles.
'N.V :. Etes~vous satisfaits
des taux de réussite?
I.K: Nous sommes 5aUSfaits
de l'amélioration des resor-
tats des examens anténeurs.
Nous sommes partis avec
des examens qui avaient des
taux de réussite de 15 %, 16
% pour passer à 30 %. Nous
sommes satisfaits de ces ré-
senats. car ce sont des exa-
mens obtenus proprement. Il
faut que nous puissions aller
au-delà. Nous nous fixons
comme objectif, 70 % à 80 %.
C'est une satisfaction de voir
que les taux de réussite évo-
luent constamment, positive-
ment.
N.V: Peut-on également af.
firmer que les diplômes
ivoiriens sont de plus en
plus crédibles?
I.K : Depuis ces trois der.
nières annees. nos diplômes
sont devenus ~lJS crédibles .
En 2012, des compatriotes
qUI s,ont. venus en Europe
pour etudier se plaignaient du
fan qu'il~ devaient reprendre
tout a z~ro. Mais aujourd'hui,
~~ I~S reprennent, c'est
deu~ld.Xlmu,:, un an, voire
ans. C est une preuve
que le, "'oIOmes son! d v .
nus plus cr~s • e e
"----- -
11. '.-
L'école primaire privée catho-
lique, la Divine Providence,
d'Anonkoua Kouté Extènsion
Sotrapirn, dans la commune
Abobo, était en fête le sa- .'
rnedile 06 juindernier, t.arai-
son, ·'-,Ia célébration des
meilleurs élèves de l'année
scolaire 2014-2015. Et pour
l'occasion la directrice fonda-
trice, Mme Dan Justine et
l'ensemble de ses collabora-
teurs ont mis les petits plats
dans les grands pour faire
plaisir aux élèves de tous les
niveaux qui se sont illustrés '
•••l ' . de la 'meilleur des façon par
.-:z leur travail au cours de ~'an-
née scolaire. Mais en plus
d'eux, les vainqueurs des
concours miss et du meilleur
lecteur ont été récompensés.
Une .•belle occasion pour
Mme Dan de féliciter les meil-
leurs des différentes classes
pour 1€ur abnégation au tra-
vail:.:Élle a rappelé que la vo-
cation de son école est
d'offrir des conditions de for-
mation adéquates à tous lés
enfants de Côte d'ivoire, à
r.:~
,--L..
'0
:V
o
'>
Mme Dan Justine,
directrice , fondatrice de
. l'EPV divine providence.
travers des infrastructures de
qualité et un personnel hau-
tement qualifié. Une tradition
que l'école s'est imposée de-
puis sa création en octobre
2011. Et qui lui vaut au-
jourd'hui de se classer dans
le peloton detête des écoles
primaires de la commune
d'Abobo.Une réputation
confirmée 'encore cette
année avecles' résultats du
CEPE qui a vu la réussite de
26' candidats ~sur les 27
qu'elle a présenté ..
Mme Dan s'est aussi félicité
dusoutien des autorités aca-
démiques et de ses col-
lègues fondatrices d'école.
Un soutien matérialisé à
cette cérémonie par la pré-
sence de Mme Brolou Àù'-
qustine, présidente de l'union
patronale des fondatrices
des établissements privés de
Côte d'Ivoire (UPFEPCI).
Le représentant du maire
d'Abobo, celui du ministre du
plan et du fondateur du
groupe ITES ont honoré la
fête de leur présence .
Guillaume T. GBATO