Le Curcuma est une riche source de composés phénoliques connus sous le nom collectif de curcuminoïdes. Ce terme réfère à un groupe de trois composés phénoliques, soit la curcumine, la déméthoxycurcumine et la bisdemethoxycurcumine. Sous le nom de composition Bioprotectant (bioprotectrice), on a récemment déposé un brevet sur un ratio de composition spécifique de ces trois curcuminoïdes. Présents dans les proportions indiquées, ils offrent un maximum de bienfaits pour la santé. Cette composition englobe également les dérivés tétrahydro (curcuminoïdes décolorés) des curcuminoïdes qui sont particulièrement utiles dans les applications topiques destinées à prévenir le vieillissement cutané. Le terme Bioprotectant® désigne un antioxydant de la nouvelle génération, capable de protéger l'intégrité d'une cellule vivante par un double mécanisme: d'abord, en prévenant la formation de radicaux libres et, ensuite, en piégeant les radicaux libres existants.
La curcumine aussi efficace que 14 médicamentsFranck Airaud
WellnessBioVision attire l'attention de nombreux professionnels de santé et du paramédical avisés ! Et vous êtes vous avisés ? des bienfaits de la curcumine pour vous et vos proches ?
PRODUITS FRANCAIS, fabriqués dans un grand Laboratoire de phytothérapie Français, répondent aux normes de la DGGCRF, dossiers de chaque produits déposés auprès des organismes concernés.
PATCH : ANSM (dispositif médical)
BIO : ECOCERT (label BIO disponible sur demande)
TOUT PRODUIT : DGCCRF (intérêts du consommateur)
AIDE à REDUIRE LES ETATS INFLAMMATOIRES
ANTI OXYDANT, PROTECTEUR CELLULAIRE
PROTEGE LE FOIE
IL EST TEMPS DE VOUS EN INFORMER ! INFO VITALE à voir sans tarder !
http://www.curcumine-sante.net/curcuminoides/
Le curcuma est une plante herbacée vivace originaire du sud de l'Asie. Son rhizome séché et réduit en poudre est une épice très populaire. Le curcuma, nommé haridra en sanscrit, est un des principaux ingrédients du cari, un mélange d'épices omniprésent dans la cuisine indienne. En Asie, on a depuis longtemps découvert qu’ajouter du curcuma aux aliments permettait de conserver leur fraîcheur, leur saveur et leur valeur nutritive.
Ainsi, bien avant l'époque des conservateurs synthétiques, le curcuma jouait un rôle primordial comme additif alimentaire. Son nom chinois, Jianghuang, signifie « gingembre jaune », une allusion à sa ressemblance avec le gingembre, une plante de la même famille, et à la remarquable couleur de son rhizome qu'on a utilisé comme colorant et teinture.
En médecine ayurvédique (médecine traditionnelle de l'Inde), de même que dans les médecines traditionnelles de la Chine, du Japon, de la Thaïlande et de l'Indonésie, le curcuma est utilisé pour stimuler la digestion, notamment parce qu’il augmente la sécrétion biliaire. En fait, ces propriétés sont universellement reconnues, si bien que le rhizome est commercialisé dans le monde entier.
Au cours des dernières décennies, on a isolé, dans les rhizomes du curcuma, des substances auxquelles on a donné le nom de curcuminoïdes (la curcumine constitue environ 90 % de ces composés). Il s'agit d'antioxydants très puissants, qui pourraient expliquer un certain nombre des indications médicinales traditionnelles de cette plante, notamment pour le traitement de divers troubles inflammatoires dont les douleurs rhumatismales ou menstruelles. En Asie et en Inde, il est également utilisé de façon topique pour accélérer la guérison des ulcères, des blessures ainsi que des lésions causées par la gale et l’eczéma, par exemple.
Traitement du cancer. Les propriétés anticancéreuses de la curcumine sont prises très au sérieux par la communauté scientifique et plusieurs essais cliniques sont en cours27. Jusqu’à présent, on ne dispose que de peu de résultats, mais ils sont encourageants. Utilisée seule ou en association avec la chimiothérapie, la curcumine (8 g par jour) a permis, dans quelques cas, de stabiliser l’évolution du cancer du pancréas23,42 . Cet effet a également été observé chez des patients souffrant de cancer colorectal43.
Ces études préliminaires ont toutefois confirmé ce que les études avec l’animal avait révélé : la biodisponibilité de la curcumine est très faible 22,23,44. Elle est peu absorbée par les intestins et la fraction absorbée est rapidement transformée par le foie et éliminée. Les quantités qui se sont révélées efficaces dans les expériences in vitro sont donc difficiles à atteindre dans l’organisme19. C’est une des raisons pour laquelle les essais cliniques utilisent des doses si importantes et se focalisent sur les cancers du tube digestif où les quantités de curcumine demeurent élevées.
Histoire du curcuma
Le curcuma est une plante herbacée vivace originaire du sud de l'Asie. Son rhizome séché et réduit en poudre est une épice très populaire. Le curcuma, nommé haridra en sanscrit, est un des principaux ingrédients du cari, un mélange d'épices omniprésent dans la cuisine indienne. En Asie, on a depuis longtemps découvert qu’ajouter du curcuma aux aliments permettait de conserver leur fraîcheur, leur saveur et leur valeur nutritive.
Ainsi, bien avant l'époque des conservateurs synthétiques, le curcuma jouait un rôle primordial comme additif alimentaire. Son nom chinois, Jianghuang, signifie « gingembre jaune », une allusion à sa ressemblance avec le gingembre, une plante de la même famille, et à la remarquable couleur de son rhizome qu'on a utilisé comme colorant et teinture.
En médecine ayurvédique (médecine traditionnelle de l'Inde), de même que dans les médecines traditionnelles de la Chine, du Japon, de la Thaïlande et de l'Indonésie, le curcuma est utilisé pour stimuler la digestion, notamment parce qu’il augmente la sécrétion biliaire. En fait, ces propriétés sont universellement reconnues, si bien que le rhizome est commercialisé dans le monde entier.
Au cours des dernières décennies, on a isolé, dans les rhizomes du curcuma, des substances auxquelles on a donné le nom de curcuminoïdes (la curcumine constitue environ 90 % de ces composés). Il s'agit d'antioxydants très puissants, qui pourraient expliquer un certain nombre des indications médicinales traditionnelles de cette plante, notamment pour le traitement de divers troubles inflammatoires dont les douleurs rhumatismales ou menstruelles. En Asie et en Inde, il est également utilisé de façon topique pour accélérer la guérison des ulcères, des blessures ainsi que des lésions causées par la gale et l’eczéma, par exemple.
Les propriétés anticancéreuses de la curcumine sont prises très au sérieux par la communauté scientifique et plusieurs essais cliniques sont en cours. Jusqu’à présent, on ne dispose que de peu de résultats, mais ils sont encourageants. Utilisée seule ou en association avec la chimiothérapie, la curcumine (8 g par jour) a permis, dans quelques cas, de stabiliser l’évolution du cancer du pancréas. Cet effet a également été observé chez des patients souffrant de cancer colorectal.
La curcumine aussi efficace que 14 médicamentsFranck Airaud
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ANTI OXYDANT, PROTECTEUR CELLULAIRE
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Le curcuma est une plante herbacée vivace originaire du sud de l'Asie. Son rhizome séché et réduit en poudre est une épice très populaire. Le curcuma, nommé haridra en sanscrit, est un des principaux ingrédients du cari, un mélange d'épices omniprésent dans la cuisine indienne. En Asie, on a depuis longtemps découvert qu’ajouter du curcuma aux aliments permettait de conserver leur fraîcheur, leur saveur et leur valeur nutritive.
Ainsi, bien avant l'époque des conservateurs synthétiques, le curcuma jouait un rôle primordial comme additif alimentaire. Son nom chinois, Jianghuang, signifie « gingembre jaune », une allusion à sa ressemblance avec le gingembre, une plante de la même famille, et à la remarquable couleur de son rhizome qu'on a utilisé comme colorant et teinture.
En médecine ayurvédique (médecine traditionnelle de l'Inde), de même que dans les médecines traditionnelles de la Chine, du Japon, de la Thaïlande et de l'Indonésie, le curcuma est utilisé pour stimuler la digestion, notamment parce qu’il augmente la sécrétion biliaire. En fait, ces propriétés sont universellement reconnues, si bien que le rhizome est commercialisé dans le monde entier.
Au cours des dernières décennies, on a isolé, dans les rhizomes du curcuma, des substances auxquelles on a donné le nom de curcuminoïdes (la curcumine constitue environ 90 % de ces composés). Il s'agit d'antioxydants très puissants, qui pourraient expliquer un certain nombre des indications médicinales traditionnelles de cette plante, notamment pour le traitement de divers troubles inflammatoires dont les douleurs rhumatismales ou menstruelles. En Asie et en Inde, il est également utilisé de façon topique pour accélérer la guérison des ulcères, des blessures ainsi que des lésions causées par la gale et l’eczéma, par exemple.
Traitement du cancer. Les propriétés anticancéreuses de la curcumine sont prises très au sérieux par la communauté scientifique et plusieurs essais cliniques sont en cours27. Jusqu’à présent, on ne dispose que de peu de résultats, mais ils sont encourageants. Utilisée seule ou en association avec la chimiothérapie, la curcumine (8 g par jour) a permis, dans quelques cas, de stabiliser l’évolution du cancer du pancréas23,42 . Cet effet a également été observé chez des patients souffrant de cancer colorectal43.
Ces études préliminaires ont toutefois confirmé ce que les études avec l’animal avait révélé : la biodisponibilité de la curcumine est très faible 22,23,44. Elle est peu absorbée par les intestins et la fraction absorbée est rapidement transformée par le foie et éliminée. Les quantités qui se sont révélées efficaces dans les expériences in vitro sont donc difficiles à atteindre dans l’organisme19. C’est une des raisons pour laquelle les essais cliniques utilisent des doses si importantes et se focalisent sur les cancers du tube digestif où les quantités de curcumine demeurent élevées.
Histoire du curcuma
Le curcuma est une plante herbacée vivace originaire du sud de l'Asie. Son rhizome séché et réduit en poudre est une épice très populaire. Le curcuma, nommé haridra en sanscrit, est un des principaux ingrédients du cari, un mélange d'épices omniprésent dans la cuisine indienne. En Asie, on a depuis longtemps découvert qu’ajouter du curcuma aux aliments permettait de conserver leur fraîcheur, leur saveur et leur valeur nutritive.
Ainsi, bien avant l'époque des conservateurs synthétiques, le curcuma jouait un rôle primordial comme additif alimentaire. Son nom chinois, Jianghuang, signifie « gingembre jaune », une allusion à sa ressemblance avec le gingembre, une plante de la même famille, et à la remarquable couleur de son rhizome qu'on a utilisé comme colorant et teinture.
En médecine ayurvédique (médecine traditionnelle de l'Inde), de même que dans les médecines traditionnelles de la Chine, du Japon, de la Thaïlande et de l'Indonésie, le curcuma est utilisé pour stimuler la digestion, notamment parce qu’il augmente la sécrétion biliaire. En fait, ces propriétés sont universellement reconnues, si bien que le rhizome est commercialisé dans le monde entier.
Au cours des dernières décennies, on a isolé, dans les rhizomes du curcuma, des substances auxquelles on a donné le nom de curcuminoïdes (la curcumine constitue environ 90 % de ces composés). Il s'agit d'antioxydants très puissants, qui pourraient expliquer un certain nombre des indications médicinales traditionnelles de cette plante, notamment pour le traitement de divers troubles inflammatoires dont les douleurs rhumatismales ou menstruelles. En Asie et en Inde, il est également utilisé de façon topique pour accélérer la guérison des ulcères, des blessures ainsi que des lésions causées par la gale et l’eczéma, par exemple.
Les propriétés anticancéreuses de la curcumine sont prises très au sérieux par la communauté scientifique et plusieurs essais cliniques sont en cours. Jusqu’à présent, on ne dispose que de peu de résultats, mais ils sont encourageants. Utilisée seule ou en association avec la chimiothérapie, la curcumine (8 g par jour) a permis, dans quelques cas, de stabiliser l’évolution du cancer du pancréas. Cet effet a également été observé chez des patients souffrant de cancer colorectal.
1. Le curcuma et ses curcuminoïdes
Un aliment, un remède et un produit cosmétique que la science est en train de redécouvrir
par Vladimir Badmaev, M.D., Ph.D., et Muhammed Majeed, Ph.D.
Le curcuma (Curcuma longa, famille des Zingibéracées; haridra, en sanscrit) était très estimé des
anciens Indo-Européens pour la teinture d'un beau jaune doré qu'on en tirait. Toutefois, son
importance pour l'être humain s'est vraiment révélée lorsqu'on a découvert, il y a longtemps, qu'ajouté
aux aliments, le rhizome réduit en poudre permettait d'en conserver la fraîcheur, la sapidité et la
valeur nutritive. Ainsi, bien avant l'époque des conservateurs synthétiques bon marché, le curcuma
jouait un rôle primordial comme additif alimentaire. C'est précisément ce pouvoir qu'on lui attribuait
jadis de préserver la fraîcheur des aliments qui sert aujourd'hui de modèle pour l'étude de ses
applications possibles dans le domaine des soins de santé, c'est-à-dire comme antioxydant.
Traditionnellement, le curcuma avait de nombreuses applications médicales: on l'employait comme
stomachique, tonique et dépuratif sanguin, dans la congestion des voies respiratoires supérieures, en
application externe dans l'oreille contre l'otorrhée chronique ou comme collyre rafraîchissant dans
l'oeil contre l'ophtalmie purulente, comme traitement topique contre le pemphigus (une maladie
cutanée à caractère allergique et inflammatoire), pour favoriser le processus de guérison dans le
zona, la variole et la varicelle, et en pansement sur les contusions, les foulures, les coupures et les
plaies.
L'importance du curcuma en thérapeutique a changé considérablement depuis qu'on a découvert
les propriétés antioxydantes de ses composés phénoliques. En effet, on a découvert que ce même
rhizome réduit en poudre qui, pendant des siècles, a servi d'épice, était une riche source de
composés phénoliques connus sous le nom collectif de curcuminoïdes. Ce terme réfère à un groupe
de trois composés phénoliques, soit la curcumine, la déméthoxycurcumine et la
bisdéméthoxycurcumine. Sous le nom de composition Bioprotectant (bioprotectrice), on a récemment
déposé un brevet sur un ratio de composition spécifique de ces trois curcuminoïdes. Présents dans
les proportions indiquées, ils offrent un maximum de bienfaits pour la santé. Cette composition
englobe également les dérivés tétrahydro (curcuminoïdes décolorés) des curcuminoïdes qui sont
particulièrement utiles dans les applications topiques destinées à prévenir le vieillissement cutané. Le
terme Bioprotectant® désigne un antioxydant de la nouvelle génération, capable de protéger l'intégrité
d'une cellule vivante par un double mécanisme: d'abord, en prévenant la formation de radicaux libres
et, ensuite, en piégeant les radicaux libres existants.
2. Les applications modernes des curcuminoïdes résultent également de la découverte qu'ils possèdent
une activité anti-inflammatoire apparentée à celle de l'aspirine. En fait, leur mécanisme d'action
pourrait être plus précis et plus sûr que celui de l'aspirine. Ainsi, dans une étude récente effectuée au
prestigieux Sloan-Kettering Cancer Research Center de New-York, on a montré que les
curcuminoïdes agissaient en inhibant au niveau des gènes l'enzyme cyclo-oxygénase de type II
(Cox2), enzyme qui est responsable de la synthèse des prostaglandines inflammatoires dans
l'organisme. A noter que les curcuminoïdes présentent le double avantage d'être des anti-
inflammatoires efficaces sans pour autant provoquer d'irritation gastro-intestinale, un effet secondaire
bien connu de ceux qui prennent des médicaments anti-inflammatoires classiques tels que l'aspirine.
Par conséquent, les personnes souffrant de maladies inflammatoires comme l'arthrite et que l'aspirine
soulage, ou celles qui ont pris l'habitude de prendre une aspirine par jour pour préserver leur santé,
disposent désormais d'une solution de rechange viable, soit un produit à base de racine de curcuma
standardisée pour sa teneur en curcuminoïdes.
Pourquoi pas une dose de curcuminoïdes par jour?
Il est important de souligner en outre que, étant donné leurs effets anti-inflammatoires et antioxydants
conjugués, les curcuminoïdes pourraient donner lieu à des applications uniques dans le domaine de la
prévention et du traitement du cancer. Une recherche présentement en cours au Sloan-Kettering
Cancer Research Center a montré que l'emploi des curcuminoïdes s'avérait efficace dans le
traitement de la leucoplasie précancéreuse (une modification de type inflammatoire de la muqueuse
buccale). Des expériences en laboratoire indiquent que les dérivés phénoliques du curcuma ont
également des effets anticancéreux dans la prévention et le traitement des malignités gastro-
intestinales et pulmonaires. Les mécanismes d'action connus des curcuminoïdes dans la prévention
de cancers induits de façon expérimentale sont les suivants: 1. augmentation de l'activité du glutathion
(molécule anti-oxydante élaborée par l'organisme), 2. fixation directe à l'agent qui provoque le cancer
(carcinogène) et son inactivation subséquente et, 3. inhibition du développement des tumeurs même
dans les stades avancés de la malignité. A noter également que les propriétés anti-inflammatoires et
antioxydantes des curcuminoïdes pourraient être tout aussi utiles aux animaux de ferme et aux
animaux familiers qu'aux humains.
Plus récemment encore, on a découvert que les curcuminoïdes contribuaient à renforcer le système
immunitaire (ou de défense) de l'organisme. Techniquement parlant, les curcuminoïdes pourraient agir
comme modificateurs de la réponse biologique (MRB). Les composés de type MRB aident l'organisme
à faire face aux défis que doit relever le système immunitaire. Ces défis peuvent prendre la forme, par
exemple, d'une infection présente ou imminente ou du processus inflammatoire lui-même. Le pouvoir
potentiel des curcuminoïdes de modifier le cours de l'infection à VIH (virus de l'immunodéficience
humaine) a également été récemment évalué dans des études en laboratoire et des études cliniques.
Dans une étude clinique, 18 volontaires porteurs du VIH ont reçu en moyenne 2000 mg de
curcuminoïdes par jour pendant en moyenne 127 jours. La numération des lymphocytes (CD-4 et CD-
8) était un des critères clés dans l'évaluation de l'efficacité du traitement. Dans les infections à VIH, et
particulièrement dans la manifestation clinique de la maladie au niveau du système immunitaire, soit le
sida, les lymphocytes CD-4 deviennent une cible privilégiée de l'infection; ils sont graduellement
invalidés et finissent par être détruits par le virus. Le système immunitaire de patients dont la
numération en CD-4 est faible est généralement incapable de défendre l'organisme contre les
diverses infections virales, bactériennes et parasitaires, infections que l'on qualifie d'opportunistes, les
microorganismes profitant littéralement de la faiblesse du système immunitaire pour envahir
l'organisme.
3. Dans l'étude citée précédemment, l'administration pendant environ 20 semaines de curcuminoïdes
aux 18 patients infectés par le VIH a entraîné une augmentation significative de leur numération de
lymphocytes CD-4 et CD-8, comparativement aux patients du groupe placebo. Dans leur conclusion,
les auteurs de ce rapport préliminaire soulignent que le traitement aux curcuminoïdes s'est révélé
sans danger pour les patients atteints du VIH dont la numération en CD-4 et CD-8 était faible.
Des études en laboratoire ont mis en lumière les mécanismes d'action qui pourraient expliquer en quoi
les curcuminoïdes se comporteraient comme des MRB. Le VIH est un parasite absolu qui ne peut
survivre à moins d'être pleinement intégré dans le matériel génétique de la cellule vivante. Une fois
cette intégration réalisée, le matériel génétique de la cellule n'est plus à son service, à elle, mais bien
à celui du virus, ce qui entraîne la destruction de la cellule. On a découvert que les curcuminoïdes
inhibaient l'activité de l'enzyme intégrase (responsable du processus d'intégration décrit ci-dessus), ce
qui pourrait avoir pour effet de prévenir la destruction prématurée des lymphocytes CD-4 et CD-8.
Un autre des mécanismes d'action des curcuminoïdes qui donne à penser qu'il pourrait s'agir de MRB,
c'est leur rôle de régulation de la production de facteurs appelés cytokines (facteur nucléaire Kappa-B,
facteur onconécrosant et interleukine-1), qui aggravent le processus inflammatoire dans l'organisme.
Dans les études in vitro, les curcuminoïdes réussissent à inhiber l'activité des cytokines. Ce
mécanisme inhibiteur pourrait permettre d'expliquer les effets thérapeutiques potentiels des
curcuminoïdes dans les diverses maladies inflammatoires et infectieuses qui sont entretenues par les
cytokines.
Le nombre croissant d'articles qu'on a publiés sur les curcuminoïdes et la quantité de données
scientifiques dont nous disposons aujourd'hui à cet égard ne devraient pas nous faire oublier les
origines modestes de ces composés présents dans la racine de curcuma. Car, en définitive, notre
compréhension scientifique de ces composés anciens ne devrait que souligner davantage
l'importance du rôle qu'ils peuvent jouer comme aliments et nutraceutiques dans la prévention de la
maladie, par la prise de supplémentation.
À propos des auteurs
Vladimir Badmaev, M.D., Ph.D. a reçu une formation en pathologie clinique et anatomique au Kings
Count Hospital et au Downstate Medical Center de New York. Au niveau du doctorat, il s'est spécialisé
dans le domaine de l'immunopharmacologie. Auteur de nombreux articles et ouvrages portant sur la
médecine traditionnelle, dans lesquels les médecines ayurvédique et tibétaine tiennent une place
particulière, il est vice-président aux affaires scientifiques et médicales de la firme Sabinsa.
Muhamed Majeed, Ph.D., détient un doctorat en pharmacie industrielle de la St-John's University de
New York. Il possède une expérience de plus de 15 ans dans la recherche pharmaceutique aux États-
Unis, ayant oeuvré au sein de firmes telles que Pfizer Inc., Carter-Wallace et Paco Research. Il
possède une vase connaissance des propriétés pharmacologiques des plantes médicinales utilisées
dans l'ayurvéda, médecine traditionnelle de l'Inde axée sur les plantes. Il est président et directeur
général chez Sabinsa.
Ce texte a été originellement publié dans le Natural Health Products Report, Vol. 9 no 3, March 2000. Reproduit avec la
permission des auteurs.
Plus d'informations sur les curcuminoïdes et le plus important d'entre eux LA CURCUMINE