3. Béluga
Mammifère marin sociable qui est sur la liste rouge des
espèces menacées. On lui donne aussi le nom de «Canari
de mer»: le Béluga est capable d'émettre un large éventail
de sons passant par les sifflements, les claquements, les
tintements et autres couics. Certains chercheurs qui ont
écouté un groupe de Bélugas ont décrit cela comme un
orchestre à cordes s'accordant avant un concert. Les
scientifiques ont isolé une cinquantaine de sons
particuliers, la plupart situés dans une gamme de
fréquence allant de 0,1 à 12 kHz. Il peut atteindre 5m de
long et peser de 1 à 1.5 tonne.
4. Narval
Le déclin de la population de ce mammifère marin,
aussi appelé «Licorne des mers», s’effectue à un
rythme alarmant: 10% par année. La corne est en
réalité une dent du maxillaire gauche du mâle.
Pacifique, ce carnivore aime bien chasser les
crevettes, il mange aussi des calmars, crustacés et
mollusques. De plus, il se nourrit de flétan, de morues
polaires, de plies et de pieuvres. Le narval vivrait jusqu'à
50 ans. Comme pour plusieurs autres cétacés, on
constate que le taux de reproduction est affecté à la
baisse par l'activité humaine et ses polluants.
5. Orque (Épaulard)
Mammifère marin, l’Orque est une redoutable prédatrice des
mers mais qui ne s’attaque pas à l’homme. Appartenant à la
même famille que les dauphins, le dressage, en captivité, est
relativement facile. Elle est reconnue pour exécuter des
bonds spectaculaires. Elle peut chasser en bande ou en
solitaire. Elle se nourrit de tout ce qui est disponible là où
elle se trouve: poissons, phoques, gros mammifères marins
et son met préféré est le foie de requin. Le mâle peut mesurer
9.5m de long et peser plus de 9 tonnes; la femelle est
légèrement plus petite. L’Orque peut vivre jusqu’à 90 ans.
6. Baleine Boréale ou Baleine du Groenland
Elle peut vivre plus de cent ans et se présente comme étant
l’une des plus grandes espèces de baleine à fanons. Les
adultes mesurent en moyenne près de 19 m et leur poids
peut atteindre plus de 60 tonnes. Depuis 1937, la Baleine
Boréale est protégée par la Commission baleinière
internationale.. En 2007, le gouvernement du Canada
s'entend avec les Inuits locaux afin de créer sur la Baie
Isabella la première aire protégée vouée à la conservation
de la Baleine Boréale, la réserve nationale faunique de
Niginganiq. L’espèce demeure en voie de disparition, car il
n’en reste guère plus que 8 000 représentants aujourd’hui.
7. Caribou
Il se retrouve aussi dans la toundra arctique. Sa fourrure
épaisse et une bonne couche de graisse le protègent
contre les rigueurs de l'hiver. Il a une préférence marquée
pour les lichens, très riches en éléments nutritifs. Il est à
la fois curieux et craintif. Les études sur les déplacements
du caribou nous indiquent que le caribou parcourt un
territoire qui s’étend du sud de la latitude 53° N vers le
nord, jusqu’aux limites de la province de Québec. Un vrai
super athlète des migrations ardues!
8. Bœuf Musqué
Le Bœuf Musqué est un animal massif protégé par une
longue toison très isolante. Sa laine, appelée «qiviut», est
plus fine que le cachemire. Malgré son aspect de bovin (qui
lui vaut son nom dans plusieurs langues), c'est en fait un
capriné aberrant, proche des souches de la chèvre des
montagnes des rocheuses de l'Ouest américain ou autres
de l’Asie, mais adapté au climat arctique. Il s'est d'ailleurs
éteint dans l'Ancien Monde il y a 2 000 ans environ, suite au
réchauffement du climat. Lorsque menacés, ils forment un
cercle avec les petits au centre pour mieux les protéger. Le
Bœuf Musqué est un herbivore se nourrissant d'épilobe, de
carex et de diverses herbes. Il gratte la neige avec ses
sabots pour pouvoir atteindre ces plantes. L'hiver, il
s'hydrate en avalant de la neige.
9. Lagopède des Saules
Il a les doigts emplumés, ce qui leur permet de marcher
plus facilement dans la neige. Il change de plumage trois
fois par année et non deux, comme la plupart des oiseaux,
ce qui leur permet de bien se camoufler, quelle que soit la
saison. Le Lagopède des Saules peut courir aussi vite
qu'une souris quelques jours après l'éclosion et
commence à voler maladroitement après environ une
semaine. Son poids varie entre 450g et 800g. Il est un
compagnon pour les habitants du Nord, comme en
témoignent les légendes, les jouets et l'art de ces peuples.
10. Harfang des Neiges
Le Harfang est un animal plutôt timide et silencieux. Ses
yeux ne roulent pas dans leur orbite, ce qui oblige l’oiseau
à tourner la tête pour regarder sur le côté ou poursuivre un
objet en mouvement. L‘Harfang des Neiges est un oiseau
majestueux qui soulève beaucoup d'émerveillement. Voir
cet oiseau voler est tout un spectacle de beauté à l’état
pure. Ce dernier chasse en plein jour ainsi qu’à l’aube et au
crépuscule. En 1987, le Québec a choisi le Harfang des
Neiges comme oiseau emblème officiel de la province.
11. Lemming
C’est le plus petit mammifère de l’extrême Arctique, constituant
un élément clé des écosystèmes du Grand Nord. Ce petit
rongeur est voisin de la souris. L’abondance du Lemming
rythme la vie animale de la toundra en figurant au menu
principal de l’hermine, du renard arctique, du Harfang des
neiges, du faucon gerfaut et des labbes. Son abondance
détermine le nombre de naissances de plusieurs espèces.
Il n’hiberne pas et parvient à demeurer actif pendant tout
l’hiver arctique sans mourir de froid. La population fluctue
énormément en nombre suivant des cycles de quatre ans.
12. Lièvre Arctique
Le Lièvre Arctique est le géant de la famille des lièvres. Il
peut peser jusqu’à 5 kg et mesure 70 cm du nez à la queue.
La femelle est légèrement plus grande. Ce dernier peut
vivre de 4 à 5 ans. Les plantes ligneuses constituent sa
nourriture de base durant toute l’année. Son système
digestif lui permet de digérer deux fois ses aliments. Le
Lièvre Arctique est aussi superbement adapté, autant par
sa morphologie que par son comportement, aux conditions
climatiques extrêmes du Grand Nord.
13. Renard Arctique
C’est le plus petit canidé, ou animal à caractère de chien,
au Canada. Sa taille est comparable à celle d’un gros chat.
IL «migre» lorsque la nourriture se fait rare. Souvent
appelé Renard Blanc, il possède un manteau épais blanc
ou gris-bleu pâle en hiver, qui devient brun foncé ou gris-
bleu foncé en été. L’étendue de l’aire de répartition de ce
renard, dans le milieu arctique au climat rigoureux,
s’explique par l’excellente adaptation de l’animal au froid
et par la variété de son alimentation.
14. Loup Arctique
Le Loup Arctique est plus petit que les autres espèces de
loups. Un adulte peut mesurer 90 cm de long et peser
environ 45 kg. Sa toison blanche est plus épaisse que celle
de ses semblables. Son nez est plus petit et plus rond, ses
muscles et ses oreilles sont plus petits, et les pattes plus
courtes afin de diminuer l'exposition au froid. Les Loups
Arctiques chassent surtout les lemmings et les lièvres, en
solitaire, tandis qu'ils s'attaquent aux plus grands
animaux, tels les caribous et les bœuf musqués, en meute.
Son acuité visuelle, son ouïe et son odorat sont
remarquables et font de lui un excellent chasseur.
15. Ours Polaire
L’Ours Polaire est le plus grand des carnivores terrestres.
Parfaitement adapté à son habitat, il possède une épaisse
couche de graisse ainsi qu'une fourrure qui l'isolent du
froid. La couleur blanche de son pelage lui assure un
camouflage idéal sur la banquise et sa peau noire lui
permet de mieux conserver sa chaleur corporelle. Pourvu
d'une courte queue et de petites oreilles, l‘Ours Polaire
possède une tête relativement petite et fuselée ainsi qu'un
corps allongé. L'ours blanc est un mammifère marin semi-
aquatique, dont la survie dépend essentiellement de la
banquise et de la productivité marine. Il chasse aussi bien
sur terre que dans l’eau ou sous l'eau.
16. Sterne Arctique
La Sterne Arctique est un oiseau marin
circumpolaire de la famille des Laridés. Cet oiseau
migrateur est témoin de deux étés chaque année, puisqu’il
effectue un aller-retour à partir de ses aires de
reproduction dans le nord, jusqu’aux océans près de
l’Antarctique où il hiverne (ce qui représente un trajet
d'environ 38 000 km). Il s’agit de la plus importante
migration régulière connue chez les animaux. Mais il doit
voler sans repos huit mois par an.
17. Mouette Blanche
Vivant sous les plus hautes latitudes de l'hémisphère nord,
jusqu'à la limite possible de la vie, la Mouette Blanche ou
Ivoire est l'espèce arctique du pack polaire par excellence.
Alors que peu d'animaux ont réussi à s'adapter dans ce monde
étrange et fascinant des aurores boréales, du soleil de minuit et
du silence absolu, la mouette blanche reste toute l'année fidèle à
ces contrées grandioses et inhospitalières. Seules des conditions
climatiques exceptionnellement rigoureuses obligent parfois
certains individus à se replier jusqu'au nord des îles Britanniques.
La survie des poussins dépend du climat, des prédateurs et
malheureusement aussi des perturbations humaines.
18. Morse
Le Morse est un mammifère des mers arctiques d’une taille
considérable. Effectivement, les morses mesurent en
moyenne trois mètres de long et pèsent environ 900 kg. On
a vu cependant des individus qui atteignaient une tonne et
demi. Il se nourrit de mollusques et d’invertébrés. C’est un
animal courageux, social et intelligent. Ses prédateurs
sont l’épaulard et l’ours polaire. Au Canada, la chasse
commerciale au Morse est interdite depuis 1930.
19. Éléphant de Mer
L'Éléphant de Mer est un animal parmi les plus gros
mammifères. Il mesure jusqu'à 6 mètres de longueur et
pèse 3,500 kg. La femelle est plus petite soit 500 kg. Il fait
partie de la famille des phoques et il doit son nom à la
trompe qu'il a sur le nez. Il passe la majorité de son temps
sous l'eau et ne vient à la surface que pour respirer. Il se
nourrit de poissons et de calmars. Il est capable
d’effectuer des plongées de 1,000 à 1,400 mètres de
profondeur. Cette possibilité permet aux Éléphants de Mer
de se sauver des prédateurs qui eux, ne peuvent plonger
aussi creux. Pour se reposer, il se laissera flotter entre
deux eaux pendant 2 bonnes heures en apnée (sans
respirer).
20. Phoque Barbu
Solitaire et d’un naturel curieux, le Phoque Barbu se laisse
facilement approcher par l’homme. Ce phoque se
caractérise par une petite tête ornée d’importantes
vibrisses (moustaches). Celles-ci sont primordiales
lorsqu’il recherche sa nourriture: elles lui permettent de
localiser ses proies dans les fonds de faible profondeur où
il traque crabes et mollusques, dont il aspire le contenu.
Son menu est également composé de crevettes et de
bivalves. Le Phoque Barbu est le plus gros des phoques
après l’éléphant de mer. Son poids varie de 210 à 360 kg.
21. Phoque de Weddell
Son nom commémore l'explorateur britannique James
Weddell (1787-1834). Les mâles sont plus petits (2.5m) que
les femelles (3.2m). Le poids moyen de ce phoque est de
300kg à 400kg. Il se nourrit principalement de poissons
(60% de son alimentation), de crustacés (ex: gambas,
krill...) mais aussi de calmars. Il peut rester jusqu'à 70
minutes sous l'eau à la recherche de nourriture. Pour
réaliser cet exploit, il réduit sa fréquence cardiaque de 140
à 20 battements par minute. Sa rate est en outre capable
de stocker plusieurs litres de sang très riche en hématies
oxygénées, et de les relâcher progressivement au cours de
la plongée (grâce à un sphincter et une contractibilité de
l'organe entier). Une pure merveille biologique!
22. Une réduction de 70% des émissions de gaz à effet de serre,
et surtout de CO2, durant ce siècle, serait suffisante pour
sauver les glaces de l'Arctique et éviter les conséquences
les plus désastreuses du réchauffement climatique, selon
une étude récente de spécialistes.
Environ 75% des glaces arctiques pourraient disparaître d'ici
2100 si on ne fait rien pour diminuer nos émissions de gaz à
effet de serre. Mais qu’est-ce qu’on attend? Plaider
l’ignorance et cultiver l’indifférence en 2009 est tout
simplement inacceptable, révoltant.
Les humains ont tendance à protéger seulement les choses
qu’ils connaissent! J’espère que ce diaporama contribuera à
mieux faire connaître quelques Joyaux du Grand Nord qu’il
faut absolument protéger pour le bien l’humanité et pour les
générations futures.