Mon Monde à Moi soutient les parents et les enfants à la maison en cette période unique et inédite dans l’histoire !
Toute l’équipe Mon Monde à Moi t’a préparé ce journal pour te permettre de te rappeler de toutes les belles choses que tu vas vécues pendant cette période, même si ça devait êtredifficile de ne plus voir tes camarades ou sortir comme tu le faisais avant ! Toute situation permet d’apprendre de nouvelles choses !
Avec les membres de ta famille, construis une capsule temporelle 2020 pour te rappeler de cette période.
Téléchargez gratuitement sur ce lien: https://monmondeamoi.fr/capsule-temporelle/
www.monmondeamoi.fr
Mon Monde à Moi soutient les parents et les enfants à la maison en cette période unique et inédite dans l’histoire !
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Canal Santé Magazine - Février 2014 - Spécial NutritionPriscilla April
Prévention, activité physique, nutrition, conseils santé,
Canal Santé Magazine aborde divers sujets touchant à la santé et au bien-être. Notre mission :informer la population sur leur santé et les inciter à avoir de meilleures habitudes de vie.
Canal Santé Magazine est distribué directement dans plus de cent salles d’attente de clinique médicale et de professionnelles de la santé à travers la province.
Des conseils pour notre vie de chaque jour pour vivre en paix avec soi-même et avec les autres Les valeurs morales que nous avons à développer et aussi 24 manières d’exprimer notre affection à ceux que nous approchons par de petits gestes tout simples… « Seigneur fais de moi, un instrument de ta paix ! »
Powerpoint du Conseil Général International
Canal Santé Magazine - Février 2014 - Spécial NutritionPriscilla April
Prévention, activité physique, nutrition, conseils santé,
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Canal Santé Magazine est distribué directement dans plus de cent salles d’attente de clinique médicale et de professionnelles de la santé à travers la province.
Des conseils pour notre vie de chaque jour pour vivre en paix avec soi-même et avec les autres Les valeurs morales que nous avons à développer et aussi 24 manières d’exprimer notre affection à ceux que nous approchons par de petits gestes tout simples… « Seigneur fais de moi, un instrument de ta paix ! »
Powerpoint du Conseil Général International
Contato - A lista de pedidos de Jesus para o NatalSpiritualibrary
O documento discute como o verdadeiro significado do Natal pode ser esquecido na correria das compras e preparativos. Contém histórias que ilustram como momentos simples com a família e uma conexão genuína com Jesus Cristo são mais importantes do que presentes ou festividades. Conclui enfatizando a necessidade de parar para apreciar o que o Natal realmente significa.
O documento discute o verdadeiro significado do Natal, que é a celebração do nascimento de Jesus Cristo, o Filho de Deus. Apesar de ter nascido humildemente, Jesus trouxe uma mensagem de amor, esperança e salvação para o mundo. Ele ensinou sobre o amor a Deus e ao próximo e realizou muitos milagres, porém foi rejeitado e crucificado. No entanto, ressuscitou três dias depois, vencendo a morte. Jesus é o maior presente que Deus deu à humanidade.
O documento descreve várias tradições natalinas em diferentes partes do mundo, como enfeitar árvores, presépios, troca de presentes e costumes religiosos. O Natal é celebrado de maneiras únicas em cada cultura, mas sempre com o objetivo comum de lembrar o nascimento de Jesus e espalhar alegria.
1) O documento apresenta cinco histórias pessoais sobre experiências vividas no Natal que, apesar das diferenças, compartilham o foco em dar ao próximo em vez de receber.
2) A história de Misha, uma criança órfã na Rússia, que ao ouvir sobre o nascimento de Jesus quis ficar com Ele na manjedoura para sempre.
3) Os oito milagres associados ao primeiro Natal de Jesus, como a concepção virginal, os anúncios angélicos e os sinais celestes que acompan
O documento discute como o Natal significa coisas diferentes para pessoas diferentes e como as mesmas tradições de Natal podem ser interpretadas de maneiras diversas. Em três frases, resume-se: O Natal traz alegria para alguns, solidão para outros. Alguns veem as decorações como símbolos de esperança, enquanto outros preferem gnomos musicais ao presépio. O documento reflete sobre os diferentes significados que o Natal pode ter.
O documento discute a importância de passar o Natal com as pessoas que amamos, compartilhando amor e atenção, em vez de nos concentrarmos apenas nas compras e presentes materiais. Também reflete sobre Jesus, o verdadeiro motivo do Natal, e como Ele deseja receber nosso amor e convite para viver em nosso coração.
O documento descreve uma viagem de Natal feita pelo autor para visitar os pais. No caminho, ele para para ajudar um motorista que teve problemas com o carro e acaba passando o Natal com essa família, tendo a oportunidade de compartilhar sobre Jesus.
Este documento conta a história de um casal missionário que enfrentou dificuldades financeiras e de saúde ao tentar manter sua obra missionária. Eles acolheram uma jovem grávida expulsa de casa e ajudaram-na. A história mostra como Deus cumpriu Sua promessa de forma inesperada ao ajudá-los nesse momento difícil.
Libri, ebook e riviste gratuiti - www.spiritualibrary.com
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Activé: Pour un atmosphere familiale plus chaleureuse
1. C H A N G E Z V O T R E V I E . C H A N G E Z V O T R E M O N D E
Vol 2 • Numéro 4
Pour une atmosphère
familiale plus
chaleureuse
Quels sont vos sujets de conversation ?
Le meilleur investissement
Des cadeaux ou votre temps ?
Les divertissements modernes
au banc des accusés
Quelqu’un d’autre forge-t-il les valeurs
de votre enfant ?
ivé
3. A
u début des
années 80, j’avais
huit ans, j’étais une
petite fille maigrichonne et
asthmatique, et je vivais
en Inde avec mes parents.
Une de leurs amies de
longue date, qui était venue
nous rendre visite, m’apprit
qu’elle s’était occupée de
moi lorsque j’étais nouveau-
née. Dès le premier abord,
je me sentis en confiance
avec elle. Tandis qu’elle et
mes parents se remémo-
raient le bon vieux temps, je
m’agenouillai derrière elle et,
sans rien dire, j’entrepris de
tresser ses beaux cheveux
châtains. Comme c’était
la première fois que je me
livrais à cet exercice, la
tresse n’était pas très bien
faite, plutôt mal serrée et
asymétrique. À la fin, je lui
demandai si elle aimait mon
travail. Elle tâta l’arrière de
sa chevelure et s’exclama :
― C’est magnifique ! Et telle-
ment plus confortable avec
cette chaleur ! Merci beau-
coup pour ta gentillesse.
Et c’est ainsi qu’une
petite fille de huit ans, qui
se sentait très maladroite,
vit grandir sa confiance en
elle-même et apprit combien
il est gratifiant de témoigner
aux autres de petites mar-
ques de sympathie.
Un an plus tard, toujours
en Inde, lors d’une excur-
sion, nous gravîmes les
mille marches qui menaient
au sommet d’une petite
« montagne ». Je dus me
reposer maintes fois, à
cause de mon asthme, mais
l’effort en valait la peine.
Arrivés au sommet, nous
explorâmes un vieux musée
fascinant. Cet ancien palais
nous fit découvrir le faste
dans lequel vivaient les rois
indiens d’autrefois, leurs
quartiers richement meublés
et soigneusement préservés,
ainsi que des jardins à la
végétation luxuriante parfai-
tement entretenus.
Le lendemain, notre
maîtresse d’école nous
demanda de faire une
rédaction sur notre
excursion. Je m’employai à relater
minutieusement chaque événement de
la journée, notre ascension, les singes
rencontrés le long du chemin qui avaient
dévoré des cacahuètes dans le creux de
nos mains, l’immense statue d’un guerrier
qui montait la garde à l’entrée du palais et
chaque détail du palais lui-même. J’étais
assez contente de moi. Ma maîtresse aussi,
d’ailleurs. Mais elle me fit remarquer avec
tact et gentillesse qu’il était préférable de
ne pas commencer chaque phrase avec
des « puis » ou des « alors ». Elle me
suggéra d’autres possibilités, que je trouvai
pertinentes. Cette forme de collaboration
et de critique constructive était nouvelle
pour moi. Je peux dire que l’encouragement
et l’aide que je reçus ce jour-là furent à
l’origine d’une vocation d’écrivain et de
correcteur de texte qui, depuis lors, m’a
apporté beaucoup de satisfaction.
Voyez-vous, que vous soyez parent,
professeur, ou simplement “de passage”,
il ne faut jamais sous-estimer l’influence
que vous avez sur les enfants de
votre entourage. Parfois, il suffit d’un
sourire d’approbation ou d’un petit mot
d’encouragement pour transformer la vie
d’un enfant, et l’amour que vous aurez ainsi
donné vous reviendra à coup sûr ! ◄
Anaik Alcasas est membre à plein temps de la
Famille Internationale aux É.-U.
Peu de gens réalisent que le monde de demain
sera ce que les adultes en font aujourd’hui,
selon ce qu’ils choisissent de donner ou de ne
pas donner à la génération qui monte.
—David Brandt Berg
INFL ENCES
Anaik Alcasas
3
4. Pour une atmosphère familiale plus
Après avoir étudié un grand
nombre d’enregistrements de
conversations autour de la table, il
conclut : « Je ne m’attendais pas du
tout à découvrir qu’un certain mode
de comportement allait clairement
se dégager de ces conversations. Je
voulais simplement savoir ce dont on
parlait en famille durant les repas;
mais, à mon grand étonnement, j’ai
découvert que les familles, dans
leurs échanges, avaient développé
certaines habitudes bien précises et
qui, de surcroît, étaient solidement
Adaptation d’un article de Virginia Brandt Berg
Q
uelle est, de nos jours, la principale défaillance des
parents ? Le Dr. James H. Bossard, ancien professeur
de sociologie à l’université de Pennsylvanie, a passé
quarante ans à étudier ce qu’il appelle « les domaines
négligés de la vie familiale ». D’après lui, la défaillance la
plus grave chez les parents, c’est la façon dont ils parlent
devant leurs enfants.
ancrées. Dans une famille après
l’autre, j’ai constaté que le modèle
conversationnel le plus répandu
était la critique destructive.
Il était rare qu’on dise du bien
de quelqu’un. On se plaignait sans
arrêt des amis, des parents, des
voisins, et de pratiquement tous
les aspects de la vie quotidienne,
depuis les queues à la caisse des
supermarchés jusqu’à la bêtise
du patron. Or, cette atmosphère
familiale constamment négative
avait un effet désastreux sur les
enfants : bon nombre d’entre
eux étaient devenus asociaux
et impopulaires. Et bien
souvent, ce comportement
hostile adopté par la famille
tournait à la dispute. Les
repas étaient le théâtre de
querelles et donnaient lieu à
des échanges d’insultes. Les
enfants prenaient le même pli,
et cela leur causait de sérieux
problèmes…
Il y a des siècles, poursuit
le Dr. Bossard, un grand
Maître à penser faisait
remarquer que ce qui sort
de la bouche est beaucoup
plus important que ce qui y
entre. » Ce Maître était Jésus,
et on trouvera cette parole de
sagesse en Matthieu 15:11.
En une autre occasion,
Jésus disait : « La bouche
exprime ce dont le cœur est
plein » (Matthieu 12:34). Si
votre âme est superficielle,
égoïste ou méchante, tous
ces travers imprègneront vos
paroles au moment où elles
sortiront de votre bouche.
Mais si le Saint-Esprit
contrôle votre vie, vos paroles
seront pénétrées de lumière
divine, tout comme le Christ
est lumière (Jean 1:4 ; 8:12).
Les paroles qui émanent
d’une âme remplie de Son
Esprit d’amour exerceront
une sorte de magnétisme
sur les autres. Lorsque
votre cœur brûle de l’amour
divin, vous n’avez pas besoin
de rajouter du pathos ou
de la tendresse à votre
4
5. chaleureuse
conversation. Toutes vos
paroles ont une saveur et une
puissance qui viennent des
profondeurs intérieures.
N’aimeriez-vous pas
toujours pouvoir dire ce qu’il
faut au moment où il faut, et
juste comme il faut, de sorte
que vos paroles aient un effet
bénéfique à long terme ?
C’est humainement impos-
sible, direz-vous. Oui, c’est
pourquoi vous devez laisser
l’Esprit du Christ vivant
parler à travers vous.
Mais alors, comment
pouvez-vous être imprégné
de l’Esprit du Christ au point
qu’Il vous guide dans tout ce
que vous dites ? Cela n’est
possible que si vous prenez
du temps avec Lui, pour vous
remplir de Son Esprit et de
Son amour. Lisez Sa Parole
écrite, la Bible, et absorbez
Son Esprit, pour Lui donner
l’occasion de vous parler
personnellement dans la
prière et la réflexion.
Si vous négligez de
prendre ce temps-là, alors au
moment critique vous n’aurez
pas les paroles appropriées.
Ce qui vous viendra à l’esprit
risquera fort d’être fade et
superficiel, voire franchement
négatif. Mais si vous laissez
Jésus vivre en vous, si vous
prenez le temps d’entrer en
Sa présence pour vous rem-
plir de Son amour et de Son
Esprit, « des fleuves d’eau
vive couleront sans cesse des
profondeurs de votre être »
PARTEZ DU BON PIED
Un message de Jésus
La meilleure façon d’aider vos proches à
bien démarrer la journée, c’est de les aimer.
Plus facile à dire qu’à faire, direz-vous,
surtout quand vous êtes encore à moitié
endormis ! Mais priez pour le petit coup de
pouce qui vous manque, et donnez-vous la
peine d’essayer. Vous serez, Je le pense,
agréablement surpris.
Au lieu de prendre votre petit déjeuner
en silence, les yeux rivés sur votre assiette,
sur votre journal ou le dos de la boîte de
céréales, faites ensemble l’inventaire de
vos bénédictions. Remerciez-Moi pour les
belles choses que Je vais faire aujourd’hui
en réponse à votre prière, et parce que Je
vous aime. Lisez un bref passage dans la
Bible. Priez l’un pour l’autre, pour que vous
soyez capables de relever les défis que
vous apportera cette journée. Invoquez une
promesse tirée de Ma Parole pour chaque
victoire qu’il faudra remporter.
« Faites le plein » de Moi ! Je suis
amour et lumière. Ma force est infaillible,
et toutes choses sont possibles avec Moi.
Si vous commencez ainsi votre journée,
vous serez prêts à affronter tout ce qui
se présentera à vous.
Ces quelques minutes passées
ensemble le matin sont aussi un moment
privilégié pour encourager les autres. Dites
à votre fille qu’elle est mignonne, et que
tout se passera bien pour elle à l’école.
Serrez votre fils dans vos bras, comme pour
lui dire : « J’ai hâte de te revoir ! »
Partez du bon pied avec l’amour, et
l’amour vous portera tout au long de la
journée ! ◄
(d’après Jean 7:38).
Autrement dit, la racine
du problème n’est pas tant
la bouche que le cœur. Les
paroles ne font que véhiculer
ce qui se trouve dans le cœur.
Jésus enseignait que nos
paroles révèlent notre for
intérieur: « L’homme bon tire
de bonnes choses de son bon
trésor (son cœur) ; l’homme
mauvais tire de mauvaises
choses de son mauvais trésor
(son cœur) » (Matthieu
12:35).
Rien d’autre au monde ne
peut améliorer la qualité de
nos paroles : il faut changer
l’esprit dont elles procèdent.
Il faut que s’opère un change-
ment du cœur.
Si vous avez besoin qu’un
tel changement s’opère dans
votre cœur, la première étape
est de prier : « Ô Dieu, crée
en moi un cœur pur ; renou-
velle et affermis mon esprit »
(Psaume 51:10). Ensuite, il ne
vous restera plus qu’à passer
du temps avec Jésus, Lui qui
est la source de toute bonté
et de toute tendresse, pour
approfondir votre relation
avec Lui.
Et vous ne tarderez pas
à constater que vos paroles
deviendront conductrices de
Son Esprit. Elles vous
permettront d’avoir une
merveilleuse influence dans
la vie de ceux que vous aimez
et de ceux qui vous
entourent. ◄
5
6. R: Les parents savent bien dès
le départ qu’ils ne savent pas tout,
et qu’ils sont loin d’être parfaits. Mais
les enfants, quand ils sont petits, sont
si confiants et innocents qu’ils ne
remarquent rien. Toutefois, les choses
commencent à changer à l’approche de
l’adolescence, et quelques années plus
tard, elles prennent des allures de crise.
La solution n’est pas d’essayer d’être « le
parfait parent », mais plutôt de vous servir
de vos imperfections et de vos faiblesses
comme de tremplins. Cette approche
présente au moins trois avantages :
Tout d’abord, lorsque vous êtes
conscient de ne pas être à la hauteur,
vous n’hésitez pas à rechercher et
accepter l’aide de Dieu. « En effet, nous
ne saurions prétendre accomplir une telle
tâche grâce à notre capacité personnelle.
Ce que nous sommes capables de faire
vient de Dieu » (2 Corinthiens 3:5). Quand
nous sommes faibles, alors, Il est fort
Réponses à vos questions
Quand les parents ne sont pas
parfaits Q: Mes enfants grandissent, et il devient de plus en plus dif-
ficile d’être le papa (ou la maman) que j’aimerais tant pouvoir
être. Les enjeux sont plus complexes, et mes insuffisances
sont de plus en plus évidentes. À mes yeux comme à ceux de
mes enfants, d’ailleurs. Avez-vous un conseil à me donner ?
en nous et pour nous. Le
fait de vous appuyer sur
Dieu vous donne une
force et une sagesse bien
supérieures aux vôtres.
Deuxièmement, vos
faiblesses contribuent
à vous garder humble.
Lorsque vous êtes humble,
vous avez plus de patience,
plus de compréhension
à l’égard de vos enfants.
Vous êtes aussi plus
ouvert aux suggestions
des autres, qui voient sans
doute mieux les choses
du fait qu’ils ne sont pas
directement impliqués dans
la situation.
Troisièmement, en
reconnaissant devant vos
enfants que vous êtes
faible, que vous n’êtes
pas infaillible et que vous
avez besoin de Dieu, vous
leur donnez un formidable
exemple. Une telle
attitude vous permettra
de développer une relation
plus étroite avec eux.
Donc, ne laissez pas
quelques faiblesses vous
décourager ou vous arrêter!
Sachez qu’il n’existe pas de
parents parfaits. En dépit
de toutes vos imperfections,
vous pouvez être un père ou
une mère
formidable.
Cela dit, la meilleure
façon de savoir comment
aider vos enfants, c’est
de demander à Jésus de
vous guider dans chaque
situation. Faites de Lui
votre partenaire, et vous
verrez que le fardeau
de vos responsabilités
parentales s’en trouvera
considérablement allégé.
Par exemple, si votre
enfant traverse une phase
difficile et que vous avez
tendance à perdre patience,
demandez à Jésus de vous
aider. Son Esprit calmera
le vôtre, vous soufflera des
idées de solutions et vous
aidera à surmonter la crise.
Grâce à Son amour, vous
serez doté d’une patience
qui dépasse la vôtre. Ou
si votre enfant est devenu
insolent, demandez-Lui de
vous montrer ce qui est à
l’origine du problème, et
comment y remédier. Il
comprend parfaitement
votre enfant, et Il sait
tout. ◄
6
7. Par Derek Brookes
U
n jour, en Palestine, il y a
près de deux mille ans, une
femme s’en vint chercher de l’eau
au puits communal. C’était un puits des
plus célèbres, le Puits de Jacob, qui portait
le nom du patriarche qui l’avait creusé.
La femme était samaritaine, de la ville
de Sychar. Selon toute vraisemblance,
elle avait vécu jusque là une vie assez
mouvementée. Mariée cinq fois, elle
était bien connue de tous les villageois et
les ragots allaient bon train à son sujet.
Elle avait appris à s’endurcir contre le
qu’en dira-t-on en se forgeant un masque
d’indifférence.
Au puits, cette femme tourmentée
rencontra un Étranger. Elle fut
choquée de L’entendre s’adresser à elle
directement : c’était un Juif et, selon
les coutumes juives, un Juif ne doit pas
avoir de contacts avec les Samaritains.
L’Étranger la pria de Lui donner à
boire. Certes, elle était prête à le faire,
mais, n’étant pas du genre à se laisser
impressionner, elle Lui demanda une
explication. Pourquoi enfreignait-Il la
coutume en lui adressant la parole ?
Il lui répondit que si elle savait qui Il
était, c’est elle qui Lui aurait
demandé de l’eau. De toute
évidence, Il n’avait rien
pour puiser, alors comment
aurait-Il bien pu faire ?
Était-ce un plaisantin, ou
essayait-Il de flirter ? Elle se
résolut à Lui poser encore
quelques questions.
De fil en aiguille, Il lui
révéla son passé, et elle
découvrit que l’Étranger
avec Lequel elle s’entre-
tenait n’était autre que le
Messie promis et envoyé par
Dieu pour sauver le monde.
Et l’eau dont Il parlait, c’était
« l’eau vive » du Saint-Esprit,
source inépuisable d’amour,
de joie, de paix, de patience,
de gentillesse, de bonté,
de foi, et de bien d’autres
choses encore.
Ces quelques minutes
passées en compagnie
de Jésus auprès du puits
transformèrent sa vie à
tout jamais. Soudain, Dieu
devenait si proche, si réel, si
personnel, si présent ! Elle
ressentait Son amour, et il
était facile de se connecter
à Lui. Il lui suffisait d’ouvrir
son cœur à Jésus. Ce jour-là,
la femme ne se contenta
pas de puiser au réservoir
inépuisable de l’Esprit de
Dieu, mais elle n’eut de
cesse que toute la ville y
puisât également. Sur le
coup, les gens pensèrent
sans doute qu’elle était un
peu folle, ou pour le moins
exaltée, mais ils l’écoutèrent
néanmoins. Pour finir, ils
vinrent trouver Jésus, et ils
crurent en Lui.
Dieu est prêt, dès à
présent, dès aujourd’hui, à
établir une toute nouvelle
relation avec vous : Il vous
acceptera exactement
comme vous êtes. Et
demain, Il continuera d’être
là, prêt à vous emmener
encore plus loin. Ce qu’Il
adore faire, c’est tout
remettre à neuf, y compris
vous.
Voulez-vous puiser à la
source intarissable d’eau
vive ? Il vous suffit de faire
cette simple prière :
Jésus, je crois en Toi.
Entre dans ma vie.
Pardonne-moi tout le mal
que j’ai fait, donne-moi la
vie éternelle, et remplis-moi
d’amour et de puissance
comme Tu l’as promis à tous
ceux qui T’appellent à l’aide.
Amen. ◄
Personne ne m’a jamais promis que ce serait facile, et ça ne
l’est pas. Mais, en revanche, je suis grandement récompensé
de voir mes enfants grandir, de les voir prendre des décisions
d’adultes qui engagent leur avenir, de les voir s’aventurer
seuls comme des êtres indépendants, courageux et atta-
chants. En outre, j’aime ce que je deviens. Le fait d’avoir des
adolescents m’a rendu plus humain, plus humble, moins
arrogant, moins sûr de moi. Et au bout du compte, tout cela
m’a appris à prendre les choses avec plus d’humour !
— Un père anonyme, cité dans « Nos enfants et nous »,
Ouvrage collectif sur l’hygiène et la santé, par l’Association
des femmes de Boston (1978)
Le puits
secret
7
8. L’évolution
d’une mèreMaria Doehler
Quand mon mari et moi n’avions
qu’un enfant, je pensais que j’étais une
assez bonne maman. Il est vrai que je devais
m’adapter, me plier quelquefois, renoncer à
mon indépendance, mais somme toute de
façon limitée. Cade était toujours impeccable,
toujours propre, bien habillé et sentant bon.
On pouvait facilement le trimbaler partout
où l’on allait. Si on avait quelque chose à
faire, on s’y attelait calmement et on finissait
toujours par y arriver. Je savais que les choses
deviendraient plus difficiles au fur et à
mesure que la famille s’agrandirait, mais je ne
m’inquiétais guère, j’étais taillée pour ça.
Ensuite, Brooke est arrivée. C’était un
adorable petit bébé, qui ne se réveillait que
pour gazouiller et se rendormir. Comme
j’avais pris moins de poids durant cette
grossesse, très vite, je retrouvai ma forme et
ma silhouette. Si j’étais capable de faire avec
deux, me disais-je, j’étais prête à relever tous
les défis. Bref, j’étais une mère modèle.
Sur ce, Zara fit son entrée. Adieu mes
belles assurances. Non pas que Zara fût un
bébé difficile à proprement parler, mais sou-
dain, « le tout de suite » devint « 45 minutes
plus tard ». J’avais souvent trois bambins en
train de pleurer dans trois chambres diffé-
rentes. La moindre occupation familiale, qui
devait être minutieusement planifiée et mise
en œuvre, prenait des allures de mission sur
la lune. Nous avons commencé à entendre ce
genre de commentaires : « Tu n’arrêtes donc
jamais, je suis fatigué rien qu’à te regarder ! »
Mais les bébés ne restent pas des bébés très
8
9. longtemps (avant qu’on puisse se ressaisir,
les voilà qui font leurs premiers pas !), et
nous avons appris à faire avec. Nous avons
également appris que nous n’avions pas à
être parfaits. Ni nos enfants d’ailleurs.
C’est là que j’ai commencé à réaliser que,
pour moi, être mère c’était bien plus que
mettre au monde des enfants et m’occuper
d’eux physiquement. Cela voulait dire vivre
ma vie à travers mes enfants, non pas en leur
imposant mes idées et mes rêves, mais en
me réjouissant de leurs triomphes, en étant
fière de leurs accomplissements. Partout où
nous allions, les gens nous disaient: « Pro-
fitez d’eux pendant qu’ils sont petits ; ça
grandira vite ! » Cette vérité commença à
pénétrer notre esprit.
Quatre enfants pour finir. Emma, la
dernière, a son petit caractère, tout autant
que son frère et ses sœurs. À présent, « tout
de suite » veut dire « dans une heure ». Il
faut encore tout planifier, bien sûr, mais
nous ne prévoyons qu’une activité par jour, maxi. Nous
avons beaucoup de tenues de jeu, et seulement quelques
tenues « habillées ». Un jour, juste au moment où nous
allions sortir, Zara a mis du feutre bleu sur la chemise
de Cade, et je me suis prise à penser : « Au moins c’est
sur une chemise bleue, ça ne jure pas trop. » Certes, nous
ne passons pas inaperçus, nous nous faisons remarquer
partout où nous allons, mais les gens voient que nous
sommes heureux et ils ont l’air d’aimer.
Je continue d’apprendre ce qu’est l’amour et, petit à
petit, je vois cet amour transformer ma nature égoïste
et rebelle. Chacun des enfants me façonne un peu plus
chaque jour et, pour rien au monde, je ne voudrais qu’il
en soit autrement. C’est palpitant, exaltant, passionnant
d’être une famille !
Maria Doehler est membre à plein temps de la Famille
Internationale au Mexique. ∏
Jamais dépassé
— Message de Jésus aux mamans
Le métier de mère ne passera
jamais de mode, parce qu’être mère
veut dire aimer. J’ai fait en sorte que
les humains aient besoin d’amour, et que ce
soit à travers leur maman qu’ils fassent leur
première expérience de cet amour. Une mère
incarne la tendresse, une tendresse que le
nouveau-né peut déjà ressentir et à laquelle il
peut répondre.
Donc, si tu as l’impression de passer à côté
de la vie parce que tu es coincée chez toi avec
rien d’autre à faire que de t’occuper d’un bébé
et d’élever une ribambelle d’enfants, alors que
tu pourrais poursuivre une carrière, change
ta perspective. Dans la vie, il n’y a rien de
plus beau que l’amour ! Il n’y a rien de plus
important que d’apprendre à aimer pleinement.
On peut se passer d’une multitude de choses,
mais pas d’une maman. Le métier de mère ne
sera jamais dépassé ! ∏
9
10. P
our la énième fois,
mes deux aînés, de 9
et 10 ans, vinrent se
plaindre à moi :
–Maman, Sophie me prend
tous les legos !
– C’est toujours Julien qui
ramasse les meilleurs en
premier !
Christie, ma petite der-
nière de 5 ans, se mit de la
partie :
– Ce n’est pas juste, je veux
construire un avion mais eux
ne veulent pas, pleurnicha-
t-elle.
De toute l’après-midi, ils
n’avaient cessé de se cha-
mailler. Et tous les prétextes
étaient bons. Ce ne sont
pourtant pas les jouets qui
manquent, mais ils ne savent
pas s’amuser. Et là, de toute
évidence, ils passaient à côté
à la
confiture
Par Misty Kay
de quelque chose.
Au fond de moi-même, je
fis monter une petite prière
vers le Seigneur pour Lui
demander de l’aide : comment
leur faire comprendre ce qui
n’allait pas ?
– Qui aime les crêpes sans
rien dessus ? lançai-je.
Les enfants se figèrent,
surpris de me voir brusque-
ment changer de sujet.
– Qui aime les crêpes sans
rien dessus ? répétai-je. Les
crêpes toutes sèches qui vous
restent en travers de la gorge ?
– Pas moi ! s’écrièrent-ils en
chœur.
– Je vois, je vois… Donc,
hier, quand vous m’avez
demandé de faire des crêpes,
vous ne vouliez pas de crêpes
sans rien dessus : vous vou-
liez des crêpes à la confiture.
La veille, c’était la Fête des Pères, et nous
avions préparé un petit déjeuner spécial. Au
menu, nous avions, entre autres, des crêpes
à la confiture. Elles vous fondaient dans la
bouche, c’était délicieux. Alors je continuai :
– Quand vous me dites que vous voulez vous
amuser avec des jouets, ce n’est pas seulement
ça que vous voulez. Comme pour les crêpes,
vous ne voulez pas des crêpes nature sans
rien dessus. C’est la confiture qui fait toute
la différence. Eh bien, l’amitié et la bonne
entente, c’est un peu comme la confiture. Sans
elles, ce n’est pas très amusant de jouer. Même
avec tous les legos du monde. Ce qui rend les
choses intéressantes, c’est de jouer ensemble,
en harmonie. Les crêpes ne suffisent pas, il
faut de la confiture.
Les enfants saisirent parfaitement la
comparaison et décidèrent de bien jouer
ensemble. Ce fut magique. Pendant les jours
qui suivirent, le mauvais temps nous obligea
à rester enfermés dans la maison, mais
personne ne parut s’en plaindre. Les enfants
jouèrent à tous les jeux qu’ils pouvaient trouver.
Chaque fois que je remarquais la moindre
saute d’humeur, je me contentais de leur dire :
– Tiens, il faudrait rajouter un peu de
confiture !
Plus tard, je compris que cette leçon n’était
pas seulement destinée à mes enfants. Parfois,
dans mon travail, je fais de gros efforts pour
atteindre les objectifs que je me suis fixés, et
j’en arrive à considérer tout le reste comme
une distraction. « Il faut absolument que
je termine ça ! » J’aime pouvoir travailler
sans être interrompue. Mais ensuite, je me
demande pourquoi mon travail me paraît si
fastidieux, pourquoi il m’apporte aussi peu de
satisfactions…
Cela vous arrive-t-il d’essayer de manger
des crêpes sans rien dessus ? Nous accordons
tant d’importance à nos occupations que nous
oublions que nos crêpes seraient meilleures
avec un bon nappage. Ne laissons pas notre
travail ou nos loisirs étouffer l’amitié qui
donne du « piment » à notre vie.
Donc, si vous êtes submergé par les soucis,
le stress, la pression du travail, si vous avez
l’impression d’avoir perdu la petite étincelle
de joie, si vous vous sentez un peu vide, il vous
suffit peut-être de reprendre un peu de confi-
ture. Ça redonnera de la saveur à votre vie. ◄
Misty Kay est membre à plein temps de la
Famille Internationale aux É.-U.
Les crêpes
10
11. LECTURES SUBSTANTIELLES
Les Enfants
Les enfants sont une bénédiction
de Dieu.
Genèse 49:25
Psaume 113:9
Psaume 127:3–5
Dieu aime les enfants et les
connaît dès avant leur naissance.
Psaume 22:10
Ésaïe 49:1
Jérémie 1:5
L’éducation de la première
enfance influence toute la vie.
Proverbes 22:6
Si vous négligez vos enfants au
profit d’autre chose, vous en
souffrirez, et eux aussi.
Proverbes 29:15b
Vous avez la responsabilité
d’enseigner la Parole de Dieu à
vos enfants.
Deutéronome 6:6–7
Ésaïe 38:19b
Joël 1:3
Jean 21:15
2 Timothée 3:15
Apprenez à vos enfants à faire
confiance à Dieu.
Psaume 22:9
Psaume 34:11
Psaume 78:6–7
Amener vos enfants à recevoir
Jésus.
Marc 10:14
Jean 1:12
Seul Dieu peut nous apprendre
les leçons essentielles de la vie.
Psaume 25:5
Proverbes 8:32–33
Ésaïe 54:13
QUELQUES CONSEILS à l’usage des parents
Par David Brandt Berg
Les petits ne comprennent pas tout ce qui se passe,
mais ils sont sûrs que vous, vous comprenez. Donc, pour eux,
ce que vous dites est parole d’évangile : ils croient en vous.
D’où l’importance de respecter leur sensibilité et de les traiter
avec délicatesse.
Quand les petits sont d’humeur contrariante, ce n’est
pas le moment de leur demander quoi que ce soit. Ils diront non
à tout !
Les règles sont nécessaires, mais n’en ayez pas plus qu’il
n’en faut. Moins il y a de règles, le mieux c’est pour tout le
monde.
Chaque enfant est unique et a sa propre personnalité.
Chacun doit être traité selon ses caractéristiques individuelles,
et selon son niveau de maturité.
Mettez-vous à la place de votre enfant, et vous
comprendrez mieux ses problèmes.
Vous devez faire une distinction entre les règles
qui ne sont pas négociables et celles qui peuvent faire l’objet
d’une exception. Ce genre de décisions requiert que vous
ayez la sagesse de Dieu. C’est pourquoi, autant que possible,
consultez-Le et consultez Sa Parole avant de prendre une
décision hâtive.
Parfois, avec les adolescents, votre expérience vous dit
qu’ils devraient faire les choses d’une certaine manière. Mais
est-il préférable d’essayer de les persuader, ou vaut-il mieux
les laisser faire à leur idée ? C’est là qu’il vous faudra user de
sagesse. Parfois, le fait de sentir que vous leur faites confiance
et que vous êtes prêt à prendre en considération leurs désirs
et leurs opinions, les encouragera énormément ; et, au bout du
compte, pour eux, cela aura beaucoup plus de valeur que ce
qu’ils auraient gagné à suivre vos suggestions. Sans compter,
bien sûr, que l’expérience est souvent le meilleur maître.
Dieu nous donne un exemple, et nous devrions nous
comporter avec nos enfants comme Il le fait avec nous. Il
essaye de nous persuader de faire le bien, mais Il nous laisse le
choix, Il nous laisse libres de nos décisions. Chaque fois que les
circonstances le permettent, faites de même avec vos enfants,
et cela dès leur plus jeune âge. Ils seront plus aptes à faire les
bons choix lorsqu’ils seront grands et que les enjeux seront
devenus plus importants.
11
12. V
os enfants n’oublieront jamais les bons moments
passés avec vous. Vos plus beaux souvenirs d’en-
fance ne sont-ils pas les moments où vos parents
vous ont montré leur amour en vous accordant leur temps
et leur attention ?
Lorsqu’on leur donne de l’attention personnelle, les
enfants s’épanouissent. À l’inverse, s’ils en sont privés,
ils se sentent mal dans leur peau, ils ont tendance à se
déprécier, ils ont l’impression d’être rejetés. N’en est-il pas
ainsi pour chacun de nous ? Vous n’êtes pas toujours obligé
de passer beaucoup de temps avec les enfants pour leur
faire savoir que vous les aimez et les appréciez, mais vous
devez passer au moins un peu de temps. Et la qualité de ce
temps est plus importante que la quantité.
Le temps que vous passez avec vos enfants n’est pas
seulement le plus beau cadeau que vous puissiez leur offrir,
c’est aussi le meilleur investissement que vous puissiez
faire en eux. Rien n’influencera autant leur vie. Comme le
disait quelqu’un de sage : « Vos enfants ont besoin de votre
présence plus que de vos présents. » Jouez, lisez avec eux,
prenez-les dans vos bras, encouragez-les, profitez de ces
moments. Allez vous promener avec eux, ou asseyez-vous
autour d’une table pour discuter. Posez-leur des questions
et écoutez-les. Écoutez-les vraiment.
LE MEILLEUR
INVESTISSEMENT
Un jeune et brillant avocat disait
un jour : « Un certain Noël, j’ai
reçu le plus beau cadeau de
ma vie. Et pourtant, il était
minuscule et ne pesait presque
rien. Mon père m’a offert un
petit coffret qui contenait une
note écrite de sa main « Mon
fils, cette année, je te donne-
rai 365 heures de mon temps,
une heure chaque jour après le
dîner. Nous parlerons de ce que
tu veux, nous irons où tu veux,
nous jouerons à ce que tu veux.
Cette heure t’appartiendra ! » Et
mon père a tenu sa promesse,
poursuivit l’avocat. Qui plus
est, il l’a renouvelée les années
suivantes. Ce fut le plus beau
cadeau de ma vie. Ces heures
passées avec mon père ont fait
de moi ce que je suis. »
— Cité dans Moody Monthly
12
14. LES DIVERTISSEMENTS
MODERNES AU BANC DES
ACCUSÉS
Par David Brandt Berg
dans les médias, les enfants qui regar-
dent le petit écran en concluent naturel-
lement que ce type de comportement est
normal et acceptable.
Malheureusement, cela reflète sans
doute ce qui se passe dans le foyer
américain moyen, puisque que c’est des
É.-U. que nous viennent la plupart de ces
films, et que c’est à ces foyers-là que les
producteurs cherchent à plaire. En ce
sens, c’est logique, mais certainement
pas acceptable. C’est méchant, blessant,
parfaitement déplacé. Et en plus, c’est
contagieux ! Cette image de la famille se
propage rapidement un peu partout dans
le monde, principalement par la voie de
ces séries télévisées. C’est lamentable !
Les enfants imitent ce qu’ils voient et
ce qu’ils entendent et, c’est bien connu,
ils ont tendance à imiter le négatif. Les
petits, en particulier, ne savent pas
toujours discerner le bien du mal. Il faut
avouer qu’on ne leur simplifie pas la
tâche lorsque les personnages les plus
vils, les plus méprisables, sont représen-
tés comme des héros, ceux qui sont
« cool » et qu’on envie. Ils sont beaux,
riches, populaires, plus malins que les
adultes, et libres de faire tout ce qui leur
plaît.
Les enfants sont en train de se forger
des valeurs qui les accompagneront
tout au long de leur vie, et il appar-
tient aux parents de les guider dans
ce processus. Les parents manquent à
leurs responsabilités s’ils laissent leurs
enfants regarder tout ce qu’ils veulent
sans aucun contrôle parental, ou s’ils ne
prennent pas la peine de leur expliquer
ce qui est moralement acceptable, ou ne
l’est pas. Et cela vaut pour les émissions
soi-disant destinées aux enfants, voire
celles qui se veulent éducatives.
Le fait qu’un film ou qu’une émission
de télé soit classé « pour enfants » ne
veut pas forcément dire qu’il est édifiant
pour vos enfants. Les parents doivent
faire preuve de responsabilité person-
nelle en la matière. Ils ont le devoir
d’éviter à leurs enfants d’être en contact
A
vez-vous remarqué que de nos
jours ce sont les répliques les plus
acerbes, les plus cinglantes, les plus
blessantes, qui font rire le public ?
Certains trouvent ça drôle, mais pour
ma part, je trouve cela choquant !
Quand j’étais jeune, le public aurait été
horrifié, outragé, par un tel étalage de
vulgarité. Maintenant, on en rit aux
éclats.
Rares sont les films ou les émissions
de télé où l’on voit des familles dont
les enfants ne se battent pas comme
des chiffonniers. Et les parents ne font
guère mieux : ils sont constamment en
train de se disputer et de s’insulter en
présence de leurs enfants – et de vos
enfants. Comme c’est devenu la norme
14
15. avec ce qui peut leur nuire, soit
en ne prenant pas le risque de les
y exposer, soit en leur expliquant
pourquoi telle ou telle conduite est
mauvaise et ne doit pas être imitée.
Le monde du spectacle est en
pleine décadence ! Quel dommage :
ce pourrait être un merveilleux outil
d’enseignement de la vie – comme il
l’était jadis. Mais hélas, cela empire
d’année en année!
Dans les principaux médias
d’aujourd’hui, il est rare que le nom
de Dieu soit mentionné, sauf pour le
profaner. De nos jours, tout ce qui a
trait à l’occulte est « cool » et exerce
une fascination sur le public. Par
contre, les gens qui ont des convic-
tions religieuses sont généralement
représentés comme des « dérangés ».
Quand j’étais petit, nombre de films
se référaient à Dieu ou à la prière de
façon positive et respectueuse, et
souvent même les personnages les
plus dévoyés finissaient par appren-
dre leur leçon et changer. À cette
époque, les films finissaient bien, et
l’on pouvait en tirer une morale.
Ce n’est plus le cas de nos jours !
Parfois, on a peine à différencier
les bons des méchants. S’il y a une
chose que je déteste, ce sont les
histoires où le mal triomphe !
Les tragédies grecques, les
opéras européens, les pièces de
Shakespeare mettent en scène de
nombreuses situations tragiques,
mais on en tire toujours une leçon.
Les Grecs croyaient que les émotions
provoquées par les représentations
dramatiques, comme la tristesse
et le chagrin, avaient un effet de
catharsis, c’est-à-dire de purification.
Les tragédies de Shakespeare étaient
profondes, riches de sens. Chacune
des fables d’Ésope finissait sur une
morale.
Mais aujourd’hui, la plupart
des films, des émissions de télé,
des chansons et autres formes de
divertissements n’ont rien de sensé
à nous apprendre, aucune leçon à
proposer. Ils vous laissent un goût
amer dans la bouche, le sentiment
qu’il n’y a plus aucun espoir ! « Tout
n’est que chaos ! Le monde est un
enfer ! Dieu doit être un monstre
pour avoir créé un endroit pareil ! »
C’est Dieu qu’on accuse. Même si
Dieu n’est pas mentionné, c’est bien
ce que ça veut dire. « Pourquoi moi ?
Pourquoi suis-je victime d’une telle
injustice ? »
Dans les bandes dessinées, il
y a toujours eu une bonne part de
violence, avec des héros qui se
battent et qui font tout sauter, etc.
Mais certaines B.D. récentes sont
encore pires, parce qu’elles initient
les enfants à l’occulte, ainsi qu’à
d’autres réalités surnaturelles
maléfiques. J’aime le surnaturel, le
bon côté j’entends, mais bon nombre
de B.D. actuelles font la part belle au
côté obscur, au côté satanique ! On
se croirait revenus au Moyen-Âge.
C’est lamentable !
Il en est de même pour une
grande part de la musique et des
clips musicaux actuels. On arrive à
peine à comprendre les paroles. En
tout cas, la plupart des adultes n’y
comprennent rien, à moins qu’ils
ne fournissent un gros effort. Mais
si ça ne vous rebute pas, ou si vous
lisez les paroles [qu’on peut souvent
trouver en ligne], vous serez choqué
et horrifié de voir le genre de
perversions que les chanteurs, les
compositeurs et les groupes font
avaler à vos jeunes à travers leur
musique.
En tant que parents, vous devez
prendre le temps d’examiner avec
soin ce qui est livré en pâture à vos
enfants. À vous de décider si c’est
ce que vous voulez qu’ils deviennent.
Parce qu’ils deviendront demain ce
qu’ils regardent, ce qu’ils écoutent,
ce qu’ils imitent aujourd’hui. ◄
Une
démarche
proactive
Comment tirer parti
de la télévision
Ne laissez pas vos
enfants regarder la télé
sans supervision.
Visionnez les films ou
les émissions de télé
avant de les montrer à
vos enfants. Ou bien
lisez des critiques de
ces films. Faites le tri.
Si vous choisissez de
voir des émissions de
télé, des films ou des
documentaires, faites
de ces moments une
expérience amusante
et instructive. Pour cela,
regardez-les ensemble,
puis discutez-en. Cela
permettra à vos enfants
de se forger un bon
jugement.
Parlez avec eux de ce
qu’ils font avec leurs
amis durant leurs loisirs.
Non pas comme si vous
n’aviez pas confiance
en eux, mais pour les
aider à construire leur
système de valeurs et à
s’y tenir.
Maintenez un bon
équilibre. Ne regardez
pas seulement la télé,
mais faites ensemble
d’autres activités,
comme des jeux, du
sport, des excursions,
etc.
15
16. E
L’amour et le respect que vos
enfants vous portent sont innés,
mais cela ne veut pas dire qu’ils
n’évoluent pas. Ils augmentent
ou diminuent au fil des jours en
fonction de votre relation avec
eux. Alors ne trahissez jamais
leur confiance. Soyez le modèle
qu’ils seront fiers de suivre.
Si vous voulez que vos enfants
soient ouverts et qu’ils pensent
aux autres, soyez vous-mêmes
ouverts et pensez aux autres.
Si vous voulez qu’ils soient
généreux, soyez généreux. Si
vous voulez qu’ils soient honnêtes,
soyez honnêtes. Si vous voulez
qu’ils soient optimistes, qu’ils
réagissent positivement devant
les problèmes, montrez-leur que
vous avez une attitude positive
dans votre façon d’aborder les
défis et les déceptions de la vie.
Si vous voulez qu’ils M’aiment,
qu’ils Me respectent et qu’ils
aient une étroite connexion avec
Moi, maintenez vous-mêmes une
connexion forte avec Moi, en
M’accordant du temps, en lisant
Ma Parole et en la mettant en
pratique. Si vous voulez qu’ils
apprennent la gratitude, ne
manquez pas une occasion de Me
remercier et de Me louer pour
Mes bontés.
Si vous donnez le bon exemple
à vos enfants durant leur tendre
enfance, ces liens d’amour et de
respect que vous aurez tissés
seront d’une solidité à toute
épreuve. Ils seront préparés à
devenir les adultes dont nous
pourrons, vous et Moi, être fiers.
Alors quand Je vous rappellerai
à Moi, vous M’entendrez vous
dire : « C’est bien, bon et fidèle
serviteur ! » (Matthieu 25:21).
Élever des enfants n’a
jamais été facile, mais tous
les parents ont, dès le premier
jour, un immense avantage :
leurs enfants les aiment et les
admirent plus que tout au monde.
C’est un avantage capital au
regard de la responsabilité qui
sera la leur : aider leurs enfants à
devenir des adultes affectueux et
responsables. Certes, les enfants
sont un don du Ciel, mais ils
représentent beaucoup de travail.
Éduquer par l’exemple
Un message de Jésus
aux parents