SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  1
L’amour est le sujet le plus complexe et le plus intéressant à la fois.
D’abord en lui-même, par le bonheur qu’il promet ou semble promettre, voir par celui,
parfois, qu’il menace ou fait perdre.
On dira qu’il y a d’autres p
assions qu’amoureuses, d’autres amours que passionnels…
On dira beaucoup sur l’amour mais on n’en dit pas assez…
L’amour est à la fois le plus beau des sentiments et le plus inquiétant, puisqu’il peut engendrer
une vraie plénitude comme il peut tourner à un désastre intérieur.
Nous reconnaissons l’amour comme le comble de l’union de la folie et de la sagesse, c’est-à-
dire qu’en l’amour sagesse et folie non seulement sont inséparables mais s’entre génèrent
l’une l’autre.
Le complexe de l’amour réside dans la difficulté de parler de lui en tant qu’objet comme s’il
existait en dehors de nous autres, sujets.
La plupart d’entre nous ont été, sont, seront sujets de l’amour.
(Ce mot de sujet hésite ici entre deux sens qui le polarisent : d’une part, l’amour est quelque
chose que l’on vit subjectivement, et d’autre part, c’est quelque chose à quoi l’on est assujetti)
D’où la différence, voire l’opposition entre les paroles sur l’amour qui se veulent objectives et
les paroles d’amour qui sont subjectives….
Réfléchir sur la passion amoureuse, c’est se donner les moyens de redevenir amoureux
autrement car en fait l’amour ne nous offre que deux états d’esprits pour le placer dans le
débat
Une situation d’amour fusionnel (passionnel…) ou une situation de chagrin d’amour, il
n’existe pas d’état de désamour (neutre) pour prétendre une indépendance impartiale face au
traité de l’amour.
Et dans chaque situation où on se situe, on apporte un discours qui donne une forme passive
ou transcendante de l’amour
Dans la passion amoureuse, le problème n’est pas l’amour, le problème est le rapport
qu’entretiennent les êtres avec l’amour. Au lieu de le servir, ils se servent de lui, et
confondent souvent amour et plaisir (le sexe). Il n’est pas imaginable qu’ils tombent vite dans
les contradictions et les situations les plus absurdes (drames)…
Par le passé, je n’ai pas eu de difficulté de parler de moi d’une manière critique sous la plume
du condor, mais je dois avouer que le sujet sur l’amour me pose énormément de problème
d’objectivité et fait rentrer ce billet dans la légende du jetable

Contenu connexe

Similaire à Paraghraphe sur l'amour (7)

Romances criminelles
Romances criminellesRomances criminelles
Romances criminelles
 
Aimer Cest
Aimer CestAimer Cest
Aimer Cest
 
Gestion des conflits : la démarche gagnant / gagnant
Gestion des conflits : la démarche gagnant / gagnantGestion des conflits : la démarche gagnant / gagnant
Gestion des conflits : la démarche gagnant / gagnant
 
Chapitre 16: V. Le choix de la complétude
Chapitre 16: V. Le choix de la complétudeChapitre 16: V. Le choix de la complétude
Chapitre 16: V. Le choix de la complétude
 
V. Le choix de la complétude
V. Le choix de la complétudeV. Le choix de la complétude
V. Le choix de la complétude
 
Chapitre 16: V. Le choix de la complétude
Chapitre 16: V. Le choix de la complétudeChapitre 16: V. Le choix de la complétude
Chapitre 16: V. Le choix de la complétude
 
Barthes fragments d un discours amoureux
Barthes   fragments d un discours amoureuxBarthes   fragments d un discours amoureux
Barthes fragments d un discours amoureux
 

Paraghraphe sur l'amour

  • 1. L’amour est le sujet le plus complexe et le plus intéressant à la fois. D’abord en lui-même, par le bonheur qu’il promet ou semble promettre, voir par celui, parfois, qu’il menace ou fait perdre. On dira qu’il y a d’autres p assions qu’amoureuses, d’autres amours que passionnels… On dira beaucoup sur l’amour mais on n’en dit pas assez… L’amour est à la fois le plus beau des sentiments et le plus inquiétant, puisqu’il peut engendrer une vraie plénitude comme il peut tourner à un désastre intérieur. Nous reconnaissons l’amour comme le comble de l’union de la folie et de la sagesse, c’est-à- dire qu’en l’amour sagesse et folie non seulement sont inséparables mais s’entre génèrent l’une l’autre. Le complexe de l’amour réside dans la difficulté de parler de lui en tant qu’objet comme s’il existait en dehors de nous autres, sujets. La plupart d’entre nous ont été, sont, seront sujets de l’amour. (Ce mot de sujet hésite ici entre deux sens qui le polarisent : d’une part, l’amour est quelque chose que l’on vit subjectivement, et d’autre part, c’est quelque chose à quoi l’on est assujetti) D’où la différence, voire l’opposition entre les paroles sur l’amour qui se veulent objectives et les paroles d’amour qui sont subjectives…. Réfléchir sur la passion amoureuse, c’est se donner les moyens de redevenir amoureux autrement car en fait l’amour ne nous offre que deux états d’esprits pour le placer dans le débat Une situation d’amour fusionnel (passionnel…) ou une situation de chagrin d’amour, il n’existe pas d’état de désamour (neutre) pour prétendre une indépendance impartiale face au traité de l’amour. Et dans chaque situation où on se situe, on apporte un discours qui donne une forme passive ou transcendante de l’amour Dans la passion amoureuse, le problème n’est pas l’amour, le problème est le rapport qu’entretiennent les êtres avec l’amour. Au lieu de le servir, ils se servent de lui, et confondent souvent amour et plaisir (le sexe). Il n’est pas imaginable qu’ils tombent vite dans les contradictions et les situations les plus absurdes (drames)… Par le passé, je n’ai pas eu de difficulté de parler de moi d’une manière critique sous la plume du condor, mais je dois avouer que le sujet sur l’amour me pose énormément de problème d’objectivité et fait rentrer ce billet dans la légende du jetable