LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
Chapitre 21: VI. Raison versus folie
1. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VI. Raison versus folie
(1)
La raison ne peut voir le péché mais peut
voir les erreurs et mène à leur correction.
Ce n’est pas à elles qu’elle accorde de la
valeur, mais à leur correction. La raison te
dira aussi que lorsque tu penses pécher, tu
appelles à l’aide. Or si tu n’acceptes pas
l’aide que tu demandes, tu ne croiras pas
qu’il t’appartient de la donner. Et tu ne la
donneras pas, gardant ainsi ta croyance.
Car les erreurs incorrigées de toutes sortes
te trompent sur le pouvoir de correction
qui est en toi. S’il peut corriger, et que tu
ne lui permets pas de le faire, tu le nies à
toi-même et à ton frère. Et s’il partage
cette même croyance, vous penserez tous
les deux que vous êtes damnés. Tu
pourrais lui épargner cela ainsi qu’à toi-
même. Car la raison ne saurait faire place à
la correction en toi seul.
2. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VI. Raison versus folie
(2)
La correction ne peut être acceptée ni
refusée par toi sans ton frère. Le péché
soutient que cela est possible. Or la raison
te dit que tu ne peux pas voir ton frère ou
toi-même comme pécheur tout en
percevant l’autre comme innocent. Qui, se
considérant lui-même coupable, voit un
monde sans péché? Et qui peut voir un
monde pécheur et se considérer lui-même
comme étant à part de lui? Le péché
soutient que toi et ton frère êtes séparés.
Mais la raison te dit que cela doit être
faux. Si toi et ton frère êtes joints,
comment se pourrait-il que tu aies des
pensées privées? Et comment des pensées
qui entrent dans ce qui semble seulement
être à toi seul pourraient-elles n’avoir
aucun effet sur ce qui est à toi? Si les
esprits sont joints, cela est impossible.
3. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VI. Raison versus folie
(3)
Nul ne peut penser que pour lui-même,
comme Dieu ne pense pas sans Son Fils.
Cela ne pourrait être que si les Deux
étaient dans des corps. Il ne serait pas
possible non plus qu’un esprit pense
seulement pour lui-même à moins que le
corps ne soit l’esprit. Car seuls des corps
peuvent être séparés et donc irréels. La
demeure de la folie ne peut pas être la
demeure de la raison. Or il est facile de
quitter la demeure de la folie si tu vois la
raison. Tu ne quittes pas l’insanité en allant
ailleurs. Tu la quittes simplement en
acceptant la raison là où était la folie. Folie
et raison voient les mêmes choses, mais il
est certain qu’elles les regardent
différemment.
4. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VI. Raison versus folie
(4)
La folie est une attaque contre la
raison qui la chasse de l’esprit et
prend sa place. La raison n’attaque
pas, mais prend tranquillement la
place de la folie, remplaçant la folie
si le choix de ceux qui sont insanes
est de l’écouter. Mais ceux qui sont
insanes ne connaissent pas leur
volonté, car ils croient voir le corps
et laissent leur folie leur dire qu’il
est réel. La raison serait incapable
de cela. Et si tu veux défendre le
corps contre ta raison, tu ne
comprendras ni le corps ni toi-
même.
5. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VI. Raison versus folie
(5)
Le corps ne te sépare pas de ton frère
et tu es insane si tu penses qu’il le fait.
Mais la folie a un but et elle croit aussi
avoir les moyens de rendre ce but
réel. Voir le corps comme une barrière
séparant ce dont la raison te dit que
ce doit être joint, doit être insane. Tu
ne pourrais même pas le voir, si tu
écoutais la voix de la raison. Ce qui est
continu, que pourrait-il y avoir le
séparant? Et s’il n’y a rien le séparant,
comment ce qui entre en une partie
pourrait-il être tenu à l’écart des
autres parties? Voilà ce que la raison
te dirait. Mais pense à ce que tu dois
reconnaître, si c’est ainsi.
6. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VI. Raison versus folie
(6)
Si tu choisis le péché au lieu de la guérison,
tu voudrais condamner le Fils de Dieu à ce
qui ne peut jamais être corrigé. Tu lui dis,
par ton choix, qu’il est damné; séparé de
toi et de son Père à jamais, et sans espoir
de retour sain et sauf. Tu lui enseignes
cela, et tu apprendras de lui exactement ce
que tu as enseigné. Car tu peux seulement
lui enseigner qu’il est tel que tu le
voudrais, et ce que tu choisis qu’il soit
n’est que ton choix pour toi-même. Or ne
pense pas que cela soit apeurant. Que tu
sois joint à lui, cela est un simple fait et
non une interprétation. Comment un fait
peut-il être apeurant à moins d’être en
désaccord avec ce qui t’est plus cher que la
vérité? La raison te dira que ce fait est ta
délivrance.
7. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VI. Raison versus folie
(7) 1/2
Ni ton frère ni toi ne pouvez être
attaqués seuls. Mais ni l’un ni
l’autre ne pouvez accepter un
miracle à la place sans que l’autre
ne s’en trouve béni et guéri de la
douleur. La raison, comme l’amour,
te rassurerait, et elle ne cherche pas
à t’effrayer. Le pouvoir de guérir le
Fils de Dieu t’est donné parce qu’il
doit être un avec toi. Tu es
responsable de la façon dont il se
voit lui-même. Et la raison te dit
qu’il t’est donné de changer son
esprit tout entier, qui est un avec
toi, en un seul instant.
8. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VI. Raison versus folie
(8) 2/2
Et n’importe quel instant sert à lui
apporter la correction complète de
ses erreurs et à le rendre entier. À
l’instant où tu choisis de te laisser
guérir, en ce même instant son salut
est vu comme étant complet avec le
tien. La raison t’est donnée pour
que tu comprennes qu’il en est
ainsi. Car la raison, aussi douce que
le but dont elle est le moyen,
conduit sans cesse loin de la folie
vers le but de vérité. Et là tu
déposeras le fardeau qui est de nier
la vérité. C’est ce fardeau qui est
terrible, et non la vérité.
9. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VI. Raison versus folie
(9)
Que toi et ton frère soyez joints, c’est
votre salut : le don du Ciel et non le
don de la peur. Est-ce que le Ciel
semble être un fardeau pour toi? Dans
la folie, oui. Or ce que voit la folie doit
être dissipé par la raison. La raison
t’assure que le Ciel est ce que tu veux,
et tout ce que tu veux. Écoute Celui
Qui parle raison et qui amène ta
raison à s’accorder avec la Sienne. Sois
désireux de laisser la raison être le
moyen par lequel Il t’indiquerait
comment laisser l’insanité derrière toi.
Ne te cache pas derrière l’insanité
pour échapper de la raison. Ce que la
folie te cacherait, le Saint-Esprit l’offre
encore à la vue joyeuse de tous.
10. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VI. Raison versus folie
(10)
Tu es le sauveur de ton frère. Il est le
tien. De cela, la raison est certes
heureuse de parler. À l’amour ce plan
gracieux par l’Amour fut donné. Et ce
que l’Amour planifie est pareil à Lui-
même en ceci : Étant uni, Il voudrait
que tu apprennes ce que tu dois être.
Et ne faisant qu’un avec Lui, il doit
t’être donné de donner ce qu’il a
donné, et donne encore. Ne passe
qu’un instant dans l’heureuse
acceptation de ce qui t’est donné à
donner à ton frère, et apprends avec
lui ce qui a été donné à tous les deux.
Il n’y a pas plus de bonheur à donner
qu’à recevoir. Mais il n’y en a pas
moins.
11. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VI. Raison versus folie
(11)
Le Fils de Dieu est toujours béni ne
faisant qu’un. Et comme sa
gratitude va vers toi qui l’as béni, la
raison te dit qu’il ne se peut pas que
tu te tiennes à part de la
bénédiction. La gratitude qu’il
t’offre te rappelle la grâce que ton
Père te rend de Le compléter. Ici
seulement la raison te dit que tu
peux comprendre ce que tu dois
être. Ton Père est aussi proche de
toi que l’est ton frère. Or que
pourrait-il y avoir de plus proche de
toi que l’est ton Soi?
12. Chapitre 21
RAISON ET
PERCEPTION
VI. Raison versus folie
(12)
Le pouvoir que tu as sur le Fils de Dieu
n’est pas une menace pour sa réalité.
Il ne fait que l’attester. Où sa liberté
pourrait-elle résider, ailleurs qu’en lui-
même, s’il est déjà libre? Et qui d’autre
que lui-même pourrait le lier, s’il nie
sa liberté? On ne se moque pas de
Dieu; pas plus que Son Fils ne peut
être emprisonné, sauf par son propre
désir. Et c’est par son propre désir qu’il
est libéré. Telle est sa force, et non sa
faiblesse. Il est à sa propre merci. Et
où il choisit d’être miséricordieux, là il
est libre. Mais où il choisit de
condamner plutôt, là il est tenu
prisonnier et attend enchaîné que son
propre pardon le libère.