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Notre cri pour le respect absolu de la vie humaine . Declaration des eveques de la province ecclesiastique de Bukavu en rapport avec l'insecurité et la guerre a l'Est du Congo.
La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a. Pardon mes dames pour le choix de cet adage qui ne vous grandit pas. Mais j’allais dire le plus grand visionnaire en politique prospectiviste et perspectiviste dans ce pays doit prouver ce qu’il a dans le ventre pour mieux fédérer les consciences des peuples.
Si chaque entité centrafricaine pouvait librement contribuer à la base à la formation des hommes et des femmes et à leur éducation appuyée en cela par l'ensemble de la société et l'état, la RCA peut compter sur des compétences réelles pour booster son processus d'émergence politique économique sociale et culturelle en moins d’une décennie. Mais hélas !
L'ÉNERGIE EN AFRIQUE NÉCESSITE L'UNITÉ NATIONALE.
Debats sociologiques Centrafricains
Il y’a un génie centrafricain qui surprend tout le monde et fait des envieux Allez et circuler sur toute l’étendue du territoire du nord au sud et de l’est à l’ouest. Le sango est partout le locuteur commun. Bien sûr chaque fibre ethnique voire tribale y met de son accent et de la désignation des produits qui n’appartiennent pas aux autres. C’est une véritable richesse. Ici dans ce pays quand le président passe aux informations du soir pour son discours de fin d’année où pour faire des invectives sérieuses à l’endroit des opposants où des syndicalistes, il commence d’abord par s’exprimer en Français en arrondissant en arrondissant les phrases extrémistes pour faire bien. Mais reprenant en langue nationale le Sango c’est le plus souvent des injures avec des gros mots, que parfois que même le gosse de moins de cinq ans ne pouvait employer. Mais malheureusement aussitôt sinon en même temps que le souverain parle les traducteurs attitrés donnaient la version à qui de droit. Le lendemain ce sont les organes de presse de France et de Navarre qui en parlent. Mais tout étranger qui débarque en RCA avait s’il le souhaitait la possibilité de prendre rapidement des cours dans cette langue pas très compliquée grammaticalement et syntaxiquement.
dixit Isaac Benguemale
http://atelier.rfi.fr/members/REGNIERAndreLeopold
Je vous remercie de m’accorder de votre temps aujourd’hui et de me permettre de partager quelque chose qui est très important pour moi. Je suis très enthousiaste à l’idée de partager avec vous cette incroyable découverte ayant le potentiel de modifier votre état de santé et votre bien-être Si ça vous parle
plus d'infos sur mon lien : http://www.teamasea.com/teamasearca/fra/
TEMOIGNAGE http://snmbowebo.ning.com/profiles/blogs/t-moignages
Nous présentons notre activité aux personnes qui souhaitent faire des compléments de revenus à temps choisi ou diversifier leur activité professionnelle, cela juste quelques heures par semaine. Ces dernières années, ce type d'activité s'est répandue de manière exponentielle avec la crise qui touche la France.
Cette réunion ne vous engage en rien, elle a pour but de partager et faire connaitre notre activité aux gens. Si vous souhaitez vous joindre à nous à la suite de cette présentation, une formation et un accompagnement seront assurés.
Si vous êtes intéressé, merci de me confirmer impérativement votre présence et d'être ponctuel afin de ne pas perturber le bon déroulement de la présentation.
https://www.facebook.com/events/174584655971960/
Notre cri pour le respect absolu de la vie humaine . Declaration des eveques de la province ecclesiastique de Bukavu en rapport avec l'insecurité et la guerre a l'Est du Congo.
La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a. Pardon mes dames pour le choix de cet adage qui ne vous grandit pas. Mais j’allais dire le plus grand visionnaire en politique prospectiviste et perspectiviste dans ce pays doit prouver ce qu’il a dans le ventre pour mieux fédérer les consciences des peuples.
Si chaque entité centrafricaine pouvait librement contribuer à la base à la formation des hommes et des femmes et à leur éducation appuyée en cela par l'ensemble de la société et l'état, la RCA peut compter sur des compétences réelles pour booster son processus d'émergence politique économique sociale et culturelle en moins d’une décennie. Mais hélas !
L'ÉNERGIE EN AFRIQUE NÉCESSITE L'UNITÉ NATIONALE.
Debats sociologiques Centrafricains
Il y’a un génie centrafricain qui surprend tout le monde et fait des envieux Allez et circuler sur toute l’étendue du territoire du nord au sud et de l’est à l’ouest. Le sango est partout le locuteur commun. Bien sûr chaque fibre ethnique voire tribale y met de son accent et de la désignation des produits qui n’appartiennent pas aux autres. C’est une véritable richesse. Ici dans ce pays quand le président passe aux informations du soir pour son discours de fin d’année où pour faire des invectives sérieuses à l’endroit des opposants où des syndicalistes, il commence d’abord par s’exprimer en Français en arrondissant en arrondissant les phrases extrémistes pour faire bien. Mais reprenant en langue nationale le Sango c’est le plus souvent des injures avec des gros mots, que parfois que même le gosse de moins de cinq ans ne pouvait employer. Mais malheureusement aussitôt sinon en même temps que le souverain parle les traducteurs attitrés donnaient la version à qui de droit. Le lendemain ce sont les organes de presse de France et de Navarre qui en parlent. Mais tout étranger qui débarque en RCA avait s’il le souhaitait la possibilité de prendre rapidement des cours dans cette langue pas très compliquée grammaticalement et syntaxiquement.
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Cette réunion ne vous engage en rien, elle a pour but de partager et faire connaitre notre activité aux gens. Si vous souhaitez vous joindre à nous à la suite de cette présentation, une formation et un accompagnement seront assurés.
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Il discorso che Thomas Sankara tenne all'arrivo di François Mitterrand il 17 novembre 1986 per una visita ufficiale in Burkina Faso.
Meno di un anno dopo sarebbe stato rovesciato da un colpo di stato...
Discorso del presidente Thomas Sankara tenuto il 17 novembre 1986 all'arrivo del presidente François Mitterrand in visita ufficiale nel Burkina Faso. Il 15 ottobre 1987 sarà vittima di un colpo di stato.
Marie-Reine Hassen se bat pour sortir son pays de l'isolement (09/2013)MarieReineHassen2016
Tournée européenne de Marie-Reine Hassen. Sept 2013, Londres, Marylebone Hôtel. Plaidoyer pour une intervention militaire musclée en Centrafrique, pour une protection efficace des populations civiles et une Conférence Nationale Souveraine.
Julius Nyerere of Tanzania (exemplary African leader), once observed after mediating in a conflict in an African country, that tribalism and greed for power, were responsible for most of the civil wars, and conflicts in the continent. Same is applicable to other continents of the world. Authoritarian, wicked and ungodly rulers breed terrorism, and all kinds of uprising in their territories. “When the righteous are in authority, the people rejoice: but when the wicked are ruling, the people mourn”—Proverb 29:2.
Le seul moyen de faire la paix est l'institutionnalisation des énergies renouvelables, pour le M.E.R.C.I, (Mouvement pour l'Evolution du Rassemblement des Centrafricains Indépendants) la lumière changera les mentalités et la vie économique .
http://dabealvi.wordpress.com
Le Conseil de sécurité,
Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur la République
centrafricaine, en particulier ses résolutions 2121 (2013), 2127 (2013), 2134 (2014),
2149 (2014), 2181 (2014), 2196 (2015), 2212 (2015), 2217 (2015), 2262 (2016),
2264 (2016), 2281 (2016), 2301 (2016), 2339 (2017), 2387 (2017) et 2399 (2018)
ainsi que sa résolution 2272 (2016) et les déclarations de sa présidence en date des
18 décembre 2014 (S/PRST/2014/28), 20 octobre 2015 (S/PRST/2015/17),
16 novembre 2016 (S/PRST/2016/17), 4 avril 2017 (S/PRST/2017/5), 13 juillet 2017
(S/PRST/2017/9) et 13 juillet 2018 (S/PRST/2018/14),
Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et
l’intégrité territoriale de la République centrafricaine, et rappelant l’importance des
principes de non-ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale
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Discorso del presidente Thomas Sankara tenuto il 17 novembre 1986 all'arrivo del presidente François Mitterrand in visita ufficiale nel Burkina Faso. Il 15 ottobre 1987 sarà vittima di un colpo di stato.
Marie-Reine Hassen se bat pour sortir son pays de l'isolement (09/2013)MarieReineHassen2016
Tournée européenne de Marie-Reine Hassen. Sept 2013, Londres, Marylebone Hôtel. Plaidoyer pour une intervention militaire musclée en Centrafrique, pour une protection efficace des populations civiles et une Conférence Nationale Souveraine.
Julius Nyerere of Tanzania (exemplary African leader), once observed after mediating in a conflict in an African country, that tribalism and greed for power, were responsible for most of the civil wars, and conflicts in the continent. Same is applicable to other continents of the world. Authoritarian, wicked and ungodly rulers breed terrorism, and all kinds of uprising in their territories. “When the righteous are in authority, the people rejoice: but when the wicked are ruling, the people mourn”—Proverb 29:2.
Le seul moyen de faire la paix est l'institutionnalisation des énergies renouvelables, pour le M.E.R.C.I, (Mouvement pour l'Evolution du Rassemblement des Centrafricains Indépendants) la lumière changera les mentalités et la vie économique .
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Le Conseil de sécurité,
Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur la République
centrafricaine, en particulier ses résolutions 2121 (2013), 2127 (2013), 2134 (2014),
2149 (2014), 2181 (2014), 2196 (2015), 2212 (2015), 2217 (2015), 2262 (2016),
2264 (2016), 2281 (2016), 2301 (2016), 2339 (2017), 2387 (2017) et 2399 (2018)
ainsi que sa résolution 2272 (2016) et les déclarations de sa présidence en date des
18 décembre 2014 (S/PRST/2014/28), 20 octobre 2015 (S/PRST/2015/17),
16 novembre 2016 (S/PRST/2016/17), 4 avril 2017 (S/PRST/2017/5), 13 juillet 2017
(S/PRST/2017/9) et 13 juillet 2018 (S/PRST/2018/14),
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production électrique. Les différentes étapes sont :
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dans le futur, être couplé avec un petit moteur Stirling.
Mais encore, ce projet va poursuivre notre apprentissage du travail en groupe et
de la séparation des tâches au sein d’un groupe.
La mise en œuvre de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD)
L’enclavement du pays et le coût élevés des facteurs de production handicapent l’éclosion et le développement d’un tissu industriel compétitif, d’où les faibles performances des secteurs primaire et secondaire.
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Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
« Autrefois, les gens s’occupaient
des orphelins et les entouraient
d’affection, mais aujourd’hui, ils
sont tellement nombreux, et une
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un phénomène courant, qui n’a
rien d’étrange. Les quelques
personnes qui restent en vie ne
peuvent pas subvenir à leurs
besoins. »
Une veuve d’une cinquantaine d’années, Kenya
L’Association Internationale des Droits de l’Homme -A.I.D.H, est une Organisation à but non lucratif. Elle a été créée en 1998 en Haute-Savoie. Par la suite, l’A.I.D.H s’implantera en Ile de France. L’Association est enregistrée à la Sous-Préfecture de Saint-Germain-en-Laye depuis 2009 sous le n° W743000320.
Depuis Juillet 2014, l’A.I.D.H est dotée du Statut Consultatif auprès du Conseil Économique Social de l’ONU .
De par son statut international, l’A.I.D.H a tenu sa conférence de lancement à Paris en 2011, sur la thématique des Droits de l’Homme en Afrique, au PressClub de France. L’évènement a rassemblé près de 150 personnes dont des personnalités connues pour leur implication dans le domaine des Droits de l’Homme.
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Cordialement.
André Léopold
Notre pays vit depuis Mars 2013 les pires moments de sa jeune existence. L’unité et la cohésion nationales sont mises à mal et, de par notre faute, nous avons perdu notre identité, nos valeurs et notre souveraineté.
1. Caroline
Ngo Mbamseck
Bayiha, la camerounaise qui
conduira certainement Djotodia
à la CPI
Quotidien indépendant d’informations générales
Bangui - RCA / Tel: 75 50 51 09 e-mail : le_democrate2000@yahoo.fr
Site Web : http//ledemocrate.Wifeo.com
N°3067 du Mercredi 27 Nov. 2013 300 FCFA
Ombre et lumière
Le RDC tire
la sonnette d’alarme après les
grandes résolutions de l’ONU.
Vraiment !
El Akhrass
Ali écrit au
Journal Le
Démocrate
JeanJean-Yves Le Drian
annonce le déploiement d’un millier de
soldats" français
2. Politique
Caroline Ngo Mbamseck Bayiha, la camerounaise qui
conduira certainement Djotodia à la CPI
Elle est membre d’une fondation qui lutte contre toutes formes d’abus aux Pays Bas
ainsi que sur le continent Africain spécialement dans la région sub-saharienne. Cette femme
a saisi le procureur de la Cour Pénale Internationale sur le cas de la République centrafricaine.
Le Démocrate : Bonjour Madame,
Caroline Ngo Mbamseck Bayiha,
Bonjour,
Mr.Thierry
Anatole
M’BOMBA MEBOUROU, permettez
-moi tout d’abord de vous féliciter
pour votre travail d’information qui
est l’arme la plus puissante dans le
monde. Je vous remercie de vous
intéresser à ma modeste personne
ainsi qu’au travail de la Stichting
Lydia Foundation à La Haye aux
Pays Bas,
Le Démocrate : Vous êtes à la
tête d’une Organisation non gouvernementale ! Présentez-la nous et
dites-nous quels sont ses objectifs.
Pas une organisation non gouvernementale, nous sommes plutôt une fondation qui luttons contre toutes formes
d’abus aux Pays Bas ainsi que sur le
continent Africain spécialement dans
la région sub-saharienne. Notre mission première aux Pays Bas est de
venir en aide aux sans-papiers, aux
victimes de la traite humaine en leurs
apportant toutes les aides nécessaires
qui sont les suivantes ; aides au logement, régularisation, soins médicaux,
aides judiciaires, prise en charge psychologique, aides aux rapatriements
des corps de nos défunts, visite dans
les prisons pour faire respecter les
droits fondamentaux de nos frères et
sœurs Africains.
Sur le continent Africain nous initions
des projets bien précis pour garder les
populations dans leurs communautés
par la création d’emplois dans les secteurs d’activités tels que l’agriculture,
l’aviculture, aquaculture, énergie renouvelable etc.…pour éradiquer l’immigration illégale et maintenir ainsi la
Paix sur le continent Africain car comme vous devez sûrement le savoir une
personne active, productive, utile, génératrice de revenus pour subvenir
aux besoins de sa famille ne pense
pas à faire la guerre, se déplacer ou
commettre des crimes.
Le Démocrate : Dernièrement la
Cour Pénale Internationale vous a
saisi par une correspondance au
sujet de la République centrafricaine, Dites-nous, c’était précisément
pour quels motifs ?
Non correction ; j’ai saisi la Cour Pénale de Justice par une lettre ouverte
daté du 19 Octobre 2013 ci-joint copie,
pour demander à Madame Fatou
Bensouda Procureure de la Cour Pénale Internationale à La Haye au
Pays Bas où ma fondation a son siège d’ouvrir une enquête sur les abominations commises par les membres
de la SELEKA sur la population centrafricaine. Je réitère ma question à
Mr. Michel Djotodia quel crime la population centrafricaine a commise
envers vous pour la laisser se faire
massacrer de cette manière par vos
hommes ? Qui êtes-vous au juste ?
Quels sont vos soutiens et/ou les
commanditaires de ce génocide ?
Que gagnez-vous Mr Michel Djotodia ?
Le Démocrate : Qu’attendez-vous
du peuple centrafricain pour la suite de vos démarches auprès de la
Cour Pénale Internationale ?
J’aimerai tout d’abord au nom de mon
pays d’origine le Cameroun, que je
sais profondément triste de voir le
génocide de notre pays frère et ami
en mon nom propre présenter toutes
mes condoléances aux familles des
défunts du peuple centrafricain. Si je
pouvais donner chaque cellule de
mon corps pour faire revenir vos proches sans hésiter je le ferai car je
sais ce que c’est de perdre un être
qui vous est cher.
Ce que j’attends du peuple Centrafricain
LE DEMOCRATE N° 3067 du 27 Nov. 2013
aujourd’hui c’est de revenir à la
raison pour une réconciliation nationale, l’implication massive de la
vraie diaspora CENTRAFRICAINE
et AFRICAINE résident en OCCIDENT pour le rétablissement de la
PAIX en Centrafrique. J’aimerai
l’implication des avocats centrafricains pour CONSTITUER un dossier sur les exactions perpétrées
par la SELEKA contre la population que nous transmettrons pour
complément d’informations à la
Cour Pénale Internationale aux fins
d’honorer la mémoire de notre frère et
confrère qui travaillait aussi sur ce
dossier avec nous.
Le Démocrate : Peut-on s’attendre
à ce que vous descendez un jour
pour vous rendre compte personnellement de ce qui se passe sur le
terrain en Centrafrique ?
Je ne vois aucune objection ; à cela
j’aimerai seulement que Mr Michel
Djotodia REALISE le mal qu’il fait à
son pays, qu’il prenne exemple sur la
sagesse de notre Président S.E. Monsieur Paul Biya, à la manière dont il a
géré le dossier la péninsule de Bakassi. Pensez-vous qu’il aurait accepté
une guerre, un génocide de cette ampleur dans notre pays ? NON car il
aime son peuple. Nul n’est parfait mais
que Mr Michel Djotodia reconnaisse
son erreur, demande pardon au peuple Centrafricain et démissionne.
Je n’abandonnerai pas le dossier de la
CPI, je sais que ma tête est mise à
prix par les membres de la SELEKA
l’important pour moi c’est la protection
des civils, le maintien de la PAIX en
Centrafrique et dans la sous-région.
J’appelle les chefs d’états Africains à
boycotter la conférence de Paix qui
doit se tenir à Paris le 06-07 Décembre 2013. J’estime qu’elle devrait plutôt se tenir au siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba car c’est une affaire
de sécurité Africaine et non le renouveau de la Françafrique. Quant aux
Conseil des Nations Unies l’envoi des
casques bleus doit être immédiat.
Que Dieu/ Allah fasses revenir la Paix
en Centrafrique, nous ne voulons pas
de guerre en Afrique Centrale !
Le Démocrate : Merci !
Interview réalisée par le Rédacteur
en Chef Thierry Anatole M’bomba
Mebourou
P.2
3. Nation
Le calvaire et le suspense se prolongent pour les Centrafricains
déjà au bord du tombeau
Que de bonnes prédispositions en faveur de la République centrafricaine ? Des milliers de
promesses qui embaument les cœurs centrafricains meurtris par les agissements assassins des éléments de la coalition Séléka, mais qui tardent à se concrétiser dans les faits et les actes. Malgré cela,
ces promesses et gesticulations de la communauté internationale semblent avoir un temps soit peu,
freiner les ardeurs de ces mécréants de la Séléka.
Si les Centrafricains chrétiens tremblent de
peur devant les actes assassins des éléments de la Séléka, les musulmans eux,
tremblent de peur quant à l’après éléments
belliqueux de la Séléka. Un paradoxe
quand on sait que ces deux communautés
qui jadis vivaient dans une parfaite complicité d’esprit, sont aujourd’hui divisée par
des sujets Séléka venus du Tchad et du
Soudan qui se sont amusés à assassiner
gratuitement les chrétiens résidant sur ce
sol béni de Dieu.
Ces assassinats dont celui du
magistrat Modeste Martineau Bria ont profondément secoué la communauté internationale qui s’est in fine, mise en branle
pour aider le pays de Boganda de se sortir
de cette situation. Au moment où le
Conseil de sécurité des Nations unies étudie la possibilité du vote d’une Résolution
en faveur d’une intervention en Centrafrique, une résolution proposée par le Secrétaire général des Nations unies, le Coréen
Ban Ki Moon, la France, elle promet l’augmentation de son effectif en Centrafrique
et un soutien adéquat aux troupes de l’Union africaine.
Mais toutes ces actions, notamment le vote de la Résolution et le déploie-
ment des troupes augmentées françaises
et de la MISCA ne pourront démarrer qu’à
la mi décembre. Encore plus de 3 semaines de calvaire et de suspense pour le
peuple centrafricain qui se meurt. Bien
évidemment toutes ces actions sont
conditionnées au vote de la Résolution
présentement en discussion au Conseil
de Sécurité des Nations Unies.
Ce qui énerve encore plus, c’est
le fait qu’au niveau national, toutes les
autorités semblent complètements dépassées par les événements et ne savent
même pas par quel bout les prendre pour
les traiter comme il se doit. Pendant ce
temps, les êtres cornus qui se sont mis en
tête de couper celle des chrétiens en
Centrafrique, continuent leur sale besogne sous leurs yeux hébétés.
Les départements en charge de
la question sont tous totalement inexistants.
On ne sent plus les gesticulations du Pasto Josué Binoua depuis qu’il
s’est à mainte reprise recoupé dans ces
déclarations, recoupement relevé par la
diplomatie étrangère et surtout depuis
que, lors de sa rencontre avec les leaders
des partis politiques (Binoua n’est pas
leader politique, mais religieux), le Président Djotodia a annoncé la refonte du gouvernement.
Pareil pour son collègue de l’administration du territoire qui gère des fantomatiques préfets, sous préfets, maires et
chefs de village. Tous ses administrés sont
ainsi devenus des fantômes depuis que les
éléments de la Séléka ont fait intrusion
dans leur vécu quotidien et il continue d’en
nommer, sachant qu’ils ne prendront jamais le poste qui leur est attribué. Peut-il
seulement valablement nous dire, combien
de ces fonctionnaires dont les sous préfets
ont regagné leur poste ?
Pour couronner le tout, leur collègue de la justice ne peut même dire clairement au peuple où est-ce qu’on en est
avec les arrestations des assassins Séléka
qui circulent d’ailleurs librement comme du
vent, étant beaucoup plus libre même que
les dits ministres.
C’est dans ce contexte que les
Centrafricains sont tous suspendus au
vote de la résolution encore en examen au
Conseil de Sécurité des Nations unies.
Ainsi, le calvaire et le suspense continuent
pour eux.
Wazado SYG
Intervention française en Centrafrique: une manœuvre
logistique sur quinze jours
Par Olivier Fourt
Après le Mali, la France s'apprête à intervenir en Centrafrique
avec un millier de soldats et un projet
de résolution à l'ONU proposant
à terme l'envoi de casques bleus
dans ce pays en proie au chaos.
Prés de 800 soldats sont en route
pour renforcer les 400 militaires
français déjà présents dans ce
pays.
Cela fait des mois que l'armée française travaille sur un déploiement en Centrafrique, zone
qu'elle connaît bien. Bangui est une
ville enclavée difficile d'accès. Premier objectif de l'intervention française : ramener le calme dans la capitale, aux côtés des éléments de la Misca,
transférer certaines responsabilités aux
troupes africaines et porter l'effort dans
d'autres régions déstabilisées de la
RCA.
Les opérations pourraient débuter dans
une quinzaine de jours, date à laquelle
les renforts auront été acheminés.
L'aéroport de la capitale est ouvert et la piste parfaitement utilisable, ce
qui facilite
l'acheminement du matériel par la voie
aérienne. Une douzaine de vols de gros
porteurs affrétés depuis la France sont
déjà programmés. Ils partent de Pau,
base située à proximité des éléments
constituant la 11e brigade parachutiste
(8e RPIMA de Castres et 3e RPIMA notamment) et d'Istres pour acheminer les
hommes et le matériel lourd (25e RGA
entre autres).
Renforts venus des autres théâtres
d’opération en Afrique
Dans l'immédiat, il s'agit de remonter
une base projetable à Bangui pour accueillir le flux logistique : installer des
soutes à carbu-
LE DEMOCRATE N° 3067 du 27 Nov. 2013
rant pour les avions, mettre en place un
dispositif médical avancé.
D'autres rotations par avions à hélices
(Dash 400 et Antonov 12 loués) ont déjà
débuté depuis le Mali, mais aussi,
probablement, depuis le Gabon où
le ministre de la Défense JeanYves Le Drian était en visite le
vendredi 22 novembre.
A ce stade, les avions de
transport tactique Transall présents en Afrique seront, autant
que possible, préservés pour les
futures opérations de combat en
RCA ou au Mali.
Les hélicoptères viendront
des théâtres d'opération en Afrique. Quatre hélicoptères de transport
Puma et deux Gazelles ont été embarquées sur le BPC Dixmude qui a quitté
Toulon dimanche avec environ 300 hommes à bord. Il faudra un peu moins de
deux semaines de mer pour rejoindre le
port de Douala, au Cameroun.
Au moins un autre bateau cargo
est programmé. Ensuite, le transfert s'effectue par le train vers la République
centrafricaine pour terminer le trajet vers
Bangui par la route.
P.3
4. Nation Le RDC tire la sonnette d’alarme après les grandes
résolutions de l’ONU . Vraiment !
DÉCLARATION RELATIVE A LA
SITUATION SÉCURITAIRE DE LA
RCA
Le Bureau politique du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC),
Parti qui attache du prix à la Paix, à la
Démocratie, à la Stabilité de notre pays
et à son principe philosophique de « SO
ZO LA », réuni en séance extraordinaire le samedi 23 novembre 2013, rend
publique la déclaration suivante :
Premièrement : Des assassinats et
agressions
C’est avec consternation que le
Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) observe ces dernières semaines la recrudescence d’actes odieux
perpétrés par les éléments de la coalition SELEKA sur la paisible population
du Centrafrique. Il ne se passe plus de
jour sans que le Centrafricain médusé
assiste impuissant au décompte macabre que lui impose la barbarie de la SELEKA. C’est ainsi que le RDC relève
entre autres :
L’agression au stade « 20 000
places » perpétrée sur le ressortissant
français Ludovic HOREL atteint par balle
et depuis lors évacué en France ; Le jet
d’une grenade le lundi 11 novembre
2013 par les éléments de la SELEKA à
l’occasion d’une tentative de vol de moto
ayant occasionné la mort d’une jeune
fille de 18 ans et des blessures graves à
cinq (5) autres compatriotes ; des tirs
des éléments de la SELEKA sur la population civile sans armes, cette même nuit
à Gbakondja et aux Castors ;
De nombreux tirs, le 13 novembre 2013, aux quartiers Fatima, Nzangogna et Miskine, occasionnant morts
d’hommes et des blessures graves ; Des
drames et pertes considérables en vies
humaines dans de multiples localités de
province notamment Bossangoa et sa
région, Bouar et sa région, Bouca, Bozoum et sa région, Bangassou et sa
région, Berberati et sa région, etc. ;
Des éléments des FACA sont
chaque jour enlevés et assassinés par
les éléments de la SELAKA dans la plus
totale impunité et l’indifférence des autorités. Pour couronner le tout, la troisième
institution de la République, la Justice
centrafricaine, a été touchée en son
cœur le samedi 16 novembre 2013 par
l’assassinat par des éléments de la SELEKA du Directeur Général des Services Judiciaires, le magistrat Modeste
Martineau BRIA et son aide de camp ;
cet acte a été suivi deux jours après du
jet d’une grenade dans la concession
du Substitut du Procureur de la République entraînant la mort de son aide de
camp ; là encore en toute impunité.
Un grand drame à ciel ouvert se
déroule en Centrafrique. Plus personne
P. 4
n’est
épargnée
par les affres de
la SELEKA qui
occupe le pays
tout en imposant
aux populations
une logique obscurantiste
d’un
autre âge et d’autres lieux. Devant
cette situation, le
RDC adresse ses
sincères condoléances et l’expression de sa sympathie aux familles
de toutes les victimes des violences,
meurtres, assassinats, vols, viols, braquages, pillages et toutes autres exactions, telles que privations de liberté,
extorsions de fonds et occupations
illicites des propriétés privées par les
éléments de la SELEKA à Bangui et en
province.
Deuxièmement : de l’existence
du Comité Extraordinaire de Défense
des Acquis Démocratiques (CEDAD).
Le RDC a été informé que certains des
crimes et délits déplorés, notamment
les arrestations et détentions arbitraires,
tortures, assassinats, traitements cruels
inhumains et dégradants et autres violations graves des droits de l’homme
sont imputables au CEDAD. Le RDC
rappelle que lors de la clôture de la session extraordinaire du 19 au 20 novembre 2013 du Conseil National de Transition (CNT), cette institution a recommandé la dissolution du CEDAD.
Le RDC rappelle également
que lors de la rencontre du Chef de
l’Etat de Transition avec la classe politique centrafricaine le jeudi 21 novembre
2013, celui-ci a déclaré solennellement
qu’il accède à la recommandation du
CNT en ce qui concerne la dissolution
du CEDAD. Le RDC demande donc
instamment au Chef de l’Etat de la
Transition la concrétisation dans un
meilleur délai de la parole donnée et
d’ordonner en même temps le démantèlement de toutes les structures rattachées au CEDAD, notamment de ses
centres de détentions parallèles. La
crédibilité des institutions de la Transition est à ce prix.
Troisièmement : du rétablissement de la sécurité sur l’ensemble du
territoire nationale. Le RDC fait remarquer que la solution au drame que vit le
peuple centrafricain depuis l’avènement
de la coalition SELEKA ne réside aucunement, au plan interne, dans des rencontres avec les formations politiques,
les notables, les chefs de groupes, de
quartiers et la Jeunesse. Il note par
ailleurs que ces rencontres ne servent
qu’à dédouaner
la SELEKA et à trouver des boucs émissaires tout en faisant de la diversion
alors que les témoins de la scène
connaissent le degré de nocivité de la
SELEKA, force négative qui a pris en
otage le pays. C’est pourquoi le RDC
interpelle les autorités de la transition et
leur rappelle qu’un régime qui n’arrive
pas à préserver la vie des citoyens, à
assurer leur sécurité et leur bien-être
ainsi que le respect des droits humains
sur le territoire, ne peut se prévaloir
d’aucune légitimité, tout comme celui qui
ne parvient pas à faire assurer l’application de ses propres lois et décisions.
La persistance de l’insécurité
constatée est alimentée par l’absence
effective des éléments de forces de
défense et de sécurité équipées et déployées sur le terrain. La lutte contre
l’insécurité permanente ne pourra se
faire qu’avec des Centrafricains bien
formés et patriote.
Sans forces de défense et de
sécurité comprenant de véritables fils
du pays, équipées, disciplinées, organisées, pouvant assurer l’ordre, la sécurité et garantir l’application des mesures
que peuvent prendre les autorités gouvernementales, l’Etat cesse d’exister.
Quatrièmement : de la fête du
1er décembre
Pour le Rassemblement Démocratique Centrafricain comme pour
tous les fils authentiques de ce pays, la
fête du 1er décembre marque la commémoration de la proclamation de la République Centrafricaine en tant qu’Etat libre
et démocratique.
Malheureusement, force est
de constater que la RCA est un pays
sous occupation de hordes armées
constituées pour une grande part d’étrangers qui font leur loi, sèment partout la désolation et la mort. Il s’ensuit
que le Centrafricain, depuis lors, est
privé de sa dignité, de sa liberté et de la
paix. Il n’a pas le cœur à de quelconque
réjouissance.
Aussi, le RDC, Parti de « SO
ZO LA » et de « SIRIRI », annonce-t-il à
l’opinion nationale et internationale qu’il
ne s’associera pas aux festivités du 1er
décembre 2013 organisées par les autorités de la Transition. Toutefois, il appelle ses militantes et militants à faire
du 1er décembre 2013 une journée de
deuil et de réflexion sur les thèmes de
« SO ZO LA », de « SIRIRI », de Fraternité et de Réconciliation.
Fait à Bangui, le 25 Novembre 2013
Pour le Bureau Politique, le Président
Louis-Pierre GAMBA
LE DEMOCRATE N° 3067 du 27 Nov. 2013
6. Lu pour
vous
Jean-Yves Le Drian annonce le déploiement
d'"un millier de soldats" français
Le ministre français de la Défense,
Jean-Yves le Drian, a annoncé mardi sur
Europe 1 le déploiement d'"un millier
de soldats" français en Centrafrique.
Invité sur Europe 1, le ministre
français de la Défense, Jean-Yves le
Drian, a annoncé mardi le déploiment
d'environ "un millier de soldats" français en Centrafrique. Les troupes françaises devraient y rester pour une
durée de six mois afin de rétablir l'orde
dans le pays avec le soutien d'une
force africaine. "La France appuiera
cette mission africaine, de l'ordre d'un
millier de soldats", a déclaré le ministre
français. "Nous le ferons en appui et non
pas en entrée en premier, comme nous
avons pu le faire pour le Mali, et pour une
période brève, de l'ordre de six mois à peu
près", a-t-il ajouté.
La France en appui de la Misca
Lundi, à l'issue d'une rencontre à
Paris avec le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, le Premier ministre
centrafricain Nicolas Tiangaye avait annoncé que la France était prête à envoyer
ses soldats après un vote du Conseil de
sécurité de l'ONU, prévu début décembre.
Laurent Fabius "a parlé de l'envoi de 800
hommes pour l'instant, qui s'ajouteraient
aux 410 déjà présents", a-t-il déclaré. Il a
précisé que "le rôle de la France sera d'appuyer les forces de la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) en
termes militaires, logistique et d'assistance
technique". "Tout cela va se faire vers la mi
-décembre, après le vote d'une résolution
au Conseil de sécurité", avait estimé le
Premier ministre Centrafricain.
À la suite de consultations à huis
clos, lundi, à New York, avec ses 14 partenaires du Conseil, l'ambassadeur français
Gérard Araud a annoncé que la France
allait déposer dans les prochaines heures
un projet de résolution visant à renforcer
la Misca. Ce texte, qui pourrait être adop-
té la semaine prochaine, invitera le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à
fournir dans un délai de trois mois un nouveau rapport sur un éventuel déploiement
de Casques bleus en RCA. Gérard Araud
a indiqué que Paris allait "renforcer sa
présence" sur place mais n'a pas confirmé le chiffre avancé par Bangui.
Selon le Premier ministre centrafricain, la mise en place "d'une force de
maintien de la paix de l'ONU va prendre
du temps". "Dans l'immédiat, il faut un
mandat sous le chapitre 7 de la charte (de
l'ONU, qui autorise le recours à la force)
permettant à la Misca et à la France de
rétablir la sécurité sur tout le territoire", a-t
-il estimé. "Il y a une insécurité généralisée", "de graves crimes de guerre et crimes contre l'humanité sont commis en
Centrafrique", a-t-il insisté.
Les "anti-balakas"
La Centrafrique est en proie aux
violences depuis le renversement, le 24
mars, du président François Bozizé par
Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle Séléka, devenu depuis président. Les
mesures de sécurité ont été renforcées au
cours du week-end à Bangui, où les habitants redoutent de voir la ville s'embraser
après les violences qui ont secoué le nord
-ouest du pays ces dernières semaines.
Des rumeurs ont notamment fait état de
l'infiltration de groupes armés chrétiens décidés à s'en prendre à la communauté musulmane, dont est issu
Michel Djotodia.
Il y a quelques mois, les chrétiens,
largement majoritaires, et les musulmans vivaient en bonne intelligence.
Mais les exactions à répétition de l'exrébellion Séléka, à majorité musulmane, ont rapidement généré des tensions, poussant des populations chrétiennes à former des "groupes d'autodéfense" pour s'en prendre aux musulmans. Début septembre, les attaques de
ces milices paysannes surnommées "antibalakas" (anti-machettes) avaient fait près
de 100 morts dans la région de Bossangoa
(nord-ouest). Fin octobre, de nouveaux
affrontements ont fait une quarantaine de
morts à Bouar (ouest), entraînant des représailles meurtrières.
"À Bangui, de plus en plus de gens
craignent que des 'anti-balakas' ne soient
infiltrés (...) pour s'en prendre aux musulmans", a déclaré depuis la capitale centrafricaine Bangui Roland Marchal, chercheur
au CNRS et spécialiste des conflits en
Afrique centrale.
Il y a une semaine, Ban Ki-moon
avait évoqué "un niveau alarmant de violence inter-communautaire" tandis que le
département d'État américain parlait d'une
situation "pré-génocidaire". De son côté,
Laurent Fabius jugeait le pays "au bord du
génocide". Des mots forts qui veulent justifier l'appui à la Misca. Lundi, le vicesecrétaire général de l'ONU, Jan Eliasson,
a agité devant le Conseil de sécurité le
spectre d'un "conflit religieux et ethnique"
entre chrétiens et musulmans qui pourrait
mener à des "atrocités généralisées".
(Avec AFP)
Michel Djotodia : Partira ? Partira pas ? La dernière tentation du chef (Suite de la page 5)
mieux à même de garantir ces valeurs
cardinales. Lui-même ? C'est probable.
BURUNDI
Pierre Nkurunziza 49 ans
Échéance électorale juin 2015
Article 96 : Le
président de la
République est
élu au suffrage
universel direct
pour un mandat
de cinq ans
renouvelable
une fois.
Pierre Nkurunziza, "premier
président de la
période post-transition", fait abstraction
de son mandat de 2005 puisque élu au
suffrage indirect "à titre exceptionnel".
Ses détracteurs n'y voient qu'une manœuvre pour se maintenir au pouvoir.
P. 6
La bataille se jouera sur le terrain juridique.
SIERRA LEONE
Ernest Bai Koroma 60 ans
Échéance électorale 2017
Article 46 : Nul
ne peut exercer
les fonctions de
président pendant plus de
deux mandats
de cinq ans
chacun.
Ernest Bai Koroma est déjà
sur les rails
d'une troisième candidature. Même s'il
nie cette ambition, l'ouverture d'un
vaste chantier de réforme de la Constitution en mai ainsi que les déclarations
de ses plus proches collaborateurs
contredisent ses propos.
LIBERIA
Ellen Johnson Sirleaf 75 ans
Échéance électorale novembre 2017
Article 50 : Le président est élu au suffrage universel [...] pour un mandat de
six ans [...] Nul ne peut siéger comme
président pendant plus de
deux mandats.
Ellen Johnson
Sirleaf a pris
goût au pouvoir. À l'aube
de sa réélection fin 2011,
elle disait vouloir "terminer
ce qu'elle avait
commencé".
En 2017, elle devrait toutefois respecter la Constitution, consciente des risques de troubles qui pourraient survenir si elle s'accrochait à son poste.
LE DEMOCRATE N° 3067 du 27 Nov. 2013
7. Nation
El Akhrass Ali écrit au
Journal Le Démocrate
El AKHRASS Ali
Super marché RAYAN
BANGUI
Monsieur le Directeur Quotidien
LE DEMOCRATE
Bangui
Objet : Droit de réponse à l’article
« Incendie du Super marché
RAYAN
Le Libanais EL AKHRASS
Ali grand ouvrier du parti KNK
de Bozizé serait-il en passe de
mettre dans sa poche les nouvelles autorités de la transition ? »
Monsieur le Directeur,
LE DEMOCRATE du 15
novembre 2013 N° 3059 a publié
l’article visé en marge au mépris
de toutes les règles de la déontologie de votre profession et
m’oblige à faire ce droit de réponse.
Vous stigmatisez le fait
que je suis étranger, de nationalité libanaise et que j’ai bénéficié
d’une exonération de douanes et
d’impôts qui m’aurait permis de
bâtir mon, royaume sur les cendres des centrafricains. Vous
affirmez aussi que j’incarne à
moi seul tout le malheur du peuple centrafricain et, enfin je serai
la tête de pont du Hezbollah.
Ces affirmations sont de
nature raciste et n’honore pas
votre journal qui devait s’atteler
à informer de manière professionnelle l’opinion nationale et
internationale.
Je vous informe, si vous
le savez pas que je suis centrafricain au même titre que vous et
je bénéficie des mêmes droits et
devoirs qui incombent à tout
centrafricain. Je vis depuis 32
ans dans ce pays qui m’a accueilli et j’ai toujours travaillé
pour
son
développement
contrairement à vos élucubrations stupides.
Vous faites des affirmations
gratuites selon lesquelles je bénéficie d’une exonération des
douanes et d’impôts. Vous ne
savez même pas de quoi vous
parlez et je constate que votre
inculture est dramatique pour
un journal qui devait informer
de manière exacte l’opinion.
Les marchandises que j’importe
sont toujours dédouanées et je
paie régulièrement mes impôts
et taxes. Ma comptabilité est là
pour apporter la preuve de ce
que je dis.
Je n’ai pas bâti mon
royaume sur les cendres des
centrafricains comme votre
journal l’affirme mais je contribue à l’épanouissement du centrafricain par l’emploi. Je fais
travailler en effet plusieurs centaines de centrafricains qui vivent de leur travail ainsi que
leur famille. Je ne suis pas la
cause du malheur du peuple
centrafricain contrairement à ce
que vous écrivez.
Enfin, vous affirmez que
je suis la tête de pont du Hezbollah. Quelle preuve détenezvous pour faire une déclaration
aussi grave ? Votre intention de
me nuire est si forte que vous
perdez toute lucidité et tout
sens de retenue.
Je me réserve le droit de
saisir les tribunaux pour ces
allégations qui portent atteinte
à mon honneur et à mon intégrité.
Aussi, je vous prie de
publier le présent droit de réponse dans les mêmes conditions que l’Article incriminé.
LE DEMOCRATE N° 3067 du 27 Nov. 2013
Centrafrique: l'armée française
attendue pour ouvrir la voie à
la force africaine
Par RFI
Le Conseil de sécurité s’est penché ce
lundi 25 novembre sur les options possibles pour venir en aide à la Centrafrique. L’ONU dit vouloir mettre en œuvre une réponse «robuste» et
«sérieuse» qui comprend la force africaine, les soldats français, puis les
casques bleus.
Avec notre correspondant à New York,
Karim Lebhour
A l’ONU,
plus personne
ne doute
qu’il
y
a u r a
bien une
opération de
maintien de la paix en Centrafrique.
Reste à savoir quand et dans quelles
conditions. C’est la force africaine, la
mission internationale de soutien à la
Centrafrique (Misca), qui va d’abord se
déployer sous mandat de l’ONU à partir du 19 décembre. Elle doit aligner
3700 hommes.
Un effectif très insuffisant, mais qui
recevra selon Gérard Araud, ambassadeur de France aux Nations unies,
le soutien des troupes françaises dont
le nombre devrait tripler pour atteindre
quelque 1200 soldats.
« Nous considérons que les forces
françaises devraient être ce que l'on
appelle une 'bridging force', explique
l'ambassadeur. C'est à dire pour
d'abord mettre un peu d'ordre et pour
apporter son soutien à la force africaine. Dans un premier temps, les forces
françaises assureront un rôle de protection des civils. Mais très rapidement, ce sera la force africaine qui
devra le faire ».
COMITE DE REDACTION
DIRECTEUR DE PUBLICATION
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REDACTION
Thierry M’Bomba
Askin Bamako
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Jean-Luc Désiré SAYENGA
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Saint-Cyr KODIA
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EDDY WASSA
IMPRIMERIE
LE DÉMOCRATE
P. 7
8. Lu pour
vous
Droit de l’enfant en RCA : l’Unicef et l’ONG ‘’ Idéal International’’ provoquent le déclic
L’éducation est un droit essentiel, qui permet à chacun de recevoir une instruction et
de s’épanouir dans sa vie sociale. Le droit à l’éducation est vital pour le développement économique, social et culturel de toutes les sociétés. Mais en République centrafricaine, ce droit
semble souffrir de tous les maux face auxquels les partenaires au développement et des organisations de la société civile centrafricaine essaient d’apporter une réponse.
’éducation est un droit humain qui doit être accessible à toutes les personnes,
sans aucune discrimination. Tous les enfants doivent pouvoir aller à l’école,
et ainsi bénéficier
des mêmes opportunités de se
construire un avenir. Par ailleurs, l’enseignement doit également être gratuit afin que les
enfants issus de milieux défavorisés puissent eux aussi
jouir de leur droit à l’éducation.
En effet, l'ONU soutient qu'en aidant les enfants à
réaliser tout leur potentiel, revient également à investir en
faveur du progrès même de
toute l'humanité. Il se comprend sans peine, qu'investir
en faveur des enfants veut
dire, atteindre les OMD plus
vite, car les enfants représentent un
échiquier important de pauvreté sur la
planète et sont prêts à se retrouver
dans la rue lorsque leurs familles ne
sont pas en même de leur assurer la
scolarité.
Etant un droit consacré par la
déclaration universelle des droits de
l’Homme de 1948, le droit de l’enfant à
l’éducation devient imposable à tous
les Etats membre des nations unies
(NU).
Le droit de l'enfant à l'éducation dans la Convention relative aux
droits de l'enfant.
L'al. 1er de l'art. 28 dispose
que: « Les Etats parties reconnaissent
le droit de l'enfant à l'éducation, et en
particulier, en vue d'assurer l'exercice
de ce droit progressivement et sur la
base de l'égalité des chances : a. ils
rendent l'enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous (...) ; e. ils
prennent des mesures pour encourager la régularité de la fréquentation
scolaire et la réduction des taux
d'abandon scolaire ».
Mais qu’en est-il de l’effectivité
de ce droit en RCA ?
Point de rappeler que depuis
décembre 2012, le système éducatif
centrafricain est frappé de plein fouet
par les effets de la crise militaropolitique qui perdure, au point de provoquer une année
P.8
blanche, c’est à dire sans scolarité en
RCA. Pour ce qui est des infrastructures scolaires (bâtiments scolaires,
mobiliers, matériels didactiques) et
des ressources humaines, la RCA
serait une fois de plus loin de parler
d’effectivité.
L’effectivité exprime la mesure dans laquelle une institution ou une
règle atteigne le but qui leur a été
conféré par leur auteur ; elle qualifie
donc l'adaptation plus ou moins parfaite de la règle à l'objet social qui lui
était assigné. Malheureusement tel
n’est pas le cas de la convention relative aux droits de l’enfant en RCA.
Evidemment, c’est pour répondre à la question de l’effectivité
que l’Unicef est obligé de réagir en
associant avec elle, quatre organisations non gouvernementales centrafricaines et étrangères pour sauver ce
droit à l’éducation des enfants en
Centrafrique. Parmi ces organisations
l’ONG ‘’ Idéal International’’ une organisation née depuis 1983 et qui pour
des raisons de ressources s’était endormie, mais a repris son flambeau en
octobre 2012 en s’investissant pleinement dans les secteurs de Wash, la
protection, éducation et développement local.
Ainsi, grâce à un appui financier de l’UNICEF RCA d’un montant
de 95 millions FCFA, l’ONG Idéal International s’est lancée depuis deux
semaines dans la phase de mise en
œuvre d’un projet d’appuis à la reprise des cours et des préparatifs des
examens. Dans les 16 écoles primaires de
Bangui, Bimbo et Bégoua.
Les élèves et les enseignants
des écoles retenues dans le cadre de
ce projet bénéficient d’un ensemble de
kits scolaires, didactiques et récréatifs.
Quant à la question de la prise
ne charge de ces enseignants
concernés par le projet, en
raison de 80 heures de cours
prévues dans le cadre du
contrat, l’Unicef donne à chaque enseignant qui tien la
craie, la somme de 25.000
FCFA ; 20.000 FCFA pour les
Directeurs d’écoles ; les chefs
de secteurs 25000fcfa, ainsi
que les inspecteurs. Le caractère inclusif de ce projet à travers le mode de traitement se
justifie par le fait qu’aucune
distinction n’est faites entre les
enseignants quelque soit leur
catégorie (maitres parents,
instituteurs pleins ou adjoints, fonctionnaires, retraités, etc.). Ceci étant, toute personne impliquée dans le projet
aura ce qu’il faut ne fut ce que pour
payer le transport et assurer un minimum de besoin vital individuel.
Tout le mérite est pour cette
ONG national qui consciente de son
statut d’humanitaire et contre vents et
marrés marqués par une insécurité
grandissante, n’hésite pas et prend
des risques d’atteindre écoles en profondeur de la périphérie de Bangui.
Quoi de plus méritant ?
Kofi ANNAN nous rappelle
que, c'est pour les futures générations,
plus encore que pour la nôtre, que l'Organisation des Nations Unies existe.
Cette allocution de l'ancien Secrétaire
Général de l'ONU, nous fait comprendre l'attention que l'ONU attache à la
protection de l'enfance.
Il renchérit que « si nous
pouvons faire ce qu'il faut pour les
enfants, si nous pouvons nous acquitter de nos engagements et permettre à tous les enfants d'avoir
droit à leur enfance, à la santé, à
l'éducation, à l'égalité et à la protection, nous pouvons faire ce qu'il faut
pour l'ensemble de l'humanité : je
sais que nous en sommes capables
».
Geoffroy Hyacinthe DOTTE
LE DEMOCRATE N° 3067 du 27 Nov. 2013