a droite et le FN ont tiré profit de la politique antisociale du gouvernement et de sa pédagogie du renon-
cement. Celle-ci a rendu trop de citoyens peu sûrs de l’efficacité de leur engagement. Néanmoins, leur
retrait, bien que favorable à la droite et à l’extrême droite, signe un refus des retombées de cette politique.
a droite et le FN ont tiré profit de la politique antisociale du gouvernement et de sa pédagogie du renon-
cement. Celle-ci a rendu trop de citoyens peu sûrs de l’efficacité de leur engagement. Néanmoins, leur
retrait, bien que favorable à la droite et à l’extrême droite, signe un refus des retombées de cette politique.
En grève pour qu'ça chauffe ! Mobilisation du jeudi 8 octobre 2015assr38 vercors
Les raisons de se révolter ne manquent pas. Après avoir imposé, par les lois Macron, Rebsamen, Sapin, l'ANI ou encore le CICE, les pires régressions sociales depuis des décennies (destruction des prud'hommes, restriction du droit syndical, destruction du droit du travail et de la protection sociale...), le gouvernement PS affiche des positions toujours plus réactionnaires et autoritaires, attaquant et divisant frontalement les classes populaires (travailleur-e-s du public contre travailleur-e-s du privé, travailleur-e-s immigré-e-s contre travailleur-e-s français, etc.) au bénéfice du capitalisme libéral et de ceux qui en profite.
Plaidoyer pour un nouveau projet socialisteMarc Jutier
[…] Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie… En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratique les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billet a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, c’est interdit à lui même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette.
Je finissais l’article (NEXUS) en disant que la « crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolé et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »
Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englué, je propose donc depuis des années, les solutions du « 100 % money » et de l’assouplissement monétaire pour les peuples, c’est à dire, premièrement un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’ État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Et il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises sans indemnités pour les actionnaires bien évidemment. En effet, comment se mettre d’acc
Crise finale du capitalisme ou 3e Guerre Mondiale ? Françaises, Français, rév...Marc Jutier
Marc JUTIER - Premier candidat déclaré aux Primaires Citoyennes
Présentation (origine, parcours personnel et motivations), circonstances et raisons qui me poussent à être candidat aux Primaires Citoyennes socialistes de 2016 et de 2021 et les grandes lignes du programme proposé.
En grève pour qu'ça chauffe ! Mobilisation du jeudi 8 octobre 2015assr38 vercors
Les raisons de se révolter ne manquent pas. Après avoir imposé, par les lois Macron, Rebsamen, Sapin, l'ANI ou encore le CICE, les pires régressions sociales depuis des décennies (destruction des prud'hommes, restriction du droit syndical, destruction du droit du travail et de la protection sociale...), le gouvernement PS affiche des positions toujours plus réactionnaires et autoritaires, attaquant et divisant frontalement les classes populaires (travailleur-e-s du public contre travailleur-e-s du privé, travailleur-e-s immigré-e-s contre travailleur-e-s français, etc.) au bénéfice du capitalisme libéral et de ceux qui en profite.
Plaidoyer pour un nouveau projet socialisteMarc Jutier
[…] Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie… En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratique les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billet a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, c’est interdit à lui même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette.
Je finissais l’article (NEXUS) en disant que la « crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolé et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »
Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englué, je propose donc depuis des années, les solutions du « 100 % money » et de l’assouplissement monétaire pour les peuples, c’est à dire, premièrement un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’ État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Et il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises sans indemnités pour les actionnaires bien évidemment. En effet, comment se mettre d’acc
Crise finale du capitalisme ou 3e Guerre Mondiale ? Françaises, Français, rév...Marc Jutier
Marc JUTIER - Premier candidat déclaré aux Primaires Citoyennes
Présentation (origine, parcours personnel et motivations), circonstances et raisons qui me poussent à être candidat aux Primaires Citoyennes socialistes de 2016 et de 2021 et les grandes lignes du programme proposé.
1. L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes
Pour l’Internationale
ouvrière
No
45
Mercredi 29 juin 2016
1,50 euro - (soutien : 2 euros)
Hebdomadaire du
Parti ouvrier indépendant
démocratique
Pour le socialisme,
la République et la démocratie
LA TRIBUNE
DES TRAVAILLEURS
Tribune libre de la lutte des classes
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Un lecteur d’Ille-et-Vilaine écrit à
l’un de nos correspondants au len-
demain du référendum en faveur
du Brexit en Grande-Bretagne :
« Salut Pierrot,
Sacrée raclée que les Anglais ont
mise à l’Union européenne.Effecti-
vement, c’est un vote de classe et la
trouille qu’ont tous les dirigeants
européens montre bien qui l’Union
européenne sert réellement.
C’est d’accord pour un abonne-
ment d’été. Je t’envoie cela dans la
semaine.
Bon week-end »
Vous êtes 2 574 abonnés au n° 44.
Vous serez — en l’état actuel des
abonnements d’été qui nous sont
parvenus — 3 428 au n° 46, pre-
mier numéro des abonnements
d’été. Comme ce lecteur, abonnez-
vous, réabonnez-vous !
Enfrançais,Brexitsedit:
DEHORSLALOI
ELKHOMRI!DEHORS
L’UNIONEUROPÉENNE! Al’heureoùnous
bouclonscejournal,
plusde1200
travailleurs,militants
etjeunesontsigné
publiquementl’appel
«Pourlaruptureavec
l’Unioneuropéenne
etlaVe République».
Ledébatestlancé.
Lire le compte rendu
des premières réunions
de signataires de l’appel
Pages 10-11
23juin:unvotedeclasse
Page 5
L’Unioneuropéenne
enfaveurdestravailleurs
immigrés?
Dequisemoque-t-on?
Page 6
L’Unioneuropéenne,
onlaquitte…ouonlaquitte!
Page 4
Auxcôtésdesmilitants
ouvriersbritanniquesaprès
l’annonceduBrexit
Page 5
Enfrançais,
«leave»s’écrit
«retrait»
Page 3
Ventdepanique
surl’ordremondial
Page 4
Numéro spécial Brexit
Pour vous associer à cet appel, écrire à : ue.rupture@gmail.com
ou signez la pétition en page 4 de ce document
Pourlatenued’uneconférencenationaledetravailleursetdejeunes
«Pour la rupture avec l’Union
européenne et laVe
République»
Appel de 1000 signataires
ous,travailleurs, jeunes, militants (politiques
ou syndicaux), élus, partie prenante des mobili-
sations en cours pour le retrait de la réforme El
Khomri et contre toutes les atteintes à la démocratie,
estimons que ces mobilisations posent une question
majeure : celle de l’issue politique qui permettra d’en
finir avec les politiques antisociales qui frappent le
pays. Dans le respect de nos engagements respectifs,
nous nous rejoignons sur ce qui suit :
Le mouvement engagé contre la destruction du
Code du travail confirme — à l’encontre des discours
officiels — que la lutte de classe est à l’ordre du jour.
Nousconsidéronspournotrepartqu’elleestlemoteur
del’histoire.Elleestaussilemoteurdetoutelasituation
politique actuelle, car elle est le moyen par lequel une
issue politique conforme aux exigences de la démo-
cratie peut et doit s’imposer.
Pour les soussignés, au-delà des formes immé-
diates qu’il revêt, le mouvement en cours pose une
nécessité : la rupture avec la dictature du capital fi-
nancier, c’est-à-dire du régime capitaliste fondé sur la
propriété privée des moyens de production.
La rupture avec le système capitaliste suppose,
pratiquement, de rompre avec les institutions qui
permettent sa domination : les institutions de l’Union
européenne et celles de la Ve
République. Les unes et
les autres ont été forgées dans le seul but d’imposer
les exigences du capital financier et des multinatio-
nales.
Depuis leur création, elles n’ont cessé d’agir en
ce sens. Elles sont à l’origine des mesures de déré-
glementation, de privatisation, de destruction des
conquêtes collectives de la classe ouvrière, mesures
mises en œuvre, depuis trente ans, par les gouverne-
ments successifs qui, de droite ou de gauche, se sou-
mettent à ces institutions.
Mesures qui frappent toutes les conquêtes de la ci-
vilisation humaine : non seulement le Code du travail
mais l’ensemble des lois sociales, la Sécurité sociale,
les régimes de retraite par répartition, les hôpitaux
publics, les services publics, l’école républicaine, etc.,
mesures qui frappent d’année en année, aboutissent
à grossir toujours plus les rangs des chômeurs, des
travailleurs précaires, des salariés condamnés aux
CDD et au temps partiel imposé, et des petits paysans
ruinés.
Le peuple, les travailleurs des villes et des cam-
pagnes, les travailleurs indépendants et les salariés,
la jeunesse, les retraités et les chômeurs, s’enfoncent
chaque jour davantage dans une situation dramati-
que. En toute logique et en démocratie, cette situa-
tion devrait appeler de tout gouvernement respec-
tueux des intérêts du peuple, des mesures d’urgence
connues de tous : l’abrogation des contre-réformes
imposées ces dernières années (El Khomri, Peillon,
Touraine, Macron, loi NOTRe, etc.) ; l’annulation du
pacte de responsabilité et de ses 41 milliards offerts
aux patrons et ses 50 milliards de coupes dans les dé-
penses publiques ; la restitution aux communes et
départements de leurs prérogatives par l’abrogation
des réformes territoriales ; l’interdiction des licencie-
ments.
Toutes ces mesures, et bien d’autres, que la situa-
tion appelle, ne peuvent être prises que par un gou-
vernement qui refuse de se soumettre aux institutions
de l’Union européenne et de la Ve
République. Tous
nous sommes conscients que la formidable lutte
de classe engagée depuis mars contre la réforme El
Khomri se heurte précisément à des obstacles reliés à
cette subordination aux institutions de l’Union euro-
péenne et de la Ve
République.
Voilà pourquoi, nous, soussignés –− quels que
soient nos engagements respectifs — sommes
convaincus que l’aspiration à une véritable rupture
qui s’est exprimée majoritairement dans la lutte de
classe depuis deux mois doit trouver une réponse
positive. Cette réponse positive exige que la souverai-
neté soit rendue au peuple, brisant le cadre institu-
tionnel d’oppression et d’exploitation.
Afin de commencer à rassembler la force politique
qui — dans le respect des engagements de cha-
cun — agira dans cette direction, nous proposons
d’appeler à la tenue d’une conférence nationale de
travailleurs et de jeunes :
et laVe
République ;
s’engageant sur la voie de la rupture, rendra
au peuple le pouvoir de décider ;
des travailleurs et de la jeunesse ;
à tous les niveaux, de la commune au sommet
de l’État ;
Campagne
MEETINGINTERNATIONALISTEParis,28mai2016
Brexit,Grexit,Frexit…
*Votezpourquitterl’Unioneuropéenne!
Un des fonds de scène
du meeting internationaliste
tenu à Paris le 28 mai 2016
TT45 MAQUETTE PAGE UNE.indd 1 28/06/2016 17:07
DIMANCHE 12 JUIN
La candidate (LR) est élue au
second tour de l’élection législa-
tive partielle organisée dans l’Ain
contre un candidat FN, le candidat
PS ayant été éliminé dès le premier
tour. Cette élection a été marquée
par un très fort taux d’abstention
(78,12 %). Depuis 2012, sur vingt-
deux législatives partielles, le PS
au pouvoir a conservé trois sièges,
en a perdu quatre et a été éliminé
au premier tour dans la moitié des
circonscriptions. Une débâcle !
L’association France Alzheimer
s’inquiète d’une menace d’un
nouveau déclassement par la
Haute Autorité de santé du « ser-
vice médical rendu » par quatre
médicaments prescrits pour cette
maladie. Le retrait de la liste des
médicaments remboursables sup-
primerait la prise en charge au titre
d’affection de longue durée (ALD)
de près de la moitié des patients
alors que « même si leur impact sur
les troubles cognitifs sont en effet
limités, les médicaments peuvent
améliorer les troubles du compor-
tement ». Elle fait observer que leur
prescription favorise le dépistage
précoce.
LUNDI 13 JUIN
Hollande se recueille sur la tombe
du général de Gaulle qui a pris
le pouvoir en 1958 pour mettre
en place les institutions de la
Ve République qualifiées, alors, par
Mitterrand de « coup d’État perma-
nent », avant qu’arrivé au pouvoir,
il ne s’y vautre avec délice.
Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) : les
agents de la ville sont toujours mo-
bilisés. Des cantines sont toujours
fermées ; 130 agents de l’agglomé-
ration ont débrayé ce jour à partir
de 11 heures. 500 agents du conseil
départemental occupent les locaux
et reconduisent la grève, tous pour
Plus d’un million de manifes-
tants à Paris et en province, des
milliers de banderoles, une seule
revendication : le retrait de la loi
El Khomri.
La confédération FO écrit dans un
communiqué : « Le gouvernement
et le président de la République
doivent comprendre que ce projet de
loi multi minoritaire ne passe pas
et qu’ils doivent sortir d’une logique
politicienne. »
Le communiqué de la CGT inter-
roge : « Combien de temps le gou-
vernement va-t-il rester sourd aux
légitimes revendications du monde
du travail ? Jusqu’où devrons-nous
aller ? »
A Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-
Marne), la grève est d’une ampleur
exceptionnelle dans les écoles.
Le personnel périscolaire proteste
contre « un taux d’encadrement
et des moyens trop faibles » selon
un animateur syndiqué à FO. Les
grévistes, qui ont manifesté devant
la mairie, réclament également une
revalorisation des salaires.
MERCREDI 15 JUIN
A Montreuil, en Seine-Saint-Denis,
plusieurs centaines d’agents de la
ville opposés à trois projets d’arrê-
tés remettant en cause leurs acquis
ont assisté au conseil municipal. Le
maire (PCF) proclame le huis clos et
fait évacuer la salle. « Démission ! »,
« Nous sommes la graine de révolte
que vous semez ! », a crié le public
avant de chanter L’internationale
CGT d’arrêter les
grandes manifesta-
tions à Paris. Il pré-
vient : « Le gouver-
nement ne changera
pas le texte. Echouer
à faire adopter ce
texte serait aussi la
victoire de ceux qui
voudraient faire
passer leur vision
ultralibérale. »
Jean-Christophe
Cambadélis, pre-
mier secrétaire du
PS, appelle lui aussi
à cesser les mani-
festations et ajoute :
« Si on concentre les
forces de l’ordre dans
les manifestations,
on ne les met pas
au niveau de l’Euro,
et on ne les met pas
dans la poursuite des terroristes.
Donc, à un moment donné, il faut
faire un choix. »
USA. La production industrielle
en baisse de 0,4% en mai. La
seule production manufacturière
a reculé de 0,4% également et celle
des biens de consommation de
0,7%, avec un repli de 2,2% pour la
composante des biens de consom-
mation durables comme les voi-
tures mais aussi l’électroménager,
l’ameublement ou l’électronique
grand public.
Hollande annonce en Conseil
des ministres l’interdiction de
manifestations. « Si les conditions
ne sont pas réunies pour protéger
les biens personnels ou publics,
et pour l’instant elles ne le sont
pas, à ce moment-là les décisions
seront prises au cas par cas de ne
pas autoriser les manifestations »,
rapporte le porte-parole du
gouvernement.
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La
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Nom, prénom : …………………………………………………………………………….............................................
Adresse:…………………………………………………………...........................Codepostal:…………………………
Les 6 juillet, 13 juillet, 20 juillet, 27 juillet, 3 août, 17 août, 24 août, 31 août
8numéros,10eurosAbonnez-vous!
Bulletin à renvoyer à : La Tribune des travailleurs, 34, rue Villiers-de-L’Isle-Adam 75020 Paris - Chèque à l’ordre de La Tribune des travailleurs
Eté
2016