2. sites de rencontre ou dans des agences matrimoniales classiques, un petit coup de pouce dans leur quête
amoureuse. "Souvent, ces personnes aisées qui occupent des fonctions importantes n’ont pas envie de
s’exposer sur le web, nous leur garantissons la discrétion et l’anonymat", explique Geneviève Heintz.
Avec Annemieke Dubois, une autre experte en ressources humaines, Geneviève Heintz dirige le bureau
belge situé sur la prestigieuse avenue Louise bruxelloise. Ces deux "chasseuses de têtes de l’amour"
proposent aux hauts profils un accompagnement discret, professionnel et très personnalisé étape par
étape de la rencontre. Ce service de personalmatchmaking qui rencontre son petit succès aux States
n’est cependant pas ouvert à tous les porte-monnaie."L’adhésion fonctionne exactement comme dans un
club de golf" explique Annemieke Dubois. Ainsi, une première inscription pour une recherche de
partenaire en Belgique s’élève à 6000 euros (4000 euros de droit d’entrée et 2000 euros de cotisation
annuelle), 15 000 euros au niveau européen et peut monter jusqu’à 25 000 euros quand plusieurs
bureaux internationaux sont mis à contribution. Des montants qui ne semblent pas refroidir les célibataires
du notre royaume.
"Le marché belge a explosé !"
"Quand nous avons débuté nos activités au mois d'août 2012, 15% de nos affiliés, sur les 2600 que nous
comptons dans le monde, faisait partie du réseau belge. Depuis notre lancement à Bruxelles, environ 150
nouveaux membres ont sollicité nos services. Ils sont âgés de 24 à 74 ans et la parité homme femme est
plutôt bien respectée, ce qui est primordial dans nos activités. Le marché belge a véritablement explosé
!". Et parmi ces nouveaux membres inscrits dans l’agence élitiste bruxelloise, une majorité de Belges,
mais aussi de nombreux expatriés, capitale de l’Europe oblige, les Flamands étant un peu moins réticents
que les Wallons à adhérer au concept.
"On n’achète pas une relation"
Et Geneviève Heintz de prévenir : "Les personnes qui ne recherchent qu’une aventure d’un soir, ou
épouser un partenaire juste pour son argent peuvent passer leur chemin !". Si les deux entremetteuses ne
vérifient pas le compte en banque d’un futur membre, elles réalisent cependant une sélection drastique
avant toute inscription. "Nous nous entretenons pendant plus de deux heures avec une personne qui fait
appel à nos services et nous vérifions scrupuleusement son identité, si nous avons le sentiment qu’elle
n’est intéressée que par l’aspect financier et qu’elle ne partage pas nos valeurs, nous nous nous
permettons de lui dire non. La motivation est extrêmement importante, chez nous, on n’achète pas une
relation, on essaie de trouver un partenaire pour la vie", expliquent-elles.
Résultat : après seulement 6 mois d’activités en Belgique, l'agence évoque déjà de belles rencontres. "Au
niveau international, le taux de réussite est de de 75 à 90 % grâce à notre cible très spécifique. A
Bruxelles aussi, nos inscrits se retrouvent, car ils partagent les mêmes valeurs et la même culture
cosmopolite", explique Geneviève, en concluant : "Nous pouvons garantir à nos membres des rencontres
très intéressantes, mais pas la chimie, nous ne sommes malheureusement pas des cupidons."
Ca.L