Mourir ou ne pas mourir... pour la France ? Les Mosellans dans la Grande GuerreSandrine Heiser
En 2015, le ministère de la Culture et de la Communication a inscrit au titre des Commémorations nationales le centenaire de la mention « Mort pour la France », instituée par la loi du 2 juillet 1915. Plus de 1,3 million de militaires français décédés au cours de la Première Guerre mondiale ont obtenu cette mention, portée sur leur acte de décès. Depuis la publication en novembre 2003 du fichier des « Morts pour la France » sur le site Mémoire des Hommes, la base de données s’est enrichie d’environ 1000 « morts » supplémentaires de la Grande Guerre pour lesquels il a été possible de lier la cause de leur décès à un fait de guerre. Ces nouvelles fiches correspondent en partie aux dossiers instruits par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre de Caen en vertu du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre.
L’Alsace-Lorraine a eu au total 380000 mobilisés dont 50 000 morts et 125 000 blessés. Parmi eux, il est difficile de déterminer avec précision le nombre des mosellans incorporés sous les drapeaux allemands ; il reste plus facile de dénombrer les soldats nés en Moselle et morts au combat au cours de la Grande Guerre. En effet, l’enquête menée dans les années 1920 par le curé de Réning, l'abbé Louis Weber, a permis une première estimation autour de 17000 combattants mosellans tués en 1914-1918. Après vérification des données manuscrites et comparaison avec les autres sources aujourd’hui disponibles (registres matricules, état civil, livre d’or du souvenir français, fiches des #MPLF, etc.), les archives départementales de la Moselle ont pu établir une nouvelle liste de plus de 15900 individus, dont 3500 natifs « d’ailleurs » (Alsace, France, « Vieille-Allemagne »). Ce « Mur des noms » est consultable au Musée de Gravelotte, lieu de mémoire des Mosellans tombés au champ d’honneur, sur une borne interactive interrogeable par nom et par lieu de naissance ou de mort.
On y dénombre 1538 soldats, soient environ 10 % des morts mosellans, tombés sous l’uniforme français. De nombreux soldats s'engagèrent en effet dans l’armée française sous un nom d'emprunt avant le 5 août 1914, date de la promulgation d'une loi française qui accorda la naturalisation immédiate aux volontaires alsaciens-lorrains. Dans l’état actuel de l’indexation du site Mémoire des hommes il est possible d’identifier 980 militaires ou victimes civiles originaires de Moselle, dont 896 ont obtenu la mention « Mort pour la France ». La publication en novembre 2014 du fichier des « non morts pour la France » a permis d’enrichir le site de 83 mosellans supplémentaires. Dans un cas seulement, la mention reste « non statuée ». Il s’agit du général Frédéric Henry MICHELER né à Phalsbourg et décédé le 15 août 1917 à Lyon. Où sont passés les 558 combattants mosellans non recensés sur le site Mémoire des hommes ? Sont-ils d�
Il faut commémorer le soldat DAULIER "Mort pour la France"Sandrine Heiser
Il faut commémorer le soldat DAULIER : vers un Panthéon numérique des "Morts pour la France" de la Grande Guerre.
Le soldat de 2e classe Albert Daulier est « Mort pour la France » comme plus de 1,3 million de militaires ayant servi sous les plis du drapeau français au cours de la guerre 1914-1918. Le 1er juin 1915, il laissait derrière lui une veuve, Marie Augustine Albertine Joséphine, et, une orpheline de 4 ans, prénommée Simone. Ni l’une, ni l’autre n’ont jamais su ce qu’il était advenu de lui, ni même pu se recueillir sur sa tombe et ce ne sont que bien des années plus tard que ses petits-enfants ont retrouvé sa trace grâce aux sites Mémoire des hommes et Sépultures de guerre.
Conférence présentée par Sandrine Heiser le dimanche 28 septembre 2014 dans le cadre du Forum national de généalogie Géné@2014 qui s'est tenu à Paris à l'Hôtel de Soubise
La Nouvelle Presse Magazine 303 fevrier 2013Tikoun38
2 FEVRIER1943 STALINGRAD
Le tournant décisif de la Seconde Guerre
mondiale Une victoire qui redonne l'espoir
Une Autre Voix Juive ( UAVJ) lance un appel à la solidarité financière**.
Les dons sont à verser à Soutien Autre Voix, 14, rue du Cardinal-Lemoine,
75005 Paris.
Ces fonds sont destinés à permettre de faire connaître ses prises de position
moyennant finance,
L'Humanité et La PNM étant à notre connaissance les seuls titres de presse à
publier gratuitement les communiqués d'UAVJ.
* Vous aussi pouvez signer cet appel sur le site d'UAVJ : http://uavj.free.fr
* Lors de la tenue du dernier Bureau de l'UJRE, ses membres ont chacun contribué et
versé la somme totale de 250 €.
Massacre de Charonne
Mourir ou ne pas mourir... pour la France ? Les Mosellans dans la Grande GuerreSandrine Heiser
En 2015, le ministère de la Culture et de la Communication a inscrit au titre des Commémorations nationales le centenaire de la mention « Mort pour la France », instituée par la loi du 2 juillet 1915. Plus de 1,3 million de militaires français décédés au cours de la Première Guerre mondiale ont obtenu cette mention, portée sur leur acte de décès. Depuis la publication en novembre 2003 du fichier des « Morts pour la France » sur le site Mémoire des Hommes, la base de données s’est enrichie d’environ 1000 « morts » supplémentaires de la Grande Guerre pour lesquels il a été possible de lier la cause de leur décès à un fait de guerre. Ces nouvelles fiches correspondent en partie aux dossiers instruits par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre de Caen en vertu du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre.
L’Alsace-Lorraine a eu au total 380000 mobilisés dont 50 000 morts et 125 000 blessés. Parmi eux, il est difficile de déterminer avec précision le nombre des mosellans incorporés sous les drapeaux allemands ; il reste plus facile de dénombrer les soldats nés en Moselle et morts au combat au cours de la Grande Guerre. En effet, l’enquête menée dans les années 1920 par le curé de Réning, l'abbé Louis Weber, a permis une première estimation autour de 17000 combattants mosellans tués en 1914-1918. Après vérification des données manuscrites et comparaison avec les autres sources aujourd’hui disponibles (registres matricules, état civil, livre d’or du souvenir français, fiches des #MPLF, etc.), les archives départementales de la Moselle ont pu établir une nouvelle liste de plus de 15900 individus, dont 3500 natifs « d’ailleurs » (Alsace, France, « Vieille-Allemagne »). Ce « Mur des noms » est consultable au Musée de Gravelotte, lieu de mémoire des Mosellans tombés au champ d’honneur, sur une borne interactive interrogeable par nom et par lieu de naissance ou de mort.
On y dénombre 1538 soldats, soient environ 10 % des morts mosellans, tombés sous l’uniforme français. De nombreux soldats s'engagèrent en effet dans l’armée française sous un nom d'emprunt avant le 5 août 1914, date de la promulgation d'une loi française qui accorda la naturalisation immédiate aux volontaires alsaciens-lorrains. Dans l’état actuel de l’indexation du site Mémoire des hommes il est possible d’identifier 980 militaires ou victimes civiles originaires de Moselle, dont 896 ont obtenu la mention « Mort pour la France ». La publication en novembre 2014 du fichier des « non morts pour la France » a permis d’enrichir le site de 83 mosellans supplémentaires. Dans un cas seulement, la mention reste « non statuée ». Il s’agit du général Frédéric Henry MICHELER né à Phalsbourg et décédé le 15 août 1917 à Lyon. Où sont passés les 558 combattants mosellans non recensés sur le site Mémoire des hommes ? Sont-ils d�
Il faut commémorer le soldat DAULIER "Mort pour la France"Sandrine Heiser
Il faut commémorer le soldat DAULIER : vers un Panthéon numérique des "Morts pour la France" de la Grande Guerre.
Le soldat de 2e classe Albert Daulier est « Mort pour la France » comme plus de 1,3 million de militaires ayant servi sous les plis du drapeau français au cours de la guerre 1914-1918. Le 1er juin 1915, il laissait derrière lui une veuve, Marie Augustine Albertine Joséphine, et, une orpheline de 4 ans, prénommée Simone. Ni l’une, ni l’autre n’ont jamais su ce qu’il était advenu de lui, ni même pu se recueillir sur sa tombe et ce ne sont que bien des années plus tard que ses petits-enfants ont retrouvé sa trace grâce aux sites Mémoire des hommes et Sépultures de guerre.
Conférence présentée par Sandrine Heiser le dimanche 28 septembre 2014 dans le cadre du Forum national de généalogie Géné@2014 qui s'est tenu à Paris à l'Hôtel de Soubise
La Nouvelle Presse Magazine 303 fevrier 2013Tikoun38
2 FEVRIER1943 STALINGRAD
Le tournant décisif de la Seconde Guerre
mondiale Une victoire qui redonne l'espoir
Une Autre Voix Juive ( UAVJ) lance un appel à la solidarité financière**.
Les dons sont à verser à Soutien Autre Voix, 14, rue du Cardinal-Lemoine,
75005 Paris.
Ces fonds sont destinés à permettre de faire connaître ses prises de position
moyennant finance,
L'Humanité et La PNM étant à notre connaissance les seuls titres de presse à
publier gratuitement les communiqués d'UAVJ.
* Vous aussi pouvez signer cet appel sur le site d'UAVJ : http://uavj.free.fr
* Lors de la tenue du dernier Bureau de l'UJRE, ses membres ont chacun contribué et
versé la somme totale de 250 €.
Massacre de Charonne
1. Carnet
de la vie d’un Poilu
Nom : Lapie
Prénom(s) : Jean, Théodore
Commune : Saint-Illide
1
2. __________Etape 1 : Recherche le nom d’un Poilu - Le monument aux morts__________
Poilu : désigne, dans le langage familier ou argotique, quelqu’un de courageux, de viril.
Pour commencer, trouve le monument aux morts de ta commune, fais une photo de celui-ci et complète ton carnet.
Où se situe le monument aux morts ?
Sur la place du village en face de l’épicerie
Les informations inscrites sur le monument aux morts sont ordonnées de manière :
aléatoire
o alphabétique
chronologique (par année de guerre)
Y a-t-il d’autres renseignements sur ce monument ?
Il y a les morts de la deuxième guerre mondiale, les âges de leur mort,
il y a une inscription « morts pour la France ».
2
v
Colle ici la photo du monument aux morts
de ta commune
3. _Etape 2 : Recherche et lecture de la fiche « Mort pour la France »__________
Tu vas maintenant commencer tes investigations pour découvrir l’histoire de ce poilu.Tu vas d’abord devoir trouver sa fiche « Mort pour la
France » que tu consulteras sur la page "Morts pour la France de la Première Guerre Mondiale" du site « Mémoire des Hommes » du Ministère de
la Défense.
Relie les encadrés aux éléments de la fiche.
Complète le document ci-dessous avec les informations que tu peux trouver :
Numéro de matricule : 802
Classe d’appel au service militaire : 1906
Lieu de décès : Camp de Merzdorf en Allemagne
Type de décès : Il est mort de maladie en captivité.
3
La classe (CL.) est l’année d’appel au service militaire.
Elle correspond à la 20e
année de l’appelé (année de naissance + 20).
Le numéro de matricule au recrutement
Sont précisés le lieu et le type de décès
4. __________Etape 3 : A la recherche de sa vie militaire – Le feuillet matricule__________
Tu connais maintenant le numéro de matricule et la classe du Poilu dont tu t’occupes.
Tu peux mieux le connaître à travers la recherche de son feuillet matricule militaire.
Tu peux retrouver ces documents directement en ligne sur sur la page "Sources de la Première Guerre Mondiale" du site des Archives
Départementales du Cantal.
Quel que soit le feuillet matricule, tu retrouveras toujours la même
organisation des éléments.
Relie sur le feuillet matricule, avec la couleur demandée, les éléments suivants :
● En rouge, les renseignements de l’état civil
● En bleu, le signalement du Poilu
● En vert, les campagnes effectuées
● En orange, le corps d’affectation
● En violet, les localités successives habitées
● En marron, les blessures, les citations, les décorations
4
5. Complète la carte d’identité ci-dessous avec les informations que tu peux trouver dans le feuillet matricule du Poilu que tu étudies.
Nom : Lapie Signalement
Prénom(s) : Jean, Theodore Taille : 1m 65
Né le : 22 octobre 1886 Cheveux : châtain
à : st Illide
Nationalité : Francais Yeux : roux
Domicile : st Illide Nez : épaté
Profession : cultivateur Forme du visage : ovale
Pour aller plus loin dans son histoire :
Dans quel corps était-il affecté ? :109ème régiment d’infanterie , régiment d’infanterie du Puy 15 ème compagnie.
A quel âge est-il décédé ? 32 ans
Quel était son statut familial ?
Quelles ont été les campagnes effectuées ? Campagne contre l’allemagne
Quelles sont les communes successives habitées par le Poilu ? Paris, Saint-Illide
5
6. ___________________________________Pour aller plus loin...___________________________________
En t’aidant d’IGN Edugéo*, place sur une carte les différents lieux que le Poilu a connu : en bleu ses lieux de vie (naissance, mort), en rouge ses lieux de
campagnes (possibilité de les relier de manière chronologique).
* : il est nécessaire d’avoir un compte classe pour utiliser ce service.
6
Colle ici la carte des lieux de passage du Poilu
7. ___________________________________Pour conclure___________________________________
Inscris ici tes remarques, tes impressions sur les éléments de ta recherche, sur la vie de ce Poilu :
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7