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FESTIVAL D’ART PYROTECHNIQUE 2012
Guide technique des feux d’artifice
L’histoire des feux d’artifice

L’origine du premier feu d’artifice demeure assez floue. L’arme dévastatrice
serait apparue entre le IIe siècle avant J.C. et le Ve siècle après J.C. Ses
inventeurs étaient loin de s’imaginer qu’ils avaient mis au point le dispositif
à l’origine d’un des plus beaux spectacles terrestres. Aujourd’hui plus
encore, la pyrotechnie est devenue une réalisation visuelle stupéfiante : la
fusion des substances donne naissance à de magnifiques couleurs et les
nouvelles technologies créent des effets époustouflants et des graphismes
très élaborés. Chaque feu possède désormais une identité propre selon le
mélange qui a été utilisé et appartient à une catégorie bien définie.

Les feux d’artifice nous rappellent les armes du Moyen-Age qui, bien que
rudimentaires, projetaient du feu liquide sur les adversaires (dans les
années 670). Aux VIIIe et IXe siècles, les Chinois auraient commencé à
utiliser la poudre noire dans le même esprit : lorsqu’elle s’enflammait, la
subite et considérable expansion des gaz permettait de propulser un
projectile.
C’est au XIIIe siècle que la poudre noire arrive en Europe, importée de
Chine par le Vénitien Marco Polo, et est énormément utilisée lors des
guerres et des fêtes qui s’ensuivaient. Le premier feu, à proprement parler, a
été tiré Place des Vosges à Paris, encore appelée Place Royale, pour célébrer
l’union d’Anne d’Autriche et de Louis XIII en 1615.

La chimie fit avancer la pyrotechnie, qui jusqu’au début du XIXe siècle était
encore très simple, et permit de produire une panoplie de couleurs et de
formes originales en développant toute une gamme de nouveaux produits
performants et sécurisants.
De nos jours, la poudre noire est toujours utilisée dans la fabrication des
feux d’artifice : placée à la base des fusées, elle permet de propulser les
bombes miniatures contenues à l’intérieur jusqu’à leur explosion entre 50 et
250 mètres du sol. Grâce à elle, les fusées éclatent et dispersent les milliers
d’étincelles multicolores qui font la magie des feux d’artifice. Son utilisation
présente des avantages certains : peu onéreuse, la poudre noire est
également peu toxique, ses composants naturels sont abondants et leur
mélange est stable lorsque placé à l’abri de l’humidité. De plus, son
maniement lors des spectacles est facilité par sa grande inflammabilité.
Il existe plusieurs sortes de pièces pyrotechniques, chacune produisant un
effet qui dépend de la composition ou de la structure de l’explosif. Qu’il
s’agisse de cascades, fontaines, soleils, feux de Bengale, chandelles
romaines, comètes, serpentins ou bombes, elles sont toujours construites à
partir du même principe : emmagasiner un maximum d’énergie dans un
minimum d’espace.

Un phénomène d’oxydoréduction est à la base des réactions chimiques qui
permettent la pyrotechnie. Cette réaction est très simple et ne nécessite
qu’un oxydant (qui capte les électrons d’un corps qui s’oxyde) et un
réducteur (qui cède les électrons au corps qui est réduit). Ceci est souvent
accompli par le magnésium et l’oxygène.
Les feux d’artifice nécessitent également une combustion qui enflammera
les produits afin de créer une explosion pour projeter la fusée dans le ciel.
Pour permettre à l’explosion d’être à la hauteur de la demande, les
mélanges utilisés en pyrotechnie se présentent le plus souvent sous forme
de poudre, un mélange liquide s’enflammerait trop vite.

Lorsqu’ils explosent, les feux d’artifice dégagent une odeur et sont bruyants
mais c’est principalement leur lumière qui les rend attrayants. L’obtention
des couleurs s’expliquent à trois niveaux :

  L’émission atomique consiste en l’excitation des électrons de l’atome par
  une source d’énergie extérieure (par exemple, la chaleur dégagée par la
  combustion) : lorsque l’atome absorbe l’énergie de la réaction, un électron
  passe au niveau d’énergie supérieur et subit une excitation qui le rend
  instable et le conduira rapidement à revenir à son état initial. Cette
  désexcitation se traduit par l’émission d’un photon, particule élémentaire
  composant la lumière. Selon la longueur d’onde, la nature du gaz et
  l’énergie libérée, les photons donneront des couleurs différentes.
  L’émission moléculaire est un phénomène similaire mais se situe au
  niveau des molécules.
  L’incandescence est le simple rayonnement d’un corps chauffé.
La composition des artifices

     Couleurs      Eléments              Composés          Formules chimiques
                                    Nitrate de potassium         KNO3
       Violet      Potassium
                                   Chlorate de potassium         KClO3
                    Cuivre           Chlorure cuivreux            CuCl
       Bleu                           Sulfate de cuivre          CuSO4
                      Zinc             Poudre de zinc               Zn
                                     Nitrate de baryum         Ba(NO3)2
       Vert         Baryum          Chlorure de baryum           BaCl2
                                    Chlorate de baryum          Ba(Cl3)2
                                     Oxalate de sodium         Na2C2O4
       Jaune        Sodium           Oxyde de sodium             Na2O
                                     Nitrate de sodium          NaNO3
      Orange        Calcium          Nitrate de calcium        Ca(NO3)2
                                    Nitrate de strontium       Sr(NO3)2
                                  Hydroxyde de strontium        Sr(OH)2
      Rouge        Strontium       Chlorure de strontium          SrCl2
                                    Oxyde de strontium             SrO
                                  Carbonate de strontium         SrCO3
                  Magnésium        Poudre de magnésium             Mg
       Blanc
                  Aluminium         Poudre d’aluminium              Al
                    Titane            Poudre de titane              Ti
      Argent
                  Aluminium         Poudre d’aluminium              Al
     Etincelles   Aluminium        Granules d’aluminium             Al

Il existe plusieurs formes de feux d’artifice :

  Fusée ordinaire : Largement remplie de poudre
  Fusée volante : A une « âme » qui met en mouvement différentes substances
  Feu chinois : Forme une gerbe d’étincelles
  Lance : Longue fusée de couleur très variable
  Chandelle romaine : Fusée volante abandonnant progressivement des étoiles
  derrière elle
  Feu de Bengale : Mélange de combustion facile et rapide qui disperse une
  lumière très vive, souvent blanche, ou diversement colorée

La pyrotechnie se divise en quatre classes (de K1 à K4) destinées à identifier les
produits dont on se sert lors de la fabrication du feu. Elles ont chacune des
dispositions légales. Chaque classe identifie la masse de matière active permise
pour chaque feu et la distance de projection (force d’impact).

Commençant comme simple projectile, le feu d’artifice a dû subir plusieurs
transformations avant de devenir l’art pyrotechnique moderne que l’on connaît
aujourd’hui et qui nous offre de si magnifiques spectacles. La science a permis
d’ajouter des composantes qui ont rendu les feux de plus en plus « intelligents » et
audacieux. Depuis des siècles, ils sont toujours aussi magiques pour chacun, quel
que soit l’âge.
Le détail des bombes d’artifice




                                         Intérieur d’une bombe
     Schéma simplifié d’une bombe




                     Le mortier
                   Le mortier est un
                   tube,
                   généralement en
                   carton, servant à
                   tirer les bombes
                   d’artifice.   Ces
                   mortiers
                   peuvent       être   Batterie des mortiers
                   montés         en
                   batterie pour des
                   tirs en rafale et
                   leur calibre varie
                   de      20    mm
                   jusqu’à plus de
                   600 mm.




  Coupe schématique d’une fusée         Batterie de fusées
La barge d’embarcation.                           Un radeau d’où seront
                                                  tirées des chandelles.




        Le chantier est le lieu intermédiaire entre le centre de
             stockage et l’embarquement sur les barges.




              Le montage des chandelles et des fusées.
Les autorisations nécessaires
Pour réaliser un feu d’artifice, certaines autorisations sont nécessaires pour
un tir de feux d’artifice. Dans tous les cas, qu’il s’agisse d’un feu privé ou
professionnel, il est impératif de faire parvenir une information écrite au
Maire de la ville ou de la commune qui donnera son accord par écrit et
prendra toutes les dispositions de sécurité jugées nécessaires.
Pour le Festival d’Art Pyrotechnique (feux K4), sont rédigés :
    Une déclaration auprès du Préfet dans un délai de 15 jours avant la
    date du tir
    Une déclaration auprès du service des Douanes, si les artifices
    proviennent de l’étranger, incluant la liste des artifices et la demande
    d’autorisation d’importation
    Un courrier d’information auprès du Ministère de l’Ecologie et du
    Développement Durable incluant le certificat de qualification des
    artificiers, la liste des artifices, le plan de tir détaillé ainsi que
    l’attestation d’assurance de chaque firme
    Une demande d’autorisation de mouillage (immobilisation des barges)
    auprès de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer des
    Alpes-Maritimes

La livraison et le stockage

Le stockage provisoire à moins de 4 kilomètres du lieu de tir est autorisé
dans un local adapté, sans ouverture, sans prise de courant ni éclairage, au
rez-de-chaussée et non accessible à tout public, fermé à clef, sans passage
et à l’abri de l’humidité. Les cartons ne doivent en aucun cas être ouverts
avant d’être disposés sur le site de tir.
L’accueil des camions transportant les artifices s’effectue en présence du
régisseur technique durant la première nuit de montage entre minuit et 5h
du matin. La circulation et le trajet du véhicule sont strictement
règlementés selon un Arrêté Municipal.

Les normes de sécurité

Le plan de la zone des tirs est déposé à la Préfecture Maritime de la
Méditerranée par les organisateurs. Les services municipaux de la Police
Maritime sont en charge de la surveillance du bassin à partir du moment
où les barges des pièces d’artifices sont positionnées sur la zone de tir.
L’installation du parc de montage sur le site du Port de Cannes est faite
conjointement avec la Chambre de Commerce et d’Industrie afin
d’observer toutes les normes de sécurité dues à la zone portuaire, interdite
au public.
Le plan de tir
Les critères de classement
des artifices de divertissement
Chaque classe est soumise à des dispositions légales. Ce classement
repose sur des tests pratiqués sur les nouveaux produits et dépend de la
dangerosité des produits. La classe du produit et son agrément sont
consentis après un avis de la Commission des substances explosives.
Les produits pyrotechniques destinés aux feux d’artifice de
divertissement sont divisés en 4 classes :
    K1 : Artifices ne présentant qu’un risque minime
    K2 et K3: Artifices dont le maniement doit s’effectuer avec
    précaution, avec connaissance des règles de base
    K4 : Artifices nécessitant la qualification d’artificier classe C4-T2
    Masse de matière active supérieure à 500 grammes pour les pièces
    d’artifice. Calibre supérieur à 50 millimètres pour les marrons d’air
    et 105 millimètres pour les autres artifices. Un feu d’artifice est
    également classé en catégorie « K4 » s’il contient au total plus de 35
    kg de matière active. Le tir d’un feu d’artifice dans cette catégorie
    nécessite la présence d’au moins un artificier possédant un certificat
    C4-T2 sur le site de tir.

Les grands feux d’artifice utilisent du matériel sophistiqué et dangereux
classés en K4. Ces produits ne sont pas soumis à un agrément
technique, mais le marquage obligatoire doit indiquer :
- La désignation générique de l’artifice
- La désignation commerciale
- Le groupe de classement
- La mention « vente aux mineurs interdite »
- Le numéro d’agrément
- « Vente et mise en œuvre soumises aux dispositions des articles 12 à
    16 du décret n°90-897 du 1/10/90 portant sur la réglementation des
    artifices de divertissement. »

Dispositions particulières pour les artifices du groupe K4 :
L’organisateur d’un spectacle pyrotechnique des artifices du groupe K4
doit en faire la déclaration au préalable au Préfet quinze jours au moins
avant la date prévue. La déclaration décrit les conditions d’exécution,
notamment le lieu, la date, l’horaire du tir, le nom de la personne qui
dirige l’exécution du feu et les dispositions destinées à limiter les
risques pour le public et le voisinage avec l’obligation d’établir un
schéma de mise en œuvre (décret n°90-896 du Journal Officiel du 6
octobre 1990).
Le langage des artificiers
            Projectile aérien propulsé à l’aide d’un mortier (souvent confondu avec la
            fusée qui est, elle, autopropulsée). La bombe représente la partie la plus
            délicate du feu d’artifice. Tirée unitairement ou en salve, la bombe éclate à
 Bombe      une altitude déterminée par son calibre : plus son calibre est important,
            plus l’altitude d’éclatement est élevée. Les effets colorés sont de formes
            géométriques : cercles, arabesques, saules pleureurs et quelquefois à
            éclatements multiples.
            Tube contenant un empilage de projectiles à tir automatique, successif et
            synchronisé. Les projectiles peuvent être des comètes, des pots à feu ou des
            bombes. Les effets peuvent être variés (bruyants, colorés, or, argent,
Chandelle   tourbillons, serpenteaux, mosaïques, clignotants…). C’est un élément
            essentiel à la composition de façades et de tableaux aériens d’un feu
            d’artifice harmonieux.
            Effet traçant plus ou moins persistant lors de l’ascension d’un projectile
Comètes     issu d’un mortier ou d’une chandelle romaine.
            Tableau constitué de plusieurs engins pyrotechniques unitaires disposés à
 Façade     une certaine distance les uns des autres, fonctionnant ensemble et destinés
            à utiliser un site sur la plus grande largeur possible.
            Engin pyrotechnique qui émet une gerbe continue or ou argent et
Fontaine    quelquefois colorée. Utilisée pour réaliser des façades, des pièces sur mâts
            ou des cascades.

            Succession de tableaux complémentaires tirés en continuité, constituant
 Fresque    une harmonie et une progression dans les effets, terminée en apothéose par
            une ponctuation forte (bombe, pot à feu).

            Projectile aérien autopropulsé. La fusée est propulsée par un moteur à
            poudre tout au long de son ascension. Sa trajectoire est stabilisée le plus
            souvent par une baguette qui est fixée sur le corps et qui retombe lorsque
            la charge a explosé à son point culminant. Leur sensibilité au vent latéral et
  Fusée     le danger représenté par la retombée de ces baguettes expliquent que les
            fusées ne sont que rarement utilisées. Les effets, colorés ou bruyants, sont
            identiques à ceux des bombes. Elles peuvent être tirées unitairement ou en
            salve.
            Tir successif et généralement manuel de bombes unitaires entre deux
Intermède   tableaux.

            Gerbe de feu jaillissant d’un tube en tirs unitaires ou successifs (chandelles
            ou batteries automatiques). Effets colorés, bruyants, mosaïques, crépitant…
Pot à feu   Très spectaculaire pouvant être utilisé en tableau, en façade ou
            ponctuellement. Caractérisé par son calibre (30 à 150 mm) et par sa gerbe
            (hauteur et densité originales).

            Figure géométrique constituée par plusieurs engins pyrotechniques
 Tableau    fonctionnant ensemble.
Le bouquet final



 Le bouquet final, pièce maîtresse du feu d’artifice, est le moment le
 plus attendu par les spectateurs. Cette dernière image reste gravée
 dans les mémoires et se doit d’être colorée, merveilleuse, féerique,
 grandiose, inoubliable et tout simplement parfaite…



                                                Le prélude
                                                Préliminaire au bouquet
                                                final, il se distingue par
                                                sa cadence progressive
                                                du tir pour former la
                                                base du bouquet qui
                                                donnera             ensuite
                                                naissance à l’apothéose.
                                                Assemblage              de
                                                chandelles et de bombes,
                                                le prélude peut être
                                                composé de compacts ou
                                                de pièces spécifiques.




Le bouquet
Les batteries de mortiers
sont    assemblées     en
plusieurs          blocs
compacts ; le départ des
bombes de gros calibre
est     progressif      et
crescendo. Le bouquet
embrase le ciel et
procure à tous une
grande émotion .
La protection du domaine public maritime



                                         La protection du domaine public
                                         maritime     est     devenue     un
                                         engagement fondamental pour les
                                         autorités et les organisateurs du
                                         festival,       soucieux         de
                                         l’environnement. Ils s’engagent à
                                         mettre en place des moyens
                                         efficaces pour contrer le risque de
                                         pollution éventuel et veillent à la
                                         propreté du littoral cannois.



Pendant le Festival d’Art Pyrotechnique, la Baie de Cannes est exposée à
certains risques de pollution, notamment avec les chutes engendrées par
les artifices utilisés. La Direction du Palais des Festivals et des Congrès de
Cannes est sensible à la protection de l’environnement et au
développement durable. En effet, elle s’engage à la mise en place de la
politique des normes ISO « QSE » (Qualité, Sécurité et Environnement).
Dans cette logique, le Service Prévention et Sécurité de la Ville de Cannes
et la Direction de l’Evénementiel mettent en place deux opérations de
nettoyage des fonds marins :


    L’une, le soir-même, après
    chaque feu, avec des bateaux
    qui récoltent les déchets en
    surface
    La seconde, dès le lendemain,
    par le biais de plongeurs
    professionnels autour de la zone
    de tir
Comète             Soleil         Feu de Bengale




   Feu chinois   Chandelle romaine      Cascade




Bombe à effet      Chandelles           Farfales



                    Palmiers

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Guide technique fiap 2012

  • 1. FESTIVAL D’ART PYROTECHNIQUE 2012 Guide technique des feux d’artifice
  • 2. L’histoire des feux d’artifice L’origine du premier feu d’artifice demeure assez floue. L’arme dévastatrice serait apparue entre le IIe siècle avant J.C. et le Ve siècle après J.C. Ses inventeurs étaient loin de s’imaginer qu’ils avaient mis au point le dispositif à l’origine d’un des plus beaux spectacles terrestres. Aujourd’hui plus encore, la pyrotechnie est devenue une réalisation visuelle stupéfiante : la fusion des substances donne naissance à de magnifiques couleurs et les nouvelles technologies créent des effets époustouflants et des graphismes très élaborés. Chaque feu possède désormais une identité propre selon le mélange qui a été utilisé et appartient à une catégorie bien définie. Les feux d’artifice nous rappellent les armes du Moyen-Age qui, bien que rudimentaires, projetaient du feu liquide sur les adversaires (dans les années 670). Aux VIIIe et IXe siècles, les Chinois auraient commencé à utiliser la poudre noire dans le même esprit : lorsqu’elle s’enflammait, la subite et considérable expansion des gaz permettait de propulser un projectile. C’est au XIIIe siècle que la poudre noire arrive en Europe, importée de Chine par le Vénitien Marco Polo, et est énormément utilisée lors des guerres et des fêtes qui s’ensuivaient. Le premier feu, à proprement parler, a été tiré Place des Vosges à Paris, encore appelée Place Royale, pour célébrer l’union d’Anne d’Autriche et de Louis XIII en 1615. La chimie fit avancer la pyrotechnie, qui jusqu’au début du XIXe siècle était encore très simple, et permit de produire une panoplie de couleurs et de formes originales en développant toute une gamme de nouveaux produits performants et sécurisants. De nos jours, la poudre noire est toujours utilisée dans la fabrication des feux d’artifice : placée à la base des fusées, elle permet de propulser les bombes miniatures contenues à l’intérieur jusqu’à leur explosion entre 50 et 250 mètres du sol. Grâce à elle, les fusées éclatent et dispersent les milliers d’étincelles multicolores qui font la magie des feux d’artifice. Son utilisation présente des avantages certains : peu onéreuse, la poudre noire est également peu toxique, ses composants naturels sont abondants et leur mélange est stable lorsque placé à l’abri de l’humidité. De plus, son maniement lors des spectacles est facilité par sa grande inflammabilité.
  • 3. Il existe plusieurs sortes de pièces pyrotechniques, chacune produisant un effet qui dépend de la composition ou de la structure de l’explosif. Qu’il s’agisse de cascades, fontaines, soleils, feux de Bengale, chandelles romaines, comètes, serpentins ou bombes, elles sont toujours construites à partir du même principe : emmagasiner un maximum d’énergie dans un minimum d’espace. Un phénomène d’oxydoréduction est à la base des réactions chimiques qui permettent la pyrotechnie. Cette réaction est très simple et ne nécessite qu’un oxydant (qui capte les électrons d’un corps qui s’oxyde) et un réducteur (qui cède les électrons au corps qui est réduit). Ceci est souvent accompli par le magnésium et l’oxygène. Les feux d’artifice nécessitent également une combustion qui enflammera les produits afin de créer une explosion pour projeter la fusée dans le ciel. Pour permettre à l’explosion d’être à la hauteur de la demande, les mélanges utilisés en pyrotechnie se présentent le plus souvent sous forme de poudre, un mélange liquide s’enflammerait trop vite. Lorsqu’ils explosent, les feux d’artifice dégagent une odeur et sont bruyants mais c’est principalement leur lumière qui les rend attrayants. L’obtention des couleurs s’expliquent à trois niveaux : L’émission atomique consiste en l’excitation des électrons de l’atome par une source d’énergie extérieure (par exemple, la chaleur dégagée par la combustion) : lorsque l’atome absorbe l’énergie de la réaction, un électron passe au niveau d’énergie supérieur et subit une excitation qui le rend instable et le conduira rapidement à revenir à son état initial. Cette désexcitation se traduit par l’émission d’un photon, particule élémentaire composant la lumière. Selon la longueur d’onde, la nature du gaz et l’énergie libérée, les photons donneront des couleurs différentes. L’émission moléculaire est un phénomène similaire mais se situe au niveau des molécules. L’incandescence est le simple rayonnement d’un corps chauffé.
  • 4. La composition des artifices Couleurs Eléments Composés Formules chimiques Nitrate de potassium KNO3 Violet Potassium Chlorate de potassium KClO3 Cuivre Chlorure cuivreux CuCl Bleu Sulfate de cuivre CuSO4 Zinc Poudre de zinc Zn Nitrate de baryum Ba(NO3)2 Vert Baryum Chlorure de baryum BaCl2 Chlorate de baryum Ba(Cl3)2 Oxalate de sodium Na2C2O4 Jaune Sodium Oxyde de sodium Na2O Nitrate de sodium NaNO3 Orange Calcium Nitrate de calcium Ca(NO3)2 Nitrate de strontium Sr(NO3)2 Hydroxyde de strontium Sr(OH)2 Rouge Strontium Chlorure de strontium SrCl2 Oxyde de strontium SrO Carbonate de strontium SrCO3 Magnésium Poudre de magnésium Mg Blanc Aluminium Poudre d’aluminium Al Titane Poudre de titane Ti Argent Aluminium Poudre d’aluminium Al Etincelles Aluminium Granules d’aluminium Al Il existe plusieurs formes de feux d’artifice : Fusée ordinaire : Largement remplie de poudre Fusée volante : A une « âme » qui met en mouvement différentes substances Feu chinois : Forme une gerbe d’étincelles Lance : Longue fusée de couleur très variable Chandelle romaine : Fusée volante abandonnant progressivement des étoiles derrière elle Feu de Bengale : Mélange de combustion facile et rapide qui disperse une lumière très vive, souvent blanche, ou diversement colorée La pyrotechnie se divise en quatre classes (de K1 à K4) destinées à identifier les produits dont on se sert lors de la fabrication du feu. Elles ont chacune des dispositions légales. Chaque classe identifie la masse de matière active permise pour chaque feu et la distance de projection (force d’impact). Commençant comme simple projectile, le feu d’artifice a dû subir plusieurs transformations avant de devenir l’art pyrotechnique moderne que l’on connaît aujourd’hui et qui nous offre de si magnifiques spectacles. La science a permis d’ajouter des composantes qui ont rendu les feux de plus en plus « intelligents » et audacieux. Depuis des siècles, ils sont toujours aussi magiques pour chacun, quel que soit l’âge.
  • 5. Le détail des bombes d’artifice Intérieur d’une bombe Schéma simplifié d’une bombe Le mortier Le mortier est un tube, généralement en carton, servant à tirer les bombes d’artifice. Ces mortiers peuvent être Batterie des mortiers montés en batterie pour des tirs en rafale et leur calibre varie de 20 mm jusqu’à plus de 600 mm. Coupe schématique d’une fusée Batterie de fusées
  • 6. La barge d’embarcation. Un radeau d’où seront tirées des chandelles. Le chantier est le lieu intermédiaire entre le centre de stockage et l’embarquement sur les barges. Le montage des chandelles et des fusées.
  • 7. Les autorisations nécessaires Pour réaliser un feu d’artifice, certaines autorisations sont nécessaires pour un tir de feux d’artifice. Dans tous les cas, qu’il s’agisse d’un feu privé ou professionnel, il est impératif de faire parvenir une information écrite au Maire de la ville ou de la commune qui donnera son accord par écrit et prendra toutes les dispositions de sécurité jugées nécessaires. Pour le Festival d’Art Pyrotechnique (feux K4), sont rédigés : Une déclaration auprès du Préfet dans un délai de 15 jours avant la date du tir Une déclaration auprès du service des Douanes, si les artifices proviennent de l’étranger, incluant la liste des artifices et la demande d’autorisation d’importation Un courrier d’information auprès du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable incluant le certificat de qualification des artificiers, la liste des artifices, le plan de tir détaillé ainsi que l’attestation d’assurance de chaque firme Une demande d’autorisation de mouillage (immobilisation des barges) auprès de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Alpes-Maritimes La livraison et le stockage Le stockage provisoire à moins de 4 kilomètres du lieu de tir est autorisé dans un local adapté, sans ouverture, sans prise de courant ni éclairage, au rez-de-chaussée et non accessible à tout public, fermé à clef, sans passage et à l’abri de l’humidité. Les cartons ne doivent en aucun cas être ouverts avant d’être disposés sur le site de tir. L’accueil des camions transportant les artifices s’effectue en présence du régisseur technique durant la première nuit de montage entre minuit et 5h du matin. La circulation et le trajet du véhicule sont strictement règlementés selon un Arrêté Municipal. Les normes de sécurité Le plan de la zone des tirs est déposé à la Préfecture Maritime de la Méditerranée par les organisateurs. Les services municipaux de la Police Maritime sont en charge de la surveillance du bassin à partir du moment où les barges des pièces d’artifices sont positionnées sur la zone de tir. L’installation du parc de montage sur le site du Port de Cannes est faite conjointement avec la Chambre de Commerce et d’Industrie afin d’observer toutes les normes de sécurité dues à la zone portuaire, interdite au public.
  • 9. Les critères de classement des artifices de divertissement Chaque classe est soumise à des dispositions légales. Ce classement repose sur des tests pratiqués sur les nouveaux produits et dépend de la dangerosité des produits. La classe du produit et son agrément sont consentis après un avis de la Commission des substances explosives. Les produits pyrotechniques destinés aux feux d’artifice de divertissement sont divisés en 4 classes : K1 : Artifices ne présentant qu’un risque minime K2 et K3: Artifices dont le maniement doit s’effectuer avec précaution, avec connaissance des règles de base K4 : Artifices nécessitant la qualification d’artificier classe C4-T2 Masse de matière active supérieure à 500 grammes pour les pièces d’artifice. Calibre supérieur à 50 millimètres pour les marrons d’air et 105 millimètres pour les autres artifices. Un feu d’artifice est également classé en catégorie « K4 » s’il contient au total plus de 35 kg de matière active. Le tir d’un feu d’artifice dans cette catégorie nécessite la présence d’au moins un artificier possédant un certificat C4-T2 sur le site de tir. Les grands feux d’artifice utilisent du matériel sophistiqué et dangereux classés en K4. Ces produits ne sont pas soumis à un agrément technique, mais le marquage obligatoire doit indiquer : - La désignation générique de l’artifice - La désignation commerciale - Le groupe de classement - La mention « vente aux mineurs interdite » - Le numéro d’agrément - « Vente et mise en œuvre soumises aux dispositions des articles 12 à 16 du décret n°90-897 du 1/10/90 portant sur la réglementation des artifices de divertissement. » Dispositions particulières pour les artifices du groupe K4 : L’organisateur d’un spectacle pyrotechnique des artifices du groupe K4 doit en faire la déclaration au préalable au Préfet quinze jours au moins avant la date prévue. La déclaration décrit les conditions d’exécution, notamment le lieu, la date, l’horaire du tir, le nom de la personne qui dirige l’exécution du feu et les dispositions destinées à limiter les risques pour le public et le voisinage avec l’obligation d’établir un schéma de mise en œuvre (décret n°90-896 du Journal Officiel du 6 octobre 1990).
  • 10. Le langage des artificiers Projectile aérien propulsé à l’aide d’un mortier (souvent confondu avec la fusée qui est, elle, autopropulsée). La bombe représente la partie la plus délicate du feu d’artifice. Tirée unitairement ou en salve, la bombe éclate à Bombe une altitude déterminée par son calibre : plus son calibre est important, plus l’altitude d’éclatement est élevée. Les effets colorés sont de formes géométriques : cercles, arabesques, saules pleureurs et quelquefois à éclatements multiples. Tube contenant un empilage de projectiles à tir automatique, successif et synchronisé. Les projectiles peuvent être des comètes, des pots à feu ou des bombes. Les effets peuvent être variés (bruyants, colorés, or, argent, Chandelle tourbillons, serpenteaux, mosaïques, clignotants…). C’est un élément essentiel à la composition de façades et de tableaux aériens d’un feu d’artifice harmonieux. Effet traçant plus ou moins persistant lors de l’ascension d’un projectile Comètes issu d’un mortier ou d’une chandelle romaine. Tableau constitué de plusieurs engins pyrotechniques unitaires disposés à Façade une certaine distance les uns des autres, fonctionnant ensemble et destinés à utiliser un site sur la plus grande largeur possible. Engin pyrotechnique qui émet une gerbe continue or ou argent et Fontaine quelquefois colorée. Utilisée pour réaliser des façades, des pièces sur mâts ou des cascades. Succession de tableaux complémentaires tirés en continuité, constituant Fresque une harmonie et une progression dans les effets, terminée en apothéose par une ponctuation forte (bombe, pot à feu). Projectile aérien autopropulsé. La fusée est propulsée par un moteur à poudre tout au long de son ascension. Sa trajectoire est stabilisée le plus souvent par une baguette qui est fixée sur le corps et qui retombe lorsque la charge a explosé à son point culminant. Leur sensibilité au vent latéral et Fusée le danger représenté par la retombée de ces baguettes expliquent que les fusées ne sont que rarement utilisées. Les effets, colorés ou bruyants, sont identiques à ceux des bombes. Elles peuvent être tirées unitairement ou en salve. Tir successif et généralement manuel de bombes unitaires entre deux Intermède tableaux. Gerbe de feu jaillissant d’un tube en tirs unitaires ou successifs (chandelles ou batteries automatiques). Effets colorés, bruyants, mosaïques, crépitant… Pot à feu Très spectaculaire pouvant être utilisé en tableau, en façade ou ponctuellement. Caractérisé par son calibre (30 à 150 mm) et par sa gerbe (hauteur et densité originales). Figure géométrique constituée par plusieurs engins pyrotechniques Tableau fonctionnant ensemble.
  • 11. Le bouquet final Le bouquet final, pièce maîtresse du feu d’artifice, est le moment le plus attendu par les spectateurs. Cette dernière image reste gravée dans les mémoires et se doit d’être colorée, merveilleuse, féerique, grandiose, inoubliable et tout simplement parfaite… Le prélude Préliminaire au bouquet final, il se distingue par sa cadence progressive du tir pour former la base du bouquet qui donnera ensuite naissance à l’apothéose. Assemblage de chandelles et de bombes, le prélude peut être composé de compacts ou de pièces spécifiques. Le bouquet Les batteries de mortiers sont assemblées en plusieurs blocs compacts ; le départ des bombes de gros calibre est progressif et crescendo. Le bouquet embrase le ciel et procure à tous une grande émotion .
  • 12. La protection du domaine public maritime La protection du domaine public maritime est devenue un engagement fondamental pour les autorités et les organisateurs du festival, soucieux de l’environnement. Ils s’engagent à mettre en place des moyens efficaces pour contrer le risque de pollution éventuel et veillent à la propreté du littoral cannois. Pendant le Festival d’Art Pyrotechnique, la Baie de Cannes est exposée à certains risques de pollution, notamment avec les chutes engendrées par les artifices utilisés. La Direction du Palais des Festivals et des Congrès de Cannes est sensible à la protection de l’environnement et au développement durable. En effet, elle s’engage à la mise en place de la politique des normes ISO « QSE » (Qualité, Sécurité et Environnement). Dans cette logique, le Service Prévention et Sécurité de la Ville de Cannes et la Direction de l’Evénementiel mettent en place deux opérations de nettoyage des fonds marins : L’une, le soir-même, après chaque feu, avec des bateaux qui récoltent les déchets en surface La seconde, dès le lendemain, par le biais de plongeurs professionnels autour de la zone de tir
  • 13. Comète Soleil Feu de Bengale Feu chinois Chandelle romaine Cascade Bombe à effet Chandelles Farfales Palmiers