Notre réaction sur le rapport mi-parcours du Groupe d’experts des Nations unies en RDC.
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Transmis copie pour information à(au) :
-Son Excellence Monsieur le Président
de la République (avec nos hommages les
plus déférents);
-Monsieur le Premier Ministre et Chef du
Gouvernement ;
-Madame la Présidente de l’Assemblée
Nationale ;
-Monsieur le Ministre de la Défense
Nationale et Anciens Combattants ;
-Madame la Représentante du Secrétaire
Général des Nations Unies en RDC
Tous à Kinshasa.
Monsieur le secrétaire général des nations
A New York
Monsieur,
Conformément à l’exposé du 02 décembre
2019 du groupe d’experts au comité du conseil de sécurité crée par la résolution 1533 (2004)
concernant la République Démocratique du Congo sur son rapport à mi-parcours du 20
décembre 2019, Nous avons L’insigne honneur de vous transmettre la lettre dont l’objet est
repris en marge.
A titre de rappel, notre mouvement créé en
date du 1er
janvier 2008 n’a que l’objectif principal de s’auto défendre contre les FDLR et
autres groupes armés locaux et étrangers nocifs à la population, ce qui justifie la présence des
certains de nos éléments dans toutes les parties du pays où ces derniers continuent à semer la
terreur.
Object : Notre réaction sur le rapport mi-parcours du
Groupe d’experts des Nations unies en RDC.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MOUVEMENT POLITICO-MILITAIRE
NDC RENOVE
BUREAU DU PORTE-PAROLE
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Pendant toutes ces années, nous étions victimes des plusieurs exactions et violences sous
toutes ses formes sous l’œil impuissant du gouvernement congolais et celui de la communauté
internationale à travers la Monusco ; c’est ainsi que nous en tant que patriotes et soucieux de
notre bien être avons décidé de s’auto prendre en charge.
De commun accord avec nos pères, mères, frères et sœurs, bref nos communautés locales
avons combattu et réussi à mettre en déroute nos ennemis et redonné du sourire à une majeure
partie de la population de l’Est du pays notamment dans les provinces du Maniema (territoire
de LUBUTU), Tshopo (Bafwasende) et Nord-Kivu (Walikale, Masisi, Lubero), et aujourd’hui
les opérations se poursuivent dans le Rutshuru.
Après ce travail de Titan abattu sans aucune aide extérieure et avec le nombre de nos
compatriotes ayant perdu leurs vies dans cette guerre sans nom nous imposée, nous sommes
devenus aujourd’hui victimes de multiples accusations forfaitaires de la part des certains
politiciens galeux, des organisations non gouvernementales et certaines agences des nations
unies.
Pour ce qui concerne le présent rapport dont la procédure dans la récolte des données n’a pas
respecté les principes requis en matière des droits Humains, car il est inconcevable que les
nations unies puissent asseoir leurs convictions sur des données obtenues par voies
frauduleuses, puis qu’en réalité le prétendu groupe d’experts ne fait qu’utiliser les populations
vulnérables en leur remettant certains présents comme redevances ; ce qui fait à ce que ces
dernières donnent des informations erronées contre le NDC/Rénové en voulant plaire et
justifier ce qu’elles ont reçu de ces prétendus experts.
Sachant que les FDLR et alliés étaient devenus gardes des terres spoliées par des
concessionnaires aux paysans et qui après les avoir chassé sont restituées aux propriétaires,
profitant également de ces conflits fonciers et communautaires qui prévalent actuellement au
niveau local, ces derniers en ont eu l’occasion pour aller vers les camps adverses afin d’y
mener leurs enquêtes, comme l’attestent certains notables locaux.
Eu égard à ce qui précède, voici notre réaction par rapport aux différents griefs nous
reprochés dans le rapport ci-haut signalé :
Tenant compte des différentes exactions et violations des droits humains dont nous avons été
victimes notamment de la part des rebelles hutu Rwandais FDLR, et vu la passivité du
gouvernement congolais et celle de la communauté internationale à travers la MONUSCO,
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qui malgré son arsenal Militaire s’est confinée dans son rôle institutionnel assistant
impuissamment aux violences de masse subies par nos communautés ; c’est ainsi que nous
avons reçu mandat de nos communautés locales pour s’auto défendre et c’est dans ce cadre
que ces dernières avaient volontairement pris l’initiative de nous appuyer partout les moyens
possibles ;
Nous vous rappelons que seul l’Etat congolais a la prérogative d’extraire les matières
premières sur toute l’étendue du territoire national, et ceci en octroyant des titres légaux aux
différentes coopératives dont nous nous réservons le droit de citer, donc cette allégation ne
tient pas debout, et est non fondée. Il sied de rappeler également que nous accompagnons
l’Etat congolais à travers certaines organisations œuvrant dans le domaine de la conservation
de la nature dans les entités sous notre contrôle telles que RECOPRIBA, FOCODER, RGUA
etc.
Dans toutes les zones que nous occupons, il n’y a aucun marché d’armes, munitions et tenues
militaires ; notons ici que tous les indices militaires en notre possession sont objet des
récupérations dans nos différentes opérations contre les FDLR et alliés, nous récupérons aussi
des lots de tenues de la MONUSCO et nous les portons (voir photo en Annexe), chose que le
prétendu groupe d’experts a volontairement voilé.
S’agissant de la collaboration avec les FARDC, reconnaissons que la RDC notre pays n’a
qu’une seule armée légale (FARDC) contre laquelle nous ne combattons pas, moins encore
collaborer avec, nous ne voyons pas en quoi pouvons-nous devenir sa cible pendant que nous
ne faisons que nous défendre contre des étrangers armés qui cherchent à nous exterminer,
aussi représentons aucune menace ni à elle, moins encore à la population civile, notre objectif
est précis et claire ; voilà ce qui justifie notre présence aux alentours de l’axe Pinga-mwesso
et Mutongo-Nyabyondo qui sont pour nous des zones d’opérations sans pour autant nous
mêlés dans leurs affaires.
Le « Salongo » que le prétendu groupe d’experts appel travaux forcés, sont des travaux
communautaires qui se font partout en RDC dans le but d’assainir les milieux et contribuer
aux actions du développement local. C’est dans ce sens que les chefs locaux organisent des
travaux collectifs. Quant à nous, on y est pour rien, car chacun le fait spontanément et
volontairement. Cependant nous avons été surpris de voir apparaitre dans ledit rapport un
modèle de jeton qui serait fabriqué par les mêmes experts.
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Monsieur le secrétaire général des nations
unies,
Pour clore, vous suggérons de faire des analyses minutieuses sur les différents rapports qui
vous seront transmis, car les uns transmettent des fausses données, et d’autres vous présentent
des données obtenues frauduleusement ; voilà pourquoi vous constaterez que le rapport dont il
est question ici ne reflète aucune allégation fondée, donc vous demandons de bien vouloir ne
pas en tenir compte, en espérant avoir des experts dignes des fois lors des prochaines
enquêtes.
Dans l’espoir que la présente réaction retiendra
votre particulière attention et y réserverez une suite favorable, agréer nos sentiments
distingués.
Ainsi fait à Hewani, le 14 Janvier 2020
Pour le NDC Rénové
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Photo d’un de nos éléments en tenue de la MONUSCO, la deuxième personne de Gauche à droite.