1. Pierre Auguste Renoir Pierre-Auguste Renoir est né à Limoges le 25 février 1841 , sixième de sept enfants. Son père, Léonard Renoir ( 1799 - 1874 ) est tailleur. À l’âge de 13 ans, il entre comme apprenti à l’atelier de porcelaine Lévy Frères & Compagnie pour y faire la décoration des pièces. Dans le même temps, il fréquente les cours du soir de l’École de dessin et d’arts décoratifs jusqu’en 1862. A cette période il suit des cours de musique avec Charles Gounod qui remarque cet élève intelligent et doué. En 1862 , Renoir réussit le concours d'entrée à l’ École des Beaux-Arts de Paris et entre dans l’atelier de Charles Gleyre , où il rencontre Claude Monet , Frédéric Bazille et Alfred Sisley . Une solide amitié se noue entre les quatre jeunes gens qui vont souvent peindre en plein air dans la forêt de Fontainebleau . Renoir peint souvent en utilisant les couleurs de l’arc-en-ciel et avec des touches brèves. Les ombres sont souvent bleu vif et non pas noires » Les touches de lumière ne sont pas blanches mais se jouent dans les tons de bleu. Renoir aime les femmes. Dans ses œuvres, on les retrouve souvent dans des formes charnelles avec des bouches petites et charnues, aux lèvres souvent très rouges.
2. En 1903, il s'installe avec sa famille à Cagnes-sur-Mer , le climat de la région étant censé être plus favorable à son état de santé que celui des contrées nordiques. Après avoir connu plusieurs résidences dans le vieux village, Renoir fait l'acquisition du domaine des Collettes, sur un coteau à l'est de Cagnes, afin de sauver les vénérables oliviers dont il admirait l'ombrage et qui se trouvaient menacés de destruction par un acheteur potentiel Sa femme meurt en 1915, ses fils Pierre et Jean sont blessés durant la Première Guerre mondiale . Malgré tout, Renoir continue de peindre jusqu'à sa mort en 1919. Il aurait d'ailleurs, sur son lit de mort, demandé une toile et des pinceaux pour peindre la bouquet de fleurs qui se trouvait sur le rebord de la fenêtre
3. La balançoire Un homme de dos s' adresse á une jeune femme debout sur une balançoire, sous les yeux d' une fillette et d'un second homme appuyé contre le tronc d'un arbre. Renoir nous donne l'impression de surprendre une conversation : il fixe, comme dans un instantané photographique, le jeu des regards qui convergent vers l'homme de dos. La jeune femme détourne le regard, comme embarrassée. A ce quatuor du premier plan, répond le groupe des cinq personnages à l'arrière plan, que Renoir a rapidement esquissés en quelques touches. La balançoire offre bien des points communs avec Bal du moulin de la galette. Les deux ont été exécutés parallèlement au cours de l'été 1876. Les modèles de La balançoire, Edmond, le frère d'Auguste Renoir, le peintre Robert Goeneutte et Jeanne, une jeune Montmartroise, figurent parmi les danseurs du Bal. Une même atmosphère d'insouciance imprègne les deux tableaux. Comme dans le Bal, Renoir a surtout cherché à traduire les effets de soleil qui éclairent la scène, filtrés par les feuillages. Les vibrations lumineuses sont rendues par des taches de couleurs claires, en particulier sur les vêtements et le sol. Voilà qui déplut particulièrement aux critiques lorsque le tableau fut montré à l'exposition impressionniste de 1877. La balançoire a néanmoins trouvé un acquéreur : il s'agit de Gustave Caillebotte, qui acheta également Bal du moulin de la galette.