Presentation aux Maires du Mouvement les Citoyens avec Alexandre Jardin.
Nos territoires ne sont pas partisans.
Parrainer Alexandre Jardin, n’est pas un geste contre les candidats traditionnels mais POUR défendre nos communes.
Servez-vous de sa voix et de l’élection présidentielle pour vous faire entendre !
Deux ans et demi après son élection, les Français sont-ils convaincus par les actions du Président Hollande ?
Quelles sont les thématiques les plus marquantes de ce mi-mandat et les évolutions attendues ?
> Plus de 9 Français sur 10 estiment que le bilan mi-mandat de François Hollande n’est pas satisfaisant,
> 7 Français sur 10 considèrent que la situation de la France s’est dégradée sous l’action de François Hollande,
> 96 % des Français estiment que le Président n’a pas tenu ses engagements de campagne,
> L’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe et le non-cumul des mandats sont les mesures qui ont le plus marqué les Français,
> La majorité des Français déclare souhaiter que le rythme des réformes s’accélère.
Discours de Carole Delga à Martres-TolosaneJeremie7
Discours de Carole Delga à Martres-Tolosane pour la 1ère de ses 40 réunions publiques pour les élections régionales 2015 en Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées
Presentation aux Maires du Mouvement les Citoyens avec Alexandre Jardin.
Nos territoires ne sont pas partisans.
Parrainer Alexandre Jardin, n’est pas un geste contre les candidats traditionnels mais POUR défendre nos communes.
Servez-vous de sa voix et de l’élection présidentielle pour vous faire entendre !
Deux ans et demi après son élection, les Français sont-ils convaincus par les actions du Président Hollande ?
Quelles sont les thématiques les plus marquantes de ce mi-mandat et les évolutions attendues ?
> Plus de 9 Français sur 10 estiment que le bilan mi-mandat de François Hollande n’est pas satisfaisant,
> 7 Français sur 10 considèrent que la situation de la France s’est dégradée sous l’action de François Hollande,
> 96 % des Français estiment que le Président n’a pas tenu ses engagements de campagne,
> L’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe et le non-cumul des mandats sont les mesures qui ont le plus marqué les Français,
> La majorité des Français déclare souhaiter que le rythme des réformes s’accélère.
Discours de Carole Delga à Martres-TolosaneJeremie7
Discours de Carole Delga à Martres-Tolosane pour la 1ère de ses 40 réunions publiques pour les élections régionales 2015 en Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées
Profession : politicien. Les Enquêtes du contribuable oct./nov. 2013 Extrait ...Contribuables associés
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Les Informations dieppoises - Interview Stéphane Mauger (FN) Municipales 1
1. Interview
J’ai un argument en tête, c’est celui de M. Bompart. Il a été élu
en 1995 à l’occasion d’une triangulaire, six ans après il était réélu
à plus de 55 % au premier tour, douze ans après cette première
élection, il était réélu à plus de 60 %. Aujourd’hui, il a un siège
acquis à l’Assemblée nationale.
Si vous êtes élu, remettrez-vous en cause le tarif préférentiel des cantines et du périscolaire ?
Non, la raison ce n’est même plus seulement une raison de justice sociale, mais une question de nécessité. Comme toute la politique d’assistance sociale sur Dieppe, ça a un rôle de soupape de
pression, de soupape de sécurité. Quand il y a des taux de précarité comme cela, on ne peut décidément pas supprimer cette politique sociale, il faut juste la tempérer en fonction d’un certain
respect de l’ordre public, d’un respect de l’assiduité scolaire.
Donc, non, toutes les expériences menées par le Front national
ne se finissent pas négativement, ça dépend en grande partie de
la personne qui est élue évidemment. Je tiens d’ailleurs à rappeler que tout ce qui est expérience négative, notamment à Toulon,
a été réglé par l’honnêteté des élus Front national qui ont dénoncé
leur propre maire, ce qui n’a pas été le cas à Henin-Beaumont où
le maire socialiste avait fraudé mais n’a pas été dénoncé par les
siens.
Il y a une assistance nécessaire, avec un stock d’emplois peu développé, un taux de chômage de 20 % et un taux de non-diplômés
de 26 %, c’est le quart de la population, on ne peut pas laisser
mourir ces gens-là, c’est inacceptable.
Sur tout ce qui est thématique purement financière, la plupart
de ces mandatures n’ont pas de honte à avoir, les finances ont été
correctement gérées, l’échec était davantage un échec politique
du fait de la scission en grande partie avec le MNR.
Quelle est votre position sur la gouvernance de la Ville de
Dieppe et de l’Agglo ?
Entre un centre qui est communiste, qui demain va peser pour
la moitié des places dans l’Agglo, je crains des difficultés qui sont
incroyables, complètement folles. Toutes les communes aux alentours en réalité, elles, ce qu’elles espèrent, c’est peut-être un élargissement de Dieppe pour tenter de tempérer la ville-centre en
terme de poids, mais en même temps, elles sentent un vent mauvais venir sur elles qui pourra se matérialiser le soir du deuxième
tour.
Ce qu’il faut faire, c’est une politique de confiance, leur montrer que nous, nous sommes prêts à discuter, à travailler à leurs
côtés, que nous ne les prenons pas pour une source d’approvisionnement pour nourrir la ville-centre. Mais il faut voir aussi ce que
des villes comme Hautot et Rouxmesnil sont prêtes à concéder, tout
ça ne pourra se faire qu’avec un partenariat durable et une
confiance rétablie.
Si on leur propose de baisser la contribution foncière des entreprises, ça peut les rassurer et après jusqu’à quel point elles sont
prêtes à concéder des investissements sur Dieppe, c’est à elles de
le dire. Entre nous, disons que le Front national ici a un passif qui
est moins négatif à leur égard que le Parti communiste.
« Sécurité : mener une politique de fermeté »
Quelle est votre position concernant l’EPR et l’éolien
offshore ?
Depuis le début, je suis favorable à l’EPR à la fois pour des raisons pragmatiques parce que c’est l’intérêt de Dieppe avec une
quantité d’emplois qui peut être tout à fait sympathique : 2 500
pour la construction, 250 pour la maintenance à long terme, c’est
vital.
Pour l’éolien offshore, nous sommes fermement opposés car ça
va sacrifier encore davantage tout ce qui est du monde de la
pêche et en même temps, c’est extrêmement coûteux et c’est un
mensonge de faire croire aux gens que le durable va passer à travers l’éolien uniquement. Ça rapporte extrêmement peu en matière
de quantité énergétique par rapport au coût que ça a. Si d’ailleurs
les factures d’électricité aujourd’hui augmentent, c’est en partie
lié au développement du durable qui est cher par rapport à ce qu’il
produit.
Que proposez-vous pour combattre la pauvreté et l’insécurité à Dieppe ?
Il faudrait deux politiques. Une politique de l’emploi qui est
urgente. On peut avoir quelques gains à travers le tourisme, mais
avec la part de non-diplômés et de personnes au chômage de
longue durée, je ne me fais pas beaucoup d’illusions, je sais que
nombre d’entre eux ne sont pas adaptés au monde touristique.
Ce qu’il leur faudrait en réalité, c’est une bonne dose de protectionnisme qui ferait revenir des emplois de basse qualification
qu’ils pourraient occuper, ça leur permettrait de reprendre une vie
normale, de redevenir ce qu’ils auraient dû être pour l’immense
majorité d’entre eux, c’est-à-dire des classes moyennes années
soixante-soixante-dix avec un niveau de salaire qui leur permette
de consommer, d’investir, de voir l’avenir.
A Dieppe, entre une politique industrielle et une politique du tourisme, on n’aurait jamais dû tomber à ce niveau-là, à un tel niveau
de chômage : 18 %, 32 % chez les moins de 25 ans, c’est invraisemblable. Ce sont des niveaux que l’on retrouve dans le bassin
minier, sauf que là-bas il n’y a rien, il n’y a plus de sources d’emploi, ici il y a des sources d’emploi quand même à proximité.
Concernant l’insécurité, il faut une véritable politique de fermeté.
Comme je le disais tout à l’heure, on ne va pas laisser mourir les
gens, mais ils ne doivent pas nuire à ceux qui les entourent, c’est
une question de respect. J’ai fait du porte à porte aux Bruyères,
j’ai tapé à une porte, il y avait des gens qui étaient en état de déliquescence morale, on peut le dire clairement. J’ai tapé à la porte
d’a côté, vous avez des enfants de 12 ans qui vous ouvrent sans
la présence de leurs parents, c’est extrêmement angoissant. Maintenant, il faut aussi de la fermeté. Vivre dans la sécurité, c’est la
première des libertés.
« Le vote suisse est le symbole d’une faillite
complète du système européen »
Certes, il y a moins de violence gratuite à Dieppe qu’ailleurs mais
il y a des gens alcoolisés et les cambriolages se sont développés
pendant les périodes de fête, c’est une situation que les gens ne
connaissaient pas auparavant, il y a une vraie politique à mener.
D’ailleurs c’est l’un des budgets auquel je ne vais pas toucher
comme je ne toucherai pas au budget social.
Selon des Dieppois qui vous ont connu au lycée, vous
étiez plutôt sympathisant d’extrême gauche ? Pourquoi
aujourd’hui le FN ?
J’étais marxiste, j’approuvais les thèses marxistes jusqu’à mes 16
- 17 ans. C’est la philosophie en partie qui m’a fait évoluer, j’ai
découvert aujourd’hui finalement que les communistes, du fait de
leur dérive socialisante, ne correspondent plus du tout à ce qui était
jadis le Parti communiste et les thèses de Marx.
Après, j’étais fils d’ouvrier, il y avait aussi un instinct de classe,
ce qui est normal. Mais l’erreur du Parti communiste en s’attaquant
à la Nation est justement d’affaiblir les capacités de résistance de
la classe ouvrière. J’approuve toujours une partie des thématiques,
notamment tout ce qui est géographie marxiste, mais je suis
devenu avec le temps beaucoup plus modeste, je ne crois plus qu’on
puisse changer l’être humain.
Le manque d’expérience des mandats locaux ne risque-til pas d’être un handicap et d’entacher la crédibilité de votre
candidature ?
Je ne pense pas. J’ai une excellente formation liée à ma scolarité, une formation en droit rigoureuse, qui demande du travail et
que j’ai suivie pour être adapté à ce genre de situation. Et j’ai une
équipe avec une certaine expérience, une expérience de ce qui est
Dieppe, de ce qu’est le monde de l’entreprise, de la pêche. J’ai
22 ans certes, je n’ai jamais été élu, mais je suis très bien formé
et je ne suis pas seul, j’ai une batterie d’administratifs à mes côtés.
Les grands thèmes de prédilection du FN n’ont pas de
réponse au niveau local : ne craignez-vous pas d’être en
décalage ?
Absolument pas. En gros, les quatre thèmes qui font voter au
niveau local les électeurs du Front national, c’est l’impôt, l’immigration, l’insécurité et les injustices. En matière d’injustice, nous
avons clairement exposé ce qu’était la situation dieppoise, c’està-dire une ville qui a été très largement abandonnée, mise au
ban, exclue des grands centres, de l’axe Seine. En terme d’impôts à Dieppe, ils sont délirants sur le foncier bâti à 38,90%, c’est
complètement stupéfiant.
Sur la thématique de l’insécurité, j’ai été le premier à accepter
tout ce qui était vidéosurveillance et la police sur Neuville, un
quartier qui connaît des difficultés certaines. Concernant l’immigration, la gestion par exemple des clandestins ne relève pas de
la politique municipale, il faudra remettre une police aux frontières.
Au niveau législatif, il faudrait avoir une batterie d’arguments
qui permettent de gérer les arrestations, le traitement, ça évidemment ça vient du haut, ça ne peut pas venir de la politique municipale. Non, rassurez-vous, comparés à d’autres électeurs, les électeurs du FN ne sont pas orphelins de candidats à ces municipales.
Les expériences du FN se sont toutes mal terminées, soit
au tribunal, soit devant la cour des comptes, cela ne vous causera-t-il du tort ?
Vos amis politiques sont régulièrement condamnés pour
coups et blessures volontaires, injures publiques et violences, négationnisme, révisionnisme, antisémitisme, apologie de crime contre l’humanité et de crimes de guerre,
inégalités des races, incitation à la haine raciale… Considérez-vous la violence comme une arme politique et le racisme
comme une opinion ou un délit ?
Comme l’a montré Marine Le Pen dans certains de ses ouvrages,
nous estimons que le racisme est un délit. Après, nous sommes
opposés à tout ce qui est loi mémorielle pour des raisons de gestion purement historique, il faut qu’il puisse y avoir toujours une
réflexion d’historien, pas basé sur tout et n’importe quoi.
Quant à mes amis, moi j’ai signé avec le responsable de notre
fédération, je suis au Front aujourd’hui parce que j’ai rencontré làbas une fédération sérieuse et rigoureuse, mais j’avoue en partie
mon ignorance, ce qui est normal, sur le fonctionnement d’autres
fédérations.
Ce que je sais, c’est que la nôtre est sérieuse, carrée et que
nous avons à notre tête quelqu’un d’irréprochable. J’ai jamais eu
de signaux négatifs à titre personnel. On m’a laissé une marge de
manœuvre sur les personnes qui m’entourent qui est complète. Je
peux garantir aux Dieppois en tout cas que leurs élus Front national sont des gens qui sont opposés fermement à la mondialisation,
à ses trois grandes composantes, la circulation des marchandises,
des personnes et des flux financiers mais que ces gens-là ne sont
absolument en rien des fous, des malades ou je ne sais quoi. Làdessus rassurez-vous, je ne présenterai personne aux Dieppois
que je n’aurais pas présenté à ma mère.
Si vous êtes sollicités, accompagnerez-vous l’agrandissement de la mosquée de Neuville comme le souhaite la communauté turque ?
Nous y sommes opposés, ce qui est certain c’est que ces gens
conserveront des lieux de prière, mais qu’ils ne doivent pas être trop
choquants dans l’espace. Ici, il y a une certaine civilisation qui est
bâtie sur des bases. Pour des raisons en grande partie purement
architecturales, je suis opposé à des bâtiments énormes qui serviraient de lieux de culte à des religions qui ne se sont pas développées sur notre territoire.
Les Suisses viennent de dire Non à l’immigration massive
et en particulier Non aux travailleurs frontaliers, donc aux
Français comme vous dites Non aux travailleurs étrangers
et en particulier à ceux originaires d’Afrique. Que pensezvous de ce vote suisse ?
Ce vote suisse est un signe pour ne pas dire un symbole, le
symbole d’une faillite complète du système européen en général,
parce qu’ici c’est l’espace Schengen en fait qui est remis en question, donc nous y voyons un signe très positif pour l’avenir. Je
suis tout à fait désolé pour ces travailleurs français qui partaient
travailler en Suisse, qui y allait parce que là-bas il y a eu une politique sérieuse en matière de développement économique, il n’y
a pas de chômage. Ce qui montre bien que l’immigration, même
en dehors du point de vue économique, peut poser des problèmes
aux populations, c’est ce que les Suisses ont montré.
Il y a des gens qui sont attachés à la préservation de leur culture, de leurs valeurs, on ne peut pas leur reprocher de vouloir se
protéger. Nous à titre personnel, il serait normal qu’on se protège, surtout dans la situation dieppoise, 18 % de chômage, 32
chez les jeunes, c’est stupéfiant qu’on puisse aller au supermarché et qu’on voit de produits fabriqués en Chine alors qu’on a 18 %
de personnes qui sont au chômage ici. C’est délirant.
Aujourd’hui, il faut bien se rendre compte que le fait qu’il y ait
un chômage aussi endémique c’est aussi pour faire pression sur
les salaires.
LES INFORMATIONS DIEPPOISES - VENDREDI 14 FÉVRIER 2014
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