2. Les villages traditionnels
du Vietnam sont entourés
d’une haie de bambous qui
fait que, de l’extérieur, on
ne peut voir ses maisons.
On y entre par un portique
en briques. La plupart des
maisons sont des
paillotes. Chaque maison,
ceinte d’une palissade en
bambou, possède une
cour, un jardin et souvent
même une mare.
4. Tel se présentait les
villages traditionnels du
Vietnam dans le delta du
Nord au XXe siècle. Il garde
nombre de ces traits
traditionnels malgré les
changements dus à
l’influence de la civilisation
occidentale et urbaine. Au
plan topographique, on peut
distinguer quatre types de
village.
5. Les villages traditionnels
du Vietnam des terres
basses sont marécageux
et s’étendent entre le
principal cours d’eau et
ses affluents; leurs
maisons étroites sont
bâties sur les élévations
de terrain; à la saison des
pluies, l’eau des cours
d’eau peut s’élever de
plusieurs mètres et
submerger complètement
les rizières.
6. Les villages côtiers
sont construits sur
des dunes; la
population, qui a
transformé les
terres salines en
rizières, est dense
et vit dans de
grandes maisons
avec jardin.
7. La topographie des
différents types de
villages du Nord est
dictée par la
riziculture en
terrain inondé qui a
obligé les Kinh
(ethnie majoritaire)
à quitter le piémont
pour s’installer
dans la plaine.
10. Dans leur progression
vers le Sud, jusqu’au delta
du Mékong atteint au
XVIIe siècle, les villages
Viêt ont essaimé. Le
village du Sud (dans le
delta du Mékong), bien
que né du village du Nord
(delta du Fleuve Rouge)
par une sorte de mitose,
s’en distingue sur
plusieurs points: se
risquant dans une région
encore sauvage et très
peu peuplée.