Depuis quelques années, la production électrique éolienne est en plein développement industriel. Elle présente en effet de nombreux atouts : c’est tout d’abord une énergie renouvelable non polluante qui contribue à une meilleure qualité de l’air et à la lutte contre l’effet de serre. C’est aussi une énergie qui utilise les ressources nationales et concourt donc à l’indépendance énergétique et à la sécurité des approvisionnements. Enfin, le démantèlement des installations et la gestion des déchets générés pourront se faire sans difficultés majeures et les sites d’implantation pourront être réutilisés pour d’autres usages.
Depuis des siècles, l'homme utilise l'énergie du vent pour faire avancer des bateaux, moudre du grain ou pomper de l'eau. Cette source d'énergie nous sert maintenant à produire de l'électricité.
Depuis des siècles, l'homme utilise l'énergie du vent pour faire avancer des bateaux, moudre du grain ou pomper de l'eau. Cette source d'énergie nous sert maintenant à produire de l'électricité.
éTude d'un systeme éolien autonome basé sur une génératrice asynchrone auto...Dalila Chouaya
Étudier un système éolien basé sur une GAS auto-excitée.Faire la modélisation et la Simulation du système.Élaborer une stratégie de commande afin d’optimiser le rendement énergétique du système .
Exercice corrigé : ETUDE D'UNE INSTALLATION SOLAIRE RAMZI EL IDRISSI
Une exploitation agricole isolée, non raccordée au réseau, produit l'énergie électrique dont elle a besoin à l'aide d'une installation solaire photovoltaïque.
Pfe version final(scripte matlab de simulation des panneau pv)mustaphamoufassih
Un générateur photovoltaïque peut fonctionner dans une large gamme de tension et de courant de sortie, mais il ne peut délivrer une puissance maximale que pour des valeurs particulières du courant et de la tension. En effet la caractéristique I(V) du générateur dépend de l'éclairement solaire et de la température. Ces variations climatiques entraînent la fluctuation du point de puissance maximale [3]. Dans ce contexte, de nombreux chercheurs se sont attachés à inventer des commandes permettant de récupérer toujours le maximum d'énergie Ces commandes sont, connus sous le nom de MPPT (Maximum Power Point Tracking). Pour cela notre travail concerne la conception et implémentation intelligente d'une commande MPPT de la puissance maximale des module PV de poursuite du point de la puissance maximale de générateur photovoltaïque (GPV) quelque soient les conditions météorologique (la température et l'irradiation).pour une bonne exploitation et aussi pour avoir un grand rendement.
éTude d'un systeme éolien autonome basé sur une génératrice asynchrone auto...Dalila Chouaya
Étudier un système éolien basé sur une GAS auto-excitée.Faire la modélisation et la Simulation du système.Élaborer une stratégie de commande afin d’optimiser le rendement énergétique du système .
Exercice corrigé : ETUDE D'UNE INSTALLATION SOLAIRE RAMZI EL IDRISSI
Une exploitation agricole isolée, non raccordée au réseau, produit l'énergie électrique dont elle a besoin à l'aide d'une installation solaire photovoltaïque.
Pfe version final(scripte matlab de simulation des panneau pv)mustaphamoufassih
Un générateur photovoltaïque peut fonctionner dans une large gamme de tension et de courant de sortie, mais il ne peut délivrer une puissance maximale que pour des valeurs particulières du courant et de la tension. En effet la caractéristique I(V) du générateur dépend de l'éclairement solaire et de la température. Ces variations climatiques entraînent la fluctuation du point de puissance maximale [3]. Dans ce contexte, de nombreux chercheurs se sont attachés à inventer des commandes permettant de récupérer toujours le maximum d'énergie Ces commandes sont, connus sous le nom de MPPT (Maximum Power Point Tracking). Pour cela notre travail concerne la conception et implémentation intelligente d'une commande MPPT de la puissance maximale des module PV de poursuite du point de la puissance maximale de générateur photovoltaïque (GPV) quelque soient les conditions météorologique (la température et l'irradiation).pour une bonne exploitation et aussi pour avoir un grand rendement.
Y con esta segunda presentación del colegio eulza queremos que conozcáis nuestras líneas de trabajo porque nos parece que este apartado es más importante que las instalaciones.
>> FAITS D’ACTUALITÉ
Les événements les plus marquants ou les plus significatifs advenus au cours du trimestre écoulé dans l’un ou l’autre des pays membres de l’Union européenne ou du Conseil de l’Europe : ces événements décrits et analysés succinctement, sont classés en fonction de leurs domaines d’élection : le droit, les techniques, l’économie ou les usages.
>> AILLEURS
Les techniques, les tendances ou les nouveaux usages ayant marqué l’actualité récente, ailleurs, au-delà des frontières de l’Europe, dès lors qu’ils présentent un intérêt probable pour les acteurs ou les observateurs des médias européens.
>> LES ACTEURS GLOBAUX
La vie des groupes pluri-médias, leur organisation, leur fonctionnement, leur activité, quel que soit leur métier d’origine, dès lors que leur champ d’action concerne plusieurs médias et plusieurs pays, en Europe ou ailleurs.
>> A RETENIR
Les mots nouveaux ou les expressions nouvelles que l’usage est en passe d’imposer, au-delà du seul vocabulaire technique.
>> VIENT DE PARAÎTRE
Des résumés et des analyses critiques succincts de travaux publiés récemment en Europe : ouvrages de références, études, recherches ou rapports, quels que soient leurs commanditaires. Ces différentes rubriques sont réalisées par l’Institut de Recherche e
>> Pour avoir accès à plus de revues : http://la-rem.eu/tous-les-numeros/
L’énergie éolienne présente de nombreux atouts : c’est une énergie renouvelable non polluante, qui utilise les ressources locales, participant ainsi à l’indépendance énergétique, dont le démantèlement ne présente pas de difficultés majeures.
Cependant, la gestion technique des réseaux qui doivent absorber l’électricité produite, certains impacts environnementaux et l’aménagement du territoire sont des difficultés à connaître.
Ce guide aborde tous les aspects de la production électrique éolienne pour en faire une présentation complète.
Le Service Public de Wallonie publie une nouvelle brochure sur le développement éolien en Wallonie.
Les citoyens pourront y trouver des informations scientifiques et rigoureuses sur les éoliennes: efficacité, production, éolien participatif, bénéfice pour les citoyens, santé, environnement et sécurité.
Cette brochure est réalisée par l'APERe.
Retrouvez les dernières infos du marché de l'électricité et les actualités d'Electricité de Savoie.
Au sommaire de ce numéro :
* Dossier du mois : Le stockage d'électricité
* Les infrastructures de recharge pour véhicules électriques
* Les infos énergie à retenir
Bonne lecture !
La presse nationale et internationale s’est vue noyée dernièrement dans un flot discontinu d’instabilités à la fois géopolitique et climatique à plus ou moins grande échelle.
L’équipe rédactrice de l’INF’OSE pour ce mois de novembre s’est donc attachée dans ce numéro à présenter plusieurs focus s’inscrivant dans différents types de défis environnementaux.
Sève Bio - France
Une synergie Soleil + Eau + Vent + Bio
Un approche symbiotique pour gérer la problématique de l’intermittence
Un mix électrique biomimétique et 100% renouvelable pour la France
Considérées comme l’alternative la plus propre pour l’environnement, les énergies renouvelables se trouvent dans la nature en quantité illimité. Ce sont des ressources propres qui ont un impact quasiment nul sur l’environnement. Réparties en plusieurs filières sur le sol français, d'où proviennent les différentes sources d'énergie renouvelable ?
Il a été préparé par un groupe de travail animé par Jean-Marie Brom, physicien au CNRS, et Anne Henry, ingénieure de recherche chez EDF.
Il a été rendu public à l'occasion de la journée de l'écologie de la France insoumise organisée le samedi 25 février 2017.
Semaine des énergie renouvelables, du bâtiment et de la maîtrise de l'énergieGuillaume GIRAUDET
A l'occasion de la semaine « Energie : changeons
d’ère ! », l'ADEME fait le point sur :
1 Le développement de l’éolien
2 Le marché du solaire photovoltaïque
3 Le marché du solaire thermique
4 Le bois énergie
5 la géothermie
6 Les pompes à chaleur
7 l’hydroélectricité
8 les énergies marines
9 Les certificats d’économie d’énergie
Hydrolien et ordres de grandeur de puissancesOlivier Juin
Un rappel succinct des unités de grandeur employées dans la production d’électricité suivi d’une présentation du potentiel hydrolien et de la contribution qu’il peut apporter à cette production.
Guide des aides financieres à la rénovation de l'habitat - 2017Build Green
Dans le cadre d'un projet de rénovation d'un logement, les particuliers peuvent prétendre à des aides financières. Pour l'isolation, le chauffage, les énergies renouvelables...une palette d'aides est disponible, avec des critères d'attribution qui sont liés au logement, à la situation du particulier et aux caractéristiques techniques des matériels installés. Ce guide liste les aides existantes pour la France métropolitaine et leurs conditions d'attribution pour l'année 2017.
[Etude] Rénovation thermique avec isolants biosourcés - octobre 2016Build Green
L’objectif de cette synthèse bibliographique, réalisée à la demande de la DHUP et la DREAL Centre-Val de Loire, est de rassembler les arguments techniques et scientifiques en faveur ou en défaveur de l’utilisation des matériaux isolants biosourcés pour la rénovation du bâti ancien.
Pour ce faire, cette synthèse s’appuie sur des études (rapports, thèses, articles et actes de conférences, présentations techniques lors d’événements professionnels) validées techniquement et scientifiquement, basées sur des tests en laboratoire, des modélisations et des instrumentations de bâtiments anciens réels rénovés ou non.
Matériaux bio-sourcés : 12 enseignements à connaître Build Green
Les matériaux bio-sourcés sont de plus en plus utilisés dans les constructions performantes et notamment en rénovation. Existe-t-il des points de vigilances propres à ces matériaux ? Ce rapport, réalisé conjointement entre le centre de ressources energivie.pro et l'AQC, présente les retours d'expériences capitalisés en Alsace en 2015. Il propose une série de bonnes pratiques afin d'optimiser l'utilisation de ces matériaux.
Par AQC
Guide : Choisir des matériaux pour construire et renover - AdemeBuild Green
Les produits de construction sont les matériaux destinés à être incorporés au bâtiment de manière durable (murs, toits, planchers, isolants, menuiseries, cloisons, revêtements de sol, peintures...). Ils doivent donc remplir leur fontion sur le long terme sans perdre leurs qualités techniques.
Ce guide vous aidera à bien choisir les produits et matériaux de rénovation et de construction.
La terre crue, une piste pour réduire l'impact carbone en constructionBuild Green
Actis a présenté mercredi 28 septembre, deux projets au Pavillon de l’Innovation du 77ème Congrès de l’Union Social pour l’Habitat.
Habi Terre&Bois : Construire en terre en milieu urbain
Face aux enjeux actuels de développement durable, la construction en terre crue connaît un regain d’intérêt certain pour ses propriétés techniques et physiques ainsi que ses qualités esthétiques.
L’équipe HabiTerre&Bois composée d’Actis (office public de l’habitat de la région grenobloise), de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, de son unité de recherche AE&CC avec le laboratoire CRAterre et de l’atelier d’architecture A17C s’est donné pour objectif de convaincre les maîtres d’ouvrage et les élus d’utiliser ces matériaux dans leurs opérations.
Cette expérimentation est menée dans le cadre de l’Appel à projets USH/CDC « Architecture de la transformation». A terme un immeuble collectif en terre de six logements devrait voir le jour dans l’agglomération grenobloise.
Impact sanitaire des ondes électromagnétiques cpcpBuild Green
À l'heure des projets "métro connecté" et "wifi partout", des associations citoyennes s'élèvent pour porter la voix de victimes d'une pathologie peu connue : quotidiennement, de nombreuses personnes connaissent une souffrance physique liée aux ondes électromagnétiques, menant souvent à une incapacité de travail ou à un isolement social. Entre dangers sanitaires, lobbyisme politique et enjeux socio-économiques, quel est le réel impact des ondes Wifi et GSM sur notre quotidien ? Enquête sur ce que certains spécialistes considèrent comme "le nouveau mal du siècle".
Le bois et les matériaux biosourcés : point sur les travaux de normalisation ...Build Green
Cet article propose de faire un point important sur les travaux de normalisation du CEN TC 411 et les travaux menés par l’Institut Technologique FCBA afin d’informer les groupes de travail du CEN TC 411 sur les difficultés à l’application de certaines normes et les orientations proposées afin d’être plus proche de la pratique des industriels des secteurs de la construction et de l’ameublement.
Réussir notre transition énergétique et écologique passe par une mutation de l'habitat, qui doit devenir plus sobre et plus respectueux de l'environnement. Entre la raréfaction des ressources, le changement climatique et les évolutions des modes de vie, l'exercice est complexe.
Mais il est aussi nécessaire et passionnant : les pistes existent déjà pour imaginer des logements pour demain, confortables, agréables à vivre, peu consommateurs de ressources, alimentés par les énergies renouvelables, bien insérés dans leur environnement.
Besoin eau-chaude-sanitaire dans l'habitat individuel et collectif - AdemeBuild Green
Document technique portant sur les consommations d’eau chaude sanitaire des logements individuels et collectifs. Cet ouvrage de référence sur les besoins d’ECS en habitat est destiné à tous les acteurs de la filière : industriels, maîtres d’ouvrage, bureaux d’études, installateurs, exploitants, centres de recherche,…
Divers indicateurs sont donnés pour des applications variées : le dimensionnement des systèmes de production d’ECS individuel
et collectif mais aussi la prévision des consommations énergétiques au stade de la conception, l’analyse des consommations en phase d’exploitation ou bien encore des
applications de R&D…
Afin de répondre au mieux aux diverses attentes, le comité de rédaction de cet ouvrage, rédigé par le COSTIC, était constitué
de représentants des différents acteurs de la filière (ATLANTIC, CSTB, EDF, ENGIE, GRDF, ICO, TECSOL, UECF, UNICLIMA et USH).
Analyse cycle vie chauffage ecs en maisons individuelles-synthese-ademeBuild Green
Dans le cadre de ses missions, l’ADEME a souhaité évaluer la performance environnementale, tout au long de leur cycle de vie, de cinq solutions d’équipements énergétiques couplant une solution de chauffage et une solution de production d’eau chaude sanitaire (ECS), les plus représentatives du marché de la maison individuelle neuve en France répondant aux critères de la réglementation thermique « RT 2012 ».
Guide pratique - Installer une pompe à chaleur - AdemeBuild Green
Le sol, l'eau des nappes, et l'air stockent de l'énergie dispensée par le soleil. Récupérer cette énergie gratuite et inépuisable et s'en servir pour le chauffage ou la production d'eau chaude sanitaire, c'est possible grâce aux pompes à chaleur.
Ce guide explique le fonctionnement de ces machines et aide les particuliers à choisir l'équipement qui leur conviendra le mieux.
Toiture terrasse chaude et végétalisation - CNDB & CODFABBuild Green
Les toitures terrasses font partie du paysage architectural. Avec une végétalisation , cette technique permet d’éviter la saturation des réseaux d’eau de pluie et de favoriser l’évaporation, contribuant ainsi au confort d’été grâce à l’inertie de la toiture.
Les toitures terrasses sont traditionnellement classées en 2 catégories : les toitures froides utilisent un système
où la totalité de l’isolant est positionné sous l’élément porteur de l’étanchéité, ventilé en sous face, tandis que
pour les toitures chaudes, les deux tiers de l’isolant sont positionnés au-dessus de l’élément porteur.
À performances thermiques égales, la toiture froide offre une épaisseur de complexe minime par rapport à la
la toiture chaude mais réclame néanmoins de la vigilance pour la mise en oeuvre de la ventilation.
Les travaux RAGE (Règles de l’Art Grenelle Environnement) ont introduit une troisième possibilité proche de
la toiture chaude, cependant restreinte à des applications limitées.
Ce document propose un point sur ces 3 typologies constructives.
Matériaux de construction éco conçus par NovHisolBuild Green
Après avoir effectué une analyse du cycle de vie d'un de ses produits phares, une paroi préfabriquée, la société NovHisol a décidé de travailler sur des matériaux moins impactant pour l'environnement comme les isolants à base de lin, de chanvre, de textile recyclé ou de bois. Cette action lui a permis de doubler la résistance thermique de son produit sans doubler le prix de vente, de réduire ses déchets de 28 %, ses consommations d'énergie de 21 % et ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 8 %.
Materiaux construction retour au bio ressources - ademeBuild Green
Un panorama de l'utilisation des matériaux de construction biosourcés sur la planète.
Face aux besoins croissants en matières premières, à la prise de conscience de la finitude des ressources minérales et aux conséquences sur le développement durable, de nombreux secteurs d'activités se tournent vers les potentiels offerts par la biomasse.
On assiste donc à un redéploiement de la bio-économie. Le monde de la construction - qui consomme près de 60% des matières minérales extraites - ne peut échapper à cette tendance et les initiatives se multiplient.
Pour en avoir une vision plus précise, les Arts et Métiers - Campus de Cluny - et BioBuild
Concept ont mené une étude s'appuyant sur World Resource Benchmark, a été soutenue par l'ADEME1, la DHUP2 et l'ARENE Ile de France3. Elle a également bénéficié de l'expertise du cabinet Nomadéis.
L'ambition est double : d'une part, acquérir, à l'échelon international, un premier niveau de connaissance sur les ressources disponibles, la maturité - scientifique, technique, réglementaire, économique, etc. - des filières ou encore sur les politiques publiques. D'autre part, l'objectif est d'attirer l'attention sur la problématique des matériaux de construction et d'évaluer le potentiel de réponse de la bio-économie.
Le présent guide a pour vocation d’accompagner les artisans et entreprises du bâtiment dans le choix et l’utilisation des matériaux biosourcés suivants : le bois, le liège, la paille, le chanvre, la ouate de cellulose, le textile recyclé et la laine de mouton.
Analyse critique des critères de choix des matériaux - Leroy Merlin et Frédé...Build Green
Cette étude initiée par Frédéric Leconte, architecte et correspondant Leroy Merlin Source, a été présentée lors des 3mes Assises de l’habitat Leroy Merlin, Incontournables habitants – Les nouveaux enjeux du chez-soi. Il l’a réalisée au sein de son agence ADA – Architecture Démarches Alternatives avec le soutien de Mélanie Claudot, licenciée en architecture et en ingénierie environnementale sous l’intitulé : Matériaux, écomatériaux : une analyse critique des critères de choix des professionnels.Normes et labels
Frédéric Leconte partage ses questionnements avec d’autres professionnels, architectes et collaborateurs Leroy Merlin, sur leur manière de construire leurs critères de choix et de les hiérarchiser dans un univers des matériaux en perpétuel mouvement : innovations techniques, contraintes réglementaires…
Pour donner des repères, il propose six familles de critères : sécurité, prix, esthétique, qualités d’usage, environnementales, sans négliger la dimension politique ou philosophique.
Il explore aussi les innombrables outils d’aides à la décision disponibles, utiles mais sources de confusion par leur complexité.
Il propose enfin ses parti pris, fort de ses convictions personnelles : haute qualité environnementale et appel à la responsabilité de chaque acteur professionnel sur des critères durables (préservation des ressources, réduction des déchets, sauvegarde de l’emploi).
Guide sur la récupération et utilisation de l’eau de pluie - AsteeBuild Green
Les dispositifs de récupération et utilisation de l’eau de pluie suscitent un intérêt croissant en France. Les opérations se développent au niveau des particuliers sous la forme de la mise en place de systèmes rudimentaires (simple cuve aérienne connectée à une descente de gouttière) ou plus élaborés (cuves enterrées, centrale de contrôle) proposés par une offre diversifiée. En outre, un certain nombre d’acteurs de la construction et de l’aménagement préconisent, conçoivent et mettent en place des installations dans des bâtiments recevant du public, le plus souvent dans le cadre de démarches à visée environnementale.
Le guide « Récupération et utilisation de l’eau de pluie » est destiné aux particuliers, aux acteurs de la construction et de l’urbanisme (maîtres d’ouvrage publics ou privés, maîtres d’œuvre, bureaux d’étude), ainsi qu’aux responsables et gestionnaires des services d’eau et d’assainissement.
Il poursuit une double finalité :
– fournir une synthèse des connaissances actuelles sur le sujet ;
– présenter de manière organisée et cohérente un ensemble d’informations et de recommandations pour la réalisation d’un projet.
Ce guide a été réalisé par le groupe de travail « Récupération et utilisation de l’eau de pluie », rattaché à la commission « Eau potable » de l’ASTEE.
Étude sur le traitement des matières de toilettes sèches par compostage - AdemeBuild Green
Certains déchets associés à un procédé d'assainissement comme le compostage, qui garantit qualité et hygiénisation, peuvent être valorisés. C’est le cas des sous-produits de toilettes sèches. Il est de plus en plus fréquent que le grand public participe à la valorisation des déchets par le biais du tri sélectif, du recyclage, du compostage des déchets organiques, des déchets verts et plus nouvellement des excrétas.
Dans ce contexte, il manque aujourd'hui des connaissances sur l'impact de la gestion et du compostage des excrétas associés à de la matière carbonée. C’est pourquoi, la présente étude se propose d'améliorer les connaissances par le suivi in situ d'installation en cours d'exploitation.
L'objectif général de l'étude est d'« améliorer les pratiques domestiques relatives à la gestion des sous-produits de toilette sèche familiale à litière (TLB) sur le territoire français ». Pour cela, plusieurs objectifs spécifiques ont été défini, à savoir :
- développer la connaissance qualitative et quantitative des flux de sous-produits ;
- assurer le suivi in situ de dispositifs de compostage auto-construit représentatif des pratiques en France ;
- identifier les bonnes pratiques de gestion permettant d'obtenir des sous-produits assainis et valorisables ;
- produire des recommandations au grand public, aux SPANC et aux professionnels de l’assainissement sur la gestion des sous-produits de TLB.
Traitement de l'air-intérieur - performance et innocuite systemes et matériau...Build Green
Depuis quelques années, l’amélioration de la qualité de l’air intérieur (QAI) est devenue une priorité dans les pays industrialisés. En France, le plan de la qualité de l’air intérieur (PQAI, publié le 13 octobre 2013) est mise en oeuvre notamment par l’action n°49 du 3ème plan national Santé-Environnement (PNSE3 : 2015-2019). Les polluants de l’air intérieur, essentiellement les composés organiques volatils (COVs), ont un impact sur la santé humaine (syndrome des bâtiments malsains ou SBS), sur le confort et sur la productivité. L’utilisation de purificateurs d’air apparait comme une solution d’avenir pour améliorer la qualité de l’air intérieur. Ils sont basés sur des technologies différentes, notamment les techniques d’oxydation avancée (AOT) telle que la photocatalyse (PCO).
L’objectif de l’étude SafePHOTOCAT est de consolider les protocoles d’évaluation de systèmes et de matériaux photocatalytiques (PCO) commerciaux afin de contribuer au développement du marché de la photocatalyse tout en tenant compte des préoccupations sanitaires. Dans ce cadre, une étude des performances des systèmes/matériaux photocatalytiques a été menée à l’échelle du laboratoire, d’une part, et en plate-forme expérimentale, d’autre part.
Avis ademe chauffage bois et qualité de l'air - dec2015Build Green
Première source d’énergie renouvelable utilisée en France, le bois énergie1 présente plusieurs avantages :
- ressource abondante et locale: le taux de prélèvement de bois ne représente actuellement qu’environ la moitié de l’accroissement naturel de la forêt en France. Les 9,7 millions de tonnes équivalent pétrole (MTep) tonnes de bois utilisées pour l’énergie chaque année en France proviennent essentiellement de cette collecte ;
- peu émetteur de CO2 : en chauffage domestique, en France, avec l’hypothèse que le carbone émis à la combustion est compensé par du CO2 capté lors de la croissance des plantes, il émet 11 fois moins de CO2 que le fioul, 4 fois moins que l’électricité et 5 fois moins que le gaz2 ;
- compétitive : pour un logement, le prix du bois bûche est moins cher que le gaz naturel et le fioul ;
- créatrice d’emplois : la filière bois représente en France l’équivalent de 60 000 emplois, dont une part importante (36 000 emplois) pour l’approvisionnement c’est-à-dire des emplois locaux et non délocalisables.
2. L’énergie éolienne 2•3
introductionsommaire glossaire
Depuis longtemps,
levent aide
l’homme
Depuis des siècles,l’homme utilise l’énergie du vent
pour faire avancer des bateaux, moudre du grain
ou pomper de l’eau. Cette source d’énergie nous
sert maintenant à produire de l’électricité.
Depuis quelques années, la production électrique
éolienne est en plein développement industriel.Elle
présente en effet de nombreux atouts : c’est tout
d’abord une énergie renouvelable non polluante
qui contribue à une meilleure qualité de l’air et à la
lutte contre l’effet de serre.C’est aussi une énergie
qui utilise les ressources nationales et concourt donc
à l’indépendance énergétique et à la sécurité des
approvisionnements. Enfin, le démantèlement des
installations et la gestion des déchets générés pourront
se faire sans difficultés majeures et les sites d’implan-
tation pourront être réutilisés pour d’autres usages.
Des difficultés existent malgré tout :la gestion tech-
nique de la production sur le réseau électrique,
certains impacts environnementaux (avifaune,pay-
sage, bruit) et l’aménagement du territoire. Dans
ce guide, nous abordons les différents aspects de
la production électrique éolienne.
Bouquet énergétique
proportion des différentes sources
d’énergie (renouvelables,minérales,
fossiles) dans la production d’énergie.
Électricité spécifique
électricité utilisée par des équipements
qui ne peuvent fonctionner qu’avec de
l’électricité.L’électricité consommée pour
le chauffage,la production d’eau chaude
ou la cuisson n’est pas de l’électricité
spécifique,puisque d’autres énergies
peuvent être employées.
Énergie renouvelable
source d’énergie naturelle et inépuisable.
La première est le rayonnement solaire
et la plupart des autres en découlent plus
ou moins directement (vents,cycle de
l’eau et marées,fabrication de biomasse,
géothermie de surface,etc.).La seconde
est l’énergie terrestre (géothermie
profonde).La troisième est la Lune
qui influe sur le cycle des marées.
Mégawatt (MW)
unité de puissance électrique égale
à un million de watts.
Parc éolien
site équipé de plusieurs aérogénérateurs
reliés au réseau électrique.On parle aussi
de ferme éolienne.Les parcs éoliens peuvent
être installés sur la terre ferme ou au large
des côtes (parcs offshore ou en mer).
Pic de consommation
période,en général brève et survenant
brutalement,pendant laquelle
la consommation électrique dépasse
la production « normale ».
Rotor
partie mobile d’un moteur électrique,
d’une turbine.
Tonne équivalent pétrole (tep)
unité conventionnelle permettant
de réaliser des bilans énergétiques
multi-énergies avec comme référence
l’équivalence en pétrole.
1 tep = 11 626 kWh (c’est le pouvoir
calorifique d’une tonne de pétrole).
Zone de développement éolien
(ZDE)
zone dans laquelle les éoliennes bénéficient
de l’obligation d’achat faite à EDF (ou
à certains distributeurs non nationalisés
mentionnés à l’article 23 de la loi du
8 avril 1946) de l’électricité produite.Elle
est créée à l’initiative d’une commune ou
d’un établissement public de coopération
intercommunal (EPCI) à fiscalité propre
(communauté de commune,d’agglomé-
ration,etc.) et validée par le Préfet.
Depuis longtemps,
le vent aide
l’homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Un objectif ambitieux
pour l’énergie
éolienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Un gisement
éolien terrestre
important . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Un peu de pratique,
de l’éolienne
au parc éolien . . . . . . . . . . . 11
Un potentiel en découverte,
l’éolien en mer . . . . . . . . 20
Les aspects
économiques . . . . . . . . . . . . . . 24
Pour les particuliers,
le petit éolien . . . . . . . . . . . 27
L’ADEME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3. L’énergie éolienne 4•5
Un objectif ambitieux pour l’énergie éolienne
Produire grâce à des ressources
locales : plus de sécurité
et moins de gaspillage
L’énergie éolienne est disponible localement.
Son utilisation diminue notre dépendance énergétique. De plus,
elle a l’avantage d’assurer la sécurité des approvisionnements
en énergie et la stabilité des prix. C’est aujourd’hui la source
d’électricité renouvelable la plus proche de la compétitivité
économique avec les prix du marché européen de l’électricité.
La production éolienne d’électricité au plus près des lieux de
consommation,par des unités de production d’une taille adaptée
à des consommations locales, pourrait contribuer aussi à limiter
les pertes d’énergie lors du transport dans les lignes électriques.
En 2012, en France, la production d’électricité éolienne a permis de couvrir
3 % de la consommation annuelle.
Intégrer la production éolienne
dans le paysage énergétique :
des progrès en cours
Bien utiliser l’électricité éolienne consiste à la penser non plus
uniquement au niveau local de l’éolienne, mais au niveau global
du système électrique. Différents leviers sont à actionner : la
maîtrise de la consommation électrique, la prédiction précise
du vent, le foisonnement (voir p. 8), le stockage de l’électri-
cité (depuis le micro-stockage jusqu’au stockage de masse), les
marges de flexibilité autant en production que du côté de la
consommation et le développement de réseaux interconnectés
au niveau international.
Un objectif ambitieux
pour l’énergie
éolienne
Dans le contexte français caractérisé par la
prédominance de l’énergie nucléaire et des
combustibles fossiles pour produire l’électricité,
la diversification du bouquet énergétique passe par
une utilisation accrue des énergies renouvelables.
La première loi Grenelle fixe un objectif de 23 %
de notre consommation énergétique finale devant
provenir de ressources renouvelables en 2020. Dans
le plan national « Énergies renouvelables », l’éolien
contribuera à cet objectif avec 25 000 MW installés
en 2020 (19 000 MW terrestres et 6 000 en mer),
soit 10 % de la production nationale d’électricité.
Substituer les énergies fossiles
par le vent : une réalité
La France, comme tous les pays signataires du Protocole de
Kyoto, veut diminuer ses émissions de CO2.
La fourniture d’électricité s’appuie actuellement en majorité sur
la production nucléaire, complétée par des centrales hydro-
électriques et thermiques à flamme. Ces dernières émettent
du CO2. Les remplacer par des installations fonctionnant grâce
aux énergies renouvelables éviterait le recours aux énergies
fossiles.Aujourd’hui en France, selon RTE (Réseau de transport
d’électricité), 100 MW d’éolien permettent de se substituer à
25 MW de production thermique à flamme dans les mêmes
conditions de disponibilité et de sécurité.
En Europe, cette filière assure déjà la consommation électrique
de 30 millions de foyers (c’est à dire 6,3 % de la demande d’élec-
tricité) et permettrait d’éviter la production de 140 millions de
tonnes de gaz carbonique par an, soit l’équivalent de la circula-
tion de 33 % des voitures de l’Union européenne*.
* selon EWEA, European Wind Energy Association.
4. L’énergie éolienne 6•7
Maîtriser la consommation électrique :
un impératif pour tous
En complément d’une plus
large utilisation des énergies
renouvelables en général
et de l’éolien en particulier,
il faut d’abord privilégier un
gisement énergétique majeur :
la maîtrise des consommations
et les économies d’énergie.
Il faut pour cela :
• utiliser des équipements
performants et économes
(électroménager, éclairage, etc.),
en privilégiant les plus
performants ;
• diminuer la part des
utilisations non spécifiques
de l’électricité (comme le
chauffage), en isolant mieux
les bâtiments et en privilégiant
d’autres sources d’énergie
pour ces usages non spécifiques
(bois, solaire…) ;
• modifier nos habitudes pour
consommer moins et réduire
les gaspillages : la consommation
d’électricité pour des usages
spécifiques a augmenté de 75 %
depuis 1990.
Ce sont autant de progrès techniques qui sont mis en œuvre
progressivement pour augmenter la quantité d’énergie éolienne
produite et injectée dans le réseau électrique.
Diversifier la production
d’énergie : une solution
pleine d’avenir
Ne pas dépendre d’une seule énergie pour la production
électrique est un facteur de sécurité qui permet de réguler
au mieux la production en fonction des caractéristiques des
énergies utilisées et de la consommation.
L’éolien a sa place dans un « bouquet énergétique » qui comporterait
également le solaire photovoltaïque, l’hydraulique, la biomasse, etc., en plus
des énergies minérales et fossiles.
L’éolien est techniquement au point pour remplir les objectifs
que se sont fixés les pouvoirs publics en matière d’utilisation
des énergies renouvelables.
Un gisement
éolien terrestre
important
La ressource et
ses particularités
Un gisement conséquent
La France bénéficie d’un gisement éolien important,le deuxième
en Europe, après les Îles britanniques.
Les zones terrestres régulièrement et fortement ventées se
situent sur la façade ouest du pays, de la Vendée au Pas-de-
Calais, en vallée du Rhône et sur la côte languedocienne (pour
le gisement éolien marin, voir p. 19 à 22).
Le gisement éolien*
(en m/s)
Bocage
dense, bois,
banlieue
Rase
campagne,
obstacles épars
Prairies plates,
quelques
buissons
Lacs,
mer
Crêtes,
collines**
ZONE 1 3,5 3,5 5,0 5,5 7,0
ZONE 2 3,5 - 4,5 4,5 - 5,5 5,0 - 6,0 5,5 - 7,0 7,0 - 8,5
ZONE 3 4,5 - 5,0 5,5 - 6,5 6,0 - 7,0 7,0 - 8,0 8,5 - 10,0
ZONE 4 5,0 - 6,0 6,5 - 7,5 7,0 - 8,5 8,0 - 9,0 10,0 - 11,5
ZONE 5 6,0 7,5 8,5 9,0 11,5
* Vitesse du vent à 50 mètres au dessus du sol en fonction de la topographie.
** Les zones montagneuses nécessitent une étude de gisement spécifique.
5. L’énergie éolienne 8•9
Un gisement éolien terrestre important
Les régimes des vents, différents dans ces trois secteurs, sont
complémentaires les uns des autres.
Ça foisonne ?!
Le foisonnement est une
technique qui consiste à
implanter des éoliennes dans
différents régimes de vent.
Au niveau national, on diminue
ainsi les risques de manque
de production sur une zone
géographique, en la compensant
par la production sur une autre
zone géographique.
Une ressource variable,
mais prévisible et gérable
Le vent est variable localement. Il peut être nul, trop faible ou
trop fort et dans ce cas les éoliennes ne peuvent pas produire
de l’électricité. Cependant, ces effets locaux peuvent être en
partie atténués :
vu les régimes climatiques différents des régions de France les
plus ventées, la production éolienne n’y est pas nulle au même
moment ;
les vents sont plus fréquents en hiver lorsque la demande
d’électricité est la plus forte.
Le gestionnaire du réseau électrique compense la variabilité
résiduelle de l’éolien en utilisant les autres sources de produc-
tion et les capacités de stockage offertes, notamment par l’eau
des barrages, des lacs de retenue et des stations de transfert
d’énergie par pompage (STEP).
De l’éolienne à la prise de courant
L’électricité produite par les
éoliennes connectées au réseau
est prise en compte et gérée
dans le système électrique
global (réseaux de distribution
et de transport + moyens
organisés de production et de
consommation) et s’ajoute aux
autres moyens de production.
Quand l’utilisateur final se
branche au réseau, il consomme
donc une partie d’électricité
éolienne et une partie des
autres productions. En 2012,
la part de l’éolien dans
l’électricité consommée a été
de 3 % : l’électricité éolienne
participe à l’équilibre
offre-demande d’électricité.
La production éolienne
s’associe bien à l’énergie
hydraulique : si la production
est plus importante que prévue,
l’électricité éolienne peut être
utilisée (sinon elle serait perdue)
pour pomper l’eau d’une retenue
basse dans une retenue plus haute
et faire ainsi des stocks d’énergie
hydraulique. Si la production est
moins importante que prévue,
les barrages, STEP ou intercon-
nexions peuvent fournir le
complément d’électricité.Ainsi,
le développement de l’énergie
éolienne ne se mesure pas
seulement en nombre d’éoliennes,
mais aussi dans l’évolution
du système électrique.
Il peut utiliser les données météo afin de prévoir la production
éolienne pour accroître la proportion d’éolien intégrée au réseau
et diminuer le recours aux centrales thermiques à flamme.
Il peut aussi utiliser les interconnexions avec les autres réseaux
européens pour exporter les surplus éoliens ou importer de
l’électricité en cas de besoin.
Finalement, les nouvelles technologies de contrôle des centrales
éoliennes permettent de réguler la puissance injectée pour
assurer l’équilibre du réseau. Dans le cas où le réseau ne peut
absorber toute l’électricité produite, les éoliennes peuvent être
arrêtées, ce qui explique qu’on puisse voir, dans un parc éolien,
un ou plusieurs aérogénérateurs à l’arrêt : il ne s’agit pas toujours
d’une panne ou d’un arrêt pour entretien, mais aussi éventuel-
lement d’une nécessité pour la gestion du réseau.
La place de l’éolien terrestre
en France
Les parcs éoliens
Fin 2012, il y avait en France environ 4 700 éoliennes pour une
puissance totale installée de 7449 MW *, dont 83 MW dans
les DOM. Les parcs sont de taille variable, pour la très grande
majorité inférieure à 10 machines.
* Bilan électrique RTE 2012
Les parcs éoliens en France (puissance raccordée - fin 2012)
de 0 à 50 MW
de 50 à 200 MW
de 200 à 500 MW
plus de 500 MW
Bilan électrique RTE 2012
6. L’énergie éolienne 10•11
Le parc éolien le plus important, celui de Fruges dans le Pas-de-
Calais, compte 70 éoliennes pour une puissance totale installée
de 140 MW. La production de ce parc correspond à la consom-
mation (hors chauffage électrique) d’une population d’environ
126 000 habitants.
La production électrique éolienne
Les objectifs fixés par l’État au travers de la PPI (Programmation
pluriannuelle des investissements) prévoient au moins 25 000 MW
installés en 2020.
La part de l’éolien dans la production électrique nationale est
encore faible (14,9TWh en 2012 soit 3 % de la consommation
française en 2012) mais sa progression est rapide et importante
(+ 23 % entre 2011 et 2012) depuis 2005. Pour l’instant, cette
part provient uniquement de l’éolien terrestre, puisqu’aucun
parc éolien en mer n’est encore en service.
Évolution de la puissance installée en France
(en MW)
2001 94
2002 129
2003 219
2004 393
2005
2006
2007 2250
2008 3327
2009
2010
10000 2000 3000 4000 5000 7000 80006000
2011
2012 7449
752
1502
4574
5764
6692
Source : RTE
L’éolien, qu’il soit terrestre ou maritime, est considéré en France
comme l’énergie renouvelable ayant le meilleur potentiel de
développement à court terme.
En dehors de l’énergie d’origine hydraulique,il est largement ma-
joritaire pour la production d’électricité d’origine renouvelable.
Il devrait produire presque autant d’électricité que l’hydraulique
en 2020.
Un peu de pratique,
de l’éolienne
au parc ÉOLIEN
Faire de l’électricité
avec du vent
Un fonctionnement simple
Héritiers des moulins à vent, les aérogénérateurs - plus souvent
appelés éoliennes - utilisent la force du vent pour la transformer
en électricité.
La machine se compose de pales (3 en général) portées par un
rotor et installées au sommet d’un mât vertical. Cet ensemble
est fixé sur une nacelle qui abrite un générateur. Un moteur
électrique permet d’orienter la nacelle afin que le rotor soit
toujours face au vent.
Le vent fait tourner les pales entre 10 et 25 tours par minute.
Le générateur transforme l’énergie mécanique ainsi créée en
énergie électrique injectée dans le réseau en conformité aux
normes électriques applicables.
Schéma d’une éolienne de type aérogénérateur
Les éoliennes fonctionnent pour des vitesses de vent géné-
ralement comprises entre 14 et 90 km / h. Au-delà, elles sont
progressivement arrêtées pour sécuriser les équipements et
minimiser leur usure.
Multiplicateur
Système de régulation électrique
Générateur
Nacelle
Système d’orientation
Mât
Armoire de couplage
au réseau électriqueFondations
Pale
Frein
Moyeu et
commande
de rotor
7. L’énergie éolienne 12•13
figure un Schéma régional éolien (SRE) qui indique les zones
favorables au développement de l’éolien par commune et le
potentiel éolien régional, à l’horizon 2020. Les zones favorables
doivent prendre en compte les contraintes techniques identifiées
(dont radars, faisceaux hertziens, zones de survol aérien, voies
de circulation, réseaux de transport de gaz et d’électricité) et les
contraintes environnementales (analyse paysagère, patrimoine
culturel, biodiversité).
L’élaboration de ces schémas a fait l’objet d’une consultation du
public, pour avis. Ils sont approuvés par les Conseils régionaux
et validés par les préfets.
Les SRCAE servent de base pour élaborer les Schémas
régionaux de raccordement au réseau des EnR, definissant les
évolutions nécessaires du réseau électrique.Ces documents vont
permettre la planification des zones de production éolienne et
l’évolution du réseau pour intégrer cette production. Ils seront
en outre utilisés pour l’instruction des dossiers de demande
d’implantation de parcs éoliens.
La mise en œuvre de la politique régionale de l’énergie suppose
une concertation locale et l’implication des collectivités très en
amont des projets éoliens.
Le choix de la localisation :
les études de préfaisabilité
Les zones favorables sont listées dans le SRE. Les parcs seront
développés de préférence dans ces zones.
Le site doit en particulier :
être suffisamment venté. Dans l’idéal, les vents doivent être
réguliers et suffisamment forts, sans trop de turbulences, tout au
long de l’année.Des études des vents sur le site sont indispensables ;
Quelques chiffres
La distance entre éoliennes doit
être au moins de 400 m environ
dans une direction perpendicu-
laire aux vents dominants. Leur
emprise au sol (fondations, aire
de retournement, postes de
transformation, routes) est
d’environ 3 % de la superficie
du parc. Un parc éolien de
10 machines est installé sur
environ 10 ha.
être suffisamment éloigné des habitations pour réduire les
nuisances de voisinage ;
être facile à relier au réseau électrique haute ou moyenne
tension ;
être facile d’accès ;
La probabilité d’occurence de vents plus forts étant faible, il n’est
pas économiquement rentable de dimensionner les machines pour
résister et produire à des vitesses de vents supérieures à 25 m / s.
Les différents types d’éoliennes
Les grands aérogénérateurs récents installés dans les parcs
éoliens développent une puissance d’environ 2 MW, ce qui
correspond à la consommation d’environ 2 000 foyers (hors
chauffage). Le mât est en général deux fois plus haut que la
longueur des pales :de l’ordre de 100 m pour des pales de 50 m.
Les petites éoliennes (voir pages 22 à 25) destinées aux
particuliers fonctionnent sur le même principe. Leur puissance
varie entre 0,1 et 36 kW. Le mât mesure entre 10 et 35 m. Elles
peuvent alimenter des bâtiments isolés non reliés au réseau
électrique ou bien être raccordées au réseau pour une vente
de la production.
Les éoliennes les plus fréquentes sont à axe horizontal,mais il en
existe aussi à axe vertical.Elles pourraient en théorie fonctionner
avec des vitesses de vent plus importantes ou s’adapter, pour le
petit éolien, à des zones de vent irrégulier.
Installer un parc éolien :
des démarches qui impliquent
les citoyens
L’installation d’un parc éolien nécessite une procédure en
plusieurs étapes impliquant tous les acteurs : porteurs de projet,
élus, pouvoirs publics et citoyens. L’ensemble de la procédure
prend au minimum 5 ans.
Un projet éolien peut être lancé :
• par un groupe d’agriculteurs,
de particuliers ou une collecti-
vité locale (projet citoyen) ;
• par une société privée dotée
des capitaux nécessaires
(projet industriel) ;
• par une collectivité associée
à des capitaux privés (société
d’économie mixte) ;
• par une société privée avec
participation financière de la
population (projet participatif).
La planification du développement
éolien à l’échelle régionale
En 2012, chaque région a établi un Schéma régional climat
air énergie (SRCAE) pour planifier sa politique énergétique.Y
Un peu de pratique, de l’éolienne au parc éolien
8. L’énergie éolienne 14•15
prendre en compte le patrimoine naturel et en particulier
l’avifaune, éviter les zones protégées (réserves, sites Natura
2000, etc.) ;
ne pas prendre place dans des secteurs architecturaux ou
paysagers sensibles (sites emblématiques,paysages remarquables,
sites inscrits ou classés, etc.) ;
être d’une taille suffisante pour accueillir le projet.
Les éoliennes doivent se situer à au moins 500 m des habitations
et des zones destinées à l’habitation.
La suite de la procédure
Comme le prévoit la procédure, si les conditions sont favorables,
les porteurs de projet doivent prendre contact avec les collec-
tivités territoriales concernées.
Quelques chiffres encadrant les procédures
Les éoliennes dont le mât mesure
moins de 12 m n’ont pas besoin
de permis de construire.
Les éoliennes soumises à une
évalution environnementale
sont :
• celles de taille moyenne (mât
de 12 à 50 m), qui nécessitent
une notice d’impact dans le
dossier de permis de construire ;
• celles de plus de 50 m ou les
projets d’un montant supérieur
à 1,82 millions d’euros, qui
nécessitent une étude d’impact.
Une enquête publique est
exigée pour les machines de
plus de 50 m (loi POPE du
13 / 7 / 2005).
Pour être mené à bien, un projet éolien doit obtenir deux auto-
risations : le permis de construire et l’autorisation de produire
de l’électricité.
La demande de permis de construire est déposée en mairie.
Dans le dossier doit figurer une notice ou une étude d’impact
(voir encadrés). On y trouve aussi la localisation des éléments
du parc et l’évaluation environnementale.
La nature des procédures dépend de la taille des éoliennes installées.
L’évaluation environnementale : étude ou notice d’impact
L’évaluation environnementale
fait le point sur l’état initial du
site d’implantation envisagé,
analyse les impacts du projet au
regard du milieu naturel, des
paysages, de l’environnement
humain et économique et propose
des mesures de compensation
ou de réduction des impacts.
Pour en savoir plus, consultez
le guide de l’étude d’impact
sur l’environnement des parcs
éoliens, téléchargeable à
l’adresse suivante :
www.developpement-
durable.gouv.fr/IMG/pdf/
guide_eolien_15072010_
complet.pdf
Pour les projets dans lesquels les éoliennes dépassent 50 m, le
dossier de demande de permis de construire est soumis à
enquête publique. Cette phase essentielle permet à la popula-
tion de consulter toutes les pièces du dossier, de demander des
explications et de donner son avis sur le projet avant la fin de
l’instruction de demande de permis de construire. L’enquête
publique concerne au minimum toutes les communes voisines
du site d’implantation prévu.
Le projet peut aussi faire l’objet de réunions de présentation et
de concertation avec le public.
Au vu du contenu du dossier et du résultat de l’enquête
publique, le préfet de département délivre ou non le permis
de construire.
Si le permis de construire est accepté, le projet entre dans la
phase de réalisation des travaux puis d’exploitation.
L’autorisation d’exploiter est délivrée par le ministre en charge
de l’Énergie.
Jusqu’à fin 2012, le parc devait se situer en Zone de dévelop-
pement éolien (ZDE) pour que le courant produit soit acheté
au tarif d’achat spécifique (2012 : 0,087 €/kWh conformé-
ment à la publication au J. O. du 13 / 12 / 2008 de l’arrêté fixant
les conditions d’achat de l’électricité éolienne). Sinon, il y avait
Un peu de pratique, de l’éolienne au parc éolien
9. L’énergie éolienne 16•17
Un peu de pratique, de l’éolienne au parc éolien
négociation d’un contrat et d’un tarif d’achat avec le distribu-
teur d’électricité.
La législation est en train d’évoluer. Les ZDE disparaissent et
tous les nouveaux projets validés et construits bénéficieront du
tarif d’achat de 0,087 €/kWh.
Depuis le 13 juillet 2011, les éoliennes dont la hauteur de mât
dépasse 50 mètres sont soumises à autorisation au titre des
installations classées pour la protection de l’environnement
(ICPE). Ces règles imposent des prescriptions techniques, des
autorisations et des délais supplémentaires pour la création et
l’exploitation des éoliennes.
Un démantèlement programmé
La durée de vie d’un parc éolien est estimée à 20 ans.La réglemen-
tation précise,dans l’article L 553-3 du Code de l’environnement,
que l’exploitant d’une éolienne est responsable de son déman-
tèlement et de la remise en état du site à la fin de l’exploitation.
Il doit également constituer dès le début du projet des garanties
financières afin de couvrir les coûts de démantèlement des ins-
tallations et de remise en état du site.
Constituée d’acier et de matières plastiques, une éolienne est
démontable en fin de vie et presque totalement recyclable.
Elle ne laisse pas de polluant sur son site d’implantation.
Le point sur les impacts
écologiques et sociaux
L’utilité des zones du Schéma régional éolien
Le référencement de zones favorables dans le SRE permet de
définir a priori des secteurs où l’implantation d’une éolienne
ou d’un parc est envisageable en fonction des conditions envi-
ronnantes.
Les radars
La rotation des pales d’une éolienne peut créer des interférences
avec le fonctionnement de certains types de radars. Opérateurs
radars et fabricants d’éoliennes ont lancé des études pour mieux
comprendre ce phénomène et développer la conception de
pales « furtives » ou « discrètes » ou encore l’adaptation des
logiciels de traitement des signaux reçus par les radars.
Des études préalables et des suivis
sur la faune et la flore
L’étude d’impact nécessaire à un projet de parc éolien comporte
un volet milieu naturel, qui traite en particulier de l’avifaune.
L’implantation doit se faire hors des couloirs de migration ou
des zones sensibles pour les oiseaux nicheurs.
Des suivis des populations d’oiseaux permettent d’améliorer les mesures de
réduction des risques et des mesures compensatoires sont généralement prévues.
Les paysages, une question sensible
L’intégration paysagère des éoliennes pose question, du fait de
leur taille.
Leur implantation doit faire l’objet d’analyses paysagères soi-
gneuses et ne peut être envisagée dans des secteurs paysagers
remarquables ou préservés. Les constructions annexes (accès,
transformateurs, enfouissement des réseaux, etc.) font partie
de cette analyse.
La sécurité, des risques sous surveillance
Comme toute technologie, les éoliennes peuvent faire l’objet
d’incidents, d’accidents, dont les principales causes sont les vents
forts puis la foudre, ou de pannes. Une vingtaine d’incidents ont
été dénombrés en France depuis 2000, avec des conséquences
matérielles faibles. Aucune blessure de passant ou de riverain
n’a jamais été signalée.
La plupart des incidents par le passé se sont produits sur des
petites machines avec des vitesses de rotation élevées.
L’introduction de dispositifs de sécurité de la machine (freinage,
mise en drapeau, parafoudre...) permet de maîtriser de mieux
en mieux le risque d’accident éolien.
10. L’énergie éolienne 18•19
Une maintenance régulière doit être mise en œuvre pendant toute la durée
de l’exploitation (estimée à 20 ans).
Dans le cadre de la réglementation ICPE (voir p. 16), une étude
de dangers doit désormais être produite avant l’implantation
des éoliennes pour évaluer les risques susceptibles de générer
des impacts sanitaires (chute d’objets…) ou environnemen-
taux (fuite d’huile…). Cette étude doit préciser l’envergure des
dangers et des risques et présenter les mesures pour les gérer.
De plus, sur la base de ses résultats, les préfets décident de la
distance à observer entre parcs éoliens et routes.
Une étude de dangers-type est en cours de réalisation par
l’Institut national de l’Environnement industriel et des Risques
(INERIS).
La santé, un souci très présent
Les éoliennes récentes sont peu bruyantes, et des études n’ont
pas montré d’impact particulier du bruit sur les riverains des
parcs éoliens.
Échelle du bruit
(en dB)
Klaxon
Éolienne
Chambre à coucher
Salle de séjour
Fenêtre sur rue
Concert discothèque
Restaurant scolaire
Automobile
Salle de classe
Avion au décollage
Vent léger
120 seuil de la douleur
90 seuil de danger
85 seuil de risque
0 seuil d’audibilité
105
95
140
85
80
70
60
40
30
20
dB(A)
Les machines font l’objet de perfectionnements techniques
constants pour réduire encore le bruit : diminution de la vitesse
de rotation des pales, engrenages de précision silencieux,
montage des arbres de transmission sur amortisseurs, capiton-
nage de la nacelle.
Les projets éoliens sont soumis à la réglementation relative à
la lutte contre les bruits de voisinage (décret 2006-1099 du
31 / 08 / 2006).
Une perception globalement favorable*
Les Français sont nettement favorables à l’installation d’éoliennes
en France (à 80 %) et dans leur région (à 75 %).Ils le sont encore
majoritairement (à 60 %) si le projet se situe à moins d’1 km
de chez eux.
Lorsqu’ils ne sont pas favorables à l’installation d’une éolienne à
moins d’1 km de chez eux, ils motivent leur réponse par la crainte
de la nuisance paysagère et du bruit. L’inquiétude au sujet du
bruit s’estompe bien souvent après la visite d’une ferme éolienne.
* baromètre 2011 « les français et les énergies renouvelables » réalisé
par BVA pour l’ADEME et le ministère du Développement durable.
Un peu de pratique, de l’éolienne au parc éolien
11. Un potentiel
en découverte,
l’éolien en mer
L’éolien en mer (dit aussi « off-shore ») n’est pas
encore développé en France. Il offre des perspectives
prometteuses avec l’amélioration des technologies.
Son développement devra prendre en compte
les activités déjà présentes comme la pêche ou
la navigation, tout en respectant les paysages et les
écosystèmes côtiers.
L’éolien en mer a sa place dans la diversification de
nos sources d’énergies, comme c’est déjà le cas dans
d’autres pays d’Europe tel que le Royaume-Uni ou le
Danemark. Plus encore, sa mise en place en France
est indispensable pour atteindre l’objectif fixé par
le Grenelle Environnement d’utilisation des énergies
renouvelables.Avec 1,4 million de tep prévus en 2020,
il représentera 7 % de cet objectif.
Utiliser les vents de la mer
Le potentiel énergétique de l’éolien en mer est plus élevé que
celui de l’éolien terrestre : les vents marins sont plus forts et
plus réguliers.
La situation européenne
En Europe, 58 parcs éoliens en mer sont opérationnels en
mai 2013, totalisant 5 771 MW * de capacité installée.Au cours
des prochaines années, de nombreux parcs devraient voir le
jour, en particulier au large des côtes allemandes et britanniques.
L’éolien en mer pourrait fournir à terme 10 % de l’électricité
de l’Union européenne et éviter le rejet de 200 millions de
tonnes de CO2 par an.
* source : 4C offshore
Un potentiel en découverte, l’éolien en mer
L’énergie éolienne 20•21
Mai 2013 en Europe : nombre de parcs opérationnels
(capacité en MW, nombre d’éoliennes)
Finlande 3 parcs, 32 MW, 11 éoliennes
Irlande
1 parc, 25 MW,
7 éoliennes
Suède 6 parcs, 168 MW, 76 éoliennes
Norvège 1 parc, 2 MW, 1 éolienne
Danemark 13 parcs, 1 274 MW, 517 éoliennes
Royaume-Uni
20 parcs, 3 321 MW,
973 éoliennes
Allemagne 6 parcs, 320 MW, 76 éoliennes
Pays-Bas
4 parcs, 247 MW, 128 éoliennes
Belgique 3 parcs, 380 MW, 91 éoliennes
Portugal 1 parc, 2 MW, 1 éolienne
Les potentialités françaises
Les zones maritimes sous juridiction française couvrent
11 millions de km2
(Pacifique, Océan indien,Atlantique, Manche,
Méditerranée).
La France métropolitaine dispose d’une façade maritime
étendue et bien ventée. Les zones théoriquement exploi-
tables avec les technologies actuelles pour l’éolien marin ont
un potentiel énergétique théorique d’environ 30 000 MW, à
moduler en fonction des contraintes locales (environnement,
conflits d’usage, restrictions réglementaires).
Le Gouvernement a fixé l’objectif d’une capacité éolienne
offshore de 6 000 MW à l’horizon 2020, soit environ 1 200
éoliennes. Le premier appel d’offres, lancé en juillet 2011, pour la
France métropolitaine et portant sur des installations éoliennes
de production d’électricité en mer doit permettre d’ériger 500
à 600 éoliennes sur 6 zones propices dont 4 sont déjà choisies
(Saint-Nazaire, Saint-Brieuc, Courseulles-sur-mer, Fécamp) et 2
en cours d’étude (LeTréport, Noirmoutier), pour une capacité
installée de 3 000 MW. Ces installations devront être construites
progressivement à partir de 2016.
12. Débattre d’un projet
L’acceptabilité économique,
environnementale et sociale
est un point crucial des projets
qui seront retenus par l’appel
d’offres. La concertation est
donc une étape incontournable.
La Commission nationale
du débat public (CNDP) avait
ainsi organisé un débat public
en 2010, concernant le projet
de parc éolien offshore des
Deux-Côtes au large duTréport
(Picardie).
Réaliser un parc éolien en mer
Il est plus délicat d’installer un parc éolien en mer que sur
terre : les conditions météo sont plus rigoureuses, les éoliennes
sont soumises à des vents violents, aux embruns salés… Les
constructeurs conçoivent des matériels adaptés à ces conditions
extrêmes.
En l’état actuel de la technologie, les parcs en mer sont situés
généralement à moins de 40 m de profondeur et à moins de
30 km des côtes. La partie « marine » du parc comprend :
les aérogénérateurs (fondations + mâts + turbines). Les mâts
peuvent atteindre une centaine de mètres au-dessus du niveau
de la mer et chaque pale dépasser 80 m de long ;
un module pour les équipes d’intervention ;
un transformateur ;
les câbles sous-marins assurant la collecte et le transport de
l’électricité jusqu’à la côte.
Dans l’avenir, l’éolien dit « flottant » permettra d’installer des
parcs ancrés à une profondeur maximum de 150 m, ce qui
pourrait augmenter les zones potentiellement exploitables.
Les annexes à terre comprennent :
un transformateur et un poste de raccordement au réseau
terrestre ;
des lignes électriques enterrées.
Pour se développer, les parcs éoliens en mer ont besoin des
ports proches de leur implantation, ce qui pourrait y apporter
de nouvelles activités industrielles et économiques :
la construction des gros composants (fondations, mâts…) ;
le pré-assemblage des éoliennes ;
le transport des composants du parc.
L’énergie éolienne 22•23
Quels impacts ?
Un impact sur les écosystèmes marins ?
La construction et le démantèlement d’un parc éolien en mer
peuvent avoir des impacts potentiellement négatifs sur l’envi-
ronnement, notamment sur les mammifères et les poissons.
Des mesures d’atténuation sont généralement mises en place.
En fonctionnement, les éoliennes peuvent également avoir un
impact sur les mammifères marins et les poissons (vibrations)
et sur l’avifaune (risques de collisions, phénomène d’évitement).
Ces impacts restent difficiles à quantifier.
L’existence d’un effet de « récif artificiel » a par contre été très
nettement observée sur des parcs installés depuis plusieurs
années au Danemark et au Royaume Uni.
L’implantation de parcs éoliens en mer pourrait donc aussi favoriser
l’augmentation locale de biomasse et de la biodiversité marine.
Un impact pour les communes
riveraines ?
Le développement d’un parc éolien en mer est susceptible de
générer des conflits d’usages avec les autres utilisateurs de la mer
et du littoral : impact paysager, impacts sur la pêche, impact pour
la navigation, impact sur les radars… La concertation avec les
parties prenantes est donc primordiale pour éviter ces conflits
et pour identifier les mesures d’atténuation et les mesures com-
pensatoires appropriées.
Un intérêt pour d’éventuels visiteurs ?
Le succès actuel des visites de parcs éoliens terrestres rend
envisageable l’intérêt du public pour les fermes éoliennes en
mer. Leur découverte pourrait faire l’objet d’une valorisation
d’ordre touristique.
Cette valorisation impliquerait alors l’association des acteurs
locaux du tourisme à leur implantation.
13. L’énergie éolienne 24•25
Les aspects économiques
Les aspects
économiques
Techniquement fiable, la filière éolienne voit
sa compétitivité faire des progrès continus.
Coût et rentabilité
Le coût d’investissement constaté depuis 2010 pour l’éolien
terrestre est d’environ 1 300 € par kW installé*. Il englobe le
coût des études, des matériels, du raccordement, de l’installation,
des frais de mise en route et de démantèlement.
La rentabilité d’un investissement dans un projet éolien dépend
des prix de revient et de vente du kWh. Le prix de revient
devrait continuer à baisser dans les années qui viennent (progrès
techniques, diminution régulière du coût du kW installé consé-
cutive aux volumes installés, effets d’apprentissage, etc.). Le tarif
d’achat est fixé par les pouvoirs publics, qui soutiennent les
énergies renouvelables,dont l’éolien. Ce soutien est de même
nature que celui apporté aux autres filières énergétiques mais
l’éolien est aujourd’hui la filière la plus proche de la compétitivité.
Les coûts d’exploitation, d’entretien et de maintenance représentent
3 % par an du coût d’investissement total.
Comme toutes les nouvelles techniques de production d’électri-
cité à leurs débuts, le kWh éolien est plus cher que celui produit
par les centrales classiques dont tous les coûts environnementaux
ne sont pas pris en compte. Ce « surcoût » temporaire est
pris en charge par tous les consommateurs d’électricité via la
Contribution au service public de l’électricité (CSPE), au même
titre que les autres charges du service public de l’électricité. La
Commission de régulation de l’énergie a estimé le surcoût en
2020 sur la facture d’un client type (hors chauffage électrique)
à 24 € TTC / an.
Cette valeur ne tient pas compte des retombées économiques
engendrées ni des moindres impacts sur l’environnement d’un
tel programme.
Retombées économiques
La filière éolienne est créatrice d’emplois, pour la fabrication
et pour l’installation. Elle employait fin 2010 environ 192 000
personnes en Europe et 670 000 dans le monde*.
* source Syndicat des Énergies renouvelables
Sur internet : www.ademe.fr
rubrique « Recherche, développement et innovation / Stratégie et
orientation / l’ADEME et vous : Stratégie et études n° 13 »
Préparation d’un moule en acier inoxydable utilisé pour la fabrication
des pales dans une entreprise française (A tout Vent).
Les constructeurs européens détiennent plus de 80 % des
parts du marché mondial des éoliennes (Danemark,Allemagne,
Espagne). Historiquement, l’industrie éolienne française s’est
spécialisée dans la fabrication de composants (mâts, pales, géné-
ratrices,etc.).Aujourd’hui AREVA (Multibrid),Alstom (Ecotècnia)
etVergnet se positionnent sur le marché de la fabrication et de
l’assemblage des composantes des éoliennes. En 2012, la filière
éolienne française (fabrication et installation) employait plus
de 10 000 personnes. 150 entreprises industrielles françaises
œuvrent dans ce secteur.
* Source : étude « Marchés, emplois et enjeux énergétiques des activités
liées aux énergies renouvelables »
14. Pour les particuliers, le petit éolien
L’énergie éolienne 26•27
Les parcs éoliens sont une source de revenus pour les col-
lectivités locales par le biais de la contribution économique
territoriale qui remplace la taxe professionnelle depuis 2010. Elle
rapporte, pour une éolienne de 1 MW, environ 6 800 € par an
au bloc communal (commune et communauté de commune)
et 3 500 € au département.
Les propriétaires fonciers touchent de 2 000 à 3 000 € par an
et par éolienne implantée sur leur terrain. Ce revenu fixe est
apprécié dans le secteur agricole soumis aux aléas des marchés
mondiaux des matières premières.
Perspectives d’avenir
Pour atteindre les objectifs fixés par le Grenelle Environnement
(puissance installée fin 2020 :19 000 MW sur terre et 6 000 MW
en mer), il faudra installer environ 1 450 MW en moyenne
annuelle, alors qu’environ 757 MW ont été installés en 2012. Il
faut donc accélérer le rythme des installations.
Les perspectives pour l’emploi dans ces conditions sont pro-
metteuses : si les objectifs actuels sont tenus, l’éolien pourrait
offrir 60 000 emplois en 2020* dans notre pays, dont 24 000
pour l’éolien en mer.
L’éolien marin participerait à cette dynamique, non seulement
dans la construction des parcs, mais aussi dans leur maintenance.
Il pourrait en particulier renforcer l’activité des ports à proximité
des fermes off-shore.
* source Syndicat des Énergies renouvelables
Pour les particuliers,
le petit éolien
L’éolienne individuelle
Certains particuliers souhaitent s’équiper d’éoliennes indi-
viduelles. Les petites éoliennes les plus courantes, à axe
horizontal, fonctionnent mal dans les zones urbaines où les
turbulences sont importantes. Elles peuvent convenir en
revanche dans les secteurs ruraux, en particulier dans les
sites isolés non raccordés au réseau, si le potentiel éolien y
est intéressant. Leur potentiel de production unitaire et
donc leur impact sur le système électrique français reste
toutefois limité.
Une condition nécessaire :
des vents constants et réguliers
La force,la fréquence et la régularité des vents sont des facteurs
essentiels pour que l’exploitation de la ressource éolienne soit
intéressante,et cela quelle que soit la taille de l’éolienne.À moins
de 20 km / h de moyenne annuelle (soit 5,5 m / sec), l’installation
d’une éolienne domestique n’est pas conseillée.
La localisation géographique et topographique est importante :
à Narbonne,une éolienne sera efficace presque partout.À Dijon,
il faudra l’installer en haut d’une colline pour qu’elle produise
suffisamment.
Étudiez le vent !
Même si la zone où vous habitez
semble favorable à l’installation
d’une éolienne, il est indispen-
sable de bien étudier le vent au
travers des données météoro-
logiques locales et de réaliser
des mesures. Ce travail doit
être réalisé par un professionnel
qui va évaluer la ressource de
vent locale et la production
électrique. En montagne, ces
précautions sont absolument
nécessaires car, du fait du relief,
les situations peuvent varier de
façon importante sur de faibles
distances.
15. Pour les particuliers, le petit éolien
L’énergie éolienne 28•29
L’électricité produite par de petites éoliennes peut être injectée
dans le réseau électrique, servir au pompage ou au déssalement de l’eau
ou répondre aux besoins des sites isolés.
Quelques données pour cadrer
l’installation
La production d’une éolienne dépend de la vitesse du vent,
du rendement du rotor et de la surface balayée par les pales.
Si on augmente leur longueur de 40 %, la puissance disponible
double. Si la vitesse du vent double, la puissance disponible est
multipliée par 8.
Les éoliennes domestiques peuvent être raccordées au réseau
ou alimenter une habitation en site isolé.
Ce sont des machines de petite ou moyenne puissance
(0,1 à 36 kW) montées sur des mâts de 10 à 35 m. En site
non raccordé au réseau, pour vos besoins (hors chauffage), une
éolienne de 3 à 5 kW convient généralement.
L’installation comprend une éolienne à deux ou trois pales, qui
fonctionne sur le même principe de base qu’un grand aérogé-
nérateur (voir page 11).
Un onduleur permet d’obtenir un courant aux qualités
constantes malgré les variations du vent, utilisable par vos
appareils électriques ou réinjectable dans le réseau de distribu-
tion.En site isolé,il est indispensable de disposer d’un générateur
d’appoint (installation photovoltaïque ou petit moteur Diesel)
pour compenser une longue période sans vent, au cours de
laquelle les batteries servant au stockage du courant excéden-
taire pourraient se décharger.
La durée de vie d’une éolienne est d’environ vingt ans.
Un travail de spécialiste
Bien choisir le site d’implantation,concevoir la machine,la dimen-
sionner au plus près de vos besoins, l’installer… : un spécialiste
proposera un matériel performant et réalisera les travaux selon
les règles de l’art et en particulier selon les règles de sécurité
(fondations, haubanage, etc.). Pour plus de précisions, consultez
l’Espace le plus proche de chez vous.
Attention !
Adressez-vous à des profession-
nels reconnus ou de confiance
pour la fourniture des éléments
de votre installation. En effet,
il n’existe pas encore de
certification sur le matériel
éolien à usage privatif, ni de
formation certifiée.
Vous pouvez contacter l’AFPPE qui a mis en place une charte de
qualité, signée par la plupart de ses adhérents. Elle pourra vous
orienter vers des professionnels de l’étude de la ressource, des
fabricants et des installateurs signataires de sa charte.
Des démarches préalables
indispensables
N’oubliez pas que des autorisations ou des accords sont néces-
saires ou utiles pour implanter un aérogénérateur :
auprès de la mairie de votre commune,une demande de permis
de construire,si le mât de votre éolienne dépasse douze mètres
de haut. Dans les autres cas, une déclaration de travaux suffit.
Si la production de l’éolienne est destinée à l’autoconsomma-
tion, c’est le maire qui délivre le permis de construire. Si elle est
destinée à la vente, c’est le préfet ;
auprès de vos voisins, car un petit aérogénérateur a un impact
visuel et peut générer une nuisance sonore.
Si vous voulez électrifier un bâtiment non relié au réseau,
faites votre demande d’électrification par courrier au maire de
votre commune. C’est lui qui agréera votre demande. Le maître
d’ouvrage de votre installation sera votre syndicat d’électrifica-
tion en zone rurale, EDF en zone urbaine.
Vous devez ensuite vous assurer que le coût de l’électrifi-
cation par énergies renouvelables est inférieur au coût de
raccordement au réseau de distribution. Si c’est le cas, une ou
plusieurs solutions techniques et une participation financière
vous sont proposées. Le maître d’ouvrage fait les demandes
de participations financières auprès des partenaires concernés
(voir ci-après).
16. L’énergie éolienne 30•31
Les travaux peuvent commencer après obtention de votre
accord et de celui des partenaires financiers.
Une fois terminée,en règle générale l’installation ne vous appar-
tient pas, elle est concédée à EDF ou à une régie d’électricité et
vous devez vous acquitter d’une redevance mensuelle qui est fonction
de la puissance du générateur, comme un abonné classique.
Des précautions à prendre
Sur votre parcelle, le lieu d’implantation sera le plus exposé
possible. Un aérogénérateur ne prend pas beaucoup de place.
Cependant, si c’est un modèle qui peut être basculé en cas de
vent violent, il faut l’installer dans un endroit dégagé. Le bruit
peut être gênant si l’éolienne est trop près de la maison, mais
plus elle sera loin, plus le câblage coûtera cher.
L’endroit idéal réalisera sans doute un compromis de toutes
ces exigences.
Et l’aspect financier ?
Coût, aides et rentabilité
La fourniture du matériel et son installation par un profession-
nel représente un investissement pouvant aller de 25 000 € à
40 000 €, y compris les batteries, mais peut varier dans des pro-
portions assez importantes en fonction de la puissance précise
de l’aérogénérateur, du type de technologie proposée, etc.
Vous avez droit à un crédit d’impôt pour l’achat d’un aérogéné-
rateur. Le matériel et la main d’œuvre bénéficient également
d’un taux deTVA réduit.
Sur internet :
www.ecocitoyens.ademe.fr/financer-mon-projet
sur le crédit d’impôt et les équipements éligibles
En cas d’électrification en site isolé, vous pouvez bénéficier de
subventions particulières :
sur un territoire en régime rural d’électrification, vous pouvez
recevoir des aides du FACE (fonds d’amortissement des charges
d’électrification) ou de l’ADEME, par l’intermédiaire de votre
syndicat d’électrification et parfois de votre commune. Le
montant de ces aides peut atteindre au maximum 95 % des
dépenses.
des aides complémentaires peuvent exister localement,
provenant de l’Union européenne, des conseils régionaux ou
généraux. Si vous habitez les DOM-COM, consultez la direction
ADEME de votre région pour connaître les formules particulières
à votre disposition.
La rentabilité d’un projet de petit éolien est fortement condi-
tionnée par la ressource en vent et donc par la qualité de l’étude
préalable à l’installation. Le temps de retour est en général
supérieur à 10 ans.
Ne prenez pas ce projet à la légère !
Dans tous les cas, un tel projet
n’est pas aussi simple que
l’utilisation des autres énergies
renouvelables à la maison
(chauffe-eau solaire, bois
énergie, panneaux
photovoltaïques) : ne vous
lancez dans un projet éolien
individuel que dans des
conditions très favorables
et entouré de spécialistes
compétents.
Une autre façon d’investir
dans l’éolien : participer
au financement des parcs
Certains parcs éoliens sont mis en place avec la participation
financière de la population. Ainsi, les riverains peuvent bénéfi-
cier des retombées économiques positives directes d’une telle
implantation.
Cette implication des citoyens dans le projet peut jouer un rôle
important dans son acceptation par la population.
Visite scolaire du parc éolien d’Ally (Auvergne) comprenant 26 éoliennes
de 1,5 MW et de 122 m de haut.
conception graphique Atelier des Giboulées | rédaction Hélène Bareau | photos ADEME :
R. Bourguet (p. 3, p. 5, p. 24, p. 31), J. Le Goff (p. 13, p. 23), O. Sébart (p. 14), F. Gallier (p. 25)
- Paillard Lycée HQE Calais (p. 6) - MEDDE : A. Bouissou (p. 17, p. 18), L. Mignaux (p. 28) |
illustrations Agnès Géraud, Olivier Junière
17. ISBN 978-2-35838-250-2
Pour des conseils pratiques
et gratuits sur la maîtrise de l’énergie
et les énergies renouvelables, contactez
les Espaces , un réseau
de spécialistes à votre service.Trouvez
le plus proche de chez vous en appelant
le n° Azur 0 810 060 050
(valable en France métropolitaine,
prix d’un appel local)
Ce guide vous est fourni par :
ImpriméparIMEavecdesencresvégétalessurpapiercertifiéÉcolabelEuropéen7380Juin2013
www.ademe.fr
L’ADEME
L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME)
participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les
domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement
durable.Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche
environnementale, l’Agence met à disposition des entreprises,
des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public,
ses capacités d’expertise et de conseil. Elle aide en outre au
financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre et ce,
dans les domaines suivants : la gestion des déchets, la préservation
des sols, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la
qualité de l’air et la lutte contre le bruit.
L’ADEME est un établissement public sous la tutelle du ministère
de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et du
ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.