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Ahmed Jaballah ou le prosélytisme en actes
1. Ahmed Jaballah ou le prosélytisme en actes
« L’UOIF est une fusée à deux étages. Le premier étage est démocratique, le second mettra
en orbite une société islamique », avait déclaré Ahmed Jaballah lorsqu’il présidait l’institution
musulmane française.
L’UOIF possède une soixante d’associations directement affiliées et plus de 150 associations
gérant les lieux de culte en France. L’organisation française est l’alliée idéologique des Frères
Musulmans, mouvement islamiste international visant à la mise en place d’un Califat Mondial
qui instaurerait la loi islamique sur l’ensemble de la population, remplaçant les lois
démocratiques de chaque Etat - la Charia.
Le Cheikh Ahmed Jaballah est un professeur de théologie islamique, diplômé de l'Université
de Zaitouna en Tunisie, et docteur en études islamiques de la Sorbonne. Ahmed Jaballah
était directeur d'études à l'Institut européen des sciences humaines (IESH) de Château-
Chinon (Nièvre) qui forme les imams de France à la foi musulmane. Ahmed Jaballah est
également vice-président de la Fédération des organisations islamiques en Europe (FOIE) et
membre du Conseil européen de la fatwa et la recherche (CEFR) en compagnie du guide
spirituel des Frères musulman Youssef Qaradaoui. Le 4 juin 2011, Ahmed Jaballah a été élu à
la tête de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), la principale courroie de
transmission des Frères musulmans dans le pays.
Autant dire que Jaballah est bien « intégré » dans des organes très puissants en Europe,
décidant des directions, des fatwas (un avis juridique donné par un spécialiste de loi
2. islamique sur une question particulière), forgeant de ce fait le cadre de la vie musulmane en
Europe. Or Jaballah est un professionnel du double langage, à la manière des Frères
musulmans : politisé, citoyens, « modéré ». Pourtant, lors de ses prêches en arabe, ou dans
les salles de « débats » du Conseil de la fatwa, les propositions émises prennent une tout
autre tournure.
N’était-ce pas lui qui, après les attentats de Charlie Hebdo qui ont secoué la France de plein
fouet, a déclaré « Je suis et je ne suis pas Charlie ». « En tant que citoyen attaché aux
valeurs de liberté et de fraternité aussi bien qu’en tant que musulman, « je suis et je ne suis
pas Charlie », a-t-il affirmé, soulignant l’offense des caricatures de Mahomet, brandies par les
djihadistes comme une provocation qui justifiait les attentats. « J’ai le droit de me sentir
offensé lorsque des propos ou des dessins ont moins pour objectif d’exprimer des idées que
de moquer ce qui présente pour moi un caractère sacré », explique-t-il encore.
Sous couvert du blasphème, Jaballah donne une légitimité aux attaques – peut-être sans le
vouloir, ou bien intentionnellement, mais en murmures.