2. SOMMAIRE
Edito……………………………………………………….........………Page 3
Notre calendrier 2014 - 2015.………….....…….........……Page 4
Interview : Bernard Casoni...............……..….....…….Page 5
Retour sur la victoire face à Nice..........................Page 11
Statistiques et classements divers à la trêve....….Page 12
Que deviens-tu ? Pierre Neubert…………………....….Page 14
Groupes de supporters et liens internet.............Page 20
Retour sur les pronostics.....................................Page 21
Statistiques des joueurs.......................................Page 23
Partenaires et remerciements………......................Page 27
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3. EDITO
Bonjour à toutes et à tous ! Bienvenue dans le troisième numéro de « NUNGESSER », le
magazine en ligne de l’association USVA !
Nous avions décidé la sortie d'un numéro pour la mi-saison afin de dresser un premier bilan : et
nous avons tenu parole !
Contrairement aux deux premiers numéros de ce magazine, nous n'avons, cette fois, connu
aucune difficulté pour réaliser nos interviews. C'est une très bonne nouvelle ! Nous remercions à
cet effet le Président, Monsieur Eddy Zdziech, qui nous a ouvert les portes du centre
d'entrainement le 10 janvier 2015 et qui nous a permis d'échanger avec le coach Casoni pendant
plus de 45 minutes. L'intégralité de cette interview très enrichissante est retranscrite dans ce
numéro.
Mais « NUNGESSER », c'est aussi ressasser des souvenirs avec des anciens, comme ce fut le
cas précédemment avec le Zé ou avec Orlando... La rubrique « que deviens-tu ? » de ce numéro
est cette fois destinée aux plus anciens... aux vrais de vrais... à la vieille école comme on dit !
Pour vous, l'USVA a rencontré Pierre Neubert !
Vous retrouverez également, comme d'habitude, l'énorme boulot de Franck qui, cette fois-ci, vous
proposera la mise à jour du calendrier 2014-2015 initialement dévoilé dans le numéro 2 de la
revue, les stats des joueurs et de l'équipe à mi-saison, un article sur la Coupe de France et un
retour sur les pronostics qu'il avait réalisés dans le numéro 2 de septembre 2014.
Il est enfin précisé qu'entre la réalisation de ce numéro 3 et sa parution, le VAFC a enchainé une
triste série de trois défaites consécutives contre Sochaux, Nîmes et Yzeure...
La réalisation de nos rêves les plus fous ne se produira donc pas cette année... Mais nous
sommes des supporters de VA... Nous allons râler, accepter, de nouveau espérer... et un maintien
nous suffira.
Merci pour votre attention, bonne lecture et ALLEZ VA !
Hypo
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4. Notre calendrier 2014 - 2015
Horaires 20h00 sauf mention
particulière
Compétition DOM/EXT Adversaire Score
- AOUT -
Vendredi 1er L2/1ère journée EXT Gazélec Ajaccio 2-0
Samedi 9 / 13h30 L2/2ème journée DOM Nîmes 2-2
Mardi 12 / 18h30 CdL/1er tour DOM Troyes 1-3
Vendredi 15 L2/3ème journée EXT Tours 1-0
Vendredi 22 L2/4ème journée DOM Le Havre 0-4
Vendredi 29 L2/5ème journée EXT Auxerre 1-2
- SEPTEMBRE -
Vendredi 12 L2/6ème journée DOM Créteil 1-1
Vendredi 19 L2/7ème journée EXT Niort 3-0
Mardi 23 L2/8ème journée DOM Clermont 2-1
Vendredi 26 L2/9ème journée DOM Orléans 2-0
- OCTOBRE -
Vendredi 3 L2/10ème journée EXT Troyes 0-0
Vendredi 17 L2/11ème journée DOM Dijon 0-3
Vendredi 24 L2/12ème journée EXT AC Ajaccio 2-1
- NOVEMBRE -
Lundi 3 L2/13ème journée DOM Angers 1-0
Samedi 15 CDF/7ème tour EXT Maubeuge 1-3
Vendredi 7 L2/14ème journée EXT Arles-Avignon 1-2
Vendredi 21 L2/15ème journée DOM Brest 0-1
- DECEMBRE -
Lundi 1 L2/16ème journée EXT Nancy 0-1
Vendredi 12 L2/17ème journée DOM Châteauroux 1-0
Vendredi 19 L2/18ème journée EXT Laval 3-1
- JANVIER -
Samedi 3 CDF/8ème tour DOM Nice 2-0
Vendredi 9 L2/19ème journée DOM Sochaux 1-2
Vendredi 16 L2/20ème journée EXT Nîmes 2-0
Mardi 20 CDF/32èmes EXT Yzeure 2-0
Vendredi 23 L2/21ème journée DOM Tours
Vendredi 30 L2/22ème journée EXT Le Havre
- FEVRIER -
Vendredi 6 L2/23ème journée DOM Auxerre
Vendredi 13 L2/24ème journée EXT Créteil
Vendredi 20 L2/25ème journée DOM Niort
Vendredi 27 L2/26ème journée EXT Clermont
- MARS -
Vendredi 6 L2/27ème journée EXT Orléans
Vendredi 13 L2/28ème journée DOM Troyes
Vendredi 20 L2/29ème journée EXT Dijon
- AVRIL -
Vendredi 3 L2/30ème journée DOM AC Ajaccio
Vendredi 10 L2/31ème journée EXT Angers
Vendredi 17 L2/32ème journée DOM Arles-Avignon
Vendredi 24 L2/33ème journée EXT Brest
Mardi 28 L2/34ème journée DOM Nancy
- MAI -
Vendredi 1er L2/35ème journée EXT Châteauroux
Vendredi 8 L2/36ème journée DOM Laval
Vendredi 15 L2/37ème journée EXT Sochaux
Vendredi 22 L2/38ème journée DOM Gazélec Ajaccio
Franck
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5. Interview
Bernard Casoni
(10 janvier 2015)
Après la brillante victoire du VAFC en
Coupe de France face à l'OGC NICE, le
coach Casoni a bien voulu nous recevoir
pour nous parler de ses six premiers mois
passés à Valenciennes.
USVA : Bonjour Monsieur Casoni. Comment
allez-vous ?
BC : Très bien ! (rires) Un peu fraichement
ces derniers temps mais ça va.
USVA : Dans quelles circonstances avez-
vous rejoint le VAFC ?
BC : C'est Jean-Louis Borloo qui m'a
contacté. Nous nous sommes rencontrés et
en 10 minutes nous sommes tombés
d'accord. C'était très clair et très rapide.
USVA : Pourquoi VA ? Vous aviez d'autres
propositions ?
BC : J'en avais une ou deux mais Jean-Louis
Borloo a été très convaincant. Il y est pour
beaucoup.
USVA : Que pensez-vous de la première
partie de saison de l'équipe ?
BC : On savait qu'on allait partir avec un
handicap, que ça allait être difficile. Il y a eu
l'arrivée d'un nouveau président aussi...
Après, le reste c'est le travail, l'application de
tout le monde. Ca n'a pas été évident au
début, le temps que tout se mette en place,
de bien connaitre l'effectif et que ce soit
réciproque aussi... et puis voilà il fallait mettre
en place des principes de jeu et les appliquer.
On a fait un bon pas en avant mais nous ne
sommes qu'à la moitié du championnat et
rien n'est acquis. L'objectif reste toujours le
maintien parce qu'on a un effectif assez
réduit. On a été épargnés par les blessures
en première partie de saison, j'espère que ce
sera également le cas en deuxième partie.
USVA : La blessure de Néry est-elle grave ?
BC : Non ce n'est pas grave.
USVA : Que reste-t-il à améliorer pour cette
seconde partie de saison ?
BC : Performer tous les jours, progresser
tous les jours. Le match de Nice est une
référence mais le but n'est pas de le faire une
fois. C'est la régularité qui m'intéresse, ce
n'est pas de battre Nice et d'être très moyen
le match d'après. Il y a des bases à respecter
et à chaque fois qu'on l'a fait on a eu un
résultat positif.
USVA : En début de saison, nous avons
réussi à obtenir une interview d'Orlando
Silvestri que vous avez eu sous vos ordres à
Cannes (pendant un mois)... C'est une
légende de Valenciennes et nous lui avons
demandé ce qu'il pensait de vous. il nous a
répondu : " je ne l'ai eu qu'un mois comme
coach, mais je peux vous dire qu'il nous est
rentrés dedans. Il ne va rien lâcher, il va aller
au feu et voudra que tout le monde y aille
avec lui". A-t-il bien cerné le personnage ?
BC : Je pense qu'en un mois, il a compris
comment j'étais. De toute façon, c'est la
réalité du sport de haut niveau. Si on travaille
on est toujours récompensé. C'est la vie ! Ce
sont les bases que j'ai reçues et que je
véhicule aussi. C'est ce qui m'a permis de
connaitre le haut niveau.
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6. USVA : Et sur un plan personnel, quel bilan
tirez-vous de ces six premiers mois ?
BC : Il a fallu que je découvre le club, l'équipe
aussi. On a mis en place une organisation qui
a un peu plafonné alors on est passés à une
autre organisation. Je trouve que mon groupe
a bien évolué.
USVA : Vous vous inscrivez dans un projet à
long terme ici ? Une rumeur vous envoie à
Bastia...
BC : Je n'ai eu aucun contact avec Bastia.
Moi, quand je suis dans un endroit, je
m'implique à 100 %. Là j'ai signé un contrat
de deux ans. Il y a des contrats qui s'arrêtent
et d'autres qui continuent. Ce sont les aléas.
Vous savez, quand j'étais joueur, j'ai signé 5
ans au Matra Racing et je suis resté un an
puis je suis parti parce que je ne m'y plaisais
pas. Ce n'est pas une question de contrat,
d'année ou d'argent. C'est de prendre du
plaisir dans un endroit et quand on prend du
plaisir on a envie de rester ! Mais il faut que
ce soit réciproque également.
USVA : Et vous prenez du plaisir à
Valenciennes ?
BC : Oui bien sûr. Quand je vois mon équipe
qui progresse, quand je vois les matchs
qu'elle peut faire, je prends du plaisir !
Comme vous prenez du plaisir dans les
tribunes, moi j'en prends sur le banc. Et puis
il y a des matchs où je me suis fait chier
comme vous vous êtes faits chier ! On est
liés, c'est toujours pareil ! On sait que si vous
prenez du plaisir, c'est que nous on en prend
aussi. L'un ne va pas sans l'autre.
USVA : Vous faites souvent appel aux
jeunes, lesquels sont susceptibles de
rejoindre les pros bientôt ?
BC : Il y en a déjà pas mal qui jouent, qui
n'ont déjà pas beaucoup de vécu en CFA2,
mais par la force des choses, en raison de la
situation du club, il y a des jeunes qui sont
montés plus rapidement que prévu.
Maintenant c'est à eux de vouloir continuer à
progresser. Arriver en pro ce n'est pas une
finalité. Il faut performer à chaque
entrainement pour faire de plus en plus
d'apparitions et rester dans le groupe.
La porte s'est ouverte rapidement pour eux,
c'est à eux de saisir l'opportunité.
USVA : Vous trouvez qu'il y a des joueurs de
qualité au centre de formation ?
BC : Des joueurs de qualité il y en a partout !
Il y en a donc aussi ici ! Mais la qualité dans
le football ça ne suffit pas. S'ils sont dans un
centre de formation, c'est qu'ils ont des
qualités. Mais c'est l'état d'esprit au quotidien
qui compte, l'envie de progresser, c'est ça le
plus important ! Dans le football, il y a de la
place pour tout le monde : les grands, les
rapides, les petits, les moins rapides... Il y a
des joueurs avec moins de qualités qui
réussissent et des joueurs qui sont pourris de
qualités et qui ne réussissent pas. Ce n'est
pas la qualité qui compte, c'est ce que tu vas
en faire.
USVA : Certains de nos joueurs ont eu de
gros écarts de conduite la saison passée. Il
parait que vous avez instauré un code de
conduite. Qu'en est-il ?
BC : Moi, j'attends de mes joueurs un bon
comportement. Comme je vous l'ai dit : il n'y
a pas que le football. Ca veut dire ce que ça
veut dire. Maintenant, je pense que les
joueurs se comportent bien... et celui qui ne
se comportera pas bien n'a rien à faire ici. Il y
a des amendes, et puis le gars qui arrive une
fois ou deux en retard paye une amende la
fois suivante.
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7. USVA : Il y a une charte ?
BC : Oui bien sûr. Il y a un respect vis-à-vis
du groupe. Celui qui arrive en retard paye
une amende.
USVA : Comment gérer une petite star ?
BC : Moi je n'ai pas de petite star ! Ca veut
dire quoi petite star ? Une star doit respecter
le collectif. Sinon elle ne respectera pas son
équipe sur le terrain. Sinon c'est le joueur qui
te tuera. Un groupe est plus important qu'une
individualité hein ! Je n'en connais pas
beaucoup, des individualités qui font gagner
tous les matchs. Généralement, un grand
joueur est respectueux.
USVA : Lyes Houri s'était fait remarquer la
saison passée sur internet et semble avoir
changé.
BC : Je n'ai pas à me plaindre de Houri ou de
qui que ce soit. Je ne sais pas ce qu'il y a eu
avant, mais ce qui m'intéresse, c'est ce que
tu fais avec moi.
USVA : Pourquoi est-il sorti du groupe ces
derniers temps ?
BC : Sorti du groupe ? Non. c'est juste qu'à
un moment donné il a été moins performant
et d'autres ont été meilleurs. Il a eu l'occasion
de montrer des choses pendant deux ou trois
mois : ça n'a pas été suffisant. D'autres ont
été meilleurs que lui et lui sont passés
devant. C'est le meilleur qui joue et le moins
bon qui doit refaire ses gammes, travailler
pour retrouver sa place. C'est ça la
concurrence !
USVA : Vous surveillez leurs activités
extérieures ?
BC : Non. Maintenant si j'entends des
choses, je vais les voir et je leur dis : " j'ai
entendu ça".
USVA : Nous allons parler un peu des
évènements de Maubeuge : des rumeurs ont
indiqué que vous aviez été insulté, voire
molesté par les supporters et un journal local
vous a fait dire : "ce sont des imbéciles".
Pouvez-vous nous donner votre version ?
BC : Pas du tout ! Pas du tout ! Déjà je n'ai
pas traité les supporters d'imbéciles. Quand
j'y suis allé, j'ai dit : " laissez nous finir le
match". J'étais là pour qu'on puisse continuer
le match, pour défendre nos intérêts. On avait
fait le plus dur. Vous savez, moi les
supporters je connais. A Marseille j'ai connu
aussi.... et ils sont beaucoup plus virulents
que ce que j'ai vu là... après, moi avec les
supporters, ça s'est toujours bien passé car
les supporters font partie du club.
USVA : Et l'envahissement ?
BC : Ca a été grossi ! Il n'y a pas eu de
violence, il n'y a rien eu. Personne n'était
armé comme j'ai pu l'entendre. Moi j'y suis
allé, j'ai dit " allez, rentrez pour qu'on puisse
finir le match", et ça a été fait. Il n'y a rien eu
d'extraordinaire hein ! Moi j'ai fait ce que je
devais faire, les supporters sont restés dans
la tribune et puis voilà, y'a rien eu !
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8. USVA : D'autant plus que les supporters
semblent vous respecter...
BC : Moi j'ai vraiment été agréablement
surpris quand on en a pris quatre contre Le
Havre chez nous... de voir les supporters
comme ça. J'avais honte ! J'avais honte ! Je
suis allé les féliciter de nous avoir
encouragés. C'est la première fois que je
voyais ça... d'en prendre quatre et voir les
supporters qui encouragent jusqu'au bout.
C'était sincère quand je suis allé les saluer.
Moi, j'ai toujours eu de bons rapports avec les
supporters. Il y a toujours eu du respect l'un
envers l'autre. On en revient toujours au
respect. J'ai connu ça à Marseille aussi,
c'était virulent et on leur a plusieurs fois
sauvé la mise en déplacement avec les
supporters adverses. Je connais les
supporters, et là je trouve que c'est tranquille.
Maubeuge c'est de la rigolade.
USVA : Ici c'est moins méditerranéen... c'est
plutôt travail et solidarité.
BC : C'est pour ça que je leur dis à mes
joueurs. Il y a un comportement à avoir avant
tout, un état d'esprit. On peut perdre des
matchs, mais s'il y a l'état d'esprit... On peut
tomber contre meilleur mais il y a des bases
à respecter.
USVA : C'est vrai qu'à partir du moment où
les joueurs se battent sur le terrain, le public
ne peut pas leur reprocher grand chose. La
saison passée, certains ne se battaient pas...
BC : Les situations comme ça c'est plus
compliqué. C'est pas qu'ils ne se battent pas,
c'est qu'il y a une grande perte de confiance.
Donc après le gars n'ose plus. Il est dans le
doute et ça donne l'impression qu'il ne se bat
pas. Il n'y a rien de pire, le doute c'est
l'ennemi du sportif. Et c'est là qu'on revient au
mental. Quand tu as des certitudes, tu
bombes le torse et tu ne crains personne.
USVA : On a pourtant vu un marcheur la
saison passée... qui choisissait ses matchs.
BC : Ca, après, le marcheur je suis d'accord !
Moi je n'ai jamais connu de descente, ni en
tant que joueur ni en tant qu'entraineur...
C'est peut être parce qu'à un moment donné
on se sort les tripes pour ne pas vivre ça.
Une descente, c'est comme si on me met un
coup de couteau. Je fais tout pour ne pas que
ça arrive.
USVA : Des recrues pour le mercato ?
BC : Pour l'instant c'est difficile. Sans départ
c'est difficile.
USVA : Des départs ?
BC : Novaes est parti mais financièrement on
ne gagne pas d'argent. Pour l'instant ça ne
bouge pas et j'ai en ce moment un groupe de
16-17 joueurs.
USVA : Il y a des bons de sortie ?
BC : On peut en donner s'il y a de bonnes
propositions. Il peut y avoir le cas N'Guette si
on nous le prend mais on nous le prête
jusqu'à la fin de saison. Le deal est là. Après,
s'il y a une opportunité pour Le Tallec ou
Enza qui sont de gros salaires et qui sont les
joueurs les plus connus... Mais je suis
content de les avoir avec moi. Ce sont des
joueurs de valeur.
USVA : Et il y a Abdelhamid qui semble
s'imposer...
BC : Quand je l'ai pris, je savais que c'était
l'un des meilleurs défenseurs centraux de
Ligue 2 de la saison passée. J'étais déjà sur
lui quand j'étais à Auxerre. Il confirme le bien
qu'on pensait de lui. Je n'ai pas envie de le
perdre.
USVA : Et la rumeur sur le non retour de
Guihoata ?
BC : Ce n'est pas une rumeur, il n'est pas
revenu. Il devait revenir le 28 décembre et
n'est pas revenu. Il est avec sa sélection.
Quand il reviendra, il sera à la disposition de
la CFA2. Quand on parle du comportement...
USVA : Quels sont vos objectifs pour la fin de
saison ?
BC : Atteindre le plus vite possible le
maintien. Et se projeter déjà pour la saison
prochaine. Il faut connaitre les joueurs que
l'on va perdre, ceux qu'on peut garder et qui
on va pouvoir prendre. Mais ça dépend de
l'aspect financier.
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9. USVA : Avec un peu d'argent on pourrait faire
quelque chose de bien la saison prochaine ?
BC : Il faut aussi se dire qu'on a fait un
recrutement en dix ou douze jours cette
saison. C'était pas évident mais je pense
qu'on ne s'est pas beaucoup trompés. Avec
Loïc Pérard on a bien bossé. Une saison, ça
se prépare à partir de janvier.
USVA : Les supporters ont vraiment été
marqués par l’affaire VA-OM, en tant que
protagoniste est-ce que vous y avez pensé
avant de signer ici ?
BC : Pas du tout. J'étais à l'OM à l'époque,
mais qu'est ce que je peux y faire ? Je n'y ai
même pas pensé une minute en venant à
Valenciennes. Il y a 20 ans de cela ! Oui je
faisais partie de l'équipe, mais je ne suis pas
l'un des protagonistes. Si des personnes ont
des réticences avec cela je ne peux pas les
en empêcher... Mais qu'est-ce que je peux y
faire ? Je suis venu à VA pour travailler, pour
faire mon boulot et voilà.
USVA : Vous avez terminé votre carrière en
ligue 2 suite à cette affaire. Est-ce-que vous
en tenez rigueur à VA ?
BC : Mais ce n'est pas la faute de VA !
Pourquoi vous voulez que j'en veuille à VA ?
C'est une affaire entre des dirigeants et des
joueurs. Je fais la part des choses. Je n'ai
rien à voir avec cette affaire. Je suis au-
dessus de tout ça. L’affaire VA-OM c’est du
passé, je suis là pour sortir le club d’une
situation difficile.
USVA : Comment avez-vous vécu cette
affaire du côté Marseillais ?
BC : Mais ce n'est pas que l'affaire VA-OM.
C'est un système. Après, il y en a qui
adhérent à ce système et moi je n'ai jamais
adhéré. Je n'ai jamais vendu un match de ma
vie. J'ai participé à des matchs où j'ai appris
plus tard que certains joueurs avaient vendu
le match. Mais moi, quand je suis sur un
terrain, je suis à 100%. Si on me dit "il faut
lâcher le match", et bien je ne joue pas. Ce
n'est pas l'éducation que j'ai eue. Mon
éducation c'est d'être le meilleur possible. J’ai
vécu une histoire comme cela en réserve
avec Marseille, on m’a demandé de lâcher le
match, je n’ai pas voulu et j’ai failli me faire
frapper. J’éduque des gamins avec certaines
valeurs, ce n’est pas pour leur dire après qu’il
faut baisser le pantalon. En plus il n’y a que
des embrouilles par la suite. Moi, je marche
la tête haute.
USVA : Votre implication dans le club et le
respect de nos valeurs qui sont plutôt anglo-
saxonnes (travail, solidarité) ont également
favorisé votre intégration...
BC : Ca ne veut pas dire grand chose les
valeurs anglo-saxonnes... Moi je connais des
gens dans le Sud qui ont des valeurs
normales. Le travail et l'humilité, ce sont des
valeurs de partout... ce n'est pas
spécialement anglo-saxon. Dans tous les
pays c'est pareil. A Marseille il y a aussi des
valeurs de combat. Après, dans le sud, c'est
vrai qu'il y a ce côté excessif avec la victoire
ou la défaite. Ces valeurs sont humaines, je
les ai rencontrées partout ces valeurs : à
Evian, à Auxerre, en Tunisie, en Arménie...
Ce sont des valeurs humaines, des valeurs
d'éducation. Quand j'étais éducateur à l'OM,
ce n'est pas le football qui comptait, c'était
l'éducation et le respect. C'est la base, sinon
tu fais des Ben Arfa !
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10. USVA : Vous jouez à la pétanque par ici...
Quel est le niveau ?
BC : J'ai eu un bon niveau de pétanque ! Ici
ça joue bien... et ça joue plus que dans le
Sud car il n'y a que des salles couvertes. La
pétanque, ça m'aère un peu la tête. J'ai
besoin de prendre du recul sur le foot.
USVA : Que pensez vous des infrastructures
du club ?
BC : C'est agréable, il y a tout pour bien
travailler ! Super centre d'entrainement et
super stade. Je n'ai jamais travaillé dans des
conditions comme ça. J'ai toujours eu des
conditions de travail très difficiles. C'est un
patrimoine d'avoir des infrastructures comme
ça et un potentiel public aussi... même si je
pensais qu'il y aurait plus de monde contre
Nice.
USVA : Les gens ont été très déçus de ce qui
s'est passé l'année dernière et aussi de la
déliquescence du club au cours de ces
dernières années...
BC : Il faut voir comment Eddy reprend le
club. Le fonctionnement n'était pas
professionnel. Chacun doit être à sa place et
rester dans son rôle. Mais quand un club
descend ce n'est pas du hasard. Il faut en
tirer les enseignements. Il y a toujours des
raisons.
USVA : Mettez-vous des plafonds aux
salaires des joueurs ?
BC : Oui ! Si on peut faire un salary cap, on
le fait ! On est en train de l'instaurer. Pour
tous les joueurs qui sont arrivés, on n'a pas
dépassé certaines limites et j'y veillais. Si je
peux gagner mille euros je gagne mille euros.
Après on met des primes sur tant de matchs
et le mec va chercher ses matchs. C'est
comme ça que ça marche chez nous, sinon
tu ne viens pas. On n'est pas là pour faire
plaisir à tel ou tel joueur, on n'est pas là pour
leur faire des cadeaux. Le club a failli
mourir... sans Borloo le club est mort. Et les
querelles qu'il y a pu y avoir avant ça ne
m'intéresse pas. Là je pense qu'avec Eddy ça
se passe très bien. Il est dans son domaine
et moi dans le mien.
USVA : le mot de la fin pour les supporters ?
BC : Il faut continuer de nous encourager et
venir le plus nombreux possible. J'aime bien
quand il y a une tribune qui bouge, qui
encourage, ça fait plaisir. On en a besoin. Un
club a besoin de supporters. Il faut ouvrir les
portes, il faut de l'échange. Maintenant,
souvent à la fin des matchs perdus j'ai du mal
à aller voir les supporters car pour moi je n'ai
pas fait mon boulot.
USVA : Merci pour tout et allez VA !
Interview réalisée par Cambronne, Shaka
et Hypo.
Page n°10
11. Retour sur la victoire face à Nice
Voici la liste des 29 dernières rencontres entre VA et l'OGC Nice (précédant la victoire en 32èmes de finale
de la Coupe de France de janvier 2015).
Franck
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12. Malgré la finale de 1951 et 3 autres demi-
finales (1970, 1964, 1941), VA et la coupe de
France ce n’est pas une grande histoire
d’amour, surtout pour les plus jeunes d’entre
nous …
Sur les 20 dernières éditions de la coupe de
France hors l'édition de cette année (1995 à
2014), VA n’a dépassé le stade des 32èmes
qu’à 4 reprises:
2012 : éliminé en quarts à domicile par
Rennes 1-3.
2007 : éliminé en 8èmes par le PSG 0-
1.
2004 : éliminé en 16èmes par Monaco
aux tab (0-0 AP).
Voici le bilan général de notre club en coupe
de France avec le tour auquel nous avons été
éliminés depuis l’édition 1934 :
Finale (1) : 1951
Demi-finale (3) : 1970, 1964, 1941.
Quarts de finale (8) : 2012, 1994,
1982, 1978, 1976, 1965, 1952, 1942.
8èmes de finale (9) : 2007, 1992,
1990, 1980, 1975, 1949, 1947, 1936,
1935.
16èmes de finale (19) : 2004, 1993,
1991, 1984, 1979, 1974, 1973, 1972,
1971, 1969, 1968, 1967, 1966, 1963,
1961, 1957, 1955, 1940, 1937.
32èmes de finale (26) : 2014, 2013,
2011, 2010, 2009, 2008, 2006, 2003,
2002, 1999, 1996, 1988, 1981, 1977,
1962, 1960, 1959, 1958, 1956, 1953,
1950, 1948, 1946, 1944, 1938, 1934.
Franck
Statistiques et
classements divers à
la trêve
Classement général L2 :
VA est 10ème
à la trêve avec un total de
24 points en 18 rencontres.
Le bilan Valenciennois affiche :
7 victoires (EXT Auxerre, DOM
Clermont, DOM Orléans, DOM Angers,
EXT Arles-Avignon, EXT Nancy, DOM
Châteauroux) ;
3 nuls (DOM Nîmes, DOM Créteil, EXT
Troyes) ;
8 défaites (EXT Gazélec Ajaccio, EXT
Tours, DOM Le Havre, EXT Niort,
DOM Dijon, EXT AC Ajaccio, DOM
Brest, EXT Laval).
Classement à domicile :
VA se classe 14ème
avec un total de 14 points
en 9 matches. Ce classement est dominé par
Dijon qui a fait carton plein à domicile avec
8 victoires.
Classement à l’extérieur :
VA se classe 9ème
avec un total de 10 points
en 9 rencontres. Sochaux est la meilleure
équipe de L2 à l’extérieur avec 18 points
engrangés en 8 matches.
Attaque :
VA occupe une peu flatteuse 17ème
place
avec 16 buts inscrits en 18 rencontres. La
meilleure attaque de L2 est Troyenne avec
29 buts.
Page n°12
13. Défense :
VA est la 14ème
défense du championnat avec
25 buts concédés. La meilleure défense de
notre championnat est le Stade Brestois avec
seulement 9 buts encaissés.
Affluences :
VA est la 6ème
affluence de L2 avec une
moyenne de 7 793 spectateurs. Nancy
domine ce classement avec
14 797 spectateurs.
Buteurs :
Nos 3 meilleurs buteurs sont Poepon
(6 buts), N’Guette (4 buts) et Le Tallec
(3 buts).
Rydell est le 12ème
meilleur buteur de notre
championnat à 5 unités du leader, Idriss
Saadi (Clermont).
Passes décisives :
Notre meilleur passeur est Le Tallec avec
3 assists. Ce classement est dominé par
Johan Cavalli (AC Ajaccio) avec 7 passes
décisives.
Les autres passeurs Valenciennois sont :
Ciss, Néry, Abriel : 2 passes décisives
N’Guette, Lala, Abdelhamid : 1 passe
décisive.
Cartons jaunes :
4 : Kaboré.
3 : Abriel, Enza-Yamissi.
2 : Guiohata, Lala, Ciss.
1 : Baradji, Coulibaly, N’Guette, Sigamary
Diarra, Poepon, Houri.
Cartons rouges :
3 joueurs Valenciennois ont écopé d’un
carton rouge : Ciss, Enza-Yamissi et
Coulibaly.
Classement 1ère
mi-temps :
VA est 15ème
avec 20 points dans ce
surprenant classement dominé par Tours
avec 33 points et Clermont avec 31 points.
Classement 2ème
mi-temps :
VA se classe 13ème
avec 20 points. Troyes est
leader avec 34 points devant Brest qui
totalise 31 points.
Championnat des tribunes :
C’est la bonne note de cette première partie
de saison : VA occupe la 2ème
place du
classement derrière Nancy.
Franck
Page n°13
14. Que deviens-tu ?
Pierre Neubert
Pierre Neubert, Bonjour !
Bonjour.
Merci d’accepter cette interview ; tout
d’abord, comment allez vous ?
Ça va ; en plus, aujourd’hui nous avons un
temps printanier, il fait froid, mais il fait soleil.
Pour ceux qui ne vous connaitraient pas,
pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Pierre Neubert, j’ai 62 ans,
bientôt 63 ans, je suis retraité. Je suis arrivé
à Valenciennes en 1969, j’ai joué à VA de
69 à 77 : 8 ans qui marquent forcément une
vie. Je me suis marié, j’ai eu 2 enfants, et je
suis Valenciennois. Pour reprendre
« Bienvenue chez les ch’tis », j’ai peut-être
pleuré quand je suis arrivé, je n’ai pas pleuré
une deuxième fois, puisque je ne pars pas.
Ça, c’est Pierrot Neubert le Valenciennois. Je
pense que je suis plus Valenciennois que
méridional, malgré mon accent (NDLR :
Pierre Neubert est natif de Toulon, et ça
s’entend…).
Après, j’ai joué 6 ans à Nancy, 2 ans avec
Michel Platini, j’ai gagné la Coupe de France
en 78, ensuite, ben je suis Toulonnais, alors
ce n’est pas l’appel des sirènes, mais c’est
l’appel de Roland Courbis, Christian Dalger,
Albert Emon, Délio Onnis, qui étaient mes
copains, et quand Toulon est monté en D1,
ils ont voulu absolument que je vienne pour
faire partie de cette équipe et empêcher
Toulon de naviguer en eaux troubles.
Finalement, je n’y ai joué qu’un an, parce que
Hyères avait des ambitions de monter en D2.
Gerard Verstraete, moi, et d’autres y sommes
partis, avec un projet ; on finit 1er
ex aequo ou
2ème
, je ne me souviens plus, et on ne monte
pas. J’avais re-signé une année amateur à
Hyères et j’ai eu la possibilité de re-signer
professionnel à Angoulème ; j’y suis parti une
année, et puis mes amis de toujours,
Christian Dalger en particulier, ont repris
Grenoble, où j’ai donc terminé ma carrière,
les 3 dernières années, 86 à 89, où j’ai joué
notamment avec Youri Djorkaeff, Paganelli
qui venait de Toulon… Voilà, c’est ma
carrière footballistique de 1969 à 1989…
20 ans de carrière, donc...
Voilà, 20 ans de carrière ; j’ai fini à Grenoble
entraineur les 2 dernières années avec
Plamen Markov ; j’avais entamé une
reconversion, car c’était RMO le sponsor ; j’y
ai connu Bernard Vallet, Richard Virenque…
Voilà, ça, c’est le Pierrot Neubert footballeur,
le plus intéressant ; les 25 ans après, c’est
toujours un peu, voire beaucoup avec le
football…
Page n°14
15. Actuellement, vous êtes toujours dans le
football, amateur
Oui ; ça fait 2 ans que j’avais arrêté ; j’ai été
entraineur 10 ans à Marly, 5 ans en Belgique,
j’ai navigué un peu, j’ai été à Raismes
Vicoigne, à Denain, à Onnaing, puis j’avais
arrêté. Et là, il y a un projet sympa, avec des
gens sympas, mais, dans le nord, qui n’est
pas sympa… Un comité, fait d’anciens
joueurs du club d’Escaupont, un projet, on a
fait une équipe féminine, on est en promotion
1ère
division. Le club était structuré, mais on
essaye d’améliorer avec les éducateurs, et
c’est quelque chose qui est motivant.
Vous avez longtemps joué avec Gérard
Verstraete, qui nous a malheureusement
quitté il y a peu. Pouvez-vous nous parler
de l’homme, du footballeur et du VA de
cette époque ?
Gérard… Gérard, ben c’est difficile pour
moi… Bon, ça fait une semaine, j’ai franchi le
pas, c’est-à-dire il est décédé, mais il est
encore plus présent maintenant que quand il
était vraiment vivant.
Gérard, on s’est connus à 16 ans, il jouait à
Fontainebleau, qui était une équipe amateur
de 3ème
division, qui était souvent
championne… C’était le football amateur, il
avait 16 ans et il avait éclaboussé une finale
de sa classe… Il y avait des clubs sur lui, en
particuliers Reims. On était présélectionnés
en équipe de France Junior, on était tombés
ensemble dans la même chambre.
C’était paradoxal, lui jouait N°10 et moi N°6,
on a sympathisé et c’est moi qui l’ai empêché
d’aller à Reims et qui l’ai fait venir à VA par
l’intermédiaire de Louis Provelli, qui
s’occupait à l’époque du recrutement, et qui
nous a quitté aussi.
Gérard est arrivé un an après moi, en 70, on
a habité ensemble, chez Ducarton.
A l’époque, on habitait dans un hôtel, à la
gare, puisqu’il n’y avait pas de centre de
formation, c’en était les prémices. Et on a
joué 7 ans ensemble…
Gérard Verstraete
Alors, je ne vais pas refaire la vie de Gérard,
parce qu’en plus, il est venu à Carqueiranne,
je suis de Carqueiranne, il s’est marié avec
mon amie d’enfance… Après, ce sont les
péripéties de la vie, alors je vais parler du
footballeur… Le footballeur, c’était un garçon
avec un immense talent, un numéro 10 à
l’ancienne, un joueur qui pourrait toujours
jouer, avec son talent, à l’heure actuelle, ce
qui n’est pas le cas de tout le monde, car le
football a évolué. On ne peut pas comparer
les générations, mais j’ai joué avec des
garçons, j’ai eu comme coéquipier Alain
Giresse, Michel Platini, c’est la même
génération que Gérard, mais je persiste et
Page n°15
16. signe, à affirmer que Gérard Verstraete est le
meilleur footballeur avec qui j’ai joué.
Après, il y a autre chose, dans la vie, il y a
autre chose, mais au niveau purement
athlétique, technique, c’était le meilleur.
Alors, oui, il n’est pas devenu Platini, il n’est
pas devenu Messi, mais c’est à cause
d’autres choses, à cause de sa vie, mais, au
départ, c’est lui qui avait tout. On disait de lui
qu’au niveau physique, il était moins bien que
techniquement, mais ce n’est pas vrai. C’était
quelqu’un de volontaire, quand on allait en
forêt de Saint Amand, il travaillait, il bossait.
En plus, il avait une technique pied gauche,
pied droit, il tirait les coups francs, il faisait les
transversales… Pour moi, il reste un
footballeur de génie…
Bel hommage ! et le VA de ces années-là ?
Moi, j’ai un peu côtoyé la génération 69-70,
avec Magiera, Maillet, avec Gaby Robert
comme entraineur… Ensuite, on a eu la
deuxième année, avec le retour de Monsieur
Domergue, on a eu le centre de formation.
J’ai une photo d’équipe, de la troisième
division, de la réserve, où sur la photo, il y a
Dominique Dropsy, Claude Coumba, Didier
Six, Bruno Zaremba, Pierre Neubert, Gérard
Verstraete… Il y a sur cette photo 8 ou
9 futurs professionnels, ce n’est pas rien,
c’est important pour moi. C’est toute une
génération qui s’est installée, avec Jean
Pierre Destrumelle comme entraineur, la
génération de 74, avec ce fameux match
contre Paris-Saint-Germain, qui, entre
parenthèses, peut nous remercier, parce que,
depuis qu’il nous a battus un petit peu contre
le cours du jeu, un petit peu contre les règles
et les lois du jeu, il n’est plus jamais
descendu en D2… Donc, je me demande si
le Qatar ne devrait pas être le sponsor officiel
du VAFC, pour remercier, mais peut être
aussi que le Qatar a oublié le passé du PSG,
il est peut-être dans le présent et l’avenir,
mais sait-il d’où vient le PSG, et qu’il peut
dire un grand merci à Valenciennes, parce
qu’on a été super humble ; on l’a mal pris
quand c’est arrivé, mais on ne s’est pas
démotivés, puisqu’on est montés l’année
suivante. Ca veut dire quelque part qu’on le
méritait, c’est très difficile de pouvoir monter
deux fois de suite, ça veut dire qu’on avait du
talent.
Tout à fait ; vous qui avez près de 50 ans
d’expérience du foot amateur et
professionnel, quelles ont pour vous les
évolutions les plus marquantes ?
La première évolution, c’est l’évolution du jeu.
Avant, enfin je ne veux pas dire avant, ça fait
vieux soldat, mais il y avait alors des
défenseurs, un gardien qui jouait avec ses
mains, des milieux qui travaillaient et des
avants qui étaient là pour marquer. Les
défenseurs, il y avait les grands costaux, au
milieu les travailleurs, et devant, aussi des
grands costaux, des vifs, le football était dans
le duel, mais dans le duel « direct », poste à
poste, un N° 6 prenait un N°10, un N°3
prenait un N°7, on avait la responsabilité
chacun de son adversaire direct, et le
football, c’était 11 contre 11, avec un match
qui basculait quand un puis deux joueurs
perdaient leur duel.
Maintenant, le football a évolué, dans tous les
niveaux. Avant un arrière pouvait faire 1m85,
un attaquant pouvait faire 1m85 : maintenant,
tous les joueurs font quasiment 1m90. Le foot
actuel, ce sont avant tout des athlètes, qui
bossent, qui travaillent, où les joueurs sont
capables de faire beaucoup de choses. Un
arrière droit peut marquer des buts,
maintenant ce ne sont que des duels, avec
de la vitesse d’exécution, de la technique
partout, l’arrière droit n’a plus rien à envier à
l’ailier gauche, le footballeur est beaucoup
plus complet, beaucoup plus athlétique.
Page n°16
17. L’autre évolution, mais là c’est peut-être plus
un problème de société, on ne retrouve plus
les mêmes valeurs, le respect, l’humilité, je
ne parlerai pas d’intelligence, mais de l’amour
du football. Le Football, moi j’ai des photos
où on joue, on sourit, on rit, on se parle sur le
terrain, on a des gestes affectueux, on a des
gestes parfois de mécontentement, ça a une
âme et ça vit. Maintenant, j’ai du mal à me
reconnaitre dans certains matchs de foot,
parce que je trouve que les joueurs
s’ennuient, enfin je ne suis pas sûr qu’ils
s’ennuient, mais ils montrent un ennui, alors
comment, quand on montre un ennui, peut-on
donner aux supporters, aux spectateurs, de
la joie ??? C’est un débat à avoir, et moi, je
souhaite voir des équipes où il y a de la joie.
Moi, quand j’ai quitté Valenciennes, où on
vivait ensemble et où c’était fabuleux, je me
suis retrouvé à Nancy, où je suis tombé dans
la génération qu’on a appelé « Le Lycée
Papillon », avec Platini, Rouyer, Jeannol,
Rubio, c’était toujours en train de s’amuser,
d’être taquin, coquin… Comment peut-on
jouer au football sans être joyeux ??? Alors
que l’on gagne de l’argent en jouant, en
s’amusant… moi, j’ai été professionnel
20 ans, et encore maintenant, à mon âge, j’ai
l’impression que je n’ai pas travaillé…J’ai
jamais travaillé, j’ai gagné de l’argent, bon les
sommes n’ont rien à voir avec les sommes
actuelles, mais c’était toujours mieux que
quelqu’un qui travaillait, donc le respect des
gens qui viennent au football est
fondamental, celui des gens qui ont travaillé
et qui viennent le dimanche après-midi ou le
Samedi soir pour voir un match de football ; il
faut respecter tout ça.
Très bien… Alors, que préférez-vous ? le
VA des années 70 ou le VA d’aujourd’hui ?
c’est dans la continuité des ce que vous
venez de dire…
Parler du VA des années 70, c’est parler des
gens alors en place ; aujourd’hui, je ne
connaissais pas, mais j’ai fait connaissance
du nouveau président, je l’appellerais Eddy,
car j’ai du mal à prononcer son nom de
famille. Il est arrivé après toutes les péripéties
où on a encore une fois eu la chance que
M. Boloo s’intéresse (je ne sais pas si c’est
Monsieur Borloo qui a fait, enfin il a été le
dynamiseur de quelque chose, je ne sais pas
exactement) et ses premières mesures vont
dans le bon sens.
Moi, on ne comprenait, enfin je ne
comprenais pas depuis 18 ans que je suis là,
qu’on ne s’intéresse pas et qu’on ne redonne
pas la possibilité à des gens de l’Escaut, de
la Sambre, du Cambrésis, à des garçons de
pouvoir être footballeur professionnel. Le
terroir, dans les années 70, c’était primordial.
Je peux vous les citer, les garçons issus du
terroir : Jean-Pierre Kuskowiak, Daniel Joly,
Daniel Leclerc, Gillot, Albert Patoux, les
Zaremba de Fresnes, Dominique lefevre, et
j’en passe, et j’en passe… Il y a eu une
année, dans les années 80, je devais être à
Nancy, je ne me souviens plus, ma mémoire
flanche, 70 joueurs étant passés par VA
avaient été référencés en D1 ; VA était un
vivier, avec la mentalité du Nord, le respect,
le respect du supporter, le respect de tout,
voila, ça, c’était les années 70.
Page n°17
18. Maintenant, c’est certainement le Business,
parce qu’il y a les télévisions, il y a de
l’argent. Je ne suis ni jaloux, ni envieux de ce
qui s’est passé, mais je trouve dommage,
avec l’argent qu’il y a actuellement, les
possibilités, qu’on ne soit pas plus rigoureux
avec les joueurs, c’est-à-dire de leur imposer
des devoirs. Nous, on était à Valenciennes,
tous les Jeudi, on allait faire école de football,
et c’était obligé, dans nos contrats. Moi, j’ai
été à Fresnes, j’ai été à Bruay… Quand je
suis arrivé à Nancy, toutes les équipes de
jeunes avaient le nom du joueur qui les
entrainait : on avait les minimes Neubert, on
avait les minimes Platini, et on était obligé
d’être parrain : une fois par mois, on recevait
nos gamins, on remettait un trophée à un des
gamins, on payait le goûter (même si c’est le
club qui payait), on a vécu ça.
Les footballeurs professionnels actuels,
maintenant, à cause de l’argent, peut-être je
ne sais pas, sont complètement autonomes.
Autonomes, ça veut dire qu’ils oublient un
peu d’où ils viennent. La première question
qu’il faut se poser, c’est, quand on devient
footballeur professionnel, on n'a pas fait HEC,
on n’a pas fait l’ENA, on n’a rien fait ; à un
moment donné, il y a eu un tournant, où il y a
quelques personnes qui ont décidé que vous
alliez signer footballeur professionnel… Mais
ils auraient pu dire non… Et si ils avaient dit
non, vous auriez fait quoi ??? On ne sait
pas… Donc, il faut toujours bien, bien penser,
se rappeler d’où on vient…
Le VA d’aujourd’hui, il y a Bernard Casoni,
que je connais, car il était à Toulon en même
temps que moi. Le choix de l’entraineur est
déjà quelque chose de très important ;
l’entraineur, c’est le patron, l’entraineur, c’est
lui qui véhicule les valeurs. On retrouve
Valenciennes et, paradoxalement, il redonne
la chance à des jeunes du centre de
formation.
On a un centre de formation, on y a Frédéric
Zago, que je connais aussi, des gens qui
reviennent sur les valeurs du nord. Si on fait
rêver les enfants de devenir footballeur
professionnel, forcément, on obtient les
parents. Les parents sont derrière…
Nous ne disons rien d’autre, au niveau de
l’association USVA…
Voilà ; les parents vont venir, ils vont venir au
stade, les parents seront supporters… Le
problème à traiter, il est uniquement de
l’éducateur à l’âge, c’est-à-dire qu’on doit
avoir de bons éducateurs à 11 ans, à 12 ans,
13 ans, 14 ans. Si on est lâchés, on passe à
travers. On en retrouve en club amateur, qui
ont gagné la coupe de France, car ils ont eu
la culture. Valenciennes est en train de
revenir à ça, de revenir à la formation. Si on
forme des grands joueurs, ben ils iront au
Barça ; si on en forme des moins bon, ben ils
iront jouer, sans méchanceté, à Saint-Amand,
à Cambrai, des clubs avec moins d’ambition,
mais ils auront été formés par Valenciennes,
le vivier, il est ici.
Il faut savoir que quand on joue au football,
c’est une chance exceptionnelle de
reconversion hors football. Quand vous avez
20 ans, que vous n’avez pas pu être
footballeur professionnel, mais que vous avez
été stagiaire 2 ans, 3 ans dans un club
comme VA, vous avez des portes qui
s’ouvrent, on va vous trouver du boulot ; sur
le plan social, c’est magnifique. VA est en
train d’avoir compris, par l’intermédiaire je
pense du président, d’Eddy, et des gens qui
travaillent autour, que la solution, c’est ça. On
a nos jeunes, ils jouent ; ils sont meilleurs, ils
partent ailleurs, ils sont moins bons, ils
partent à côté, on est en bons termes avec
tous ceux qui nous entourent. On leur rend
des gamins, ils nous en redonnent, pour les
faire travailler. C’est là qu’est le
cheminement.
Page n°18
19. Ok, ok ! Alors, question personnelle :
vous qui avez vécu sur le terrain le
fameux match contre le PSG en 74, quel
souvenir en conservez-vous ?
On a souffert, parce qu’après le match du
PSG, c’était la trêve, donc c’est long, alors
que l’avantage dans le football, c’est que
quand on perd, 8 jours après, on rejoue.
Donc on oublie tout, et c’est reparti… Alors
que là, pendant un mois… En plus, on était
descendus à Carquairanne, avec Didier Six,
Claude Coumba, Tony Garceran, Jean Pierre
Kuskowiak, car tout le monde y venait en
vacances, et on en a parlé… Alors, à chaud,
on en avait parlé de ce fameux but de
Dogliani, dont maintenant plus personne ne
parle.
J’ai revu souvent Monsieur Wurtz, de son
prénom Robert, et que moi, à la suite de ce
match, j’ai toujours appelé Guy Wurtz, parce
que, ce jour-là, j’avais dit qu’il avait bu… Bon,
c’est de l’humour, c’est pour rire, mais
Monsieur Wurtz m’a toujours expliqué qu’au
départ, sur la frappe de Pilorget, Dogliani
n’était pas hors-jeu, qu’il était parti de la ligne
médiane, mais nous, à cette époque-là, ce
qui nous avait marqué, c’est qu’on était tous
montés, un gars était aux 18 mètres, avec
10m de hors-jeu quand le ballon s’en va…
Robert Wurtz
Dix mètres de hors-jeu, mais il ne fait pas
acte de jeu. A l’époque, on ne nous disait pas
ça, le gars qui part n’est pas hors-jeu, mais il
centre, et c’est le gars hors-jeu qui marque…
On avait gagné le match aller 2-1, et nous
menions 2-1… Cette équipe-là avait du
génie, avec des garçons comme Metsu, Six,
Jeskowiak, Zaremba, Verstraete, Coumba,
Delachet, mais là, sur le terrain, j’ai le
souvenir, on a pété un câble… On s’est
complètement déconcentrés, il y en avait
quelques-uns qui étaient toujours en train de
courir après l’arbitre, et on a repris 2 buts
derrière, voilà…
Ca fait partie des expériences, mais ça fait
partie aussi des injustices. On a toujours
vécu ça comme une injustice, car on n’a
jamais rien entendu de la part des gens du
PSG de l’époque, Fontaine, Hechter.
Je crois que c’est un peu à l’image du PSG
actuel ; le PSG à ce moment-là était déjà à
l’image de ce qu’il est maintenant, un peu
présomptueux, un peu dédaigneux. Ils ne se
sont pas occupés, on n’est pas obligés, mais
ils ne se sont pas occupés du malheur de
Valenciennes. Ils n’ont pris que leur bonheur
à eux. On se dit que c’est grâce à nous qu’ils
sont là… Mais eux ne le savent pas, et les
générations actuelles ne le savent pas…
Sinon, quand Valenciennes a été un peu
dans le souci, Valenciennes étant une place
stratégique dans l’Europe, peut-être que
Paris aurait pu dire : « bon, on va faire un
match à Valenciennes, pour que VA gagne
un peu d’argent »… Tout ça, quand on
compare 70 à maintenant, on ne pense plus
à ça…
Page n°19
20. Pour terminer, quel message souhaiteriez-
vous passer aux supporters qui nous
lisent ?
Le supporter, c’est celui qui s’identifie au
club, qui vit le club, c’est le douzième
homme, mais sans les excès de rivalité avec
les supporters adverses, même si ce n’est
pas facile de prendre avec dérision des
gestes ou des propos pas corrects. Je ne
suis pas au fait des groupes de supporters,
mais j’ai de la chance, ces supporters ont eu
des papas qui me connaissaient, et j’en ai
encore qui viennent me voir et me saluent.
Ça fait plaisir, le club a besoin de ces
supporters. Le club n’est rien sans les
supporters. Mais le supporter doit aussi avoir
beaucoup du joueur, c’est-à-dire le respect.
Moi, j’ai connu des matchs à Nice, où il y
avait des supporters qui venaient, et c’est
magnifique ; c’est magnifique, parce qu’on se
dit : ils ont fait la route, ils sont là, après, ils
vont rentrer, ils vont faire la route et aller
travailler. Je pense qu’il n’y a pas de grands
clubs sans grands supporters…
Voilà, ce sera le mot de la fin !
Merci Pierrot Neubert !
Interview réalisée par Cambronne.
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Tous les Valenciennois ici (page facebook).
Page n°20
21. Retour sur les
pronostics
du numéro 2
Dans le numéro 2 de « NUNGESSER », nous
vous proposions une revue des forces en
présence du championnat de L2 :
Favoris pour la montée : Troyes, Brest,
Nancy, AC Ajaccio, Angers.
Outsiders : Nîmes, Dijon, Sochaux, Tours,
Niort.
Ventre mou : VA, Auxerre, Orléans, Le
Havre, Créteil.
Lutte pour le maintien : Châteauroux,
Gazélec Ajaccio, Laval, Arles-Avignon,
Clermont Foot.
Force est de constater que nous avons une
certaine marge de progression en terme de
paris sportifs et que ce championnat de L2
relativement équilibré n’est pas facile à
appréhender …
La trêve est l’occasion de revoir ces
pronostics et de mettre en avant les surprises
et déceptions de cette première partie de
saison :
Les « bonnes surprises » :
Dijon : co-leader avec Troyes, l’équipe
Bourguignonne, meilleure formation à
domicile avec un sans-faute (8 victoires
engrangées), se présente désormais
logiquement comme un favori à la
montée. Les hommes de Dall’Oglio, qui
auront l’avantage de recevoir leurs
concurrents à la montée, Sochaux, Troyes
et Nancy, sont en position de retrouver la
L1 qu’ils ont quittée à l’issue de la saison
2011-2012.
Gazélec Ajaccio : avec 29 points au
compteur après 18 journées, le promu
Ajaccien a d’ores et déjà dépassé son
total de points de sa dernière saison en
L2 : 25 points et une 20ème
place en 2012-
2013. Les Gaziers sont la surprise de
cette première partie de saison grâce à
leur très bon parcours à domicile avec
22 points en 10 rencontres. Le maintien
lui étant quasiment acquis, le Gazélec
pourra désormais jouer sans pression et
peut être considéré comme un des
outsiders pour la montée, même si une
telle issue semble peu probable.
Laval : 17ème
la saison dernière, l’équipe
Mayennaise, championne des matches
nuls (11 au total), est, avec Brest, l’équipe
qui a concédé le moins de défaites (2)
dans la première partie du championnat.
Alors qu’ils semblaient destinés à jouer
une nouvelle fois le maintien, leur 9ème
place à la trêve leur permet d’entrevoir en
fin de saison une place en milieu de
tableau.
Les « déceptions » :
AC Ajaccio : Favori pour la montée en
début de saison, les Ajacciens sont
seulement 12ème
à la trêve, à 11 points du
podium. L’attaque Corse en berne, la
16ème
du championnat, explique en partie
les difficultés du club coaché par
Pantaloni.
Nîmes : Placé parmi les outsiders en
début de saison grâce à un recrutement
intéressant (Harek, Maoulida, Lacourt), le
club Gardois termine l’année 2014 en
17ème
position, dans la tourmente des
matches truqués. Les crocos devront se
battre pour assurer leur maintien sportif …
Tours : Avec 2 petits points glanés à
l’extérieur et le plus grand nombre de
défaites concédées (11) après Arles-
Avignon, Tours est en danger dans ce
championnat de L2. 18ème
et premier
relégable à la trêve, les Tourangeaux ont
des raisons d’y croire avec la 4ème
attaque
de L2 malgré le départ d’Andy Delort et un
Page n°21
22. bilan positif sur les 4 dernières journées a
(2 victoires et 2 nuls).
Niort : Autre outsider en début de saison,
les Niortais terminent l’année à une triste
16ème
place. 17ème
attaque de L2, les
Chamois, équipe surprise de la saison
dernière, devront cette fois se battre pour
éviter de replonger en National.
Angers : Favori pour la montée en début
de championnat, les Angevins n’ont pas
totalement perdu tout espoir de montée
mais doivent constater un retard de 8
points sur le 3ème
, Brest.
Le maigre bilan des Angevins à l’extérieur
avec 5 défaites concédées en 9 matches
expliquent leur classement en deçà de
leurs ambitions à l’entame du
championnat.
Pour ce qui est du bilan du VAFC : il n’est
ni à classer dans les bonnes surprises, ni
dans les déceptions.
Après le sauvetage de cet été, la préparation
et le recrutement tardifs, les balbutiements du
3-5-2 désormais abandonné, VA termine
l’année 2014 à la 10ème
place, ce qui est
conforme aux espoirs que l’on pouvait placer
dans notre équipe.
Sous la menace d’une relégation
administrative en National, notre club devrait
sans trop de difficultés assurer son maintien
et une place en milieu de tableau.
Nos débuts furent comme prévu un peu
poussifs avec 3 défaites concédés lors des 5
premières journées.
Les 2 victoires consécutives à domicile fin
septembre nous ont fait énormément de bien
au classement.
Franck
Page n°22
23. Statistiques des joueurs
(Saison de LIGUE 2)
Prénom Nom Poste
Matches L2
2014-2015
Minutes L2
2014-2015
Buts L2
2014-2015
GARDIENS
Magno Novaes Gardien 4 360 0
Anthony Dupré Gardien 0 0 0
Paul Charruau Gardien 1 90 0
Bertrand Laquait Gardien 13 1170 0
DEFENSEURS
Jérôme Guihoata Défenseur central 9 677 0
Adama Coulibaly Défenseur central 16 1404 1
Loris Néry Arrière droit 15 997 0
Yunis Abdelhamid Défenseur central 17 1503 0
Saliou Ciss Arrière gauche 11 884 0
Kenny Lala Arrière droit 18 1546 0
Nicolas Delion Défenseur central 1 90 0
Yves-Marie Kerjean Défenseur central 0 0 0
MILIEUX
Eloge Enza-Yamissi Milieu défensif 13 1105 0
Abdoul Aziz Kaboré Milieu défensif 10 274 1
Fabrice Abriel Milieu défensif 16 1440 0
Sigamary Diarra
Milieu offensif
gauche
13 858 0
Pape Abdou Camara Milieu défensif 1 57 0
Sekou Baradji Milieu défensif 7 380 0
Marco Da Silva Milieu défensif 0 0 0
Lyes Houri
Milieu offensif
droit
10 366 1
Jean-Luc Dompé
Milieu offensif
droit
4 34 0
Mamadou Diarra Milieu 5 65 0
Lucas Daury Milieu 1 32 0
ATTAQUANTS
Rydell Poepon Attaquant 17 1401 6
Anthony Le Tallec Attaquant 15 1269 3
Lamine N'Dao Attaquant 8 288 0
Opa N'Guette Attaquant 15 819 4
Page n°23
24. Statistiques des joueurs
(CDL 2015)
Prénom Nom Poste
Matches CdL
2014-2015
Minutes CdL
2014-2015
Buts CdL
2014-2015
GARDIENS
Magno Novaes Gardien 1 90 0
Anthony Dupré Gardien 0 0 0
Paul Charruau Gardien 0 0 0
Bertrand Laquait Gardien 0 0 0
DEFENSEURS
Jérôme Guihoata Défenseur central 0 0 0
Adama Coulibaly Défenseur central 0 0 0
Loris Néry Arrière droit 1 90 0
Yunis Abdelhamid Défenseur central 1 90 0
Saliou Ciss Arrière gauche 1 90 0
Kenny Lala Arrière droit 0 0 0
Nicolas Delion Défenseur central 1 90 0
Yves-Marie Kerjean Défenseur central 0 0 0
MILIEUX
Eloge Enza-Yamissi Milieu défensif 1 42 0
Abdoul Aziz Kaboré Milieu défensif 1 90 0
Fabrice Abriel Milieu défensif 0 0 0
Sigamary Diarra
Milieu offensif
gauche
0 0 0
Pape Abdou Camara Milieu défensif 1 20 0
Sekou Baradji Milieu défensif 0 0 0
Marco Da Silva Milieu défensif 0 0 0
Lyes Houri
Milieu offensif
droit
1 90 0
Jean-Luc Dompé
Milieu offensif
droit
1 14 0
Mamadou Diarra Milieu 1 15 0
Lucas Daury Milieu 0 0 0
ATTAQUANTS
Rydell Poepon Attaquant 0 0 0
Anthony Le Tallec Attaquant 1 7 0
Lamine N'Dao Attaquant 1 68 0
Opa N'Guette Attaquant 1 90 1
Page n°24
25. Statistiques des joueurs
(CDF 2015)
Prénom Nom Poste
Matches
CdF 2014-
2015
Minutes
CdF 2014-
2015
Buts CdF 2014-2015
GARDIENS
Magno Novaes Gardien 0 0 0
Anthony Dupré Gardien 0 0 0
Paul Charruau Gardien 2 180 0
Bertrand Laquait Gardien 0 0 0
DEFENSEURS
Jérôme Guihoata Défenseur central 0 0 0
Adama Coulibaly Défenseur central 2 180 0
Loris Néry Arrière droit 2 144 0
Yunis Abdelhamid Défenseur central 2 180 0
Saliou Ciss Arrière gauche 1 90 0
Kenny Lala Arrière droit 2 97 0
Nicolas Delion Défenseur central 0 0 0
Yves-Marie Kerjean Défenseur central 0 0 0
MILIEUX
Eloge Enza-Yamissi Milieu défensif 1 90 0
Abdoul Aziz Kaboré Milieu défensif 0 0 0
Fabrice Abriel Milieu défensif 2 180 0
Sigamary Diarra
Milieu offensif
gauche
1 90 0
Pape Abdou Camara Milieu défensif 0 0 0
Sekou Baradji Milieu défensif 2 81 0
Marco Da Silva Milieu défensif 0 0 0
Lyes Houri
Milieu offensif
droit
1 66 0
Jean-Luc Dompé
Milieu offensif
droit
2 59 0
Mamadou Diarra Milieu 1 24 0
Lucas Daury Milieu 0 0 0
ATTAQUANTS
Rydell Poepon Attaquant 2 180 1
Anthony Le Tallec Attaquant 2 183 2
Lamine N'Dao Attaquant 2 113 1
Opa N'Guette Attaquant 2 67 0
Page n°25
26. Statistiques des joueurs
(totaux saison)
Prénom Nom Poste
Matches
2014-
2015
Minutes
2014-
2015
Buts
2014-
2015
Matches
avec VA
au
31/12/2014
Buts avec
VA au
31/12/2014
GARDIENS
Magno Novaes Gardien 5 450 0 16 0
Anthony Dupré Gardien 0 0 0 0 0
Paul Charruau Gardien 3 270 0 3 0
Bertrand Laquait Gardien 13 1170 0 13 0
DEFENSEURS
Jérôme Guihoata Défenseur central 9 677 0 9 0
Adama Coulibaly Défenseur central 18 1584 1 18 1
Loris Néry Arrière droit 18 1231 0 61 1
Yunis Abdelhamid Défenseur central 20 1773 0 20 0
Saliou Ciss Arrière gauche 13 1064 0 39 0
Kenny Lala Arrière droit 20 1643 0 47 1
Nicolas Delion Défenseur central 2 180 0 2 0
Yves-Marie Kerjean Défenseur central 0 0 0 0 0
MILIEUX
Eloge Enza-Yamissi Milieu défensif 15 1237 0 43 1
Abdoul Aziz Kaboré Milieu défensif 11 364 1 11 1
Fabrice Abriel Milieu défensif 18 1620 0 18 0
Sigamary Diarra
Milieu offensif
gauche
14 948 0 14 0
Pape Abdou Camara Milieu défensif 2 77 0 21 0
Sekou Baradji Milieu défensif 9 461 0 9 0
Marco Da Silva Milieu défensif 0 0 0 28 1
Lyes Houri Milieu offensif droit 12 522 1 12 1
Jean-Luc Dompé Milieu offensif droit 7 107 0 7 0
Mamadou Diarra Milieu 7 104 0 7 0
Lucas Daury Milieu 1 32 0 1 0
ATTAQUANTS
Rydell Poepon Attaquant 19 1581 7 19 7
Anthony Le Tallec Attaquant 18 1459 5 57 12
Lamine N'Dao Attaquant 11 469 1 11 1
Opa N'Guette Attaquant 18 976 5 49 8
Franck
Page n°26
27. es Liste des cafés labellisés USVA
Café de La Poste à Vicq (140, rue de Fresnes)
Le Nungesser à Valenciennes (60, avenue de Reims)
Le Penalty à Valenciennes (52, avenue de Reims)
Le café du stade à Valenciennes (50, avenue de Reims)
L'irish pub à Valenciennes (10, rue du collège)
Remerciements
Un grand merci à Nova du groupe de supporters Mentalita Valentiana pour la réalisation du
logo de l’USVA et des couvertures des trois revues.
Un grand merci à Franck pour son boulot toujours aussi énorme.
Un grand merci à Cambronne pour sa participation à la réalisation de la revue.
Un grand merci au coach Casoni et à Pierre Neubert pour leur disponibilité.
Et Allez VA !