On connaît la mélodie du Chœur des Esclaves de NABUCCO de Verdi. On en connaît moins les paroles. On n'en connaît pas l'origine. Voici le toit.

1. Au bord des fleuves de Babylone
Nous étions assis et nous pleurions
Nous souvenant de Sion
Aux peupliers d'alentour
Nous avions pendu nos harpes.
Psaume 137

6. Va, pensiero, sull'ali dorate ;
Va, ti posa sui clivi, sui colli,
Va, pensée, sur tes ailes dorées ;
Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines,

7. Ove olezzano tepide e molli
L'aure dolci del suolo natal !
Où embaument, tièdes et tendres,
Les douces brises du sol natal !

8. Del Giordano le rive saluta,
Di Sionne le torri atterrate...
Salue les rives du Jourdain,
Les tours abattues de Sion ...

9. Oh mia patria si bella e perduta !
O membranza sì cara e fatal !
O ma patrie si belle et perdue !
Ô souvenir si cher et fatal !

10. Arpa d'or dei fatidici vati,
Perché muta dal salice pendi?
Harpe d'or des prophètes fatidiques,
Pourquoi, muette, pends-tu au saule ?

11. Le memorie nel petto raccendi,
Ci favella del tempo che fu !
Rallume les souvenirs dans le coeur,
Parle-nous du temps passé !

12. O simile di Solima ai fati
Traggi un suono di crudo lamento,
O semblable au destin de Solime
Tire le son d'une cruelle lamentation

13. O t'ispiri il Signore un concento
Che ne infonda al patire virtù !
O que le Seigneur t'inspire une harmonie
Qui nous donne le courage de supporter nos souffrances !

14. Che ne infonda al patire virtù !
Qui nous donne le courage de supporter nos souffrances !

15. Che ne infonda al patire virtù !
Qui nous donne le courage de supporter nos souffrances !

16. Conception et réalisation : Jean-Paul BOULAND - 2014