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Eléments probants
Tests de détail &
Revue analytique
substantive
RÉALISE PAR:
ELBIJA NOUHAILA
KHATTABI HAMZA
OUKHOUYA SAID
Plan de la présentation
1. Contextualisation
2. Éléments probants
3. Les procédures de corroboration
3.1. Revue analytique substantive
3.2. Tests de détail
4- Conclusion
1. Contextualisation
Indépendamment de son évaluation des risques d’anomalies significatives, l’auditeur doit
concevoir et mettre en œuvre des procédures de corroboration pour chaque catégorie
d’opérations, solde de compte et information fournie, dès lors qu'elles sont significatives.
Cette exigence reflète le fait :
Selon la norme 2330 :
a) que l’évaluation du risque par l’auditeur est
affaire de jugement et ne permet pas
nécessairement d’identifier tous les risques
d’anomalies significatives
b) qu’il existe des limites inhérentes au
contrôle interne, notamment la possibilité de
son contournement par la direction.
NORME 3500 : ELEMENTS PROBANTS
Définition :
Informations utilisées par l’auditeur pour aboutir aux conclusions sur lesquelles il fonde son
opinion d’audit. Les éléments probants comprennent les informations contenues dans les
documents comptables sous-tendant les états financiers, ainsi que d’autres informations
procédures de corroboration
Revue analytique substantive Tests de détail
2. Éléments probants
3. Les procédures de corroboration
3.1. La revue analytique substantive
3.1.1. Définition
“ le terme « procédures analytiques » s’entend des évaluations d’informations financières faites
à partir d’une analyse des corrélations plausibles entre des données financières et non
financières. Ces procédures englobent également toute investigation jugée nécessaire des
fluctuations ou des corrélations relevées qui sont incohérentes avec d’autres informations
pertinentes ou qui s’écartent de façon importante des valeurs attendues ”
Selon la norme 3520 :
3.1.2. Types de revues analytiques substantives :
Revue de vraisemblance Examen de corrélation
Examen de comparaison Analyse de tendances
identifier les éléments
significatifs de
l’entreprise
3.1.3 Objectifs de la revue analytique
vérifier la régularité et la
sincérité de certains
éléments constitutifs des
états de synthèse
vérifier la cohérence de
l’ensemble des états de
synthèse
La revue analytique est un moyen de contrôle qui permet à l’auditeur de:
Est significatif l’élément dont
l’omission ou l’inexactitude
est susceptible d’influencer le
jugement et les décisions
fondés sur les comptes
pour certaines catégories de
charges ou de produits et d’actifs
ou de passifs qui représentent
une part relativement faible et
une relative stabilité d’un
exercice à l’autre
l’auditeur doit s’assurer de la
cohérence globale des états de
synthèse entre eux et avec le
dossier de travail
3.1.4. Revue de vraisemblance :
Exemples
Corrélation entre les données comptables et financières d’une part et
les données extra comptables et financières d’autre part.
Charges salariales
avec le nombre
des salariés
Compte f/rs avec les
informations fournies
par les fournisseurs
(Technique de circularisation)
Comptes de dettes
avec les documents
juridiques appropriés
3.1.5. Examen de corrélation :
Exemples
Corrélation des données comptables et financières entre elles.
Compte des achats de MP
et celui des achats des
emballages
Compte de subvention
d’investissement avec la
reprise/subvention d’inv.
3.1.6. Examen de comparaison :
a. Les comparaisons de données absolues
Principe
Des données absolues sont des données considérées pour elles-mêmes et non par rapport à
d’autres éléments de référence.
Ces données, prises en tant que telles, peuvent faire l’objet de diverses analyses :
- par rapport à la (ou les) périodes antérieure(s), pour déterminer si l’évolution est cohérente,
- par rapport à un budget, pour savoir si les objectifs fixés ont été atteints,
- par rapport aux mêmes données dans des entreprises comparables, pour identifier les
particularités de l’entreprise,
- …
Exemple : Une comparaison du ratio des ventes de l’entité par rapport aux comptes de créances
avec les ratios moyens du secteur d’activité ou avec ceux d’entités de taille comparable dans le
même secteur d’activité.
3.1.6. Examen de comparaison :
a. Les comparaisons de données absolues
Limites
Ces comparaisons de données absolues doivent être utilisées avec précaution car :
L'évolution logique des comptes d'une période à l'autre n'est pas toujours garantie.
1.
La cohérence des variations suppose l'absence de modifications dans les composantes des
montants considérés.
2.
La fiabilité de la comparaison avec un budget est conditionnée à la réalité de ce dernier et à
l'absence de manipulations visant à aligner les prévisions avec les résultats réels.
3.
Les chiffres des entreprises similaires peuvent différer en raison de l'utilisation différente des
principes comptables, ce qui peut nuire à la comparabilité des données.
4.
b. Les comparaisons de données relatives
3.1.7. Examen de comparaison :
Principe
Les données relatives supposent qu’il existe une relation directe entre une donnée et un
élément de référence et que cette relation reste fixe. Cette relation est généralement calculée
sous forme de pourcentage. Ces ratios peuvent être analysés :
- seuls (il en est ainsi, par exemple, des ratios de structure financière qui peuvent être significatifs
en tant que tels),
- par rapport à la (ou les) période(s) précédente(s),
- par rapport à un budget,
- par rapport aux statistiques du secteur,
- par rapport à des données non financières,
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Exemple : Les pourcentages de marge brut
b. Les comparaisons de données relatives
3.1.7. Examen de comparaison :
Limites
La technique des ratios est relativement plus précise que la technique précédente dans la mesure
où elle fait référence à plusieurs données obtenues de façon indépendante. Toutefois, elle a ses
propres limites qui tiennent à :
- la difficulté de définir les relations réelles qui existent entre deux données (plus l’entreprise est
complexe, plus les facteurs susceptibles de modifier cette relation sont nombreux) ;
- l’impossibilité devant laquelle peut se trouver l’auditeur pour expliquer les causes d’une
variation anormale si les termes du ratio sont trop larges ;
- la nécessité de très bien connaître l’activité du secteur et de l’entreprise considérée pour
pouvoir détecter les absences anormales de variation ;
- la comparabilité des chiffres de référence.
3.1.8. L’analyse des tendances :
Principe :
Les analyses de tendances consistent à procéder aux différentes analyses décrites
précédemment, mais en général sur des périodes plus longues (plusieurs années) pour essayer
d’en tirer des règles plus précises sur les relations qui existent entre les données utilisées et de
prévoir les chiffres de la période en cours tels qu’ils résulteraient de l’application de ces règles.
Exemple :
Analyser la progression des ventes sur plusieurs exercices pour déterminer un taux de
progression normal
3.1.9. Pertinence des procédures analytiques :
généralement plus adaptées à des volumes importants de transactions
qui tendent à être prévisibles dans le temps
Dans certains cas, même un modèle de prévisions peu sophistiqué peut
être efficace en tant que procédure analytique.
Les corrélations entre des éléments individuels des états financiers
traditionnellement pris en compte dans l’audit d’entités commerciales
peuvent ne pas être toujours pertinentes
3.1.8. Pertinence des procédures analytiques :
Exemple d’une municipalité qui gère un parc d'attractions :
Investissement massif dans la
rénovation et l'amélioration du parc
en hiver
1.
le parc rouvre pour la saison estivale
2.
Les dépenses importantes (achats)
n'entraînent pas d'augmentation immédiate
des revenus (ventes) car le parc est fermé.
les revenus augmentent mais les dépenses
sont maintenant plus faibles car les grands
projets de rénovation sont terminés
faible corrélation entre les dépenses et les
revenus, rendant les procédures analytiques
moins pertinentes
3.2 TESTS DE DETAIL
-Ils sont utilisés pour obtenir des évidences d’audit concernant
certaines assertions comme l’existence, l’exactitude et l’évaluation.
TEST DE DETAIL
Le test de détail est une procédure d'audit qui consiste à examiner de
manière exhaustive et individuelle des éléments spécifiques des états
financiers d'une entité pour obtenir une assurance raisonnable quant
à leur exactitude, leur exhaustivité et leur validité.
-Ils sont utilisés pour obtenir des évidences d’audit concernant
certaines assertions comme l’existence, l’exactitude et l’évaluation.
Testez les erreurs ou les fraudes
dans les transactions
individuelles.
Ils mettent l'accent sur la
vérification des transactions
enregistrées dans les journaux
puis comptabilisées dans le grand
livre.
Type du test de détail:
1. Tests de corroboration des transactions 2- Les tests de détails des soldes des comptes
Ils consistent à vérifier la
précision des soldes de
comptes spécifiques dans les
états financiers, tels que les
comptes clients, les stocks, etc.
Objectif : Vérifier l'exactitude des transactions
de ventes enregistrées dans les états financiers.
Procédure : Sélectionner un échantillon de
transactions de ventes et vérifier la
correspondance entre les montants facturés,
les commandes reçues, les bons de livraison
émis et les paiements reçus.
Résultat attendu : Toutes les transactions
sélectionnées sont correctement documentées
et appuyées par des documents appropriés, et
tout écart est examiné pour déterminer sa
cause.
Exemple de test de détail:
1. Tests de corroboration des transactions 2- Les tests de détails des soldes des comptes
Objectif : Vérifier l'exactitude des soldes de
compte clients dans les états financiers.
Procédure : Sélectionner un échantillon de
soldes de compte clients et concilier ces
soldes avec les relevés de compte clients,
les confirmations directes des clients et les
documents à l'appui tels que les factures et
les bons de livraison.
Résultat attendu : Tous les soldes de
compte clients sélectionnés sont conciliés
avec les documents à l'appui.
- sont généralement les plus
adaptées a des volumes
importants d’opérations
dont la tendance est
prévisible dans le temps.
Les procédures
analytiques:
Les tests de détail:
- sont généralement plus
appropriées pour recueillir
des éléments probants sur
certaines assertions
relatives à des soldes des
comptes, y compris les
assertions relatives à
l’existence et à l’évaluation
4. Conclusion
Merci de
votre
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  • 1. Eléments probants Tests de détail & Revue analytique substantive RÉALISE PAR: ELBIJA NOUHAILA KHATTABI HAMZA OUKHOUYA SAID
  • 2. Plan de la présentation 1. Contextualisation 2. Éléments probants 3. Les procédures de corroboration 3.1. Revue analytique substantive 3.2. Tests de détail 4- Conclusion
  • 3. 1. Contextualisation Indépendamment de son évaluation des risques d’anomalies significatives, l’auditeur doit concevoir et mettre en œuvre des procédures de corroboration pour chaque catégorie d’opérations, solde de compte et information fournie, dès lors qu'elles sont significatives. Cette exigence reflète le fait : Selon la norme 2330 : a) que l’évaluation du risque par l’auditeur est affaire de jugement et ne permet pas nécessairement d’identifier tous les risques d’anomalies significatives b) qu’il existe des limites inhérentes au contrôle interne, notamment la possibilité de son contournement par la direction.
  • 4. NORME 3500 : ELEMENTS PROBANTS Définition : Informations utilisées par l’auditeur pour aboutir aux conclusions sur lesquelles il fonde son opinion d’audit. Les éléments probants comprennent les informations contenues dans les documents comptables sous-tendant les états financiers, ainsi que d’autres informations procédures de corroboration Revue analytique substantive Tests de détail 2. Éléments probants
  • 5. 3. Les procédures de corroboration 3.1. La revue analytique substantive 3.1.1. Définition “ le terme « procédures analytiques » s’entend des évaluations d’informations financières faites à partir d’une analyse des corrélations plausibles entre des données financières et non financières. Ces procédures englobent également toute investigation jugée nécessaire des fluctuations ou des corrélations relevées qui sont incohérentes avec d’autres informations pertinentes ou qui s’écartent de façon importante des valeurs attendues ” Selon la norme 3520 :
  • 6. 3.1.2. Types de revues analytiques substantives : Revue de vraisemblance Examen de corrélation Examen de comparaison Analyse de tendances
  • 7. identifier les éléments significatifs de l’entreprise 3.1.3 Objectifs de la revue analytique vérifier la régularité et la sincérité de certains éléments constitutifs des états de synthèse vérifier la cohérence de l’ensemble des états de synthèse La revue analytique est un moyen de contrôle qui permet à l’auditeur de: Est significatif l’élément dont l’omission ou l’inexactitude est susceptible d’influencer le jugement et les décisions fondés sur les comptes pour certaines catégories de charges ou de produits et d’actifs ou de passifs qui représentent une part relativement faible et une relative stabilité d’un exercice à l’autre l’auditeur doit s’assurer de la cohérence globale des états de synthèse entre eux et avec le dossier de travail
  • 8. 3.1.4. Revue de vraisemblance : Exemples Corrélation entre les données comptables et financières d’une part et les données extra comptables et financières d’autre part. Charges salariales avec le nombre des salariés Compte f/rs avec les informations fournies par les fournisseurs (Technique de circularisation) Comptes de dettes avec les documents juridiques appropriés
  • 9. 3.1.5. Examen de corrélation : Exemples Corrélation des données comptables et financières entre elles. Compte des achats de MP et celui des achats des emballages Compte de subvention d’investissement avec la reprise/subvention d’inv.
  • 10. 3.1.6. Examen de comparaison : a. Les comparaisons de données absolues Principe Des données absolues sont des données considérées pour elles-mêmes et non par rapport à d’autres éléments de référence. Ces données, prises en tant que telles, peuvent faire l’objet de diverses analyses : - par rapport à la (ou les) périodes antérieure(s), pour déterminer si l’évolution est cohérente, - par rapport à un budget, pour savoir si les objectifs fixés ont été atteints, - par rapport aux mêmes données dans des entreprises comparables, pour identifier les particularités de l’entreprise, - … Exemple : Une comparaison du ratio des ventes de l’entité par rapport aux comptes de créances avec les ratios moyens du secteur d’activité ou avec ceux d’entités de taille comparable dans le même secteur d’activité.
  • 11. 3.1.6. Examen de comparaison : a. Les comparaisons de données absolues Limites Ces comparaisons de données absolues doivent être utilisées avec précaution car : L'évolution logique des comptes d'une période à l'autre n'est pas toujours garantie. 1. La cohérence des variations suppose l'absence de modifications dans les composantes des montants considérés. 2. La fiabilité de la comparaison avec un budget est conditionnée à la réalité de ce dernier et à l'absence de manipulations visant à aligner les prévisions avec les résultats réels. 3. Les chiffres des entreprises similaires peuvent différer en raison de l'utilisation différente des principes comptables, ce qui peut nuire à la comparabilité des données. 4.
  • 12. b. Les comparaisons de données relatives 3.1.7. Examen de comparaison : Principe Les données relatives supposent qu’il existe une relation directe entre une donnée et un élément de référence et que cette relation reste fixe. Cette relation est généralement calculée sous forme de pourcentage. Ces ratios peuvent être analysés : - seuls (il en est ainsi, par exemple, des ratios de structure financière qui peuvent être significatifs en tant que tels), - par rapport à la (ou les) période(s) précédente(s), - par rapport à un budget, - par rapport aux statistiques du secteur, - par rapport à des données non financières, - … Exemple : Les pourcentages de marge brut
  • 13. b. Les comparaisons de données relatives 3.1.7. Examen de comparaison : Limites La technique des ratios est relativement plus précise que la technique précédente dans la mesure où elle fait référence à plusieurs données obtenues de façon indépendante. Toutefois, elle a ses propres limites qui tiennent à : - la difficulté de définir les relations réelles qui existent entre deux données (plus l’entreprise est complexe, plus les facteurs susceptibles de modifier cette relation sont nombreux) ; - l’impossibilité devant laquelle peut se trouver l’auditeur pour expliquer les causes d’une variation anormale si les termes du ratio sont trop larges ; - la nécessité de très bien connaître l’activité du secteur et de l’entreprise considérée pour pouvoir détecter les absences anormales de variation ; - la comparabilité des chiffres de référence.
  • 14. 3.1.8. L’analyse des tendances : Principe : Les analyses de tendances consistent à procéder aux différentes analyses décrites précédemment, mais en général sur des périodes plus longues (plusieurs années) pour essayer d’en tirer des règles plus précises sur les relations qui existent entre les données utilisées et de prévoir les chiffres de la période en cours tels qu’ils résulteraient de l’application de ces règles. Exemple : Analyser la progression des ventes sur plusieurs exercices pour déterminer un taux de progression normal
  • 15. 3.1.9. Pertinence des procédures analytiques : généralement plus adaptées à des volumes importants de transactions qui tendent à être prévisibles dans le temps Dans certains cas, même un modèle de prévisions peu sophistiqué peut être efficace en tant que procédure analytique. Les corrélations entre des éléments individuels des états financiers traditionnellement pris en compte dans l’audit d’entités commerciales peuvent ne pas être toujours pertinentes
  • 16. 3.1.8. Pertinence des procédures analytiques : Exemple d’une municipalité qui gère un parc d'attractions : Investissement massif dans la rénovation et l'amélioration du parc en hiver 1. le parc rouvre pour la saison estivale 2. Les dépenses importantes (achats) n'entraînent pas d'augmentation immédiate des revenus (ventes) car le parc est fermé. les revenus augmentent mais les dépenses sont maintenant plus faibles car les grands projets de rénovation sont terminés faible corrélation entre les dépenses et les revenus, rendant les procédures analytiques moins pertinentes
  • 17. 3.2 TESTS DE DETAIL -Ils sont utilisés pour obtenir des évidences d’audit concernant certaines assertions comme l’existence, l’exactitude et l’évaluation.
  • 18. TEST DE DETAIL Le test de détail est une procédure d'audit qui consiste à examiner de manière exhaustive et individuelle des éléments spécifiques des états financiers d'une entité pour obtenir une assurance raisonnable quant à leur exactitude, leur exhaustivité et leur validité. -Ils sont utilisés pour obtenir des évidences d’audit concernant certaines assertions comme l’existence, l’exactitude et l’évaluation.
  • 19. Testez les erreurs ou les fraudes dans les transactions individuelles. Ils mettent l'accent sur la vérification des transactions enregistrées dans les journaux puis comptabilisées dans le grand livre. Type du test de détail: 1. Tests de corroboration des transactions 2- Les tests de détails des soldes des comptes Ils consistent à vérifier la précision des soldes de comptes spécifiques dans les états financiers, tels que les comptes clients, les stocks, etc.
  • 20. Objectif : Vérifier l'exactitude des transactions de ventes enregistrées dans les états financiers. Procédure : Sélectionner un échantillon de transactions de ventes et vérifier la correspondance entre les montants facturés, les commandes reçues, les bons de livraison émis et les paiements reçus. Résultat attendu : Toutes les transactions sélectionnées sont correctement documentées et appuyées par des documents appropriés, et tout écart est examiné pour déterminer sa cause. Exemple de test de détail: 1. Tests de corroboration des transactions 2- Les tests de détails des soldes des comptes Objectif : Vérifier l'exactitude des soldes de compte clients dans les états financiers. Procédure : Sélectionner un échantillon de soldes de compte clients et concilier ces soldes avec les relevés de compte clients, les confirmations directes des clients et les documents à l'appui tels que les factures et les bons de livraison. Résultat attendu : Tous les soldes de compte clients sélectionnés sont conciliés avec les documents à l'appui.
  • 21. - sont généralement les plus adaptées a des volumes importants d’opérations dont la tendance est prévisible dans le temps. Les procédures analytiques: Les tests de détail: - sont généralement plus appropriées pour recueillir des éléments probants sur certaines assertions relatives à des soldes des comptes, y compris les assertions relatives à l’existence et à l’évaluation 4. Conclusion