Pour bien reconnaitre la rousserolle de Tahiti et le héron strié de Tahiti.

1. Manu collecte des données sur la Rousserolle à long bec et sur le
Héron strié de Tahiti. Pour cela la SOP a besoin de savoir où ces
oiseaux sont. Les dernières données publiées datent de 1993
(Monnet et coll.).
Tes observations sont donc précieuses.
Sur les diapositives suivantes, tu trouveras de courtes descriptions
des espèces et des sons.
Si tu penses avoir vu ces oiseaux et ne veux pas les mettre sur
ebird, alors n’hésite pas à nous contacter.
Téléphone: (+689) 40 52 11 00
E-mail: gianlucalazzari@hotmail.com ou contact@manu.pf
Platform: http://ebird.org
La SOP Manu a besoin de toi!

2. Rousserolle à long bec (Acrocephalus caffer)
Description
LC 19 cm. Sexes semblables. Bec allongé. Profil
svelte et queue longue. La crête est érectile et se
redresse en cas d’excitation. Cette espèce présente
des types de coloration de plumages différents (un
type sombre pour quatre clairs). Les individus de
type clairs sont jaune pâle sur le ventre et la tête.
La crête, les ailes et la queue sont brunes. Certains
oiseaux tendent vers le gris avec des taches claires
sur le ventre. Lores et sourcilier bien marqué. Les
individus de type sombre sont presque entièrement
noirs. Ils peuvent être confondus avec le Monarque
de Tahiti (Pomarea nigra). La coloration des pattes
et du bec varie du gris beige au noir selon les types.
Cet oiseau passe d’arbre en arbre d’un vol court
puis sautille le long des branches.
manu ՚ofe (Société), ՚otatare, oma, mamomo (Tahiti),
komako (Moorea), ՚omaoma ՚o (Huahine)

3. Chant
Oiseau volubile. Chant flûté et varié; sans doute le plus mélodieux de tous ceux des
oiseaux présents dans l’archipel de la Société. Alarme en émettant des «chrou» sonores
et successifs. Cet oiseau présente la particularité d’écarter légèrement les ailes lors des
vocalisations.
http://www.xeno-canto.org/species/Acrocephalus-caffer

4. Aire de répartition
Endémique de Polynésie française. Cette espèce était autrefois répertoriée
dans la plupart des iles hautes de l’archipel. Elle est maintenant considérée
comme éteinte partout, sauf à Tahiti.
Habitat
Dans le passé, cette rousserolle fréquentait une bien plus grande variété
d’habitats: forêts des vallées, frange côtière, cocoteraies, zones cultivées.. De
nos jours, elle ne se rencontre quasiment plus que dans le bambouseraies des
vallées situées près des rivières et à moins de 800 mètres d’altitude.

5. Statut
Autrefois présente sur l’ensemble de
l’archipel de la Société, elle ne
réside plus maintenant que sur
Tahiti. Les causes de son extinction
dans les îles Sous-le-Vent restent
mal connues. À Tahiti, les effectifs
en net déclin sont estimés à 500
couples. La régression de l’habitat
naturel (aménagement des vallées,
plantes exogènes envahissantes)
conjugué aux effets de divers
prédateurs (rats, chats, oiseaux
introduits) sont responsables de
cette situation.
Protection
Espèce inscrite en catégorie A sur la
liste des espèces protégées par la
réglementation territoriale de
Polynésie française. Elle est classée
«en danger» (EN) sur la liste rouge
de l’UICN.

6. Description
LC: 46 cm. Sexes semblables. Petit échassier au
profil ramassé. Bec long et puissant, avec la
mandibule supérieure noire, et l’inférieur jaune.
Lores jaunes. Le front, la calotte et la nuque sont
noirâtres. Une longue aigrette de la même couleur
prolonge la calotte. La teinte du corps varie du
marron au gris. Le dos est parfois irisé de reflets
vert foncé. Gorge et poitrine jaunâtres. Les plumes
des ailes sont bordées de clair. Les pattes sont
jaune-orangé. Le juvénile est roux strié de brun,
avec le cou, la poitrine et le ventre largement
tacheté de blanc. Ce héron est parfois confondu
avec l’Aigrette sacrée (Egretta sacra) dotée, pour sa
part, d’un plumage uniformément gris ou blanc.
Plutôt solidaire et discret. Vol bas. Il est parfois
dénommé localement « Héron vert ».
Héron strié de Tahiti (Butorides striata)
՚ao (Tahiti)

7. Chant
Son chant est un simple «kiou-kiou-kiou» ou «chauk» éraillé. Des «yek» caractéristiques
sont également émis. Le cri d’alarme est un «kii» bref et aigu. Plus volubile le matin tôt
et en fin de journée, notamment en période de reproduction.
http://www.xeno-canto.org/species/Butorides-striata

8. Aire de répartition
Butorides striata est
largement répandue dans la
ceinture inter-tropicale
mondiale. Toutefois, la petite
population présente en
Polynésie française constitue
une sous-espèce endémique
(B. s. patruelis) qui ne se
rencontre que sur l’île de
Tahiti.
Habitat
Oiseau territorial. Il fréquente essentiellement les rivages lagunaires, les mangroves et les
embouchures de rivières où il affectionne les bosquets de purau (Hibiscus tiliaceus).

9. Statut
L’espèce n’est pas menacée dans le
monde, ce qui n’est pas le cas pour la
sous-espèce de Tahiti. Au début des
années quatre-vingt-dix, ses effectifs
étaient estimés à 100-120 individus.
lls semblent en régression depuis (40 a
70, SOP 2009). La disparition de son
habitat naturel, due à l’urbanisation
de la bande côtière, est la cause
principale de ce déclin.
Protection
L’espèce est inscrite en catégorie A sur la liste des espèce protégées par la réglementation
territoriale de Polynésie française et classée «en danger critique» (CR) sur la liste rouge
nationale de l’UICN.

10. Pour autres informations, visite ces pages:
http://manu.pf/les-especes/
http://www.hbw.com/species
Pour entrainer ton oreille visite les pages espèces de la SOP et :
http://www.xeno-canto.org/
Ici tu peux voir où les espèces ont été observées, mais surtout, tu
peux ajouter tes propres observations et participer activement aux
recherches ornithologiques.
http://ebird.org/content/ebird/

11. Māuruuru pour votre aide.
À bientot!