« 27 février 2018 : Arielle Piazza, élue en charge des Sports, de la Jeunesse et de la Vie étudiante à la mairie de Bordeaux, et Aurélien Hochart, chef de service Vie sportive à la mairie de Bordeaux, étaient à l’ISEFAC pour une intervention avec les étudiants en Bachelor Sport Event et Management. L’occasion de parler de la place du sport dans la métropole bordelaise.
Plusieurs thèmes ont été abordés pendant plus de 2 heures : l’accueil et l’organisation de grands événements sportifs à Bordeaux, les politiques publiques mises en place par la Ville et les nouvelles fonctions nationales exercées par la chargée de sport à la municipalité ».
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Découvrez le visuel de cet événement : https://www.slideshare.net/jeremyabdilla/arielle-piazza-sport-evenements-sportifs-bordeaux-isefac
« Chacun a sa place dans le sport » - Article Courrier de Gironde
1. « Chacun a sa place dans le sport »
Pierre KOVALICEK
Le 27 février, Arielle Piazza, élue en
charge des Sports, de la Jeunesse et
de la Vie étudiante à la mairie de
Bordeaux, et Aurélien Hochart, chef
de service Vie sportive à la mairie
de Bordeaux, étaient à l’Isefac pour
une intervention avec les étudiants
en Bachelor Sport Event et
Management. L’occasion de parler
de la place du sport dans la
métropole bordelaise. Plusieurs
thèmes ont été ainsi abordés pendant
plus de deux heures : l’accueil et
l’organisation de grands événements
sportifs à Bordeaux, les politiques
publiques mises en place par la Ville
et les nouvelles fonctions nationales
exercées par la chargée de sport à la
municipalité.
Promouvoir l’activité physique
En charge des Sports depuis 2008,
Arielle Piazza n’est pas en terrain
inconnu. Ancienne enseignante en
psychomotricité à la faculté
Bordeaux 2, puis professeur et
entraîneur de tennis, l’adjointe
d’Alain Juppé fut ensuite chargée de
mission à la Fédération française de
Tennis pour développer l’offre
sportive féminine. L’intégration des
femmes dans le sport fait partie des
quatre causes qu’elle a érigées
comme piliers de sa politique (avec
le handisport, la prévention santé et
la formation). Cette année, la ville
de Bordeaux a accordé une
enveloppe de quatre millions d’euros
aux sports. Cette somme permet
d’accompagner 250 clubs,
professionnels ou amateurs, et
associations dont 120 qu’elle
subventionne. Des dotations
« versées à deux reprises dans
l’année, à la fin de la saison sportive
et au début de la suivante, qui
peuvent être complétées si besoin
pendant l’année » , rappelle l’élue.
Ces financements permettent en
outre d’encourager la pratique
sportive des Bordelais dans les clubs
car, aujourd’hui, environ 30 % ne
pratiqueraient aucune activité
physique.
Des manifestations sont organisées
tout au long de l’année dans le but
de promouvoir les bienfaits du
sport : « Chacun a sa place dans le
sport à Bordeaux. Le maire fait tout
pour qu’elle figure parmi les villes
les plus sportives de France » ,
affirme Arielle Piazza. À partir du
31 mars et jusqu’au 27 octobre, la
Ville relance ainsi, pour la 2e année
consécutive, la manifestation Le
sport prend ses quartiers, afin de
permettre aux publics éloignés de
toute activité physique d’en
pratiquer une gratuitement, le
samedi matin de 10h à 12h, dans
chacun des huit quartiers de la ville.
Autre opération prévue, Quai des
sports, qui s’installe chaque été
depuis plusieurs années au Parc des
Sports St-Michel : du 14 juillet au
12 août, plus de 40 activités
sportives seront proposées
gratuitement aux enfants qui ne
partent pas en vacances. De même,
la ville développe une politique
d’équipements sportifs, à l’image de
la plage du Lac ou du skatepark
construit en 2006 et qui fait
actuellement l’objet d’études pour
une future rénovation avec des
partenaires privés.
L’intégration des femmes dans le
sport, l’une des priorités d’Arielle
Piazza, se vérifie avec le Mérignac
handball, ici lors d’un match de
championnat. Ph Daniel Vaquero
Les JO 2024 en ligne de mire
À quelques semaines de la finale de
la Coupe de la Ligue de football (au
Matmut Atlantique le 31 mars), les
étudiants ont pu échanger avec les
deux représentants municipaux sur
l’organisation de grands événements
sportifs. Les exemples de l’Euro
2016 de football et des
Championnats d’Europe et de
France de BMX, en juillet 2017, ont
permis d’évoquer l’aspect financier
de ces manifestations, certes
positives avec des retombées
économiques bénéfiques pour la
ville (dans le cas de l’Euro 2016,
elles ont permis de financer 17
équipements sportifs); mais leur
organisation a nécessité des
investissements supplémentaires :
« Dans le contexte sécuritaire actuel,
les événements sportifs ne sont pas
épargnés et les dispositifs de sécurité
représentent une grosse partie du
budget d’organisation désormais »,
explique l’adjointe.
Néanmoins, la métropole se projette
déjà sur de futures compétitions, à
l’image de la Coupe du monde de
rugby 2023 en France, dont elle sera
ville hôte mais aussi et surtout les
Jeux olympiques 2024 à Paris. Une
opportunité que Bordeaux ne veut
pas laisser passer. Retenue pour la
tenue de rencontres des tournois
féminins et masculins de football,
Bordeaux souhaite également
accueillir la compétition de surf (en
commun avec Lacanau), nouvelle
discipline olympique qui sera testée
aux JO de Tokyo en 2020. Une
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PERIODICITE :Hebdomadaire
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JOURNALISTE :Pierre Kovalicek
9 mars 2018 - Edition Gironde Cliquez ici pour voir la page source de l’article
2. candidature qui s’annonce ardue
face aux deux autres villes de la
région également intéressées,
Biarritz et Hossegor. La concurrence
est de plus en plus accrue suite à la
refonte des régions et la
construction, sur les territoires
voisins, de stades et d’arénas
capables d’accueillir plusieurs
disciplines sportives. Malgré tout, la
ville a des atouts qu’elle n’hésite pas
à mettre en avant : « Bordeaux
figure dans le top 4 des villes
françaises. Elle attire, on le sait, et
on en joue », confie la déléguée aux
sports.
De nouvelles responsabilités
Désormais présidente du Centre
national pour le développement du
sport (nommée par Laura Flessel en
novembre 2017), Arielle Piazza a
terminé sa visite par quelques mots
sur cet établissement public, sous
l’égide du ministère des Sports. Créé
en 2006 et doté d’un budget de 20
millions d’euros par an, il se
concentre essentiellement sur trois
missions : le soutien au
développement de la pratique
sportive grâce à des subventions
versées aux associations et clubs;
l’aménagement sportif du territoire
par des aides à la réalisation
d’équipements, principalement dans
les zones carencées (235 au total en
France), avec en priorité
l’augmentation du parc des piscines
à l’échelle nationale; le soutien des
grands événements sportifs
internationaux organisés en France.
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