Les jambes des femmes sont comme des compas qui arpentent le monde et qui lui donnent son équilibre et son harmonie
1. « Les jambes des femmes sont comme des compas qui arpentent le monde et qui
lui donnent son équilibre et son harmonie ». 1
Vous nous élevez, nous petits points orthonormés et faites de nous, déjà, des
repères spatiaux, substituant l’abscisse l’ordonnée et la cote à l’abysse, le chaos
à la solitude.
Vous nous accélérez, nous petites particules élémentaires, et révélez, ainsi
l’énergie infinie, le carré de la célérité, ces vitesses du tout envisageable.
Vous nous intégrez, nous petites fonctions primitives, à vos dérivations du
présent, et projetez enfin l’aire des probables futurs sur nos yeux graphiques.
Vous nous soustrayez, nous petites retenues, à nos simples additions et
multipliez de la sorte les possibles, divisant les champs du magnétisme à
l’universel.
En somme,
Vous êtes le Pi de nos vies, le nombre d’or de nos proportions, la parfaite
inconnue de cette équation, une véritable démonstration.
1 Charles DENNER, dans « l’homme qui aimait les femmes » François TRUFFAUT 1977