2. Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881)
« Les frères Kamarazov »
Le Grand Inquisiteur
« Et les hommes se sont réjouis d’être de nouveau
menés comme un troupeau et délivrés de ce don
funeste (la liberté) qui leur causait de tels tourments. »
3. Galates 5:1
"C'est pour la liberté que Christ
nous a libérés. Demeurez donc
fermes, et ne vous remettez pas
de nouveau sous le joug de
l'esclavage."
4. I. LA LIBERTÉ COMME CONDITION DE
L'HOMME ou ÉTAT DE LA CRÉATION
"(La) Personne est synonyme de liberté"
(Professeur Hauter, cité par Paul Tournier,
Le personnage et la personne, Ed. Delachaux et Niestlé, p.162).
5. « – Le respect de la personne , c'est ce respect
du droit de disposer librement de soi-même,
puisque c'est, précisément, l'engagement libre
et responsable de soi qui crée la personne. »
(Paul Tournier, Le personnage et la personne, Ed. Delachaux et Niestlé, p.162)."
6. II. LA LIBERTÉ RETROUVÉE ou
RÉSULTAT DE LA RÉDEMPTION
Galates 5:13
"Frères, vous avez été appelés à la
liberté; seulement ne faites pas de
cette liberté un prétexte pour (vivre
selon) la chair, mais par amour,
soyez serviteurs les uns des autres."
7. « La seule relation que Dieu accepte est celle de
l'homme qui, librement, se reconnaît créature
et par conséquent attend de Dieu, demande
de Dieu, ce qui est bon pour lui. Ce qui sauve
sa liberté, c'est sa main tendue vers Dieu; ce
qui est le signe de sa liberté, c'est sa prière. »
(Jacques Ellul, Éthique de la liberté, Tome 1, ed. Labor et Fides, p.301)
8. Pris dans son ensemble, le phénomène de la chrétienté
peut sembler complexe dans son histoire et ses pratiques
et nous pourrions être portés à oublier que la base de la
chrétienté repose sur une simple prémice; la chrétienté
affirme que l’être humain existe dans un état d’aliénation
(séparation). Cette aliénation entre nous et d’avec Dieu a
été guérie par l’action salvatrice d’une seule personne,
Jésus-Christ de Nazareth. La chrétienté alors a en son
centre non une idée, mais une personne
Lawrence Cunningham
9. Même ceux qui aujourd’hui critiquent le
christianisme en conviennent; ils
reconnaissent eux aussi que le Christ
crucifié est une preuve de la solidarité de
Dieu avec l’Homme qui souffre. Dieu se
met du côté de l’Homme, et il le fait
radicalement; il s’est abaissé lui-même
jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix.
Jean-Paul II
10. « Nous essayons de montrer que Dieu accepte les détours
de l'homme, et que finalement son œuvre est faite de
centaines, de milliers de micro-décisions humaines, qu'il
utilise et en quoi se fait sa volonté. Mais c'est Dieu qui
dans sa liberté utilise, c'est à dire rend utile ce que nous
avons décidé. Il est évidemment absurde de déclarer que
Dieu ne peut pas se passer des hommes... Dieu peut...
bien entendu. Mais il a décidé, en lui-même et lui seul,
de ne pas se passer des hommes, de rester attentif à leur
œuvre, à leur décision, à leurs chemins et d'entrer dans
cette voie. » (Jacques Ellul, Éthique de la liberté, Tome 2, ed. Labor et Fides, p.24)