LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
Chapitre 18: III. Lumière dans le rêve
1. Chapitre 18
LA DISPARITION DU RÊVE
III. Lumière dans le
rêve (1)
Toi qui as passé ta vie à porter la vérité à
l’illusion, la réalité au fantasme, tu as suivi
le chemin des rêves. Car tu es passé de
l’éveil au sommeil, et encore vers un
sommeil toujours plus profond. Chaque
rêve menait à d’autres rêves, et chaque
fantasme qui semblait apporter une
lumière dans les ténèbres ne faisait que
rendre les ténèbres plus profondes. Ton
but était les ténèbres, où nul rai de
lumière ne pourrait entrer. Tu cherchais
une noirceur si complète que tu pourrais
te cacher à jamais de la vérité, dans une
complète insanité. Ce que tu avais oublié,
c’est simplement que Dieu ne peut Se
détruire Lui-même. La lumière est en toi.
Les ténèbres peuvent la couvrir, mais elles
ne peuvent l’éteindre.
2. Chapitre 18
LA DISPARITION DU RÊVE
III. Lumière dans le
rêve (2)
Quand la lumière se rapproche, tu te
précipites vers les ténèbres, reculant
devant la vérité, retraitant parfois vers
des formes de peur moins
importantes, et parfois vers la pure
terreur. Mais tu avanceras, parce que
ton but est d’avancer de la peur vers la
vérité. Le but que tu as accepté, ayant
signifié ton désir de l’atteindre, c’est le
but de la connaissance. La peur
semble vivre dans les ténèbres, et
quand tu as peur tu fais un pas en
arrière. Joignons-nous vite en un
instant de lumière, et cela sera
suffisant pour te rappeler que ton but
est lumière.
3. Chapitre 18
LA DISPARITION DU RÊVE
III. Lumière dans le
rêve (3)
La vérité s’est précipitée à ta rencontre
puisque tu l’as appelée. Si tu savais Qui
marche à tes côtés sur le chemin que tu as
choisi, la peur serait impossible. Tu ne le sais
pas, parce que le voyage dans les ténèbres a
été long et cruel, et tu y es entré
profondément. Un petit battement de tes
paupières, si longtemps fermées, n’a pas
encore suffi à te donner confiance en toi, si
longtemps méprisé. Tu vas vers l’amour tout
en le haïssant encore, et tu as terriblement
peur de son jugement sur toi. Tu ne te rends
pas compte que ce n’est pas de l’amour que tu
as peur, mais seulement de ce que tu en as
fait. Tu vas en avançant vers la signification de
l’amour, et en t’éloignant de toutes les
illusions dont tu l’as entourée. Quand tu
retraites vers l’illusion, ta peur augmente, car
il n’y a guère de doute que ce que tu penses
qu’elle signifie est apeurant. Or qu’est-ce,
cela, pour nous qui voyageons sûrement et
rapidement en nous éloignant de la peur?
4. Chapitre 18
LA DISPARITION DU RÊVE
III. Lumière dans le
rêve (4)
Toi qui tiens la main de ton frère, tu tiens
aussi la mienne, car vous n’étiez pas seuls
lorsque vous vous êtes joints l’un à l’autre.
Crois-tu que je te laisserais dans les ténèbres
que tu as consenti à quitter avec moi? Dans ta
relation est la lumière de ce monde. Et la peur
doit maintenant disparaître devant toi. Ne sois
pas tenté d’arracher à ton frère le don de foi
que tu lui as offert. Tu ne réussiras qu’à
t’effrayer toi-même. Le don est fait à jamais,
car Dieu Lui-même l’a reçu. Tu ne peux pas le
reprendre. Tu as accepté Dieu. La sainteté de
ta relation est établie au Ciel. Tu ne
comprends pas ce que tu as accepté, mais
souviens-toi qu’il n’est pas nécessaire que tu
comprennes. Ce qui était nécessaire, c’était
simplement que tu souhaites comprendre. Ce
souhait, c’était le désir d’être saint. La Volonté
de Dieu t’est accordée. Car tu désires la seule
chose que tu aies jamais eue, ou aies jamais
été.
5. Chapitre 18
LA DISPARITION DU RÊVE
III. Lumière dans le
rêve (5)
Chaque instant que nous passons
ensemble t’enseignera que ce but est
possible, tout en renforçant ton désir
de l’atteindre. Dans ton désir réside
son accomplissement. Ton désir est
maintenant en parfait accord avec
toute la puissance de la Volonté du
Saint-Esprit. Aucun des petits pas
chancelants que tu peux faire ne peut
séparer ton désir de Sa Volonté et de
Sa force. Je tiens ta main, aussi
sûrement que tu as consenti à prendre
celle de ton frère. Vous ne vous
séparerez pas, car je me tiens avec
vous et je vais avec vous dans votre
avancée vers la vérité. Et là où nous
allons, nous portons Dieu avec nous.
6. Chapitre 18
LA DISPARITION DU RÊVE
III. Lumière dans le
rêve (6)
Dans ta relation, tu t’es joint à moi
pour apporter le Ciel au Fils de Dieu,
qui se cachait dans les ténèbres. Tu
étais désireux de porter les ténèbres à
la lumière, et ce désir a donné des
forces à tous ceux qui voudraient
rester dans les ténèbres. Ceux qui
voudraient voir verront. Ils se
joindront à moi pour porter leur
lumière dans les ténèbres, quand les
ténèbres en eux auront été offertes à
la lumière et enlevées à jamais. Mon
besoin de toi, joint à moi dans la
sainte lumière de ta relation, est ton
besoin de salut. Ne te donnerais-je pas
ce que tu m’as donné? Car lorsque tu
t’es joint à ton frère, tu m’as répondu.
7. Chapitre 18
LA DISPARITION DU RÊVE
III. Lumière dans le
rêve (7)
Toi qui es maintenant le porteur du
salut, tu as la fonction d’apporter la
lumière aux ténèbres. Les ténèbres en
toi ont été portées à la lumière.
Rapporte-la aux ténèbres, de l’instant
saint auquel tu les as portées. Nous
sommes rendus entiers dans notre
désir de rendre entier. Ne laisse pas le
temps t’inquiéter, car toute la peur
que toi et ton frère éprouvez est
réellement passée. Le temps a été
réajusté pour nous aider à faire,
ensemble, ce que vos passés séparés
voulaient entraver. Vous êtes allés
passé la peur, car deux esprits ne
peuvent se joindre dans le désir de
l’amour sans que l’amour se joigne à
eux.
8. Chapitre 18
LA DISPARITION DU RÊVE
III. Lumière dans le
rêve (8)
Il n’est pas une seule lumière au Ciel qui ne
t’accompagne. Pas un seul Rayon brillant à
jamais dans l’Esprit de Dieu qui ne brille
sur toi. Le Ciel s’est joint à toi dans ton
avancée vers le Ciel. Peux-tu rester dans
les ténèbres quand de si grandes lumières
se sont jointes à toi pour donner à la petite
étincelle de ton désir la puissance de Dieu
Lui-même? Toi et ton frère rentrez
ensemble chez vous, après un long et in-
signifiant voyage que vous aviez entrepris
séparément, et qui ne menait nulle part.
Tu as trouvé ton frère, et vous vous
éclairerez le chemin l’un l’autre. Et de cette
lumière les Grands Rayons s’étendront,
vers l’arrière jusque dans les ténèbres et
vers l’avant jusqu’à Dieu, pour dissiper le
passé et faire place ainsi à Sa Présence
éternelle, en laquelle tout est radieux dans
la lumière.