En m'aidant de la recherche avancée de LinkedIn j'ai fait une approximation des répartitions des profils LinkedIn en France. Ce n'est pas une étude stricte et rigoureuse : il s'agit uniquement de pouvoir se faire une idée.
La méthodologie est à retrouver sur le Blog de Link Humans.
INPI : Le palmarès 2016 des déposants de brevets en France en 2016benj_2
Le Top 3 modifié et un nouvel entrant parmi les 10 premiers déposants. Des changements de stratégies de propriété industrielle. La recherche publique de plus en plus visible. Une concentration significative du nombre de demandes de brevets publiées.
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INPI : Le palmarès 2016 des déposants de brevets en France en 2016benj_2
Le Top 3 modifié et un nouvel entrant parmi les 10 premiers déposants. Des changements de stratégies de propriété industrielle. La recherche publique de plus en plus visible. Une concentration significative du nombre de demandes de brevets publiées.
Etude - Véhicules autonomes : ne ratons pas la révolution ! - La Fabrique de ...La Fabrique de l'industrie
Révolutionner la sécurité sur les routes, libérer la productivité, désenclaver les zones rurales, transformer les villes… Le véhicule autonome suscite des attentes fortes. Il est l’objet de grandes manœuvres, chez les géants américains du numérique mais aussi parmi les acteurs traditionnels du secteur automobile, aux modèles économiques pourtant éprouvés.
Ce nouvel objet technique a en effet un potentiel disruptif majeur. En déléguant la responsabilité de la conduite du conducteur au véhicule, c’est la notion même de mobilité qu’il pourrait révolutionner dans les prochaines décennies.
Cet ouvrage propose une synthèse claire et pédagogique sur le développement industriel des voitures autonomes, ses conséquences pour les entreprises et leurs modèles d’affaires, avec un regard particulier sur la France. Il analyse les forces et les faiblesses de la filière française et avance des pistes pour permettre à notre pays d’exploiter au mieux ses atouts.
Toutes l'actualités de la Roumanie rédigées par Eastrategies, société de conseil et d’accompagnement opérationnel spécialisée sur les marchés d’Europe de l’Est : #Roumanie, #Bulgarie, #Moldavie et #Serbie.
La société @Eastrategies aide les #PME et #ETI à conquérir les marchés d’Europe de l’Est !
« Eastrategies est une société de conseil et d’accompagnement opérationnel spécialisée sur les marchés d’Europe de l’Est : #Roumanie, #Bulgarie, #Moldavie et #Serbie.
Notre société d’accompagnement à l’international est composée d’une équipe d’experts français et roumains, spécialisés dans des domaines bien précis : #industrie, #commerce, #communication, #fiscalité, #droit, #comptabilité, etc. Nous vous accompagnons dans tout le processus : dès la prise de contact jusqu’à la remise des documents finaux.
Implantée en Roumanie (1992,) Bulgarie (2000), Moldavie (2008) et récemment en Serbie (2017), nous conseillons et accompagnons les entreprises dans toutes les étapes de leurs démarches commerciales et industrielles : recherche de distributeur, investissement, production, recrutement, sous-traitance, sourcing, achat, implantation, financements européens, etc. » par @Marc Pascal HUOT, CEO Eastrategies et Délégué Pays Roumanie de l’OSCI.
Découvrir l’ensemble des prestations proposées par Eastrategies : http://eastrategies.fr/
APESI : Quatre propositions pour un développement pérenne et juste de la fili...Photovoltaique
L’APESI (Association des Producteurs d’Electricité Solaire Indépendants) a présenté hier à l’Assemblée Nationale 4 propositions destinées à assurer un développement pérenne et juste de la filière photovoltaïque française.
Dixième numéro du magazine gratuit Nantes Auto-Moto. Au programme de ce numéro, comparatif, essai, micro-trottoir, interview, gros plan et autres nouveautés automobiles et motos à venir.
Retrouvez davantage de contenus exclusifs sur le site nantesautomoto.fr
L’actualité en France ces dernières semaines a bien sûr été marquée par le mouvement de contestation des gilets jaunes. Bien que ce soulèvement soit le fruit d’un ras-le-bol fiscal général, c’est bien la hausse des taxes sur le carburant qui en a été l’élément déclencheur. Le récent rapport du GIEC l’a pourtant rappelé ; sans une réduction conséquente des émissions de CO2, le seuil des 1,5°C de hausse des températures sera certainement dépassé d’ici la fin du siècle. Les conséquences du dérèglement climatique et de la pollution de l’air, notamment en ville, sont déjà bien visibles. Pourtant, l’institut de sondage Ifop a estimé en novembre que 62% des Français jugent que le pouvoir d’achat est prioritaire devant la transition énergétique. La transition écologique ne pourra donc se faire sans un accompagnement réel des citoyens. L’acceptabilité de la fiscalité environnementale ne peut évoluer qu’avec l’éducation et la sensibilisation précoce de la population, et une juste utilisation des recettes fiscales.
En réponse au mouvement, le Président Emmanuel Macron a annoncé le gel des taxes. L’urgence climatique, elle, n’attend pas. Il est temps de prendre les mesures nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et ce à plus grande échelle que celle du citoyen. Espérons que l’application du plan mobilité, présenté au sein de ce numéro, apportera des réponses intéressantes.
Notons également que les acteurs du monde de l’énergie et de la mobilité proposent toujours plus de solutions technologiques allant dans le sens de la transition écologique. Le train hydrogène, un parc éolien flottant avec solution de stockage, ou encore la blockchain pour l’autoconsommation d’électricité solaire, en sont des exemples qui vous seront présentés au fil de votre lecture de ce nouveau numéro de l’Inf’OSE. Nous verrons également comment l’intelligence artificielle s’est imposée dans le domaine de l’énergie. C’est sur cette note plus optimiste que nous vous souhaitons une bonne lecture et surtout, de très belles fêtes de fin d’année.
Dorine JUBERTIE
Des caméras vidéo aux trains à grande vitesse en passant par les robots chirurgiens, les contributions de la France
en matière d’industrie ont toujours su allier intelligence, détermination, audace et créativité.
La France dévoile aujourd’hui sa campagne
« Créative Industry », une initiative visant à promouvoir le savoir-faire et l’ingéniosité industrielle du pays.
L’Inf’OSE de ce mois de mai vous propose d’exprimer en détail le problème de la pollution lumineuse, dont les
conséquences environnementales sont bien souvent sous-estimées.
La technologie est également à l’honneur avec un article sur la technologie aérovoltaïque dont le rendement et la
simplicité de conception lui laisse présager un bel avenir.
Un article est consacré aux supergrids, ces réseaux électriques ultra haute tension à courant continu qui pourraient
bientôt voir le jour pour raccorder des sites de production renouvelable isolés aux centres de consommation. Sera
aussi abordé la transformation du secteur de l’énergie autour des enjeux de la digitalisation, de l’électrification et
de la décentralisation qui donne un aperçu de ce que pourraient être les business model de demain.
Enfin, ce numéro vous emmènera jusqu’en Libye, où la contrebande de pétrole plonge le pays dans le chaos et la
corruption.
Bonne lecture.
Plusieurs fois envisagée par l’Union européenne, l’instauration d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) est désormais explicitement à l’agenda des 27 États membres. Sur le plan environnemental, ce mécanisme réduit les « fuites de carbone » provoquées par l’asymétrie des politiques climatiques dans le monde. Par ricochet, il favorise la réduction des émissions mondiales en incitant les pays tiers à décarboner leur industrie. Sur le plan économique, il protège les producteurs européens du « dumping climatique » en taxant le carbone importé au même niveau que leurs propres émissions.
En dépit du caractère séduisant de cet instrument, sa mise en oeuvre attendue pour 2023 se heurte à de nombreux défis techniques, économiques, juridiques et politiques, décryptés dans cet ouvrage. Fondé sur une analyse originale des réponses des acteurs industriels à la consultation européenne et sur de nombreux entretiens avec des porte-parole de l’industrie, ce livre apporte un éclairage précieux et didactique. Il explique ainsi pourquoi les entreprises semblent si hésitantes à se saisir de ce qui semble être à première vue une opportunité de préserver leur compétitivité.
Cette Note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre le fonctionnement et les ambitions de ce nouvel instrument de tarification du carbone.
This article published in 2008 shows the transformation of Cefival a company oriented mainly in aerospace and nuclear markets. Our strategy is to place Cefival as a tier-1 supplier in the aerospace and nuclear industry.
Etude - Véhicules autonomes : ne ratons pas la révolution ! - La Fabrique de ...La Fabrique de l'industrie
Révolutionner la sécurité sur les routes, libérer la productivité, désenclaver les zones rurales, transformer les villes… Le véhicule autonome suscite des attentes fortes. Il est l’objet de grandes manœuvres, chez les géants américains du numérique mais aussi parmi les acteurs traditionnels du secteur automobile, aux modèles économiques pourtant éprouvés.
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Cet ouvrage propose une synthèse claire et pédagogique sur le développement industriel des voitures autonomes, ses conséquences pour les entreprises et leurs modèles d’affaires, avec un regard particulier sur la France. Il analyse les forces et les faiblesses de la filière française et avance des pistes pour permettre à notre pays d’exploiter au mieux ses atouts.
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Notre société d’accompagnement à l’international est composée d’une équipe d’experts français et roumains, spécialisés dans des domaines bien précis : #industrie, #commerce, #communication, #fiscalité, #droit, #comptabilité, etc. Nous vous accompagnons dans tout le processus : dès la prise de contact jusqu’à la remise des documents finaux.
Implantée en Roumanie (1992,) Bulgarie (2000), Moldavie (2008) et récemment en Serbie (2017), nous conseillons et accompagnons les entreprises dans toutes les étapes de leurs démarches commerciales et industrielles : recherche de distributeur, investissement, production, recrutement, sous-traitance, sourcing, achat, implantation, financements européens, etc. » par @Marc Pascal HUOT, CEO Eastrategies et Délégué Pays Roumanie de l’OSCI.
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L’actualité en France ces dernières semaines a bien sûr été marquée par le mouvement de contestation des gilets jaunes. Bien que ce soulèvement soit le fruit d’un ras-le-bol fiscal général, c’est bien la hausse des taxes sur le carburant qui en a été l’élément déclencheur. Le récent rapport du GIEC l’a pourtant rappelé ; sans une réduction conséquente des émissions de CO2, le seuil des 1,5°C de hausse des températures sera certainement dépassé d’ici la fin du siècle. Les conséquences du dérèglement climatique et de la pollution de l’air, notamment en ville, sont déjà bien visibles. Pourtant, l’institut de sondage Ifop a estimé en novembre que 62% des Français jugent que le pouvoir d’achat est prioritaire devant la transition énergétique. La transition écologique ne pourra donc se faire sans un accompagnement réel des citoyens. L’acceptabilité de la fiscalité environnementale ne peut évoluer qu’avec l’éducation et la sensibilisation précoce de la population, et une juste utilisation des recettes fiscales.
En réponse au mouvement, le Président Emmanuel Macron a annoncé le gel des taxes. L’urgence climatique, elle, n’attend pas. Il est temps de prendre les mesures nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et ce à plus grande échelle que celle du citoyen. Espérons que l’application du plan mobilité, présenté au sein de ce numéro, apportera des réponses intéressantes.
Notons également que les acteurs du monde de l’énergie et de la mobilité proposent toujours plus de solutions technologiques allant dans le sens de la transition écologique. Le train hydrogène, un parc éolien flottant avec solution de stockage, ou encore la blockchain pour l’autoconsommation d’électricité solaire, en sont des exemples qui vous seront présentés au fil de votre lecture de ce nouveau numéro de l’Inf’OSE. Nous verrons également comment l’intelligence artificielle s’est imposée dans le domaine de l’énergie. C’est sur cette note plus optimiste que nous vous souhaitons une bonne lecture et surtout, de très belles fêtes de fin d’année.
Dorine JUBERTIE
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en matière d’industrie ont toujours su allier intelligence, détermination, audace et créativité.
La France dévoile aujourd’hui sa campagne
« Créative Industry », une initiative visant à promouvoir le savoir-faire et l’ingéniosité industrielle du pays.
L’Inf’OSE de ce mois de mai vous propose d’exprimer en détail le problème de la pollution lumineuse, dont les
conséquences environnementales sont bien souvent sous-estimées.
La technologie est également à l’honneur avec un article sur la technologie aérovoltaïque dont le rendement et la
simplicité de conception lui laisse présager un bel avenir.
Un article est consacré aux supergrids, ces réseaux électriques ultra haute tension à courant continu qui pourraient
bientôt voir le jour pour raccorder des sites de production renouvelable isolés aux centres de consommation. Sera
aussi abordé la transformation du secteur de l’énergie autour des enjeux de la digitalisation, de l’électrification et
de la décentralisation qui donne un aperçu de ce que pourraient être les business model de demain.
Enfin, ce numéro vous emmènera jusqu’en Libye, où la contrebande de pétrole plonge le pays dans le chaos et la
corruption.
Bonne lecture.
Plusieurs fois envisagée par l’Union européenne, l’instauration d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) est désormais explicitement à l’agenda des 27 États membres. Sur le plan environnemental, ce mécanisme réduit les « fuites de carbone » provoquées par l’asymétrie des politiques climatiques dans le monde. Par ricochet, il favorise la réduction des émissions mondiales en incitant les pays tiers à décarboner leur industrie. Sur le plan économique, il protège les producteurs européens du « dumping climatique » en taxant le carbone importé au même niveau que leurs propres émissions.
En dépit du caractère séduisant de cet instrument, sa mise en oeuvre attendue pour 2023 se heurte à de nombreux défis techniques, économiques, juridiques et politiques, décryptés dans cet ouvrage. Fondé sur une analyse originale des réponses des acteurs industriels à la consultation européenne et sur de nombreux entretiens avec des porte-parole de l’industrie, ce livre apporte un éclairage précieux et didactique. Il explique ainsi pourquoi les entreprises semblent si hésitantes à se saisir de ce qui semble être à première vue une opportunité de préserver leur compétitivité.
Cette Note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre le fonctionnement et les ambitions de ce nouvel instrument de tarification du carbone.
This article published in 2008 shows the transformation of Cefival a company oriented mainly in aerospace and nuclear markets. Our strategy is to place Cefival as a tier-1 supplier in the aerospace and nuclear industry.
1. La Croix -mardi 28 mai 2019
ÉCONOMIE26
Ce qu’apporterait une fusion
entre Fiat et Renault
tLe groupe français a
annoncé lundi 27 mai étudier
« avec intérêt » la proposition
de rapprochement de Fiat-
Chrysler.
tCette opération
permettrait des économies
d’échelle dans une industrie
bousculée par de profondes
mutations technologiques.
Plus, si affinités. Lundi 27 mai, le
conseil d’administration de Renault
« a décidé d’étudier avec intérêt l’op-
portunité » d’un rapprochement
avec Fiat Chrysler Automobiles
(FCA), d’après un communiqué du
constructeur au losange. Il avait reçu
la veille une lettre de FCA lui faisant
part de sa « proposition amicale » de
fusionner à 50-50. Une démarche
inattendue, dans la mesure où ces
derniers mois, le groupe PSA sem-
blait tenir la corde.
Si l’initiative de FCA était menée
à son terme, le nouveau groupe se
placerait au 3e
rang mondial avec
8,7 millions de véhicules vendus
chaque année dans le monde, der-
rière Toyota et Volkswagen. Les deux
entreprises sont en outre complé-
mentaires. À Renault, la forte pré-
sence en Russie et en Europe – le
constructeur au losange détient 11 %
du marché de l’UE –, et à FCA, les
États-Unis, deuxième marché mon-
dial derrière la Chine.
Le nouvel ensemble deviendrait
numéro deux sur la zone Europe-
Moyen-Orient-Afrique, numéro un
en Amérique latine et quatrième en
Amérique du Nord. « Cette réparti-
tion diversifiée permettrait au nou-
veau groupe d’être moins sensible
aux ralentissements ou aux chocs
économiques régionaux », souligne
Arnaud Aymé, consultant chez Sia
Partners.
Renault s’affiche avant tout
comme un spécialiste des petits
véhicules, tandis que Fiat Chrysler
s’appuie sur des marques améri-
caines telles Jeep, Ram ou Dodge,
davantage tournées vers les gros
pick-up et les SUV, très en vogue au-
jourd’hui auprès des clients.
Plus largement, « FCA s’est tourné
vers Renault pour ses compétences en
matière de véhicule électrique, deve-
nues indispensables face notamment
au durcissement des normes euro-
péennes en matière d’émissions de
CO2
», décrypte Flavien Neuvy, éco-
nomiste et directeur de l’Observa-
toire Cetelem.
Le monde automobile est égale-
ment dans une course à la taille cri-
tique, rendue nécessaire par les mu-
tations en cours – remise en cause
du véhicule thermique, arrivée de
la voiture connectée et autonome…
« Un grand groupe a plus de marges
de manœuvre pour réaliser de tels
investissements », poursuit-il. Les
synergies s’élèveraient à 5 milliards
d’euros annuels d’après FCA, voire
10 milliards d’euros si Nissan était
impliquée.
Le projet présenté par FCA pré-
voit de créer une société de tête ba-
sée aux Pays-Bas et détenue à 50 %
par les deux entités dont chacune
conserverait son siège actuel, à
Boulogne-Billancourt pour Renault
et à Turin pour FCA. Cette dernière
étant valorisée 17,5 milliards d’euros,
et Renault 15 milliards d’euros, FCA
devra distribuer un dividende ex-
ceptionnel à ses actionnaires avant
l’opération.
La famille Agnelli – via sa holding
Exor, qui détient 29 % de FCA – de-
viendrait premier actionnaire du
groupe. John Elkann, petit-fils de
Gianni Agnelli et actuel président
de FCA, pourrait devenir président
de la nouvelle entité et Jean-Domi-
nique Senard, actuel président de
Renault, président exécutif.
Quant à l’État français, qui détient
aujourd’hui 15 % de Renault, il pas-
serait à 7,5 % et perdrait au passage
ses droits de vote double. Bercy s’est
pourtant dit ouvert à l’opération qui
constituerait un champion européen
– certains évoquent « un Airbus de
l’automobile ». Mais « il faut que les
conditions (…) soient à la fois favo-
rablesaudéveloppementéconomique
de Renault et évidemment à ses sala-
riés », a déclaré Sibeth Ndiaye, porte-
parole du gouvernement.
Côté italien, le vice-président du
Conseil Matteo Salvini a assuré que
« c’est une bonne nouvelle (…)qui
protège les emplois dans notre pays
et conduit à la naissance d’un géant
européen de l’automobile ».
Reste aussi à savoir comment
Nissan se positionnera si cette
configuration voit le jour, alors que
le constructeur japonais refuse ac-
tuellement un projet de fusion avec
Renault mis sur la table par Jean-
Dominique Senard. Juridiquement,
Nissan ne peut pas contrarier la fu-
sion Renault-FCA. Mais le fonction-
nement d’un attelage incluant dé-
sormais FCA pose question.
Sans oublier que la Commission
européenne pourrait s’immiscer
dans le dossier, au nom de la défense
de la concurrence – en Europe, Re-
nault et FCA occupent une position
forte à eux deux, notamment en Ita-
lie. « Le processus ne fait que com-
mencer, souligne Arnaud Aymé,
chez Sia Partners. Cela peut prendre
plusieurs mois à présent, et rien n’est
joué tant que rien n’est signé. »
Marie Dancer
X
sur la-croix.com
Un portrait
de la famille Agnelli
À Turin, les logos de marques du groupe automobile Fiat-Chrysler. Marco Bertorello/AFP
Si l’initiative était
menée à son terme,
le nouveau groupe
se placerait au
3e
rang mondial.
essentiel
Travail T Le burn-out
fait son entrée dans
la classification
des maladies de l’OMS
Le burn-out, un concept sou-
vent traduit par « épuisement
professionnel », a fait son en-
trée dans la classification in-
ternationale des maladies de
l’Organisation mondiale de la
santé (OMS), qui sert de base
pour établir les tendances et
les statistiques sanitaires. Il
y est décrit comme « un syn-
drome (…) résultant d’un stress
chronique au travail qui n’a
pas été géré avec succès » et qui
se caractérise par trois élé-
ments: « un sentiment d’épui-
sement », « du cynisme ou des
sentiments négatifs liés à son
travail » et « une efficacité pro-
fessionnelle réduite ».
3
kilomètresde
téléphérique
urbain
à Toulouse
Ce devrait être
fait d’ici à fin
2020. Le chan-
tier sera lancé cet été. Reliant
en trois stations l’université
Paul-Sabatier à l’Oncopole
(centre de recherches en can-
cérologie), en passant par le
CHU de Rangueil, ce sera le
téléphérique urbain le plus
long de France. Ce mode de
transport citadin reste peu
développé en France. Les pro-
jets toutefois commencent à se
multiplier: après Brest, pion-
nier avec une ligne traversant
le port depuis fin 2016, Ajaccio,
Grenoble, Orléans, Saint-De-
nis sur l’île de La Réunion de-
vraient suivre.
Finance T Plus aucun
obstacle au rachat
par Euronext
de la Bourse d’Oslo
Après un bras de fer de plu-
sieurs mois autour du contrôle
d’un des derniers opérateurs
boursiers indépendants en
Europe, l’opérateur améri-
cain Nasdaq a annoncé lundi
le retrait de son offre de près
de 700 millions d’euros sur la
Bourse d’Oslo, laissant la voie
libre à son concurrent euro-
péen Euronext qui continue
de tisser sa toile sur le Vieux
Continent.
X sur la-croix.com
tJean-Charles Naouri,
groupe Casino, un patron
financier encerclé
par sa dette
tQui sont
les « travailleurs du clic »
en France?
paroles
« Unegrandeclaque
pour Peugeot »
Bernard Jullien, professeur
d’économie à l’université de
Bordeaux, spécialiste de l’industrie
et des services automobiles
« Si la fusion avec Renault et
Fiat Chrysler (FCA) s’officia-
lise, c’est une grande claque
pour le groupe Peugeot (PSA).
Actuellement deuxième
constructeur automobile euro-
péen avec 3,9 millions de voi-
tures vendues dans le monde
en 2018, il sera relégué au troi-
sième rang et va s’affaiblir da-
vantage. Le français n’aura pas
les moyens d’investir lui-même
dans les nouvelles technolo-
gies, telles que les motorisa-
tions hybrides ou électriques.
PSA sera davantage en posi-
tion de proie qu’acheteur. Il ne
reste plus beaucoup de fiancés
potentiels. Et s’il ne trouve pas
d’autres alliés, il sera impos-
sible pour lui de se développer
en dehors du marché européen
et de s’inscrire dans des vo-
lumes importants. »
Recueilli par Manon Pélissier
X
sur la-croix.com
Un article détaillé