ENQUETE FLASH SUR LA FORMATION EN FRANCE DES TRADUCTEURS ET DES INTERPRETESTrad Online
La conclusion principale de l’enquête : les formations sont essentiellement centrées sur les « expertises métier », laissant de côté l’intégration professionnelle et l’ouverture vers d’autre univers connexes comme la création d’entreprises ou les nouveaux métiers en ligne.
Le marché de la traduction n’est pas très connu, suivi ni étudié. C’est pourtant un marché mondialisé qui croit de 10 % par an et qui a atteint 30 Mds d’Euros en 2011 dans le monde. Les opportunités sont nombreuses et la concurrence forte. Nous avons souhaité en savoir plus sur la formation des traducteurs et interprètes en France.
La quatrième branche : l’exercice des métiers de la traductionJean-Marie Le Ray
Intégralité de ma contribution au 1er Congrès Mondial de Traductologie, présentée à l'université Paris-Nanterre le 13 avril 2017. Voir ici le programme : https://cmt.u-paris10.fr/wp-content/uploads/2016/02/632-FROELIGER-SAURON.pdf
ENQUETE FLASH SUR LA FORMATION EN FRANCE DES TRADUCTEURS ET DES INTERPRETESTrad Online
La conclusion principale de l’enquête : les formations sont essentiellement centrées sur les « expertises métier », laissant de côté l’intégration professionnelle et l’ouverture vers d’autre univers connexes comme la création d’entreprises ou les nouveaux métiers en ligne.
Le marché de la traduction n’est pas très connu, suivi ni étudié. C’est pourtant un marché mondialisé qui croit de 10 % par an et qui a atteint 30 Mds d’Euros en 2011 dans le monde. Les opportunités sont nombreuses et la concurrence forte. Nous avons souhaité en savoir plus sur la formation des traducteurs et interprètes en France.
La quatrième branche : l’exercice des métiers de la traductionJean-Marie Le Ray
Intégralité de ma contribution au 1er Congrès Mondial de Traductologie, présentée à l'université Paris-Nanterre le 13 avril 2017. Voir ici le programme : https://cmt.u-paris10.fr/wp-content/uploads/2016/02/632-FROELIGER-SAURON.pdf
Pas une journée ne passe ces temps-ci sans que je ne lise un de ces articles annonçant la mort imminente de Facebook pour les marques. Ou, pire encore, un article incitant les marques à opter pour Google+ ou Twitter au lieu de Facebook. J’ai même lu un article soi-disant sérieux dans une prestigieuse publication américaine de l’industrie touristique, concluant que la récente baisse de portée naturelle des publications sur Facebook allait inciter les marques à réinvestir dans leurs propres outils: blogues, infolettres, site web, etc. Bon, on se calme le ponpon. Commençons d’abord par clarifier la situation avant de regarder quelques bonnes raisons de garder une présence dynamique sur Facebook.
Pas une journée ne passe ces temps-ci sans que je ne lise un de ces articles annonçant la mort imminente de Facebook pour les marques. Ou, pire encore, un article incitant les marques à opter pour Google+ ou Twitter au lieu de Facebook. J’ai même lu un article soi-disant sérieux dans une prestigieuse publication américaine de l’industrie touristique, concluant que la récente baisse de portée naturelle des publications sur Facebook allait inciter les marques à réinvestir dans leurs propres outils: blogues, infolettres, site web, etc. Bon, on se calme le ponpon. Commençons d’abord par clarifier la situation avant de regarder quelques bonnes raisons de garder une présence dynamique sur Facebook.
1. Filière française de la traduction
Enquête auprès des traducteurs indépendants
RESULTATS
Accompagnement au développement des TPE et PME
Société de traduction
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Novembre 2008
2. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
Sommaire
But de l’étude
Méthodologie
Profil des répondants
Résultats
Compléments
Etonnements
Une suite à envisager ?
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3. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
Un constat a été à l’origine de la décision de mener cette enquête :
- La filière de la traduction en France et en Europe est très méconnue et pour ainsi dire très peu étudiée ni
répertoriée en tant que telle.
- La bonne santé de la filière repose sur deux acteurs principaux : les sociétés (ou agences) de traduction
et les traducteurs (indépendants en grande majorité).
Précaution : l’enquête cible la filière de la traduction dite technique. Le secteur de la traduction littéraire
n’est pas régi par les même règles et pratiques (ex. les droits d’auteurs). L’interprétariat n’est pas non plus
étudié, même si certains professionnels ont une double expertise et proposent leurs services à la fois de
traducteur et d’interprète.
Une ambition : appréhender la situation actuelle de la filière de la traduction technique sous l’angle de la
relation entre traducteurs indépendants et agences de traduction.
Cet état des lieux est une première base permettant de diffuser et développer une meilleure connaissance
de ce secteur.
Notre ambition, au-delà de cette première enquête, nécessairement limitée, est réellement de renforcer les
liens entre les agences et les traducteurs et de contribuer à la connaissance et reconnaissance de la filière
auprès des entreprises et institutions.
Note : La question des tarifs n'est pas abordée. Cette question a été abordée dans la dernière enquête de la SFT parue mi-
novembre 2008, dont certaines données confirment les enseignements recueillis dans notre enquête.
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4. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
Le questionnaire a entièrement été administré en ligne. Composé de 52 questions, il a été adressé par
mail au mois d’octobre 2008 à environ 1400 traducteurs indépendants dont le français est l’une des
langues de travail (source, cible) .
Les traducteurs interrogés ont été identifiés auprès de ressources professionnelles (sites personnels et
professionnels, listes de traducteurs agréés, forums en ligne, places de marché en ligne,…).
410 réponses de traducteurs ont été reçues soit près de 30% des répondants (sur une population déclarée
d’environ 8000 traducteurs en France – source : Gouadec (estimation 2003) et CIDJ)
320 réponses complètes, 90 partiellement ou pas tout renseignées.
Les résultats recueillis dans cette étude sont donc le reflet de la réalité vécue au jour le jour par plus de
300 traducteurs indépendants.
Toutes les réponses reçues sont de l’ordre du déclaratif.
Le questionnaire a permis une large expression à travers 11 questions ouvertes et 12 zones marquées
« autre ». Le matériau reçu (verbatim) est extrêmement riche et dense (environ 45 pages recto-verso).
Une synthèse est proposée tout au long de ce document et permet de compléter certaines réponses.
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5. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
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6. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
A - Caractérisation des répondants
73% des répondants ont plus de 30 ans
et 38% plus de 40 ans
75% des répondants déclarent avoir plus
de 4 ans d’exercice du métier, 38% plus
de 10 ans
Des répondants expérimentés et ayant
une connaissance intime de leur métier
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7. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
A - Caractérisation des répondants
30% des répondants ont débuté leur vie
professionnelle directement comme
traducteur
25% exercent aujourd’hui un second
métier en parallèle
Plus de 75% des répondants estiment
travailler plus de 20 h par semaine sur
des missions de traduction et 50 % plus
de 35 h
Une majorité (3/4) des répondants
témoignent donc d’une double expertise,
compétence en traduction et
compétence sectorielle acquise à travers
une autre activité
Certaines personnes (25%) ont encore
une activité en parallèle qui pour 50%
d’entre elles (Q.7), se situe hors du
secteur de la traduction
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8. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
A - Caractérisation des répondants
75% des répondants vivent et exercent
en France et 20% en Europe hors de la
France
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9. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
A - Caractérisation des répondants
Les répondants sont à plus de 80% des
professionnels indépendants avec pour
70% d’entre eux, un statut d’entreprise
individuelle ou de micro-entreprise
13% sont en portage salarial
Enfin, 6% sont structurés en société et
2% en statut salarié
Une écrasante majorité de traducteurs
sont indépendants
Du côté des agences, on observe aussi
un morcellement extrême du secteur :
très peu d’acteurs affichant plus de 30
salariés et une écrasante majorité
d’agences ayant entre 2 et 8 salariés
Une filière avec une très forte
particularité qui est par exemple « l’anti-
modèle » de la filière automobile, très
hiérarchisée, organisée et normée
Une particularité structurante pour la
filière et son développement
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10. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
A - Caractérisation des répondants
Près de 75% des répondants déclarent
ne pas s’attendre à une modification de
statut ou de chiffre d’affaires dans les
années à venir
Parmi les réponses « autres options »,
les traducteurs envisageant une
évolution à court terme de leur statut
souhaitent en grande majorité avoir un
statut d’indépendant
3% envisagent de créer une agence de
traduction et 4% de trouver un statut de
salarié
On peut noter que le statut d’indépendant n’est pas un statut subi et qu’il est même recherché par les
répondants exprimant un souhait d’évolution professionnelle à court terme
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11. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
A - Caractérisation des répondants
60% des répondants déclarent un CA
annuel situé entre 15 et 65 k€
30% un CA < 15k€
7% un CA > 65k€ (correspondant à une
forte probabilité de répondants en statut
EURL et société à capital)
En termes de tendances, 56% des
répondants ont bénéficié d’une
augmentation de CA sur la période
2005/2008
14% ont observé une tendance inverse
Une augmentation constatée des chiffres
d’affaires, en cohérence avec
l’augmentation des besoins de
traductions liés aux échanges
internationaux et donc du marché
international de la traduction.
Les estimations courantes sont pourtant
à relativiser, le chiffre d’affaires lié à la
traduction de logiciels étant souvent
intégré aux estimations « macro ».
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12. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
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13. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
B - Caractérisation du CA et de la démarche commerciale
Le chiffre d’affaires de 68% des
répondants provient au deux tiers de 1 à
5 agences
27% des répondants estiment ce nombre
entre 5 à 15 agences.
Les clients des traducteurs indépendants
(en majorité des agences de traduction)
se situent autant dans le pays de
résidence du traducteur que dans un
autre pays. Rappelons que trois quart
des répondants sont basés en France.
Il faut noter que le marché de la traduction (hors
localisation et traduction littéraire) reste encore
aujourd’hui un marché très fortement national
(présence des clients finaux et des agences de
traductions dans le même pays)
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14. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
B - Caractérisation du CA et de la démarche commerciale
Plus de la moitié des répondants n’ont
jamais de clients finaux comme client
direct (un client final étant à la source du
document à traduire et utilisateur des
documents traduits).
Les agences de traduction sont les
premiers clients des traducteurs
indépendants.
Une partie du CA d’un traducteur peut
provenir de la « communauté » :
regroupement de traducteurs pouvant se
sous-traiter une traduction, prendre en
charge un projet trop important pour un
traducteur unique ou traduire ensemble
des documents volumineux ou dans des
langues cibles multiples.
La suite de l’enquête traitera à minima le sujet mais il pourrait
être évoqué ici la question des plateformes de mise en
relation « agences – traducteurs » et de statut dans la filière
(les plateformes, premiers clients des traducteurs ?)
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15. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
B - Caractérisation du CA et de la démarche commerciale
Les efforts en termes de développement
commercial des traducteurs
indépendants sont principalement axés
vers les agences et les sites internet
spécialisés (plateforme de mises en
relation)
L’approche commerciale privilégiée est
autant sectorielle (en fonction de la
spécialisation du traducteur)
qu’opportuniste et s’affranchit des
barrières géographiques
Aucune approche géographique n’est
privilégiée par une très grande majorité
des traducteurs
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16. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
B - Caractérisation du CA et de la démarche commerciale
Pour 50% des répondants, l’intérêt
premier d’être en relation directe avec
des clients finaux est de pouvoir afficher
des tarifs plus élevés
Un quart des réponses porte sur la
meilleure compréhension des besoins (il
faut lier ceci à la notion plus globale de
qualité)
Un tiers des répondants ont le sentiment
de ne pas détenir toutes les clés
(compétences, outils ou processus)
d’une démarche commerciale efficace
Un autre tiers pense que les clients
recherchent surtout un interlocuteur
unique capable de prendre en charge
des besoins de traduction dans plusieurs
langues
La difficulté d’identification de la
personne décisionnaire chez le client
potentiel est aussi notée
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17. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
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18. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
C – Diplômes de traduction et commercialisation
Environ un répondant sur deux possède
un diplôme de traduction.
30% des répondants pensent que le
diplôme est une des voies permettant
d’obtenir des projets de traduction
auprès des agences.
15% seulement lient la détention d’un
diplôme à la question des tarifs qu’ils
peuvent afficher.
10% seulement des répondants pensent
que la détention d’un diplôme peut être
un facteur décisif une relation
commerciale directement auprès des
clients finaux .
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19. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
C – Diplômes de traduction et commercialisation
A la réponse « autres options » de la question précédente, les répondants ont soulevé les points suivants :
Le diplôme n’est pas un facteur clé dans la réussite commerciale des traducteurs et n’est pas un gage de
qualité du traducteur.
Le diplôme est aujourd’hui dans les faits très rarement un préalable au référencement auprès d’agences et
n’est quasiment jamais demandé par les clients finaux dans le cas d’une relation directe traducteur/client
final. Le métier de traducteur n’étant pas réglementé, un diplôme de traduction n’est pas un préalable
d’exercice de l’activité.
L’importance de la double expérience (autres activités (donc expertise sectorielle) / traduction) est très
souvent soulignée et identifiée comme le facteur le plus important permettant de remporter des projets de
traduction.
Enfin, le diplôme est vu certes comme l’acquisition d’une certaine expertise en matière de traduction mais
surtout comme un moyen de se constituer un premier réseau et d’échanger sur le fond avec les experts du
sujet.
Le fait de rendre obligatoire la détention d’un diplôme dans le processus de référencement auprès
d’agence est généralement compris sous l’angle d’un critère « comme un autre » et qui est intuitivement
« facile » à mettre en avant par les agences. Pourtant, une grande majorité des répondants insistent sur le
fait que la détention d’un diplôme n’est aucunement corrélée à la qualité du traducteur. La connaissance
intime du contexte (expertise sectorielle essentiellement) est très souvent citée comme la composante
numéro un de la qualité de la prestation (le préalable étant de traduire bien évidemment vers sa langue
maternelle) .
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20. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
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21. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
D – La relation avec les agences de traduction
La relation traducteur – agence de traduction
est qualifiée de « bonne à excellente » pour
%
plus de 75% des répondants.
Sur les cinq dernières années, aucune
évolution significative n’est mise en avant.
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22. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
D – La relation avec les agences de traduction
Bien qu’ils considèrent en très grande
majorité avoir de bonnes relations avec
les agences, 83% des répondants ont
pourtant déclaré avoir été confrontés à
des mauvaises pratiques d’agences au
cours de leur vie professionnelle.
Ces pratiques sont cependant qualifiées
de peu courantes.
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23. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
D – La relation avec les agences de traduction
Les difficultés auxquelles ont été
confrontées les traducteurs sont de
plusieurs ordres :
- 30% des répondants signalent des
délais de paiement supérieurs à deux
mois, voire de réelles difficultés à se faire
payer (nécessité de plusieurs relances)
- 20% mettent en avant les délais trop
courts (avec comme notion sous-jacente,
le risque en termes de qualité)
- Viennent ensuite les tests de traduction
sans suite (demandes parvenues dans la
majorité des cas des plateformes
spécialisées)
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24. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
D – La relation avec les agences de traduction
Les répondants ne semblent pas
accorder une importance particulière
aux nombres d’agences avec lesquelles
ils travaillent.
Les deux composantes majeures d’une
relation avec les agences sont :
- des délais raisonnables et tenus pour la
réception du paiement de la prestation
- un retour sur la qualité du document en
fonction du relecteur ou du client final
La question de la régularité des projets
proposés et d’un chiffre d’affaires
minimum obtenu auprès d’une agence
n’est pas centrale pour les répondants.
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25. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
D – La relation avec les agences de traduction
A la question « si vous deviez vous investir dans une relation longue durée avec une agence et donc en
retenir quelques-unes parmi plusieurs d'entre elles, quels seraient vos critères ? », les réponses sont les
suivantes :
La fiabilité pour ce qui concerne les délais de paiements (annoncés, acceptés et effectivement observés)
L’obtention de délais raisonnables en fonction du volume et de la technicité du texte source
Les autres composantes importantes qui sont aussi fréquemment évoquées sont les suivantes :
• le soutien apporté par l’agence à ses traducteurs auprès du client final
• la professionnalisation de la relation du chef de projets traduction de l’agence envers le traducteur :
• autour principalement des notions de clarté et fiabilité des informations et de soutien & savoir-être
• la reconnaissance « à sa juste mesure » est un sujet souvent évoqué comme relativement absent de la
relation entre les agences (par l’intermédiaire des chefs de projets) et les traducteurs
• la question de la valeur ajoutée des agences est aussi posée
• relecture, gestion de projets, gestion de la relation avec le traducteur, etc.
Le rôle de commercialisation pris en charge par les agences est d’après nous une compétence, une valeur
ajoutée qui est pourtant peu énoncée, identifiée ou comprise comme telle par un grand nombre des
répondants.
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26. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
D – La relation avec les agences de traduction
50% des répondants pensent que la
relation entre traducteurs et agences est
globalement positive au sein de la filière.
18% des répondants pensent le
contraire.
Un tiers ne se prononce pas.
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27. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
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28. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
E – A propos de la filière française
40% des répondants jugent que le
secteur de la traduction en France se
porte globalement bien, 30% pensent le
contraire.
30% encore disent ne pas avoir d’avis.
A la question ouverte « Pourquoi » (180 réponses), les points suivants sont mis en avant :
- Evolution du secteur : hausse du volume global * baisse des prix * baisse de la qualité
- Les agences sont souvent citées comme étant à la source de la baisse des prix, tout en admettant aussi
que certains traducteurs acceptent aussi des tarifs relativement bas
- Manque de collaboration entre tous les acteurs de la filière
- Manque de cadre (certains parlent aussi de réglementation) permettant d’offrir une certaine référence en
matière de prix et qualité notamment et permettant de limiter l’arrivée d’acteurs peu scrupuleux
- Manque de communication organisée auprès des clients qui, de fait, méconnaissent fortement le métier.
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29. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
E – A propos de la filière française
Une écrasante majorité des répondants
pense que les clients n’ont pas de
véritable connaissance du métier de la
traduction et de ses acteurs
A la question ouverte « Pourquoi » (184réponses), les points suivants sont mis en avant :
- l’importance et la valeur ajoutée de « l’action de traduction » ne sont pas reconnues à leur juste
valeur
- la question de la traduction vient quasiment en dernier dans la gestion de projets du client final
- la relation entre les agences (qui sont principalement en contact avec les clients) et les clients finaux
n’est pas suffisamment « intime » pour permettre de véritables échanges sur le métier
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30. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
E – A propos de la filière française
60% pensent que la filière n’est pas
suffisamment organisée, tandis que 30%
n’ont pas d’avis.
11% pensent que la filière est bien
gérée.
A la question ouverte « Pourquoi » (120 réponses), les points suivants sont mis en avant :
- La raison est liée principalement à la structure actuelle de la filière : la caractéristique « classique »
d’une filière constituée en grande majorité d’indépendants.
- manque de communication entre traducteurs
- isolement des traducteurs
- beaucoup de petites agences, travaillant de manière isolée
- Quelques actions d’acteurs ne rassemblant qu’une partie de la profession sont citées. Pourtant, le
manque d’acteurs représentatifs, organisés et travaillant de concert est très souvent signalé.
- L’arrivée des plateformes en ligne hébergeant des forums permet pourtant de meilleurs échanges
entre professionnels mais sans offrir de solutions organisées et pertinentes à l’échelle de la filière.
- Un scepticisme concernant la capacité de la filière à s’organiser (sentiment reposant sur une analyse
factuelle de la situation actuelle et depuis quelques années) est aussi fortement exprimé.
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31. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
E – A propos de la filière française
53% des répondants expriment leur
confiance dans la capacité de la filière à
résister à la baisse des tarifs et à
l’arrivée de solutions basées en
« offshore ».
A la question ouverte « Pourquoi ? Comment ? » (150 réponses), les pistes et éléments suivants sont
cités :
-La qualité est citée comme élément majeur permettant de résister à la baisse des prix et aux offres « à
bas coûts » :
- Qualité assurée par les agences et traducteurs
- Qualité communiquée auprès des clients par des actions organisées de la filière
- Le recours à une réglementation est aussi parfois cité (dans le sens, barrière aux entrants et aux
offres ne répondant pas à des critères généraux de qualité)
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32. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
E – A propos de la filière française
77% des répondants pensent que la
filière doit s’organiser pour promouvoir et
assurer son excellence.
A la question ouverte « Pourquoi ? Comment ? » (110 réponses), les pistes et éléments suivants sont
évoqués :
- le danger « de ne pas s’organiser » est signalé
- le « comment s’organiser » sur un secteur « atomisé » est évoqué comme étant une vraie
problématique
- le pourquoi est relativement clair : pour informer, pour communiquer sur « l’excellence de la filière »,
pour augmenter la visibilité de la filière auprès des institutions et des clients
- l’organisation est souvent exprimée dans un cadre « entre traducteurs » plus que dans une optique
« entre tous les acteurs de la filière »
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33. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
E – A propos de la filière française
Parmi les propositions de dangers
potentiels, il peut être noté que :
- l’évolution de la traduction automatique
n’est pas perçue comme un danger
potentiel pour les cinq années à venir
- les conséquences d’une
« offshorisation » plus poussée et d’une
concentration du secteur sont redoutées
par une majorité
- la concurrence potentielle de
personnes qui ne sont pas des
traducteurs professionnels mais qui
maitrisent parfaitement deux langues
n’est pas redoutée pour un répondant
sur deux, un tiers l’identifiant pourtant
comme une menace potentielle
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34. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
Eléments supplémentaires
La dernière question posée laissait le champ libre à toutes remarques.
Nous avons été agréablement surpris du retour positif de nombreux répondants, louant l’initiative, en
profitant pour s’interroger sur tous ces sujets et espérant vivement recevoir les résultats.
La question de la suite à donner à l’enquête a aussi été soulevée…
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35. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
Etonnement
Bien reçue par une très grande majorité des répondants, notre initiative a pourtant (à notre grand
étonnement) suscité des réactions « surprenantes » (avec une certaine dose d’agressivité parfois) de la
part d’un certain nombre de traducteurs, s’interrogeant sur le bien-fondé d’une telle enquête initiée par
une agence, Trad Online (en oubliant en passant le deuxième acteur, l’entreprise de conseil KDz’ID).
Le reproche affiché était de deux ordres :
- De quel droit nous posez-vous de telles questions ?
- Notre réponse : questionnaire libre, sans aucune obligation de réponse et avec la mention de
protection des informations. Des questionnaires de la sorte existent sur tous les sujets, dans toute
les filières, et sont donc très courants. Pourquoi un tel questionnaire ne pourrait-il pas être envoyé
à des traducteurs indépendants ?
- Quelle légitimité avez-vous pour lancer une telle étude, surtout que vous êtes vous-même agence de
traduction ?
- Notre réponse : quelle serait la légitimité attendue ? Le fait que Trad Online soit une agence de
traduction est justement à l’origine de notre volonté de contribuer à la meilleure connaissance de la
filière et à son développement le plus « durable » et « efficace » pour tous ses acteurs.
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36. Octobre 2008 – Enquête auprès des traducteurs indépendants de la filière française de la traduction
Et demain ? Une suite à donner ?
- Tenter de recueillir des réponses en plus grand nombre (en se donnant la possibilité d’ajouter de
nouvelles questions permettant d’affiner ou préciser certaines informations)
- Elaborer un questionnaire similaire (détaillé, précis et laissant la place à une expression libre au
moyen de questions ouvertes) à destination cette fois des agences ?
- Organiser une communication sur un plan national ?
- Organiser une rencontre entre la SFT et la CNET ?
- Continuer l’échange sur un lieu de type « forum » ?
-…
-…
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