A PARTAGER UN MAX
Vous trouverez ci-joint le 9iéme numéro départemental de "l'appel du Coq".
Vos idées, vos suggestions sont les bienvenues,mobilisez vous avec force et conviction, prenez contact avec nous : 04.68.34.97.79
ou par émail à ump.66@orange.fr.
Merci de transmettre ce journal à vos amis.
Ensemble tout devient possible.
Avec L’APPEL DU COQ bonne lecture .
Meilleures salutations
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Le rôle du logement social dans la perspective de l’élection présidentielle d...Kantar
Le logement n’est pas suffisamment abordé par les candidats dans la campagne présidentielle en cours pour près des trois-quarts des Français (73%) alors même qu’il s’agit d’un sujet de conversation important pour eux (62% parlent parfois ou souvent de la situation du logement en France avec leurs proches).
http://fr.kantar.com/elections/presidentielle/2017/le-role-du-logement-social-dans-la-perspective-de-l-election-presidentielle-de-2017/
En grève pour qu'ça chauffe ! Mobilisation du jeudi 8 octobre 2015assr38 vercors
Les raisons de se révolter ne manquent pas. Après avoir imposé, par les lois Macron, Rebsamen, Sapin, l'ANI ou encore le CICE, les pires régressions sociales depuis des décennies (destruction des prud'hommes, restriction du droit syndical, destruction du droit du travail et de la protection sociale...), le gouvernement PS affiche des positions toujours plus réactionnaires et autoritaires, attaquant et divisant frontalement les classes populaires (travailleur-e-s du public contre travailleur-e-s du privé, travailleur-e-s immigré-e-s contre travailleur-e-s français, etc.) au bénéfice du capitalisme libéral et de ceux qui en profite.
Le rôle du logement social dans la perspective de l’élection présidentielle d...Kantar
Le logement n’est pas suffisamment abordé par les candidats dans la campagne présidentielle en cours pour près des trois-quarts des Français (73%) alors même qu’il s’agit d’un sujet de conversation important pour eux (62% parlent parfois ou souvent de la situation du logement en France avec leurs proches).
http://fr.kantar.com/elections/presidentielle/2017/le-role-du-logement-social-dans-la-perspective-de-l-election-presidentielle-de-2017/
En grève pour qu'ça chauffe ! Mobilisation du jeudi 8 octobre 2015assr38 vercors
Les raisons de se révolter ne manquent pas. Après avoir imposé, par les lois Macron, Rebsamen, Sapin, l'ANI ou encore le CICE, les pires régressions sociales depuis des décennies (destruction des prud'hommes, restriction du droit syndical, destruction du droit du travail et de la protection sociale...), le gouvernement PS affiche des positions toujours plus réactionnaires et autoritaires, attaquant et divisant frontalement les classes populaires (travailleur-e-s du public contre travailleur-e-s du privé, travailleur-e-s immigré-e-s contre travailleur-e-s français, etc.) au bénéfice du capitalisme libéral et de ceux qui en profite.
Presentation aux Maires du Mouvement les Citoyens avec Alexandre Jardin.
Nos territoires ne sont pas partisans.
Parrainer Alexandre Jardin, n’est pas un geste contre les candidats traditionnels mais POUR défendre nos communes.
Servez-vous de sa voix et de l’élection présidentielle pour vous faire entendre !
Le «pacte de responsabilité» est une nouvelle preuve que le gouvernement
Hollande-Valls n'est là que pour appliquer le programme du patronat.
En reprenant les termes de "charges sociales" pour parler de l'argent
mutualisé par les travailleurs et les travailleuses pour les coups durs (une
baisse de ces cotisations, c'est une baisse de nos salaires différés) et en
parlant du "coût du travail", ils reprennent les
termes de l'idéologie libérale
Profession : politicien. Les Enquêtes du contribuable oct./nov. 2013 Extrait ...Contribuables associés
A l'occasion de la nouvelle formule des Enquêtes du contribuable, revue bimensuelle de Contribuables Associés, accédez gratuitement à un extrait de 10 pages. Plus d'infos sur ce numéro : http://www.contribuables.org/?p=10051 Abonnez-vous aux Enquêtes du contribuable : 1 an, 6 numéros de 64 pages pour 21 euros seulement ! http://www.contribuables.org/boutique/product.php?id_product=110
> Bruno Le Maire fait jeu égal avec Nicolas Sarkozy parmi les sympathisants de Droite, interrogés sur la personnalité qu’ils souhaitent voir à la tête de l’UMP,
> Mais deux tiers des Français prévoient la victoire de Nicolas Sarkozy, proportion encore plus importante parmi les sympathisants de l’UMP,
> La campagne de Bruno Le Maire est jugée plus positivement que celles de ses adversaires,
> Plus d’un Français sur deux jugeant mauvais le début de campagne de Nicolas Sarkozy,
> A compétence jugée de manière équivalente par les Français, « l’autorité et le dynamisme » perçus de Nicolas Sarkozy contrastent avec « l’honnêteté et la sympathie » présumée de Bruno Le Maire.
1. Lettre à un électeur de gauche qui envisage de voter Juppé à la
primaire de la droite
Cher électeur de gauche,
Tu souhaites la victoire de la gauche en 2017. Tu la souhaites tellement que tu es prêt à aller
voter Juppé à la primaire de la droite pour éviter Sarkozy.
Mais pour que le gauche gagne en 2017, il faut que le candidat de la gauche soit présent au
second tour de la présidentielle. Certains estiment cet objectif inatteignable et le duel entre la
droite et l’extrême-droite installé, alors même qu’aucun sondage depuis 1958 n’a donné le
nom du vainqueur à la présidentielle.
En participant à la primaire de la droite, tu valideras un candidat de droite qui appliquera
un programme autoritaire et inégalitaire revenant sur les mesures prises par la gauche depuis
2012 mais aussi, sur bien des conquêtes sociales de 1997 ou 1981. Est-ce bien ton
intention ?
En allant voter aux primaires de la droite, tu renforces le pronostic des sondages qui ne
voient qu’un duel entre la droite et l’extrême-droite en 2017. C’est de la prophétie auto-
réalisatrice : en adoptant ce comportement, tu risques de le rendre possible. Mais la
politique, ce n’est pas la théorie des jeux. Personne ne connaît le résultat de la primaire. Les
sondages donnent une avance à Juppé mais ils sont peu fiables : l’échantillonnage est
restreint ; les débats peuvent modifier les rapports de force ainsi qu’en témoigne la remontée
de Fillon après leur premier débat. Le second tour reste incertain. Le ‘Tous sauf Sarkozy’ à
droite n’est pas sûr de fonctionner. Sarkozy utilise même ton possible vote pour mobiliser
l’électorat de la droite extrême. Est-ce cela que tu recherches ?
En allant voter, en accroissant le nombre de participants, tu renforces la crédibilité des
primaires de la droite donc celui qui en sortira vainqueur. Symétriquement, en voulant éviter
le moins pire des candidats de la droite, tu affaiblis le candidat de la gauche et tu empêches
la gauche d’accéder au second tour. Ce n’est pas ce que tu veux.
Le choix de Juppé risque d’être démobilisateur : ce n’est pas en se résignant à une
hypothétique défaite de la gauche et en faisant tout pour éviter Sarkozy que tu aideras la
gauche à se préparer à l’élection présidentielle.
2. Je te rappelle aussi que pour voter aux primaires de la droite, il faut adhérer aux valeurs de
la droite. Comme tu es un électeur de gauche, tu ne peux pas partager les valeurs de la
droite telles qu'elles ressortent des programmes affichés. Y participer, c’est fausser une
élection qui ne t’es pas destinée. Cette primaire n’est pas la tienne. Tu ne peux voter Juppé à
la primaire de la droite et ensuite pour un candidat de gauche au 1er
tour de la
présidentielle. Car l’éthique de la primaire, c’est de soutenir le candidat issu de cette
primaire. On ne peut à la fois déplorer la dévalorisation de l’engagement politique et y
contribuer.
Tu ne voteras pas virtuellement ou anonymement mais physiquement aux primaires, en
faisant la queue au milieu de militants de droite, tes voisins. Es-tu vraiment prêt à t’afficher
publiquement de droite alors que je sais que tu as le cœur à gauche, que tu votes à gauche,
que tu as un engagement de gauche ?
Faut-il souligner qu’il n’y a pas de candidat avec des valeurs de gauche au sein des primaires
de la droite. Les candidats de la droite partage un programme commun de la droite (adoptée
par LR en juillet) dont ils diffèrent sur les modalités : Juppé est plus inégalitaire, Sarkozy
plus autoritaire, pas sur les finalités : défaire les conquêtes de gauche de 2012, 1997, 1981
voire au-delà. Est-ce vraiment ce que tu veux ?
Alain Juppé, Président de la République avec ta voix ?
Lui Président, ce n'est pas la modernité, ni le renouvellement, c’est une très longue carrière
ministérielle, commencée en 1986. Il a été Premier ministre de Chirac en 1995, il a mis la
France dans la rue par sa réforme brutale des retraites. Alain Juppé a été ministre de
Nicolas Sarkozy à l’Environnement, à la Défense puis aux Affaires étrangères. Chacun fait
aujourd’hui la course pour s’assumer plus à droite que l’autre mais ils ont ensemble un lourd
passé commun.
Lui Président, ce n’est pas la République exemplaire. Il a été condamné à 14 mois de prison
avec sursis et 1 an d’inéligibilité pour prise illégale d'intérêt pour des faits commis en tant
que secrétaire général du PRP et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il a
été un élément clé d'un système de financement occulte d'emplois au sein du RPR financés
par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics. En janvier
1993, il donne l'ordre à ses services de diminuer le loyer de son fils, logé dans un
appartement relevant des propriétés de la ville, rue Jacob. A l’époque, Juppé loue à un prix
3. défiant toute concurrence un appartement de 189 m² dans la même rue, où sont réalisés
des travaux pour plusieurs millions de francs aux frais des contribuables parisien.
Alain Juppé est de droite. Ce n’est pas en revendiquant un vote Krivine (candidat de la LCR)
en 1969, ou se dire faovrable à l’adoption par des couples de même sexe (Les Inrocks,
novembre 2014) qu’il peut faire oublier qu’il présente un programme foncièrement anti-
social. La droite est unanime pour aller plus loin qu’elle n’est jamais allée dans le libéralisme à
la Thatcher. Leur programme de 2017 c’est l’ultralibéralisme de 1979 en pire.
Lui Président veut ainsi faire passer l’âge minimal de départ à la retraite de 62 à 65 ans. Les
premiers touchés seront ceux qui auront commencé à travailler tôt et qui devront cotiser
plus longtemps que les autres pour avoir leur retraite. Ainsi une personne ayant commencé à
travailler à 18 ans devra cotiser 47 ans pour avoir droit à sa retraite. Or ceux sont qui ont
commencé à travailler tôt sont aussi ceux qui exercent les métiers les plus pénibles et les
moins bien payés. Je te fais remarquer que pour ton candidat, Alain Juppé, c’est la retraite
pour tous les Français à 65 ans mais pour lui, c’était 57 ans : il a liquidé ses droits à la
retraite d'inspecteur des Finances (fonction qu'il n'a réellement exercé que de 1972 à 1976)
en ayant cotisé 38 ans et 3 mois et cela le 1er
janvier 2003, juste avant que la réforme
Fillon de 2003 n'allonge la durée minimum de carrière des fonctionnaires de 37 ans et demi
à 40 ans…. Un comportement exemplaire, un retraité à l’identité heureuse !
Lui Président, et partant du postulat que les Français ne travailleraient pas assez, la durée
légale du travail passerait de 35 à 39 heures. Mais en réalité les salariés français travaillent
déjà 39 heures par semaine. La seule conséquence de cette mesure serait de supprimer la
majoration du salaire au titre des heures supplémentaires effectuées entre 35 et 39 heures.
En contrepartie ces heures seront défiscalisées, comme elles l’étaient sous Sarkozy. Cette
mesure ne bénéficiera qu’aux salariés imposables à l’impôt sur le revenu. Là-aussi, les plus
modestes y perdront. De même, la suppression du compte pénibilité frappera les ouvriers qui
ont exercé les métiers les plus pénibles.
Lui Président, c’est moins de services publics (100 millards d’économies !) et moins de
fonctionnaires : 300 000 soit deux fois plus que sous Sarkozy de 2007 à 2012. Dans
l’Education nationale, cela représente 100 000 suppressions de postes, aucun remplacement
des enseignants partant à la retraite, et la fermeture de toutes leurs classes.
Lui Président, c’est d’énormes cadeaux fiscaux aux plus riches avec la suppression de l’ISF (un
10 fois plus gros que le bouclier fiscal de Sarkozy de 2012). Ce cadeau de 5 milliards
4. représente l’équivalent de la baisse d’impôt sur le revenu engagée depuis 2014. Il propose
également un abaissement de la fiscalité du capital autour de 20%, encore moins que pour
Sarkozy (26%).Au total, la baisse massive d’impôts pour les plus riches et le creusement du
déficit public finissent toujours par être payés par les plus pauvres : pour financer son
programme, il prévoit une augmentation d’1 point de TVA, qui frappera davantage les plus
modestes.
Lui Président, c’est la régression sociale assumée : la suppression de tous les droits
nouveaux (tiers payant généralisé) ; la suppression du RSA au bout de 6 mois en cas de refus
de travail ou de formation ; le recours à des assurances privées pour financer la dépendance ;
un recul du droit du travail : un référendum d’entreprise à la main des patrons, plutôt qu’à
l’initiative des syndicats, la réduction du temps consacré aux activités syndicales, la fin du
détachement de salariés auprès des organisations syndicales ; deux jours de carence dans la
fonction publique etc…
Lui Président, c’est aussi la suppression du droit du sol, conditionné à la régularité du séjour
des parents, ou encore le « dépistage systématique des mariages blancs ou gris »…
Lui Président, sur la méthode, c’est contourner le Parlement (par ordonnances), les élus
locaux (par recentralisation) les partenaires sociaux (par remise en cause du
syndicalisme). Alain Juppé n’a pas changé. Comme en 1995, ce serait la réforme par la
brutalité.
Alors, électeur de gauche, ne t’y trompes pas.
L’élégance des mots ne doit pas cacher la violence des propos. La primaire est un débat entre
la droite et la droite dure, entre les héritiers de Balladur et de Pasqua.
Entre la droite qui fonce et la droite qui feinte, à l’arrivée c’est toujours la droite qui frappe.
Préserve-toi, préserve ton vote pour la primaire de la gauche des 22 et 29 janvier 2017.
C’est là qu’il sera utile et non pas perdu au milieu des voix de la droite.
Un électeur de gauche qui votera à la primaire de la gauche