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6880 BBRTRIX
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Par:
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URGENT i 1
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PV SUBSEQUENT NO : 1 0 0 3 7 0 / 1 9 9 8 ~ ~:-23/0q1998
EN EXECLJTION DE:
PV No: NE.16.09.100512/1998 DE LA BRIGADE DE
GENDARMERIE DE NEUFCHATEAU W : 23/04/1998
PV No: NE.11.09.100511/1998 DE LA BRIGADE DE
GEND?+RMEAIE DE NEUFCIIATEhU DU : 23/04/1998
PRIr/ATIOSDE LIBEPTB LE : i; SEUPGS
AVIS A :
c LE / / A . HRES
OBJET(S)
-
QUALIFICATION DES FAITS
:i) Vol avec circonstances aggravantes avec
riolences ou menaces au cours duquel des armes ont
ité montrées ou utilisées d'une auto
12) Evasion qualifiée
LOCFLLISATION DES FAITS
~ a & < c a ~ ~ i sLe 23/04/1938 A 14.45 H
(D~;; - - , .. OUCS DU PBLIIC-DE-JUCTICL 91 :
COMMURB : 6800 NEUFCHATEAU (BELGIQUE)
3EST.IAhîZOH DU L I M :
SERVICE PUBLIC
- PALAIS DE JUSTICE / MTIMENTS RWEXES
TERRAIN / OWRAGE D'ARTS - VOIE PUBLIQUE
PZRSONNES IMPLIOUEES
DUTROUX Kaic
Ré l e : 5/i1/1556- 2 GXBiaicOI
Nation. : BELGIQUE
Domicïle : Avenue ae Phi!ippeville, 118
PRESUDICIE :
GEORGES Pierre
?lé l e : 211 9j1937 à NYUFCHBTEAU
Nation. : BELGIQUE
I l  / X I
Oomicile : CBWN.III.EETLTUIZ, U l
6840 NEOPCHATEAU !ELGIQUBJ
:a% réservé? au PP.RQUET
PRO JUSTITIA
Ce jourd'hui 23/04/199ô à 18.30 heures. .Nous soussignéis)
GEOilIS RWER, kIjTüD~-CEZS
officier de Police Judiciaire,
kuxiliaire du Procureur du Roi
FmCUIS LOUIS, PREMIER YfECFSS DES LOGIS CHEF
PIQUARD JEAI<-CWbZlE, PREMIER YBECHAL DES LOGIS
de Gendarmerie, en résidence à BERTRIX, .-
revêtu(s) de notre uniforme,portons à la connaïssance de
votre office ce qui suit :
RETROACTES
****Sr****
- Voir PV NE.16.09.i00512/9Ô du 23.04.90 de la brigade
TU'ZUFC'ITEAUrelatif à l'évasion de DUTROUi; Marc.
- Voir PV N~.î1.09.100511/96du 23.04.9ô de la briq-ade
NEUFC~TEAU,relatif au vol de voiture avec menaces
avec armes pour faciliter l!évasion du même DUTRGüX
Marc au préjudice de GEORGES Pierre.
+ D~~TRÛUXarc ayant été intercepté dans la forêt
donianiale de HERBEbÏ4ONT vers 1335 heures, la mission
suivante nous est prescrite à 1930 Ers par le
Coii'mandant CEVOS, prisent sur les lieux de découverte
Effectuer les constatations détaillées sur
l'itinéraire dans le bois, la localisation précise du
lieu de découverte de la voiture, de l'interception de
EUTROUX et toutes autres constatations utiles, avec
inventaires des objets découverts sur place, dans la
voiture et sur DüTROUX "
:: üès la fin de l'examen des lieux, duvéhicule et
-..cl-- --- ? ^
/ .
,,,,,, làbo P.J. Arlon, requerir ün dipanneur en
-me de procéder à l'enlèvement de la voiture utilisée
par DUTROUX et assurer son acheminement vers la
gendarmerie de NEUFCX?ATEAU!'
" Le Sispnsitif O'isûlsrnent des lieux pûurra Stre
ievé à l'issue de l'enlèvement du véhicule"
CONSTATATIONS
********.**.***
DTJTRO'J:: Marc s'est donc évadé du palais de Jüstice
de NEüFCnXTEILU le 23.04.98 vers i445 Heures et a commis
un car-jacking à NEUFCHATEAU Rte d'Arlon au préjudice
de GEURGES Pierre pour faciliter cette évasion. Le
véhicule a pu être localisé en forêt dfHERBEm.<ONTainsi
que D ~ T R O ~ XMarc qui a 6t5 intercepté.
a. Situetion des lieux
SOiTZ Er. 1 AU PROCES-VEEBAL SUBSEQOENT N t . 100170/96
BKANANT DE BRIGADE DI BERTRIX
, .: .
Les lieux de découverte de la voiture et
l'interceptionde DUTROUX se situent commune de
HERBEUMONT, forêt domaniale, lieu dit Pré le Borgne -
chemin des Massinettes vers le ruisseau de ltAntroqne.
Un relevé de carte sur laquelle les divers lieux
précis d'emplacement de la voiture et interception... de
DUTROUX fait l'objet des annexes 1, 2 et 3.
Sont.relevés. sur Les cartes:
*
- en rouge - itinéraire suivi par DUTROUX depuis la
route provinciale P5 à hauteur du carrefour du Pont
de la Gaillette, vers le chemin des Massinettes.
- en point 1 : endroit où DUTROUX a été repéré en
premier par le garde MICHAUX Stéphane
soit coupe feu à 300 m dans chemin
empierré.
- en point 2 : endroit où le véhicule a été retrouvé
- en point 3 : lieu de l'interception de DUTROUX.
- en point 4 : chablis de sapin en travers chemin.
b. Cheminement
- - - - - - - - - - -
4
Une distance de 1,7 Km séparant le carrefour des
Foulouzes et le carrefour formé par la route PS
(Bertrix - Jamoiqne) d'avec la route forestière
enjambant le Pont ce la Gaillette est relevée
Depuis le carrefour précité enjambant le Pont de la
Gaillette jusqu$'au chemin de bois emprunté par
DUTROUX, nous relevons une distance de 1.2 Km.- route
asphaltée.
DUTROUX emprunte donc le chemin des Massinettes où
il est repéré par Mr MICHAUX, garde forestier, dans un
coupe-feu à 300 m de la route asphaltée citée ci-avant.
DUTROUX s'enfonce ensuite dans le bois par ce chemin
des Massinettes, après 450 mètres, le chemin est en
terre avec ornières et en déclivité. A 800 m, ce chemin
est en très f'rte déclivité qui se te'minepar un angle
droit à 900 m et ensuite poursuivre par un faux plat
jusqulà1050 m. Un chablis de sapin entrave le chemin
de terre à 1100 m et DUTROUX emprunte un autre
coupe-feu vers sa gauche, en forte déclivité et sur 150
m. Un grosse branche se trouvant en travers oblige
DUTROUX à bifurquer dans le bois vers sa gauche où il
se trouve immobilisé à une vingtaine mètres au dessus
du chemin empierré qui longe llAntrogpe.Le véhicule
est immobilisé et ne peut plus faire marche arrière.
DUTROUX quitte la voiture et poursuit à pied en
remontant la pente vers le chemin des Massinettes. Il
est-interceptéà 150 m des lieux dlabandonde la
voiture soit à 70 rn en dessous du chemin des
Massinettes et 6 0 m d u C o u p feu.- voir schéma en
annexe 6
SUITE Nr. 2 AU PROCES-VERBAL SUESEQUENT Nr. 100310/98
MU%NT D t . B K L W IIEBeBTBX
C. Constatations
- - - - - - - - - - - - -
Trois points de constat nous intéressent.
1- Lieu où DUTROUX a été reuéré:
Immédiatement dans un petit coupe feu à 3 0 0 m du
point de départ du chemin empierré, nous relevons par
terre - Une boîte vide.d e médicaments.RLBQN.LQ
- La notice explicative de ce médicament '
- deux embef'llages de bonbons RANG.
2- Lieu où la voiture était abandonnée
- une grande branche de sapin a été placée sur
l'arrière de la voiture (début de camouflage?)
- Le véhicule présente des dégâts à l'avant gauche
soit jupe cassée et le flanc gauche griffé. Vu les
endroits où le véhicule a circulé, d'autres dégats
cachés peuvent apparaître dans le futur après examen.
- un inventaire complet de l'intérieur de la
voiture est relevé (voir annexe 7)
Il est manifeste que divers documents ont été
a, manipulés par DUTROUX et se trouvent sur le siège avant
de la voiture, notamment cartes routières.
Par la suite, le propriétaire GEORGES Pierre,
reconnaît tous les objets relevés dans la voiture comme
lui appartenant. Aucun objet n'étant Eas sa propriété
n'est relevé.
3 - Lieu où DUTROUX.a.été interce~téet neutralisé
A cet endroit mentionné au point 3 des cartes, nous
relevons:
- une veste bleue de détenu ( prison ARLON) taille 54
- Trois Stylos à billes - un rouge, un bleu, un noir
et un bic.
- un stylo à bille bleu MJ Pack - 061/688889
- une lampe stylo
- médicaments RIBON 10 - quatre plaquettes complètes
de 10 et uneplaquette de 8.
- une pochette plastique avec courrier personnel de
DUTROUX dont détail à l'inventaire en annexe.
- un sachet de bonbons RANG (Ananas)
- un tube de mentos au fruit
- Deux brassards réfléchissants
- Deux tournevis cruciforme (un vert et un rouge)
- un mouchoir.à. carreau.hleu
- un porte monnaie station Fina DONY- GASPERICH
- un feutre noir et blanc (utilisé par DUTROUX pour
rédiger un mot d'excuses à l'adresse du préjudicié)
Ce feutre et le mot d'excuse ont été repris par le
labo PJ Arlon pour analyse.
- une casquette pied de poule Wellinqton
- un couteau Standby à cran d'arrêt
-un briquet Marlboro
V
SUITE Nr. 3 AU PROCES-VERBAL SUBSEQUENT N t . 100170/98
EMANANT DB BRIGADE DE BBRTRIX
- une paire de lunette avec étui Luc-Cohrs . -
- un peigne
- Deux bics bleus et un Reynolds blanc encre bleue
- un petit réveil quartz de voyage
- un plaque de chocolat.
Le préjudicié GEORGES Pierre reconnaît divers
objets lui appartenant - voir listing.
L'intéressé signale que la boîce de médicam&ts
était complète, soit avec 5 plaquettes de 10 comprimés
Une plaquette a été entamée et il manque 2 comprimés.
(RIBON 10) e
L'arme utilisée par DUTROUX et enlevée à un
gendarme de garde nous est remise par l'Adjudant
DEMOULIN de la Cellule, lece1 a participé à
l'interception de DUTROUX.
Descriptif de l'arme
- pistolet GP 9 mm no GVB48684 avec charg.eur vide
- mention BOUVY (titulaire de l'arme se trouve à
1 'arrière de la poignée)-
Tous les objets ont donc été répertoriés et font
l'objet d'un inventaire en annexe - séparation des
objets DUTROUX et du préjudicié GZORGES.
REQUISITION D'UN GAUGISTE
..........................
Après la fin du travail du labo PJ dans la
recherche d'empreinte, traces exploitables et autres,
nous requérons ce 23.00.98 à 1930 heures le g-araq-iste
SPRUMONT aux fins de procéder à l'enlèvement du
véhicule et à son entreposage au quartier gendarmerie
de NEUFCEATEAU.
Mr SPRUMONT se présente sur les lieux vers 2030
heures et effectue l'enlèvement de la voiture qu'il
conduit à NEUFCHATEAU, 9arag.e de l'unité.
Désâts: Il est à signaler qu'en cours de dipannage
et vu le caractère meuble du sol,.une
béquille stabilisatrice s'est enfoncée, en-
trarnant la descente de la flèche sur le
toit de la voiture et provoquant des
dégradations (griffes et enfoncement).
MODUS OPERANDI
DUTROUX Marc s'évade du Palais de Justice de
NEUFCHATEAU. Il est repéré en forêt domaniale de
HERBEUMONT par un garde des Eaux et Forêts. Il
s'enfonce dans le bois par un chemin de terre avec
orni&res conséquentes et en très forte déclivité. Il
finlt par devoir abandonner la voiture. Il poursuit
sa cavale à pied mais est intercspté non loin des
lieux d'abandon de la voiture.
SUITE Nr. 4 AU PROCES-VERBAL SUBSEQUENT Nr. 100370/98
KMANANT DE BRIGADB DE BERTRIX
.PREJUDICE
à déterminer. Les dégâts apparents à la voiture
du préjudicié GEORGES sont les suivants:
- jupe avant gauche cassée
- griffes sur le flanc gauche.
.~
TRACES
Plusieurs traces de passage de la voiture dans
les ornières et endroits difficiles sont relevées
sur le chemin de terre emprunté par DUTROUX sur 800
m (chemin des Massinettes) après 300 m de chemin
empierré.
A la clôture du présent, les 3 objets repris par
le labo PJ Arlon, nous sont remis pour être joints
au présent. Il s'agit d'un feutre noir qui a servi à
la rédaction du petit mot d'excuses de DUTROUX,de
cet écrit et d'une carte routière pliée.
Toutes les pièces répertoriées ont été
p.résentéesau préjudicié et reconnues comme lui
appartenant. Ces pièces ont été séparées de celles
ae DUTROUX. (voir inventaire)
L'arme GP 9 mni appartenant à B O W Y sera
restituée selon les directives reçues à savoir par
le biais dsunOfficier de la Gendarmerie du District
d 'ARLON
L'audition du préjudicié GEORGES Pierre fera
l'objet d'un PV subséquent.
ANNEXES
1: Vue de la région (En rouge itinéraire suivi par
DUTROUX)
2: Vue des lieux (en vert chemin emprunté par
DUTROUX avZc 4 emplacements explicatifs)
3: Carte forestière des lieux reprenant en vert
l'itinéraire et les 4 points en rouge les
emplacements explicatifs.
4: Sous-fardes 1 à 15 reprenant les documents
appartenant à DUTROUX retrouvés sur les lieux
d'interception et repris à l'inventaire.
5: Réquisitoire du garagiste SPRUMONT - facture
sera transmise ultérieurement.
6: Petit croquis des lieux interception.
7: Inventaire complet des objets saisis sur les
lieux des constatations.
8: Mot d'excuses de DUTROUX "justifiant" l'emprunt
H d e la voiture.
NoPostal:..: 8:
. . . .. . . . .
Annexe 4 au PV n' 100370/98 1 . ...:I -.
1
- -.... du 23/04/98 - Bde BERTRIX !
. . i . .
C
!
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. . ... . .. . . - _ . .
*.
u/ / l ~ o 377G.
/ 2 9 3
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A d & 2 3 4.L&--c c?d0~
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9,' ,. A , , , ' .-, . a
. .
--.... .
r - 4 67 ..
1...............FABNCOM'~~autres c-F.
1..............DEMCO
.....
.CONSTANTN ..............
..............F W C E S C O d.
,.............XAVARRE
1L..., BAISATN -,z;co3.& a ~ L k lg f i L 2 1 .2.- &!-.& ~ 3 0 0 . f ~ 5
(r)&J L
.............
871217 .DRAYE -3 u!A- '"-"f/76.
&&/-a
.............................
.............................871218 : TRIFIN. P ~ / I Q O~ r s / 9 1 -871219............................. FRAIPONT
871211O ...........................CADAUT0
8712111............................VAN HASSELT
87/2112........................... .ZICOT
8712113........................... .HEm
87/2/14............................HOEL
87/2/15............................STRUYF
87/211%............................VANDENHOUDT et FOURRIER
87/2/17............................BURGwI'.
87/2118............................LINCE
........................8713 SEQUESTRATION ROCHOW-DIVERS-JADOT
8714.......................ASSASSINAT WEINSTEIN Bernard
8715.......................DECES SUSPECT TAGLIAFERRO Bruno
87/6...................... .VkryDERHAEGEN André
8717.......................AGRESSION ZICOT Georges
........................8718 INCEhQIE PINON Gérard
.-g y:-?
Neufchâteau, le 18.11.96.
Les procès-verbaux reçus à l'instruclion beront inventoriés dans les fardes selon le
classement suivant :
8G10 :Instruction - généralités.
8611 :Autres faits avec classernent par faits (sous fardes)
8bJ2 : Enlèvement - séquestration de Laetitia DELHEZ
Bertrix, le 09.08.1996
8613 : Enlèvement - séquestration C%eSabine DARDENNE
Kain, le 28.05.1996
8614 : Enlèvement - séquestration de Julie LEJEUNE et Mélissa
RUSSO
Grâce-Hollogne, le 24.06.1995
8615 : Enlèvement - séquestration de Ann MARCHAL et Eefje
LAMBRECKS
Westende, le 22.05.1995
L O*,%'&
-
Cette numérotation sera attribuée aux procès-verbaux par le J.I.
& .&k.
i . . .
NOM: - 2
1
. . .7 ADRESSE - -.-
, __ .._ ------ ! . . . .: . . . .. . .
. .
~>EZ.PL!=. RIEZ. PLIEZ. 41%. PLIEZ. PLID. ~ I E Z .PLIEZ. PLI=. PLIEZ. RIEZ -PLIEZ - PLlEZ -PUEZ -PLIEZ - PLIEZ -PLIEZ -PLIEZ -PLIEZ. PLIEZ. PLIEZ. 41U-PLIEZ. PLIEZ. PLIEZ
. . .. .
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.~. . . . . . . . . . . .. .
...............
- .. ......
I n t r o d u c t i o n P r o p r i é t é de Dutroux Mai%. y'
e 6 novenbre 1956; gK'est l e f i l s de l ' i n s t i t u t e &
e s o n t ~ r e n c o n t r é sdans la cour de l ' é c o l e coa%unale
Solon l'expressionco~saci-ée,.c'est un v i r i t a b l e coup de foudre. ~~b~~~
e rencontrè. '. ils o n t décidé de s'épouser. Le %ariaze.. .,' :... . . . .. . . .. . . . .. . . . . .. . . f
. .-. .,:: .>.. .. .:. . . . . . . . . . . L i est l e p l u s a t t i r é par':.l!èzbatriation? Toujours . e s t - i l que . ~ ~ b ~ ;
.. 1. lbre 1956 à d e s t i n a t i o n du:,C$n~o-~el:e. Tout . p r è s d ' a t t e i n d r e la liaite. . .
icolonies, il ne p e u t a t t e n d i é : i a : venue au monde de son enfant.
~.... ..< .......i .
. .
)se dans l e v e n t r e d e Je&&e;'-+t-,.&se de. t o u s ses malheurs. E l l e nrét&t
. - .>,!..' :',.. : . ; s son proqrame! C ' e s t . : . i ! c a u s e j e cela q u ' e l l e d o i t laisser p a r t i r son
. : : : ...
.. . . . . - . . . . . :
. .
contactions, o n est .0bli&
quelques annees plus t a r d , q u ' à cause
mie, l u i
. . .
- - : .
Ls permet pas d e voyager avec
s ' e n v o l e r pour r e j o i n d r e
avant. cet envol, Alain a
. . . .
de sa uiEre.. . Celle-ci
qu'Alain h u r l a i t-..... . . . . -. .
que ~ u i c o n c u ev o u l a i t l e pTh2T~"?inâ ifs' br'as,:.e,t q u ' i l a v a i t. . t r o u v i ce conportement f o r t
~nge. Aiain sera c o n f i é aux boas s o i n s d'une n o u r r i s s e i n d i g h f ; ..-,
En trouvant un j o u r llageildE de poche de s o n pSre;:,'de:cs.tte a n n i e 1950 précisS:rient,
.iquelient :v i e r g e p a r a i l l e u r s , A l a i n y l i r a 30 a n s .plus t a r d , en d i t e. . du ' 6 'novembre 1955,
zoiits p e t i t e i n s c r i p t i o n ' f a i t e par .?o+rt: ~ " N a i s s a n c e : ~ ' A l a i n . "... . .
. . ....211s unique, Xobert est ne en 1939. dans u n e t p e t i t e ' v i l l e ' flakande (Tie'en), p r è s de 11
IntiSre l i n g u i s t i q u e " . IrGne, sci :.i-&n; y .est$tëe a u s s i . E l l e s ' y e s t '.mriCe e t s 'occuppcra
:.- s i v i e. e. la'bonne narche du :foyer1fas?iliaL;::'h. . . . . . .- f a i i i l l e d ' I r è n e poss6de quelques 9roprié-
d a n s l e iia?ekil ?le Gri.de.. Yicte,--so.n papa, e s t , o r . ï i i f i i i r e :. . . .d.'.un ~ i n u s c u l ev i l l î y e (Boeur).x . .-.
;ud < e s Ardennes b e l g e s , a d e u s pas Lu. Luxeiibourg .': S a f k:m y:-os.s6Oe uns p s i s o n r u s t i q u s ,
> m a i s l a plu* a n r i e n n e 6u coin (?lus ou moins 3 0 C a n s ) , . f!es p r a i r i e s , $?s' c:?amps e t des
; r;oür une s q e r f i l e i e t'ital' Ce ?Li 5-ctares; V~CTCI. i t z ; . ~ r e 5 ~ ~ i . k6 e r 7 i e r s a r v i v a n t :ie
f a g i l l e , % r i t e finalerient de l ' m t i 5 r e t G du ?atri?oi.-i Ea7iilial. Viccnr f u t p i l o t c daiis
. .-nze g e l g e , e t 7 seri blessi: eii ,lission. La pert? 6e con n s i i 1125 83'.5ra 13 ?ise à l a retTai1:e
11
.cipée.:. A l'Q?,cque on a - p e l l z i t c ~ l ac a s s e r du bois." Il pzssera l e r e s t s d? s a v i e à brico-
. . .
r c . î -fier - l e u r aatririoine ixi.obiiier. Ayant l a m i n à t o u t , c ' e s t l u i qui e f f e c t u e les
:ru= de r i f e c t i o ? , a u z b 2 t i n e n t s . l o r s q u r c'est n e c e s s a i r e . 5 3 pension c o n f o r t a b l e , e t l e s
:nus l o c a ~ i f s , ~ , ~ & ~ t e ~ t l a ' f a n i l l e. . . . . . . 2. l ' a b r i t bis inquiétucies du.lendemain.
.%bert?.:a.ne e s f a n c e marquée p l r l ' a i s a n c e m a t é r i e l l e , i i n a n o u r s a t e r n e 1 ' e x c l u s i f et un
i p l u t ô t - s t r i c t , s e l o n , son opinion personnelle; Il s a i t p r o f i t e r d e s l a r g e s s e s m a t e r n e l l e s ,
k p r i s à l ' â g e a d u l t e . Allant j u s q u ' à e x i , o e r , a v e c l e p o i n s u r l a t a b l e ! Il n e cache pzs
. .i l considère que c e n ' e s t finale"-nt que sondû:..
F r z n z , ' l e père de J ~ î n n e ,est n6 dans un p e t i t v i l l a p l e l'entre-SazzSrs e t Xeuse (Lour>oi-
) e n Eévrier 1899. Ça msre, q c i 23re Lr. caES, rabroue t r o p c 2 t e n f a n t q u i n ' a pas sa ?r2fé-
:o. Toute s o n a f f e c t i o n va 2 sa f i l l e aînée. ?endant la g z e r r e , Franz va poursuivre d s s
i e s au c o n s e r v a t o i r e . Il va refissir a y o b t e n i r l e $relier p r i x d e sa pronotion, avec un
--.>';onne. De c e t t e p h i o d e , il r e s t e r a a u s s i narqui par l a f a i n ! -Tout jeune, il a reconnu
r s i e n n e u n î f i l l e n i e au haserd d'une rencontre anoureuse, s a n s même ê t r e c e r t a i n q u ' e l l e- .$2 l u i . . .Il n s l a .ferra pas g r a n 4 i r . . -Franz n ' a r r i v e r a pas à supporter l e c a d r e r i z i d e
l f a r ? é e , :?algr5 une c a r r i e r e proiiitteuse qui s ' o u v r e devant l u i . . La d i s c i p l i n e m i l i t a i r e
, . ..
i x p e r x t pas 30 s f i ? a n o u i r . Il va e n s u i t e vivre i n s o l i t a i r e j u s q i ' à l ' â g e d e 37 ms.
j- t
., e s t a l o r s q u ' i l rencontre Arzande. Zlle e s t née dans un p e t i t v i l l a g e du Brabant Wallon
i i x ) en 1909. L o r s q u ' e l l e rencontre Sranz, e l l e a 27 a n s , n;r mesure qu'un m5tre quararite
is e t pèse moins d s 4C k i l o s . Z11e semble s i l f r a g i l e et si jeune, que Franz n'ose p a s Z l a
d e r , e n c s r e moins l ' a b o r d e r ! ?Lis sous 1 e . s ~apparences, se c i c h e une f e m e v o l o n t a i r e ,. . .
. . .
a d 0 j à . bien vécu. E l l e e repér9 son homme.' C'est e l l e g u i va r.onpre l n glace. Lui, ...n'.a,
ce.;t f r a n c s devnnt Lui. E l l e a m i s plus d e - m i l l e f r a n c s dz cCté. Ils vont s'mir . p o u r . , l e
[ l e s r , e t t r o p souvant pour l e p i r e . E l l e a un p r o j e t : s e l a n c e r clacs la production ' e t
c r m e r z i z l i s a t i o n dli cresson. Ils s o n t d'un courag? hors du comun. Ils c r i . e i i t r t o u t '!kir
-:::êne, cii dSpart de f r i c h e s boisées, avec l a p e l l s e t 1s pioche. Ensuite, Ils l$;ir : f a u t
...iser l e s Bacs, t o u j o u r s à la n a i n Les m n é e s ?essent: à t r a v a i l l e r corme d e s f o r ç a t s ,
j j a z a i s s ' a c c o r d e r l e m o i n c r e ~ c o n f o r t . En pleine s a i s c n , ils ne s'-.ccorde;it que quaCr2
XS le r e p o s ;,ar iiuit! Des a n n é e ç plus t a r d , -quand l e t r a v a i l se f a i t enfin m0.in.s l o u r d ,
, . ' "Autant e n e m ~ o r t el a p l u i e , " I n t r o d u c t i o n P r o p r i é t é de h t r o u x i%rc.
"" 6".lain est né à B r u x e l l e s ( I x e l l e s ) l e 6 novembre 1956. f r ' e s t l e fils de l l i n s t i t u t e u
3rt e t d e l ' i n s t i t u t r i c e Jeanne. Ils se s o n t rencontrés dans l a Cour de l ' é c o l e coazunji
2ru:celles ( I x ~ l l e s ) .S e l o n l ' e x p r e s s i o n consacrée, c ' e s t un v e r i r a b l e Cou? de foudre. ~ ~
3ntera à .4lain que l e j o u r même de c e t t e r e n c o n t r e , ' i l s o n t décidé .de s'5pouser. Le mariEz
c s l e b r é en f g v r i e r 1956.
Des deux époux, q u i est le p l u s a t t i r é par l l e r p z t r i a t i o n ? Toujours e s t - i l que 2obr?r
xbarque s e u l e n 3 c t o b r e 1955 è d e s t i n a t i o n du Y o n ~ oZelge. Tout p r è s d ' o t f e i n d r e l a liJ:.:,
ge p o u s'en:ager aux c o l o n i e s , il ne peut a t t e n d r e l a venus au monde de son e n f a n t .
La chose q u i s ' i n p o s e dans l e v e n t r e d e Jeanne e s t cause de t o u s ses malheurs. E l l e n l é t e i -
inient pas prévue dans s o n p r o s r a m e ! C ' e s t à cause ri ce12 q u ' e l l e d o i t laisser p a r t i r sq.
ux s a n s elle. Ylle d o i t assumer s e u l e c e t t e naissance.
L'accouchenent est très diffici1e:Après dès heures de v a i n e s c o n t a c t i o n s , on est oblbz
r e c o u r i r aux forceps. -Jeaiin- ne c-chera p a s 4 Alain. quelques annEos o l u s " i a r d , q u ' à Caus
cette :rossesse, e l l e a dû r e s t e r s e u l e a u a y s , q u ' e l l e s s o u f f e r t torriblenient, e t -71
S r o s s e s s e l ' a deforriSe, l u i occasionnant d s ver;etures ? e r t i c u l i è r e x n t s d i s g a c i e u s c s
1l u i d g p l a i s e n t souverainement; q u s t o u t cela est Co sa faal>:. ..
Le r S g l e n e n t de l a Sabena l ' o b l i z e 8nco;e 5 a t t e n d r e . Il ne per.met pas d e voyager ai.?
nouveau-n6. Alain o deux = o i s e t C m i lorsque Jeanne peut e n f i n s ' e n v o l e r pour rejoinri-
é?oux. La z a x n d e Jeanne, Amande, c o n f i e r a que peu Ue t e n p a v a n t c e t e n v o l , Alain
ring016 t o u t - une r ~ ~ p ed ' e s c a l i e r , aprSs a v o i r échapp.5 d e s m i n s de s a msre... Celle-,.
s u g p o r t e i t ? a s q u ' A l a i n s o i t un o b s t a c l e S sa l i S e r t 6 ... --? .,ooert' a r a p p o r t é qu'Alain hurle:
que q u i c o n u e v o u l a i t l e ?renSre i.inâ l e s b r a s , et ,:ii1i1 a v a i t t r o u v é cc. comporte.r,ent f.?,
.an;e. Alain s e r a c o n f i é aux bons s o i n s d'une n o u r r i s s e indi: .gne...
->
Ln t r a u v n n t un j o u r l ' a ~ e n d a de poche de son p s i = , 1 2 c e t t e année 1355 précis6i1ect
tiquenent v i e r g e ? a r a i l l e u r s , Alain y l i r a 30 ans plus t a r d , en d a t e du O novenbre 1-55
: t o u t e p e t i t s i n s c r i p t i o n f a i t e par '.05ert: "Xaissance d'Alain.''
F i l s unique, Robert e s t né en 1939 dans une p e t i t e v i l l e f l a m n d e (Tienen), prPs de '
- 0 n t i è r e l i n g u i s t i q u e " . IrSne, sa ~737an; y est.;nie a u s s i . E l l e s ' y est r.rlri2e e t s'occuppc:
.te s a v i e de 13 bonne marche du f o y e r f a m i l i a l . T a f a n i l l e d ' I r è n e poss3de quelques g r o p r ? .
: dons l e h a m î u de Grimde. Victor, son papa, e s t o r i : i x i r e d'sr. zinuâcule villa:? (Eoe.
c .
sud d e s Arûinqes b e l ~ e s ,i deux pas u Luxegbourg. S i r a . x l l ? y ?css&ie une inaison r u s t i q v
<or?sis l n ?l!;s ancienne s u c o i n ( ? l u s ou z o i n s 393 S.-.=), d i s ? r a F r i n s , Lnâ champs i L .'i
-3 ?Our uce s i i ? e r f i z i e t ~ t ~ l e.<e 2;; h z c t a r s s . Vicmr o 1 - i ~ r-lst& 1;- f i s r n i e r s u r v i v s n t .j
f a q i l l e , 5 r i . t ~f i n a l e m e n t $2 l ' i n t i 2 r e t 6 du ?atri;?F?? L'milid. ; i i c ; ~ r f u t p i l o t e c!?:
..,nZe- b e l ~ ee t y s e r a b l e s s i en . ~ . i s s i o l .La p e r t e do c3n , 2 ? i l :ci i i ~ d r a13 3 i u e 5 la r e t r - 1
- 7 - $ 1 -1
.l,ipSe. A l'+?ogue on a??e112it c s l a "casser dv bois. 'L p?.sserî 11 r e s t - a? s a v i e à brii!
e t 5 ;érer l e u r patri-rioine i : i > o b i l i e r . Ayant la ?mi?. 5 t o u t , c ' o s t l u i q u i e f f e c t u e l c
Ivaux d e r i f e c t i o n aux b â t i a e n t s l o r s q u e c ' e s t necessairfi. Sa pension c o n r ' o r t a ~ l e , e t 1.c
,,,enus l o c a t i f s , n e t t e n t l a f a m i l l e 3, l ' a b r i t des i n q u i 5 t u i e s du lendeaain.
Robert 2 une enfance garquée p î r l ' a i s a n c e n a t é r i e l l e , un anour z a t e r n e l e x c l u s i f e t I
r e p l u t ô t s t r i c t , s e l o n son opinion personnelle. 11 s a i t g r o f i t e r d e s l a r g e s s e s materne1l.e:
c o a p r i s à l ' s g e aCulte. Allant jusqu'à e x i y e r , avec l e poin-. s c r l a t a b l e ! 11 ne caclie 11.
t <
11 c o n s i d 8 r e que ce n ' e s t f i n a l e s - n t que son dû.. .
Franz, l e père de Jeanne, e s t iiS dan3 un p e t i t v i l l - n i 2- l t o 2 t r e - S m b r e e t Xeuse (LOL~?,?
? ) en f é v r i e r 1333. Sa & r e , q u i ~ E r eLn cafS, rabroue t r o p c e t finfarit q u i n ' a pas sa pr6;.
-.ce. i o u t e son a f f e c t i o n va $ s a f i l l e a î n é e . Pendant l a j u e r r e , Franz v a poursuivre i.:
ides au c o n s e r v a t o i r e . Il va r é u s s i r a 7 o b t e n i r l e p r e z i e r p r i x de s a pro-riotion, avec :
-ibonne. i)e c-tte p i r i o d i , il r e s t e r i a u s s i nargue p s r l a f i i n ! --Tout jeune, il a recc-i:
:ir s i e n n e une f i l l e n i e a u hasard dlune rencontre azoureluse, sans nêne g t r e c e r t a i n GU'??:
de l u i ...Il ne l a v e r r a pas zran-ir ... -?ranz n ' a r r i v e r a ? a s à s u n p o r t e r l e cadre r i c i :
l l a r . x é e , mal:ri une c a r r i e r e p r o a e t t e u s e q u i s'ouvrfi d s v m t l u i . La d i s c i p l i n e z i l i t c i .
l u i g e r z e t pas de slipanouYr. Il va e n s u i t e v i v r e en s o l i t a i r e jusqu'S l ' â g e de 37 T:?.
-C ' e s t a l o r s . u t i l r e n c o n t r e Armand?. ~ l l ee s t née dans iin p e t i t v i l l a 2 e du Yrabsnt '.'ail;
m i x ) en 1923. L o r s q u ' e l l e rencontr? ?ranz, e l l e a 27 a.ns, ne n e s u r e qu'un n ? t r e quare:.
ois e t pèse moins d e 40 k i l o s . E l l e semble si f r a g i l e e t si jeune, que Franz n'ose pas
.-arder, enc9re moins l ' a b o r d e r ! >!ais s o u s l e s apparences, s e csche une fezme v o i o n t a i ~
i-; a d E j i b i e n v k u . E l l e a repéré son homme. C ' e s t e l l e %ci va r o q r e l a glace. hi, 11
'; c e ~ tf r a n c s devont l u i . E l l e a :nis p l u s de mille f r a n c s 6- c ô t é . 11.5 vont s ' 2 n i r pour
,..lieur, e t t r o p souvant pour l e p i r e . Z l l e a un p r o j e t : s e l a n c e r ?.arr; l a pzoduction
: c o m e r c i a l i s a t i o n dil cresson. Ils s o n t d'un courage :?.ors du conxun. Ils crSziit t o u t ?
r:-r,2rne, a u -1Ppart d e f r i c h e s = o i s s e s , avec la p e l l e e t l x pioche. I n s u i t e , 3 s 1 z x f:
n u s e r l e s bacs, t o u j o u r s à l a main ... Les ann5es pessent à t r a v a i l l e r corn% des f o r ~ i z
::?sj e n a i s s ' a c c o r d e r l e aoinUre coriCort. En p l e i n e s a i s o n , i l s nc? ~'i.~:corde2t que gui::
-:=es de zepos 33r m i t ! Des annkes p l u s ~ t a r d , q u a n d l e t r a v a i l se f a i t e n f i n moins l m ï
&:tant en emporte la pluie. p*q i ck,,d-t;*-i
:et€ fin d'aout,llaube vient de céder la place à un soleil chaleureux.Les rayons obliqu,2s
:ou£frent par la grande fenêtre de la chambre dans laquelle dorment encore trois petits
ins:L1ainé est 835 de 5 ans et deni,il s'appelle Alain.Son frère.Jules,le de 13
dort au niveau inférieur d'un lit superposS.Le dernier né,Joseph,dort &l'étage
s lit.-Alain s'éveille le premier et constate qu'une fois de plus,il n'a pu éviter (te
Ser son lit.La chose est fort désagréable! Il 'se lève et s'assied au soleil,sur l'aDpci
i fenêtre,pour jouir de cette ~énéreusechaleur bienfaisante.Son frère Jule ne tarde 'p:2s
réveiller à son tour.Ayant apperçu Alain,il lui demande-"Yaman n'est pas encore venue?!'
>n;etje ne l'ai pas entendue descendre non plus. 11-11 Zut alors;j'ai faim moi !"-As-tu pissé
ton lit?"-"Oui,et. je suis tout mouillé!"-'Fout en rgpondant celà,Jules rejoint son frère
'installe lui aussi au soleil.-"Dis Alaini'si on descendait?"-"Tu sais,..hien que
.dit quand ils dorment encore.Déjà que nous avow mouillé notre lit...On va encore recevoir
.-sséelm-A cette évocation,Ji?les s2 tait un i~lstant~soudainsoucieux.Son visa~ereflet?
!ur du châtiexent qui 1'attend;son frère et lui,il le sait,n'y échapperont pas.Ils devront
nter les fesses à Robert,leur papal Il9onge;à la ritournelle entendue la veille au soir,6e
uche de leur maman.Jeanne a dit comme chaque soir à cette heure là.-"Il est 7h301 C'es:
ire d2 VOUS coucner maintenant.0n fait vite le dernier pipi avant de monter,et ensuite,plus
:ion de redescendre!"-Ils ont esbrassé leur père et ils sont montés,accompagnés dc
ie,qui tenait Joseph dans ses bras.Elle l'a couché dans son lit penàant qu'Alain et Jules
>nt couchés dans le leurs.Ensuite,e~lea tendu a chacun sa joue afin qu'ils y déposent
Lsou du soir,quittant ensuite-la chambre en éteignant la 1unière.L'heure c'est llheure,et
luestion d'essayer d'insister pour continuer à jouer.Chacun le sait bien...-Tout à cou?
I -ecrie:"C1est pas juste! J'ai fait ce que maman a dit;je n'ai rien b u après le souper,et
quand n ê m faitll'-"C'est vrai,moi aussi je n'ai pas bu.J1avais bien soif pourtant.. .e'-
tour de nême fait aussi! Je n'ai rien senti venir.. .et toi?"-"Eloi non plusu.-"Dis Alaini
,uoi Joseph ne fait-il pas dens son lit,lui?"-"Je ne sais pas.11 a bien de la chance;lui!"
aineraient tellement être débarrassés de cette malédiction! -Joseph s'éveille à son
..et allez savoir polirquoi,il se met B pleurer.11 est pourtmt interdit de réveiller les
rts sous peine d'une fessée..,Alain et ~uless'en gardent bien,et ils ne comprennent pas
Joseph ~uiss~,bfnéficier d'autant d2 clSmence.-Ils en sont jaloux.--Jeanne a entendu
ih.Elle se lere sans réveiller Robert,son 6 ~ o ~ e ts'habille aussi vite que. possible.Si
.t'estvréY&lli par les cris,ii sera vexé et de'mauvaise hi%eur.-Elle entre dans ia 'ciianbre
2s enfants. ..-"Bonjour rnamenl',sécrient Aiain et Jules.--Joseph tend les bras.-Alain e:
; sautent bas de l'appui de fenêtre pour donner le bisou du matin.-"Chut!! Papa dort encore
:e faut pas le réveiller."--Finissant cette phrase,elle saisit Joseph,qui vient subitenen7
rsser de pleurer.Suivie des deux "grands'',Jeanne descend les deux volées dlescalier,qui
iisent au rez-de-chaussée.Là,un couloir les emmènent vers l'arrisre de la maison,dans le
.ne.Elle relève le volet des deux petites fenêtres qui donnent sur le jardin et la lumièri
iose d'un coup,effacant toutes les ombres.Alain n'aime pas les onibres...-Maintenant,Alain
iles savent quoi faire,et ils ont tôt fait de quitter leur pyjama détrernpés,de se donner
up de gant de toihtte et de s'habiller avec les vêtements de jeux.Les .roi16 à tîble,alors
!eanne achève de s'occupper de dresser le couvert,après avoir habillé Joseph.Come il fait
les deux "grands" s'2mpressep.t d1aia1.:r le déjeûnér pour. 3112r .,iouer au jardin.CAui-ci
ceint de toute part,et ils ont l'autorisation dly jouer pour autant que le temps le
:tte.Grand d'une dizaine dlares,et encombré d'une vsgéta'iion laissée à elle-m%e,le jardi!)
le lieu de jeu par exellence.Alain et Jules trouvent là toutes les occupation.?
;inables.,.et ils ne manqu-nt certe pas d'iinniagination. Xobers n'a pas monagii sa peine
leur inculquer ce qui est interdit..Set la liste est bien longue à retenir.La bonne volont.
L, la peur d'Stre puni aussi,aais l'iiisoucience prend parfois Ir .dessus.Conme rien n'es::
! spécialement pour eux,l'ensemble leur "appartient".De la même manière,ils n'y sont nulle
11
chez euxl',carRobert aime à planter au hasard,de-ci de-là,des plantes que lui seul es:
!le de distin~uer des plantes "sauvages".Xobert se contente de profiter de ce qu'avait.
.sé l'ancien propriétaire,qui avc!.t fait de son jardin uri Joyau dacs lequel on trouvai:,
?u de tout! Panis les muvaises herbes poussent 'encore nomore de plantes ornementale:.
:obert affectionneI+"Alain! Jules! Venez ici!"-L& vois de 2obert vient tout è coup d'ex-
:r aux oreilles des deux fautifs.?la sont-ils pas occuppés à courir l'un après l'autre au
ie d'ëcraser les précieuses plantes!-?Se vous ai pourtant defendu de courir sans regarder
a s mette:: les picds! Je vous ai montrE combien ce jardin esz renpli de plantes qu'il fnu::
?rverll'-Alain et Jules se tiennent coi,les yeux au ~01.11~se gardent be dire un mot.Alain
:n essaye de dire qu'ils .£ont ntter.tion,ca qui est na foi vrai,mais pas au sens 01 l'entenS
t!-"N'êtes-vous capable que faire 1:s sauvaies?! Vous avez la chance d'avoir un jardi1
; de belles choses. à observer,et ~to:~'.ce que vous savez faire,clest de massacrer ce qu2
couve sous vos pieds...%, plus,vous avez encore mouille votre lit,alors que Joseph vous
~~ ~,~~ ~.
'--f .-- - -~ . , a
Xremière suite s e ''Autant en emporte la pluie."
!~iisont pas aUreables.-Il y a deux ans déjà qu'ils ont dQ quitter le
:u;y compris les facilités de disposer notqmnent: des domestiques...Toutes les tâches 1,
mberi-c désorinais!-Jeanne ne vit que pour son métier d1en~ei8nante,quilui procure
,ri>ation certaine,et surtout une autonomie enancière à laquelle elle tient bîuucoup.~eann
.obert ont de l a chance.11~ont obtonu une affeccatioa dans :a fi&e école-Csl'r-ci se troui~
le demi-heure de voiture dans $!.ne petite vil16 ou";-ière.Roùert eiiseigne côtg garçon et Jeam
du côté fille.113 ont estins ccpendqt qu'ils n'y .z~ttrontpes leurs enfants.11~ont insc;t
in à la ville voisine 3e leur rillr~e,dan& une école nomala,fréquentée par une rlass
i d e ;>lus "convmahie.".
ia nuit est tonbée depuis longtemps sur la maison devenue silencieuse.A?.ain ne .dort
~re.Quand il est dans scri. lit,dens le noir,il imsgine des crocodiles qui redent autour 5
lit,come s'il était d m ? m e .barque au mibieu d'un inarigo! Pour s e rassurer,il se caciii
s les draps,et suce son .po~icc~.lÈt,ilne risqùe rien,il esc nors d'atteinte! Il songe auss:
s journée du lend5min et fin? par s'ondormïr après .un temps interminable.Ls beîu cartebl:
cuir,tout neuf,est prêt.Jeanne y a mis un plumier contenant un crayoni'noir;une gome;ii!
lle-crayon;un porte-plume ergonornique;ua cahier de broui1lon;un journal de c1asse;une belle
rde en alluminium toute brillante et une boite 5 tartine. ..Jeanne lui a::mis les po.ints su;
1 quant au soin qu'il doit svoir avec s,zs affaires.Pas question de se techzr,ou pire.6~
Te un trou dans un vêtement,ni de jeter le cartable à terre sans précaution.11 doit durci
ans.-Alain e pronis;il est si fier de ses. belles affîires toutes.neuves!Il proriiettraf
lune assurément,de peur qu'on ne lui reprenne:quelque chose. : q?+hz
-3ne aain ni? secoue doucmcnt.J'entend naman qui :no soufle:"Alain,réreiiies-toi...c'e..
eure.?i'e réveille pas tes frères surtout!"--D6jà je.llentznd descendre llescalier.Je me sen:
igue et exit& à la fois.le grand jour est arrivE._ilenfilemes pantoufles et descend à msr
.-. l'escalier ,sur 1s pointes des pieds.-Tout va tr3ç vite aujourdlhui.Xaman regar-'
siire.11 est temps de partir.Le carta~leà la main,habillé de mes beaux:vêtement toutneufs,
verse l e couloir qui. relie la cuisine à la <porte de la rue.!%an sort son gros. trousse..;;
,clefs,et feerms la porte.3uste au pied de la'façade de notre naison se trouve :une pist~
labe bétonnée.Xaman s'y &gage à droite.cles< la premi;lre fois que je m'en~age à pieds hor:.
chez noi..J1observe tout.Je grave chaques détails dans ma némoire.Nous arrivons.au carrefol:
S.Panan traverse notre rue pour empruntrr vors la gauche la rue que nous venor.:
tt+dr~,&.-~evêternPqt a .c-Langé.Ce n.'est-plus....du..bé.t~n,maiç-de,petits~~ar~s.essmblés .es
de cerc1e.h trotoir est couvert de csndrée roi!g?.Sur un coin du carrefour,il y a une c:il-
le entourée de quatre grands arbreS.ces arbres ont donné le nom à la rue:":ue des tilleuls.
'!lain! A partir dlici,le.cheain gène à la Sare.Tu ne peux pas te tromper;il faut toujoccr
ïre.li route,sans prendre aucun des chemins de traverse.Ni à gauche,ni &..droite.Toujo.u~
. droit.C'est bien cospris?"-"Oui maman.. .C'est quoi un chzain de-trâverse7"-"C lest . ur
:Gin qui,croise, le chemin sur lequel tu te trouve^.'^-"Ahl"-Xous marchons ainsi u n 'os:
.IOUS passons notamment-souslepont du.chemin de fer,etjaprès une graiide boucle,nou,s2rr.ivo::
.a,gare.Nous empruntons un p+tit passage lat6ral qui nous conduit sur Xe. quai..~ur:le;c ô ~
:=he,ce passage longe le bâtiment, de la gare;siir la ,droite,cfest-:-le potsger du ..gar::
.riere.,..Je vérifie que mon abonnement pend touj,ours à non cou,sous le pul1,tenu par u?..
:Ale pour ne pas le perdre.le quai est imense.Parmis les gens qui attendent,se trouve c.
2nd garçon au cheveux blond.11 se détache du groupe de jeunes gens et.s'en vient vors n.ous
<,-!ln
'::onjour . madme. "-"Bonjour Jean-marie. ..Je t e présente Alain. ~ o n jour Alain1'-"3onj ou:
11-11
yieur. Appelles-moi, Jean-Xerie.C1est avec moi que tu reviendras.de l'ecole ce soir.'
: ; ~ ~ f l - l l
Oui Alain,et comne je te l'ai dit hier,il faut bien écouter ce qu',il te dira!"-"ci!:
II_"
..<ne Jean4arie,tu me rends un grand service .en veillant sur. Alein.Ne;:le quitte pas 6 2 .
::c n'est-ce pas?l''-"Pas de problème: madame !"-En attendant 1'arriuée . d,u tr?.in,Jean-%ri.
: retourné vers ses.+ais. Je l'observe.. .Il a l'air syapatiquh.C'osr. un çrsiir! mincn.,lu re.%a:'
.iic et rieur.11 est sacrhent plus grand que moi!-J1apperçois le train au lpio.11 ",oss%~.
vze d'oeil .Chacun raqasse ses sffaires.Dans un zrand bruit de m2ral tsrtvré,1~ tr-ii
:crÊte.Les portes se replient en accordéon,avec un chointenent très particulier.Chs~uiis'e=
:;se de monter à bord.Un grand coup de siflet retentit,couvrar.t le broahah. mbiant.Sa;!
: personne ne touche les portes,voilà qu'elles se;referinent toutes seules,avec un étonncn
':lhchhh,.."-Xs manan,comment s e fait-il que les portes .se fernient toutes seules?"--','('esil
~ardedu train qui commande la fermeture avec sa clef1'.-Pourq~oi ça fait "PchhcNi"?-Parc
ça fontionne avec de l'air coaprimé,clestlui qui ferme les portes."L~'est quoi de l'al
:-ri.é?""ulest de l'air qui passe dans une machine,et qui transporte ensuite sa force jusqu:
.orte. "-"Ah?!"-Le train a déoari avec un bruit feutré.Les boggies accélèrent l'autornotric
.s à coup.Le paysage défile de plus en plus vitc~oussomnes restis dans le sa3,sans zagn.2
places assises.Le -train est bondéXe suis rivé au hublo d'un des battants :!
ile,imerveilli.Jamais je ne. suis allé aussi vite! Jean-Xarie parle avec mman,niais j e n
geuxième suite de "Autant en emporte la pluie."
ai& de se cacher derriare l'une d'elle.De même,derrière les
s& trop vite,nous devons à nouveau retourner en classe.W~tre
r-tures à recouvrir à la maison,des livres aussi.11 a inscrit une note au journal de classc
.'attention des parents.-& derniére récréation de la journée a. comnenc6.Jacques et :,,?
nes assis sur l'escalier qui se trouve juste après l'angls du grand mur.11 sort un sac-e
tonbons de sa ?oche,se sert,et m'en propose un.A ce noment,un élève plus â7,g,profitant ,A
que nous somes hors de vue des enseignants,se plante devant Ja~q~es.-"Donnes-m~i 1
'il,désignant le sachet de bonbons.-"Pas question."lui répond mon compagnon.-"Alors,j
s te casser la gueuleltTdititautre.-Jacques a remis prestement le sacLiet au fond de .;5e et se relSvê pour &happer au gaillard.Celui-ci ne lui en laisse pas le tenps,et se sais
lui.11 fait uns tête de plus que Jacques,qui n'a aucune chance! Des coups lui tombent dessxs
;i monent surpris par ce qui se passa,je ne décide à porter secours à mon courageux ca.qare
Je ne suis pas plus prand que lui,sais ensenble,nous parvenons à dicourager.le méchant garç,;
1 scelle notre amitie naissantî,et nous somes desorsais inséparab1es.J'ai un genoux ::
cgude Gcorchb.11 a un oeil au beurre noir,et un trou dans son pantalon!Je n'ei rien à d6pl.o
3ux vêteaents,ce oui ne r-ssure.L'ngressetir s'est dejà fondu dans la nasse des élèves
s n'arrivons pss à le désigner à notre fnstituteur.. .Ou'iniporte,ntavons-nous pas eu le d-ssu
un grand! Ç~nll=fisrta...2acques est du même tempéraniment que moi...et je suis heureu
s'Être fait un bon copain.-La classe est terminge,js rejoint le hall.Jean-&rio est déj
-! I D -qêcks-toi,nous n'avons pas le temps de flâner,sinon nous allons rater le train;vi,i:i
e!"-Je n'ei pas le temps de rien dire.Déjà il n'a donné la main et m'entraîne au ryth
ses lonzues jamb2s.L~retour est épuisant.11 faut renonter tout c.7que nous avons descex?
aatin.Jo ~'essouff1e.A mi-chenin,je n'en peux plus.Jean-&rie s inquiète.-"Si je port
cartable,arriveras-tu à suivre?"--"Je vais essayer."--Vous repartons de plus bel1e.J~ cour
rière lui,aassi vite que je peux.--la :are enfin!-Au loin,le train s'engage déjà en gsrs
- nous déboulons sur le quai.J1ai les pouaons en feu!-lissis sur la banquette,je reprend
zne,petit S petit.Le paysase campagnard défile sous Des yeux écarquil1és.i.a vitesse m
cine toujours zutant qu'au matin,mis une douleur aux talons 3'interpelle.A chaque mouvement
douleur se fait plus vive,Jean-:<arie enlève aes chaussures.?bus constatons que j'ai $2
ques arrachGes,auz talons.Celà saigne un peu,et tache les chaussettes.Je remets les chausz.
en faisant la 2ri~ücz.Jean-;',a& les lasse.11 est tezp;le trein ralenti pour notre arr:
le guai,je cTb3inz 2 sr? côt6s.--"Ca va,Alain?''-"Ca fait ml!"-Jean-?hie porte toujou:
cart3lles,lt ,ne dit:">:ous allons rentrer par 12 sentier,^ 'est beaucoup plus court."-
sortie du quzi,je suis cens$ prendre A droite,passer Le ?assa;e à niveau,et revenir FE
cileaifi exprxité le natin.!.~ Lieu de cela,nous nous ensageons directement S gauche,dans u
.,it sentier.i?prSs 300 mètres,nous débouchons sur un chemin empierré-JeanYarie mi dit 0.2
biltisse ronde,clest un ancien moulin...Nous traversons le chemin pour nous engager 6211
sentier de ga!lche,qu'une orande haie cachait jusque là à ma vue.Deux sentiers fornient ï
cet endroit,et je me repare par rapport à la haie.. .Au bout de celui-ci,nous atteignon
rrière de la chapelle de ma rue.Ctest la fin de l'&preuve.-Jean-Marie sonne, -Xa'ian ouvr
porte,-"Ah,c'ost v0us.A-t-il étE sage?"-"Oui madaze,mais il a des cloques aux pieds qu'i
ira soigner...Il a it& très cour-zeux vous savez...;.!aintenant,il faut que je me sauve...J'211 I ,
ucoup à faire! Au revoir rnada~e."-"Au revoir Jean-%rie.. .Encore merci. - Au revoir Jizn
ie."--"Au revoir .4lain."--::4azan ferm la porte.--"Su n'a pas honte de faire porter ton cartzIl
par Jean-?!arie!"--"Oui,mais c'est à cause des cloques aux pieds. -"Ca ne te rend pa
:hot tout de mane.. .Que cela ne se reproduise ?lus!"-"Oui nman." -"'Ioyons voir ton journa
II
-lasse. -"Il faut recouvrir les cahiers et les li~res.~'-~'!ious allons nous occuper de cela
>réparer ce qui doit Être recouvert sur la table de la salle à ;riam2er."--"gui :haan."-JuL
Joseph jouent ensemble,et j'aspircl à rejoindre leiirs jeux. -"Non Alain,tu ne joues ?es
viens n'aider 2 recouvrir tes 1ivres.Je ne suis pas ta doaestique! Su vas apprendre comme?.
L-
ait ."-"Oui nam,an."-Je lui raconte ma journée.. .%--Conne depuis quelques jours,tout
très vite ce mtin.'le voila seul sur la rue,me dirizeant vers la gare.Je n'ai pas osé allo
le sentier.Deux sparadraps protègent les cloques aux ~ieds.-J'arrive sur le quai,où j.
~ ~ e r ç o i s.- pas Jean-:Tarie.-L'attw n'est pas longue. j z profite qu'un adulte ouvre un.
;e du train pour y monter avec 1ui.Je parviens à l'6cole sans ?lus de difficulté,etj'
rouve ;non m i Jacques.-La joi!rnée se passe bien.~'aiae appreiidre.J7i.coute l'instituteu
attention.$, la récréation,ccus jouons à en perdre le souffle.Je suis heureux d'être 12
2age que inman ne ze donne pas quelque chose avec les tartines. C'esr un peu difficile ci
.irder les autres nanger,qui 2n Cho-chû,qui un chocolat, ou autre chose de tentant!-A 1
Lie des classes, cette fois je me presse un peu,sachant combien il faut se dSpScher poü-.rapper le tïain.Jfai peur aussi que Jesn-'larie ne soit ?as 12 aussi,iznis voiE que je l'an
lois.11 reste que nous devons nsl~rétout n o u di-p&s:-ier.- lors Alain,~aëti au matin?
3ui,j1ai pu profiter d'une porte ouvtrte pour nonter dans le train.Poiirqwi n'étais-tu p2
<y,'.
Trbioième s u i t e d e "Autant en ernoorte l a pluie."
--- -Page 7 -:râvail". -"Voilà,si t u . v e u ne rendre s e r v i c e , t u peux r é d u i r e ce c a i l l o u en poud =--..~r i e n d ' a u t r e 3 f a i r e pour tloccupper.. .d'accord?"-"Oui nonsieur."-Alain est content;::
Ce c ~ n s c i e n c i e u s c ~ e n tl e c a i l l o u f r i a b l e , c t r é c o l t e la poudre produite pour l e nonsieur.. .L(
L ~ Üà l a taille d'un seau1 *-Toute l a famille s ' e s t engagée dans un s e n t i e r s i n u e u x s k
I a r f l e u r e partout'.Tout. 8 coup,la mer se decouvre E p e r t e de vue.Superbe! Pas un nuzg5,l;
:Ur i n c i t e à l a baignade.Alain traverse l a plage d e s a b l e rude,avance da- l ' e a u tiPde.C~ie:
:e.Ltendroit e s t vraiment m e r v e i l l ~ u x .-
"Alain! 11 n ' e s t pas question 'de b a i l l e r 'aux c o r n e i l l e s f !!"-Alain sursaute.-"Tant qLic
'as pas :ini,tu n ' i r a s pas jouer ...e t on va bientôt inanqer.Grouilles-toi,ça f a i t plus dlunc
% que tu ' e s l à dessus,et tu n'es nulle pqtl''-"&i ma.ian."-C~tte Eois,Alnin s ' a p p l i r ; u r. .
t 8 c h e . k rêve e s t évanoui.. .Chapitre Je viens de m'Gveiller,il f a i t n u i t noire, J ' a i l e souvenir q u e ' je :,lr
?ais è l a t o i l e t t e avec l e besoin d'uriner, sans pouvoir y parvenir. Ensuite,' quoi qu;
a s s e , j r u r i n a i s s u r noi! J e prends conscience que j e r ê v a i s . C ' é t a i t d'un r&alime! -,je
t a t e que je s u i s lég8renient mouillé. Le besoin d'uriner n'est nullirne~its a t i s f a i t , il ni
a l l e r à la t o i l e t t e . J t h 6 s i t e un noaegt, mais j e m e décide t o u t de même'nalgré ma peur.
vre l a p o r t e de l a chanbre pricautionneuseaent. Sans un b r u i t , j'avance dans l e noir. io:
r u i t . Je descmicis m r c h e a p r k marche. .4u p a l l i e r , j'ap,perçois un r a i s de lumiPre sou:
x t e de l a s a l l o Zi manger. -Aie, danzer; ils s o n t encore debaut! J e redouble de prudenci
I l
que ne craquent" pas les marches lorsque j 'y pose l e pieds J-"Cruik" f ont-elles p a r f o i s i
s j e r e s t e sans bouger des secondes int2rrainables.. .Erifin 1 2 d e ï n i s r e marche e s t ' derrierr
Je peux n'&loign=r par l e couloir qui ne conduit à l a - ciiisi-ine.-Zut, la p o r t e en es:
Se. Je l ' o u ~ r e t o u t doucenent. ensuite j'ouvra c e l l e q u i d?nne dans la s e r r e . J e passi
n t la f e n a t r e de l a s a l l e à manger, à quatres pattes.. Enfin, jc peux ne soulager1 AprG:
j e reviens s u r mes pas avec l a nême prudence. Je gionte 12s .premières m r c h e s ,-"Cruik! '
u t à coup, l a lumière s'impose ; l a porte de l a s a l l e & m n g e r s'est' ouverte en gran:.
ul.est-ce que t u f o u s encore 13!"-"Je s u i s al16 6 l a t o i l e t t e mman."-"Tu s a i s bien c.
o i s f a i r e avant d ' a l l e r t e coucher!"-"Oui,mais je d e v a i s encore f a i r e , e t je ine sui.
i l 1 é à -cause de ç-a."-"Chéri,, viens voir! Ton fils a encore désobi'~It'--".41ors Alain.
sc-ce qu'on t ' a v a i t dit?!"-"Que j e ne peux pus déranger les parents après l'heure' ir
her, e t ques j ' a u r a i s d i x claques s u r l e u :fesses si je d8sobéissais."-" As-. ::
b&x?"--"Oui, naiv j e de-rais f a i r e pipi, P s p ~ . " ---"Ca n ' e s t gas l e problème. Tu .as disobcy
s ici!"--Je m- r2trouve l a este e n t r e ses jsn;b?s, pantalon de pyjama baissé. L e s claqus:
s t t e n t avec force,..-"Voilà, t u peux a l l e r t e recoucher. Dis-toi bien que l e s excusz:
f a i t e pour l e s inbEciles. Tu peux a l l e r à l a t o i l e t t e , mis c!~aqu&f o i s t u auras ci;
ues; t u n ' a s qu'& prévoir do ùoiro moins r t de f a i r e p i p i avant de t e caücher! C'est bJ ?r
ris?!"-"0u.l Fap."-Je iie c0n;prend.s pas pourquoi ils s o n t s i incoxpr+hensif. J e n ' a i p::
de b r u i t , s i ce n ' e s t ces naudites marches! J e n ' a i mêse p a s allume malgré na peur Y i
.--Arri~é dans mon l i t , j e me l a i s s e a l l e r B p l e u r e r . 4 u l e s et Joseph d o m e n t 5 poing::
5s. Le sonmeil est long ù venir. C e n ' e s t pas l a première f o i s que j e se f a i s attrappc.
a sorte. P a r f o i s J e r e u s s i s à passer sans encombre, p a r f o i s ' non1 Quaiid i l s doment,' c ' e s .
s risque ...
Chapirre Çuand j e p a r t s l e matin à' l'École, il f a i t n o i r maintenant. Les feuill,:::
i a e n t s u g r é dos bourasques. 11 pleut, e t il f a i t f r o i d . Pour gagner du temps e t 1.
f o r t , j 2 r e j o i t s desornais l a gare par l e s e n t i e r . Chaque f o i s ' +e je passe l e pas de i;
e ' e t que j'avance s e u l dans l a carpagne, j e ne s e n t s l i b r e . Les vaches viennent v o i r q ! ~ :
e 1%de si bon matin. Parfois j ' a r r i v c à to.iicher 1c museau tirinide de l ' u n e d ' e l l e . -.-1
: a l l e d ' a t t e n t e d e la gare, l e gorde-jarriere allume un bon f e u dans le po&le qui t r 6 v
-.,eau n i l i e u d e l a piEcz. Le p m s e en devient t r 5 s v i t e rou?e- c e r i s e . Un- tuyau en SOT;
icalement, f a i t un coude 2 nonente de3rPsI au nlveau du plafond, et r e j o i t l a cheninfit
sues t r o i s s P t r î s plus loin. Du f a i t du racourci, j e s u i s t w j o u r s t r è s à l'avance, ii
l e tenps rie p r o f i t e r de c e t t e chitlcur agréable ...-4 o n o e i l observe chaque chose. Ta!;
iup il s t a r r & t e s u r quelque chose qui b r i l l e sous un banc. J e n'avance paur mieux v o i r c :
c ' e s t . ?ion coeur bondit de j o i e e t d e s u r p r i s e . ' C f e s t une b e l l e pièce de cinq francs! .!:
:amasse, et t o u t f i e r , j e la montre au garde-barrière.--':Regardez mortsieur; j 'ai trouv:
pièce de cinq francs!"-"Tu en a s de l a chance,..ïil n'as glus qu'è t'acheter des bonbcn:
, son petit!"-Je s e r r e precieusemetit l a - p i 2 c e dans na poche. C ' e s t zia première piece...?
francs, c'est un v r a i t r é s o r à nes yeux1 J e ne v a i s pas l a dépanscr avant d'avoir mont-!
:rouvaille à t o u s ceux qui comptent. A p r E s j e ' v e r r a i quoi acheter bien sûr! -Arrivé
o l e , j e l a montre à Jacques. 'Il ne seinble pas spécialement inpressionné. Il e s t v r a i oi:*
parents l u i donnent c e t t e somme chaque semaine. Il es: j u s t e content pour moi.-A toi:.
nt,même en classe, j e l a s o r t de ma poche pour l'admirer, et inrassurer q u ' e l l e e s t toujour:
13 aussi...*-De r e t o u r B la m a i s o n , j k l'exibe f i s r e s e n t . . . -"Regarde manan, j ' a i tr0U-o
.. ,
. - ??.ee 9 - . .Qd3tri5rnr s u i t e rie "Autant e n emoorte la oluie." d o *
tu?es o c c u l t e n t 12 f e n E t r e , la lu-iière du ; j o u r s ' i n s i n u e s u f f i s a m ~ o n t pour
v o i r . Le t z z ? s s ' é t i r e c o m e pour prolonger l'ennui.. .C'est un .?iOneiit propice -,
venir; ...Le bon v i s a g e de gr&-naman n ' a g p a r a î t soudain. C'est l ' S t é e t nous avons
lq&s j o u r s chez e l l e . Papa e t maman nous y a v a i e n t dgpos6 pour ' r e p a r t i r a u s s i t ô t . -1
son de grand-.ia:zan est s u r un coin. C ' e s t un ancien c s f G , s i s <ans p e t i t haieau de&
e n t r z n t d a i s la pre:nière piece, l e reyard e s t a t t i r f ? n r .de j o l i e s f r e s q u e s , p e i n t e s à
?lafonnz:?. 5 s o n t de j o l i e s sc+nes c l i a n ~ ê t r e s , onca<r%es par des ba:nbous, ? e i n t s s u r 1"..
2 support. s i l e s e n g a r n i s s e n t t o c s 12s murs. C e t t e p i s c e e s t BSSCZ grande, e l l e s'inscr<
s un c a r r 2 d e p l u s d e c i n q n6t:es de côtS. Il y a me dexti2-e picce nu même niveau,S pei-.
s p e t i t e e t une p e t i t e c i i i s i m è l a q u e l l e on acc.Xe p a r deux ?arches e t a ~ r e se v o i r t r a v e r s
peTi-r c o u i o i r q u i donne dans l a cour. De l a d e u x i e m p i s c e une p o r t e d o n n o a u s s i ltacc
: e t t e cour.. E l l e est grande ouverte, donnant a r s o l e i l l ' o c c a s i o n de dess-iiier.sur l e 5.3
:$: . "
2,rface run.i>euse qui y r m c h e s u r l a p5noabrz r.elat.iv2. -- -rand-.iia:,an vi5nt do r e z j l t
y a n d e b o f t e i e conserve c u i s e r t dr! .7esur2 pour la r ~ t i o nde s r i i n e s q u ' e l l e s e - r é ? = i
I
3nner aux s o u l e s . Conae presque t o u j o u r s , c e s t en Gallon qu'dia nous degian.?~: -"?si .I?.:
i r a v e c m i n o u r r i r les bStes?" - - J a p p r é c i p i t e . J ' a i n e bien l'accn-..?a?ner p a r t o u t
2 va. Au s u r p l u s , les anizaux s ' a t t i r e n t i r r C s i s t i S l c a r n t . S u r t o u t quand ils o n t des jeune.::
- II
3oi Je veux Sieii grand-naiian ...If - Allons-y m i p ' t i ..." -La cour est pcvées de Sriqui:
:es.Zllo est a u c e n t r e des annexes. A jauche, c'est la ,:rsnge,et à d r o i t e se trou.iei:
sieurs re.iises..hu b o u t , 1û cour se t e m i n e par u2 s e n t i e r g u i s i v i s e un verzor rolstive.~e;.r
~ 3 3 2 ,jusqu'ai! ? o u i a i l l e r . . Celui-ci s ' a d o s s e au nur 22 11 propriSt6 v o i s i n e , dsteraina:!a ..
s i L P fond t e 1.2 n 6 t r e . -TI^,#as-?, l a n c e s l e s ;rairis." J z 2 ' o s k ; i t e de 13 nzni.l.re qgelL
- .-a p p r i s . ~ n s u i t e , n o u spén<?trons dans l ' a b r i t où nous r é c o l t o n s 13s oeufs. "os de l ' e n c z i - ï
~ q u l a i l l e r ,GranU-;maa l a i s s - üne ;>oule e n libei-t.: avec s e s ?oussiiis. E l l e ; r a t t e 1e s
.>;Arger gour 2 6 n i c i - r des i n s e c t e s s u r l e s q u e l s t o u s . s e 9 r S c i p i t e n t . . ..bus rezontons jusqu'
petite r e x i s e quz grenZ-xsmi nome e "ranz zu:c pourchas". Z1le y é l è v e quelques lapi.-,
s ' y t r o u v e n t en l i b e r t g . . . J u s t e 3 c ô t é , d a n s une a u t r e 3 e t i t o re~nise, nous avons p r i s ui;
s s 9 e de c e t t e bonne herbe q u ' e l l e e coupée f r a î c i e x n t -,Our eux. :i",êze Grand-mmn d o i t ~ r - .
:ber à l ' i n t s r i e u r d e l a "rang o~ 9ourchas" t a n t l e ?l.fonl y e s t bas. Tourtant, e l l e n ' e r .
1
S i e n g a n s e . Avec s s n n g t r e quarante-trois, c e s t ?resqii% mi3 naine. .. -Tu veux en ?reni.r-
1 7 3 .
&ns 125 b r ~ s ? ' : -- ".i o u i S ' i l ,-tl ? l a i t . " -"?u e n ??rie q u ' i l nz 3'>c?.39n:. . s:,-..;t-cn -3s. ..f,?rc- q u ' i l s s3:17.. . j ~ ; i l t i l e ' i à . ..r - t t r g g > c r . fÿ-_i-,is."('?intisn c i i n s e s z u f 25:
.;si s o n t 3a19,1<,ji'3 f z ~ r I ? ? s ;,~;~):'-lI~l1S'avance t.i>lic <oz=z-:i-nt, 1-s -2i:ls 6 r z r t + - s , 2:
7,-.
r p a r l a n t tot: :?a 331icesr. 2iij7:, e l i ? en t i ? n s un pzr .l?s o r z i l l s s . - il-ns, r e s a r d e co?:.:.
. . .est beau, co:aqtlio il est 5si.til. r i o n s 1.5 hien coxlie $ z , -l-r l z ?eau du dos ...Xez-,rce or:.
..x i , c'est un j s u n e . ("Tenez ni'pti, wSti coy. il est b i a , c32 il est S j i n t i . : e i z t ~ t t i n t i 2 -
...i n n s12cba2gs n i n p a $ q u f g s r o u ;nîli.uiji- d e l rattrags.3 s3v5! ~ ~ ' n e l231 p i a du dos. 3 6 t i , ?
.i;..;C'ess t ' o n ti'jonn.). -Je s u i s . 2 ~ 1 ~ang+. de 13 n a i n d r o i t e , j? l ' a l ?osé s u r xr?;
:it-bras ~ a u c b er e p l i + . 11.' s ' ~ .~ s tb l o t t i i.rn5diatexent. Tout en l u i s r l a n t doucenient, j.:
:esse son beas p e l a g e soyeux ...Ses 1on;ues o r e i l l e s se c o u c i e n t ' s u r ' s o n d o s , $ chaque coress:.
II ?.
--a s s o n t bien chaudes.. . >On, t ü va; l e r i n d r e à sa ,;Zr? .naintenant. Il n ' e s - pas s e ~ ; '
sais. D'accord?" (30~1,t ' ? a u l ' ï i n t 3 ' s ' q a z a s t e u r sav+. Y 6 ' 2 CO d i n d j ; ~ pou t.5ter. Oyi'?'
l u i Srand-inxan. --Youj r z f e a o n s ; 3 i ~ n s i i s e : ~ e n tLi. j3rt.z. Cr?nd:na.mn re?rend 1 2 :la: d's-11-T:
< c - - -
is q u ' e l l e a v z i t 3035 <e:lors, e t sous r e n t r o r s . --Charlotte, c ' e s t 3z c h a t e prcr.?r6n. . :
. . TI
La j u s t e a e n t q u i v i e n t v e r s . z o i en n i a u l a n t . --Xuiik ...2 u i iit... . Je x e S s i s s e pour 1 7
xirs dzns l e s b r a s , e t - x ' i n s t a l l ? sdr La nart:he de 1 2 ? o r t e t3ujo8>rso u v e r t e . j e l a carressr:.
2 ronronne iriaintenanc, l e s j-eu:; c l o s . Je s u i s t r S s :io~revx! --Jules e t Joseph j o u e n t da>:
r>etit verger. iolis soTines l i b r e s d i y a l l e r ?artou': -i.iic.:i'il e s t c l ô t u r 6 <? t o u t e ?.?K.
%
nd-zaaan nous 3 .nnntre un e n 3 r o i t ou il n i f a u t pas a l l e r . Z ' e s t daiis l ' e x t r è n e c o i n : i :
??tit jardiii-t, c o n t r z l e inur de 12 Srange. i! cet ?nr'r3it, 1.1;i ~ 2 3 r - lnon colivert 2t Sa;?
<e-iou, donne s a r un? c i t e r n - re.n-lie d'.?au. Z l l e nogs ?. pr5yonu gus c e l u i q u i to:?be d d e i ? ~
.:oirir! I ' a i l l c i r s , on n ' a r i e n 2 f s i r e 15-pcrcr qu'on i 6 t i r e r o i t 12s quelques f l e u r s ?.:
:-.es q u ' e l l e f a i t pousser t o u t autour. Ci~acunn o t r e t o u r , elLe nous a permis de nous peiic!i::i
12 t r o u Yèaiit, t o u t e n .nous tenant fer;nezeit par. .la n s i n . L'eau e s t ' 19,'. à 50 cx, n o i r s !. ... .
, . . . . . .:; zvons pu v o i r que r i e n n e nous i n t e r r e s s e 12! On,a ;;ro:iis aussi...'. . . . . . .
Les c , r o ~ e i l l e i - â s o n t c o u v e r t s de f r u i t s , a i s ils n2 s o n t p a s encore nûrs. 311s n o u s 2
.:ndi de les l a i s s e r rtûrir. 3 ' a i l l e u r s , e l l e nous a prév2nu que celuiqui'en-bangerait:serait
.. -le. L ' a i r d e r i e n , e l l e ne nous q u i t t e guère des yeux t o u t vaquant S ses occupations.. .
.;ss a c u e i l l i quelques s r o s e i l l e s e t l e s 4 1ais;Ses .:?mir s u b r e - t i s s e n e n t dans u n e des
.:es bSantes du t a b l i e r qui;. 'orte Joseph, à l ' i n s u c!e i r l u i - c i . Il est revcnü e n s u i t e pr':
:rznd-risaan. -?ra;id-xman, josi;,:~ a c u e i l l i des g r o s c i l l e s , il en a ;lis dans sa poc:le!"
71
. o u i ! Allons v o i r c?la!'' -511- ;rend 12s rosei il les i e 13 ~oc,!~Ede Josesn. - Alors J o s ~ P : ~
..on, je n ' s i : pas p r i s de rosei il les!" -"Alors, coimen:s u 2 i l l e s d e s ~ r o s e i l l e s ? " -"?;
.--___Y
. .....
.....
4 - ~ T PS Y ~ ' , P & ~ "
. L o Y ~ , J r u m e t 3 ~ / 5 ' ~ / ? ~
&*
ri-
Annexe 5 au PV n e 100370/98 du 23/04/98 - &le ~ERTR:
B r i g a d e de BERTRIX
Rue Docteur L i f r a n g e , 1 4
6880 - BERTRIX 49
T e l : 0 6 1 / 4 1 . 4 2 . 1 3 .
Fax : 0 6 1 / 4 1 . 5 3 . 4 1 .
Nous soussignés GEORIS Roger, ADC, FRANCOIS Louis ,1MDC et PIOUARD Jean-Claude,
1 MDL -
de la Brigade de GENDARMERIE de BERTRIX
avons réquisitionné le nommé SPRL SPRUMONT dépanneur
domicilié à B E R T R M rue des Ardoisières no 3
afin d'enlever le véhicule de marque. . RENAULT MEGANE immatriculé 946FA
appartenant à Monsieur GEORGES Pierre
-domicilié à NEUFCHATEAU chemin de Petitvoir no 10
afin de l'entreposer à la brigade de GENDARMERIE de NEUFCELATEAU
suite à l'avis de Monsieur le Juze d'Instruction LANGLOIS
du PARQUET DE NEUFCEUTEAU.
La prestation visée fait I'objetdu P.V. No NE 11.100370198 en date du 23 Avril 1998
émanant de la BRlGADEZDE G~NDWERTE DE BER-
*/2fL&g?*.
Ch.emin l o n g
A n t rogne
ëi'cbjets découverts sur les lieux du repérage
- Une boite de médicaments RIBON 10 vide i.~ O T ~ C EL%? L ; ( - A T ; J ~
- Deux emballages de bonbon RANG
les objets recensés dans la voiture:
A- Dans la portière gauche:
- Un petit flacon de citronnelle
- Une chamoisette
- Un paquet de cigarettes St Michel verte vide
- Un docuemnt réclame FINA essence.
B- Dans le vide-poches central supérieur:
- Un feutre blanc capuchon noir
- Un point SHELL
- Un bnquet BIC rouge
- Un peigne blanc
- Trois et demi chewing gum
- Un briquet NJAX
- Un ticket de parking du château &Annevoie
C- Dans le vide-poches partie centrizle
- Deux points artis
- Une pièce de cinq francs
D- Dans le vide-poches supérieur droit
- Un emballage de bonbon RhNG
- Un rouleau de papier collant transparent
- Un porte-clés PECOTEX -
- Un briquet station TOTALYolande Martelange
E- Dans le vide-poches fermé inférieur
- Une carte securiîy Touring Club + carnet
- Deux constats accident européen
- Deux feuilles manuscrites
- Un bon de coinmande Renault Llorens
- Deux factures Llorens Renault no 921788 et 1310
- Garantie anticonosion Renault
r l
- Deux aiitocollantsTowing secours
.- t
.D
F- Dans la portière droite
- Carte bleue de Bastogne
- Carie routière Hollande - Belgique Restaurant AC
- Carte routière Belgique au 1/300000
- Carte de France Michelin no999
- Carte scolaire du Grand Duché de Luxembourg
- Carîe réclame commune Vielsalm
G- Sur le siège avant droit @
- Carte routière Belgique - Luxembourg au 1/250000
- Réclame SHELL Alzingen
- Plan de Luxembourg
- Plan gastronomique du Grand Duché de Luxembourg
- Carnet Touring Club 280414
- Un papier manuscrit
- Trois documents publicité d'Yvoir
- Deux formulaires Touring Secours
- Un disque de stationnement
- U~réclarneBoucherie DUFRAIS
- Une carte routière CroixRouge de Belgique
- Un classeur d'emaits de compte BCH vide
- Une feuille manuscrite
- Une carte routière Belgique Luxembourg SHELL
- Un morceau de plastique rouge
- Un petit pot en plastique avec couvercle rouge
- Deux autocollants Touring Club
- Une feuille de déodorant citron Ultranorsk
- Un ticket de magasin TechnibasBastogne
- Une boite d'allumettesUnion Match
- Une trousse Renault Mégane avec tous les documents de bord
- Un chewing gum
- Un petit rouleau de papier cgllant
- Cinq emballages de chokotoff
- Un emballage Léo
- Trois emballages de bonbon RANG
- Un bonbon RANG
- Un emballage de bonbon WERTER'S
H- Sous le siège avant droit
- Un timbre à 17 Frs oblitéré
- Deux Léo
- Un petit élastique. ~
."
- Un capuchon noir (capitonnage de voiture)
- CoquiIle d'aile avant gauche inféneur(suite dégâts)
r
1- Sur le siège amère
- Un taie d'oreiller
- Une serviette en papier Pizza Hut
J- Dans le coffre ,~ .
- Une tondeuse à gazon NIAGARA avec étiquette Pierre GEORGES
- Deux sachets CORA -.a
- Un baudrier réfléchissant
-Deux chiffons rouge
- Papier essuie-tout
- Un rouleau de ficelle +morceaux
- Câble de démarrage
- Quatre enjoliveurs de la voiture
- Ui1 triangle de secours coiffejaune
- Une trousse de secours
- Une clé en croix
- Une couvemire gnse
5
Ces cinq derniers articles ont été laissés dans le coffre de la voihue.
Tous ces objets ont été reconnus et appartiennent à GEORGESPierre, aucun objet
étranger n'a été retrouvé.
K- Dans la voiture repris par le labo PJ Arlon pour examen et nous remis ;ce 24 avril 98 en
vue d'être annexé au dossier
- Un mot d'excuses de DUTROUX "justifiant"l'emprunt de la voiture
- Un feutre noir ayant servi à rédiger ce mot d'excuses
- Une carte routière Belgique-Luxembourgau 11350000pliée
Sur les lieux de l'interception -
A- Objets appartenant à GEORGES Pierre et reconiius comme tels:
- Une casquette pied de poule
- Trois bonbons WERTER'S
-Dix bonbons RANG+ emballages
- Un tube de mentos h i t
- Deux tournevis cnicifonne (un vert et un rouge)
- Un couteau cran d'arrêt standby
- Un briquet noir oval
- Deux brassards fluorescents
. C
3
- Un portefeuille -porte-monnaie Station FINA de c o ~ d e ~ ugrenat contenant de 1
..V monnaie soit
.9 4 fois 50 Frs, 13fois 5 Frs, 21 fois 1Fr et 2 fois 0,5 Fr soit 287 Frs.
- Une lampe stylo
- Un stylo à bille Reynolds
- Un stylo à bille bleue MJ PACK
- Un stylo à bille BICjaune
- Cinq tablettes de 10 comprimés -ON 1O(4 complètes et 1 dont deux comprimés
manquent) .. .
NB: Les 4 tablettes complètes ont été restituées à Mr GEORGES Pierre pour ses
raisons de santé.
B- Objets appartenant à DUTROUX Marc
- Une veste de détenu bleue taille 54 - Prison Arlon
- Un mouchoir à carreau bleu
- Une tablette chocolat ouverte
- Un réveil de voyage quartz
- Un peigne brun
- Un étui à lunettes avec mention Luc COHRS Arlon et une paire de lunettes
- Cinq stylos à bille BIC ( 3 bleu - un rouge - un noir)
- Un sachet en plastique congélation vide
- Même sachet en plastique contenant: en sous fardes+
1.Feuille manuscrite recto-verso (remarques sur des numéros de PV)
2. Feuille manuscrite Recto-verso (mêmes remarques)
3. Listing Dossier 8.7 avec divers noms recto
4. Nouveau classement Dossier 86 en recto et annotations manuscrites au
verso
5. Difterents annotations manuscrites au recto-verso snr les dossiers
6. Un morceau de papier avec inscriptions en rouge recto
7. Une feuille vierge (type lettre)
S. Une enveloppe timbrée à 17 Frs adressées à DUTROUX avec annotations
verso
9. Une lettre vide au nom de DUîXOUX avec annotations diverses
1O.Uneenveloppe vierge avec 2 feuilles lignées et deux timbres à 17 Frs
(bateau)
11.Uue enveloppe adre&e à Mr CHEVALIER avec inscription intérieure et
lettre manuscrite pour son fils Fred. (recto-verso)
12.Méinoires DUTROUX "Autant en emporte la pluie" (6 blanches redo-
verso et une verte recto +une enveloppe au nom de DUTROUX.
13.Une feuille manuscrite contenant diverses adresses recto, une photo verso
avec noms d'enfant + une enveloppe et deux cartes Belgacom (200 -
1000)
14.Une enveloppe vierge avec deux feuilles lignées vierges.
15,Sachet congélation vide et un gros attache-trombone.
Visitez
"La Ferme de Chaiiq~alle"
--. . -- .
.i~Iulies : 12ol.
--I.nhnrs (- rie 12ans) : / >F
Enfanici : G91:
Ouverr ciu 6/7a u 1/9, dc 1 3 ii 191:.-.-- - - -..-.----- - -.- - ...
C h i ~ i i snori admis
Dossier : 2/98.
Nous J LANGLOIS, Juge d'instuction au Tribunal de première instance de
Neuchàteau, assisté de M.LEMAIRE, greffier.
k
Retirons en copie conforme à l'original le PV :
- 100370198 de la brigade de gendarmerie de Bertnx rédigé le 23.04.1998
pour être jointe au dossier 87/96.
Dont acte
Neufchâteau, le 13.05.1998
M.. LEMAIRE

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  • 1. 9" , a. .. . 'GZND~MERIE .!. . a g i ~ . ~ eDE B22TRI2 4 b r iiiiracge, 14 6880 BBRTRIX ri : 061/414213 Par: oipoi au greffe i iu ciei Ce Service URGENT i 1 (.LIA, 8.tYlac PV SUBSEQUENT NO : 1 0 0 3 7 0 / 1 9 9 8 ~ ~:-23/0q1998 EN EXECLJTION DE: PV No: NE.16.09.100512/1998 DE LA BRIGADE DE GENDARMERIE DE NEUFCHATEAU W : 23/04/1998 PV No: NE.11.09.100511/1998 DE LA BRIGADE DE GEND?+RMEAIE DE NEUFCIIATEhU DU : 23/04/1998 PRIr/ATIOSDE LIBEPTB LE : i; SEUPGS AVIS A : c LE / / A . HRES OBJET(S) - QUALIFICATION DES FAITS :i) Vol avec circonstances aggravantes avec riolences ou menaces au cours duquel des armes ont ité montrées ou utilisées d'une auto 12) Evasion qualifiée LOCFLLISATION DES FAITS ~ a & < c a ~ ~ i sLe 23/04/1938 A 14.45 H (D~;; - - , .. OUCS DU PBLIIC-DE-JUCTICL 91 : COMMURB : 6800 NEUFCHATEAU (BELGIQUE) 3EST.IAhîZOH DU L I M : SERVICE PUBLIC - PALAIS DE JUSTICE / MTIMENTS RWEXES TERRAIN / OWRAGE D'ARTS - VOIE PUBLIQUE PZRSONNES IMPLIOUEES DUTROUX Kaic Ré l e : 5/i1/1556- 2 GXBiaicOI Nation. : BELGIQUE Domicïle : Avenue ae Phi!ippeville, 118 PRESUDICIE : GEORGES Pierre ?lé l e : 211 9j1937 à NYUFCHBTEAU Nation. : BELGIQUE I l / X I Oomicile : CBWN.III.EETLTUIZ, U l 6840 NEOPCHATEAU !ELGIQUBJ :a% réservé? au PP.RQUET
  • 2. PRO JUSTITIA Ce jourd'hui 23/04/199ô à 18.30 heures. .Nous soussignéis) GEOilIS RWER, kIjTüD~-CEZS officier de Police Judiciaire, kuxiliaire du Procureur du Roi FmCUIS LOUIS, PREMIER YfECFSS DES LOGIS CHEF PIQUARD JEAI<-CWbZlE, PREMIER YBECHAL DES LOGIS de Gendarmerie, en résidence à BERTRIX, .- revêtu(s) de notre uniforme,portons à la connaïssance de votre office ce qui suit : RETROACTES ****Sr**** - Voir PV NE.16.09.i00512/9Ô du 23.04.90 de la brigade TU'ZUFC'ITEAUrelatif à l'évasion de DUTROUi; Marc. - Voir PV N~.î1.09.100511/96du 23.04.9ô de la briq-ade NEUFC~TEAU,relatif au vol de voiture avec menaces avec armes pour faciliter l!évasion du même DUTRGüX Marc au préjudice de GEORGES Pierre. + D~~TRÛUXarc ayant été intercepté dans la forêt donianiale de HERBEbÏ4ONT vers 1335 heures, la mission suivante nous est prescrite à 1930 Ers par le Coii'mandant CEVOS, prisent sur les lieux de découverte Effectuer les constatations détaillées sur l'itinéraire dans le bois, la localisation précise du lieu de découverte de la voiture, de l'interception de EUTROUX et toutes autres constatations utiles, avec inventaires des objets découverts sur place, dans la voiture et sur DüTROUX " :: üès la fin de l'examen des lieux, duvéhicule et -..cl-- --- ? ^ / . ,,,,,, làbo P.J. Arlon, requerir ün dipanneur en -me de procéder à l'enlèvement de la voiture utilisée par DUTROUX et assurer son acheminement vers la gendarmerie de NEUFCX?ATEAU!' " Le Sispnsitif O'isûlsrnent des lieux pûurra Stre ievé à l'issue de l'enlèvement du véhicule" CONSTATATIONS ********.**.*** DTJTRO'J:: Marc s'est donc évadé du palais de Jüstice de NEüFCnXTEILU le 23.04.98 vers i445 Heures et a commis un car-jacking à NEUFCHATEAU Rte d'Arlon au préjudice de GEURGES Pierre pour faciliter cette évasion. Le véhicule a pu être localisé en forêt dfHERBEm.<ONTainsi que D ~ T R O ~ XMarc qui a 6t5 intercepté. a. Situetion des lieux
  • 3. SOiTZ Er. 1 AU PROCES-VEEBAL SUBSEQOENT N t . 100170/96 BKANANT DE BRIGADE DI BERTRIX , .: . Les lieux de découverte de la voiture et l'interceptionde DUTROUX se situent commune de HERBEUMONT, forêt domaniale, lieu dit Pré le Borgne - chemin des Massinettes vers le ruisseau de ltAntroqne. Un relevé de carte sur laquelle les divers lieux précis d'emplacement de la voiture et interception... de DUTROUX fait l'objet des annexes 1, 2 et 3. Sont.relevés. sur Les cartes: * - en rouge - itinéraire suivi par DUTROUX depuis la route provinciale P5 à hauteur du carrefour du Pont de la Gaillette, vers le chemin des Massinettes. - en point 1 : endroit où DUTROUX a été repéré en premier par le garde MICHAUX Stéphane soit coupe feu à 300 m dans chemin empierré. - en point 2 : endroit où le véhicule a été retrouvé - en point 3 : lieu de l'interception de DUTROUX. - en point 4 : chablis de sapin en travers chemin. b. Cheminement - - - - - - - - - - - 4 Une distance de 1,7 Km séparant le carrefour des Foulouzes et le carrefour formé par la route PS (Bertrix - Jamoiqne) d'avec la route forestière enjambant le Pont ce la Gaillette est relevée Depuis le carrefour précité enjambant le Pont de la Gaillette jusqu$'au chemin de bois emprunté par DUTROUX, nous relevons une distance de 1.2 Km.- route asphaltée. DUTROUX emprunte donc le chemin des Massinettes où il est repéré par Mr MICHAUX, garde forestier, dans un coupe-feu à 300 m de la route asphaltée citée ci-avant. DUTROUX s'enfonce ensuite dans le bois par ce chemin des Massinettes, après 450 mètres, le chemin est en terre avec ornières et en déclivité. A 800 m, ce chemin est en très f'rte déclivité qui se te'minepar un angle droit à 900 m et ensuite poursuivre par un faux plat jusqulà1050 m. Un chablis de sapin entrave le chemin de terre à 1100 m et DUTROUX emprunte un autre coupe-feu vers sa gauche, en forte déclivité et sur 150 m. Un grosse branche se trouvant en travers oblige DUTROUX à bifurquer dans le bois vers sa gauche où il se trouve immobilisé à une vingtaine mètres au dessus du chemin empierré qui longe llAntrogpe.Le véhicule est immobilisé et ne peut plus faire marche arrière. DUTROUX quitte la voiture et poursuit à pied en remontant la pente vers le chemin des Massinettes. Il est-interceptéà 150 m des lieux dlabandonde la voiture soit à 70 rn en dessous du chemin des Massinettes et 6 0 m d u C o u p feu.- voir schéma en annexe 6
  • 4. SUITE Nr. 2 AU PROCES-VERBAL SUESEQUENT Nr. 100310/98 MU%NT D t . B K L W IIEBeBTBX C. Constatations - - - - - - - - - - - - - Trois points de constat nous intéressent. 1- Lieu où DUTROUX a été reuéré: Immédiatement dans un petit coupe feu à 3 0 0 m du point de départ du chemin empierré, nous relevons par terre - Une boîte vide.d e médicaments.RLBQN.LQ - La notice explicative de ce médicament ' - deux embef'llages de bonbons RANG. 2- Lieu où la voiture était abandonnée - une grande branche de sapin a été placée sur l'arrière de la voiture (début de camouflage?) - Le véhicule présente des dégâts à l'avant gauche soit jupe cassée et le flanc gauche griffé. Vu les endroits où le véhicule a circulé, d'autres dégats cachés peuvent apparaître dans le futur après examen. - un inventaire complet de l'intérieur de la voiture est relevé (voir annexe 7) Il est manifeste que divers documents ont été a, manipulés par DUTROUX et se trouvent sur le siège avant de la voiture, notamment cartes routières. Par la suite, le propriétaire GEORGES Pierre, reconnaît tous les objets relevés dans la voiture comme lui appartenant. Aucun objet n'étant Eas sa propriété n'est relevé. 3 - Lieu où DUTROUX.a.été interce~téet neutralisé A cet endroit mentionné au point 3 des cartes, nous relevons: - une veste bleue de détenu ( prison ARLON) taille 54 - Trois Stylos à billes - un rouge, un bleu, un noir et un bic. - un stylo à bille bleu MJ Pack - 061/688889 - une lampe stylo - médicaments RIBON 10 - quatre plaquettes complètes de 10 et uneplaquette de 8. - une pochette plastique avec courrier personnel de DUTROUX dont détail à l'inventaire en annexe. - un sachet de bonbons RANG (Ananas) - un tube de mentos au fruit - Deux brassards réfléchissants - Deux tournevis cruciforme (un vert et un rouge) - un mouchoir.à. carreau.hleu - un porte monnaie station Fina DONY- GASPERICH - un feutre noir et blanc (utilisé par DUTROUX pour rédiger un mot d'excuses à l'adresse du préjudicié) Ce feutre et le mot d'excuse ont été repris par le labo PJ Arlon pour analyse. - une casquette pied de poule Wellinqton - un couteau Standby à cran d'arrêt -un briquet Marlboro
  • 5. V SUITE Nr. 3 AU PROCES-VERBAL SUBSEQUENT N t . 100170/98 EMANANT DB BRIGADE DE BBRTRIX - une paire de lunette avec étui Luc-Cohrs . - - un peigne - Deux bics bleus et un Reynolds blanc encre bleue - un petit réveil quartz de voyage - un plaque de chocolat. Le préjudicié GEORGES Pierre reconnaît divers objets lui appartenant - voir listing. L'intéressé signale que la boîce de médicam&ts était complète, soit avec 5 plaquettes de 10 comprimés Une plaquette a été entamée et il manque 2 comprimés. (RIBON 10) e L'arme utilisée par DUTROUX et enlevée à un gendarme de garde nous est remise par l'Adjudant DEMOULIN de la Cellule, lece1 a participé à l'interception de DUTROUX. Descriptif de l'arme - pistolet GP 9 mm no GVB48684 avec charg.eur vide - mention BOUVY (titulaire de l'arme se trouve à 1 'arrière de la poignée)- Tous les objets ont donc été répertoriés et font l'objet d'un inventaire en annexe - séparation des objets DUTROUX et du préjudicié GZORGES. REQUISITION D'UN GAUGISTE .......................... Après la fin du travail du labo PJ dans la recherche d'empreinte, traces exploitables et autres, nous requérons ce 23.00.98 à 1930 heures le g-araq-iste SPRUMONT aux fins de procéder à l'enlèvement du véhicule et à son entreposage au quartier gendarmerie de NEUFCEATEAU. Mr SPRUMONT se présente sur les lieux vers 2030 heures et effectue l'enlèvement de la voiture qu'il conduit à NEUFCHATEAU, 9arag.e de l'unité. Désâts: Il est à signaler qu'en cours de dipannage et vu le caractère meuble du sol,.une béquille stabilisatrice s'est enfoncée, en- trarnant la descente de la flèche sur le toit de la voiture et provoquant des dégradations (griffes et enfoncement). MODUS OPERANDI DUTROUX Marc s'évade du Palais de Justice de NEUFCHATEAU. Il est repéré en forêt domaniale de HERBEUMONT par un garde des Eaux et Forêts. Il s'enfonce dans le bois par un chemin de terre avec orni&res conséquentes et en très forte déclivité. Il finlt par devoir abandonner la voiture. Il poursuit sa cavale à pied mais est intercspté non loin des lieux d'abandon de la voiture.
  • 6. SUITE Nr. 4 AU PROCES-VERBAL SUBSEQUENT Nr. 100370/98 KMANANT DE BRIGADB DE BERTRIX .PREJUDICE à déterminer. Les dégâts apparents à la voiture du préjudicié GEORGES sont les suivants: - jupe avant gauche cassée - griffes sur le flanc gauche. .~ TRACES Plusieurs traces de passage de la voiture dans les ornières et endroits difficiles sont relevées sur le chemin de terre emprunté par DUTROUX sur 800 m (chemin des Massinettes) après 300 m de chemin empierré. A la clôture du présent, les 3 objets repris par le labo PJ Arlon, nous sont remis pour être joints au présent. Il s'agit d'un feutre noir qui a servi à la rédaction du petit mot d'excuses de DUTROUX,de cet écrit et d'une carte routière pliée. Toutes les pièces répertoriées ont été p.résentéesau préjudicié et reconnues comme lui appartenant. Ces pièces ont été séparées de celles ae DUTROUX. (voir inventaire) L'arme GP 9 mni appartenant à B O W Y sera restituée selon les directives reçues à savoir par le biais dsunOfficier de la Gendarmerie du District d 'ARLON L'audition du préjudicié GEORGES Pierre fera l'objet d'un PV subséquent. ANNEXES 1: Vue de la région (En rouge itinéraire suivi par DUTROUX) 2: Vue des lieux (en vert chemin emprunté par DUTROUX avZc 4 emplacements explicatifs) 3: Carte forestière des lieux reprenant en vert l'itinéraire et les 4 points en rouge les emplacements explicatifs. 4: Sous-fardes 1 à 15 reprenant les documents appartenant à DUTROUX retrouvés sur les lieux d'interception et repris à l'inventaire. 5: Réquisitoire du garagiste SPRUMONT - facture sera transmise ultérieurement. 6: Petit croquis des lieux interception. 7: Inventaire complet des objets saisis sur les lieux des constatations. 8: Mot d'excuses de DUTROUX "justifiant" l'emprunt H d e la voiture.
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  • 11. NoPostal:..: 8: . . . .. . . . . Annexe 4 au PV n' 100370/98 1 . ...:I -. 1 - -.... du 23/04/98 - Bde BERTRIX ! . . i . . C ! i . . ... . .. . . - _ . .
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  • 13. *. u/ / l ~ o 377G. / 2 9 3 ?6:+,p, 3-4 ,, !C c q n x > G . T & i . A d & 2 3 4.L&--c c?d0~ qvv7 !Y77 L?? P Y 1 Ç ' W f 7 y 3 y 0 'zi2 ' I 2 7 3 -eFc? * - 9,' ,. A , , , ' .-, . a . . --.... . r - 4 67 ..
  • 14.
  • 15. 1...............FABNCOM'~~autres c-F. 1..............DEMCO ..... .CONSTANTN .............. ..............F W C E S C O d. ,.............XAVARRE 1L..., BAISATN -,z;co3.& a ~ L k lg f i L 2 1 .2.- &!-.& ~ 3 0 0 . f ~ 5 (r)&J L ............. 871217 .DRAYE -3 u!A- '"-"f/76. &&/-a ............................. .............................871218 : TRIFIN. P ~ / I Q O~ r s / 9 1 -871219............................. FRAIPONT 871211O ...........................CADAUT0 8712111............................VAN HASSELT 87/2112........................... .ZICOT 8712113........................... .HEm 87/2/14............................HOEL 87/2/15............................STRUYF 87/211%............................VANDENHOUDT et FOURRIER 87/2/17............................BURGwI'. 87/2118............................LINCE ........................8713 SEQUESTRATION ROCHOW-DIVERS-JADOT 8714.......................ASSASSINAT WEINSTEIN Bernard 8715.......................DECES SUSPECT TAGLIAFERRO Bruno 87/6...................... .VkryDERHAEGEN André 8717.......................AGRESSION ZICOT Georges ........................8718 INCEhQIE PINON Gérard
  • 16. .-g y:-? Neufchâteau, le 18.11.96. Les procès-verbaux reçus à l'instruclion beront inventoriés dans les fardes selon le classement suivant : 8G10 :Instruction - généralités. 8611 :Autres faits avec classernent par faits (sous fardes) 8bJ2 : Enlèvement - séquestration de Laetitia DELHEZ Bertrix, le 09.08.1996 8613 : Enlèvement - séquestration C%eSabine DARDENNE Kain, le 28.05.1996 8614 : Enlèvement - séquestration de Julie LEJEUNE et Mélissa RUSSO Grâce-Hollogne, le 24.06.1995 8615 : Enlèvement - séquestration de Ann MARCHAL et Eefje LAMBRECKS Westende, le 22.05.1995 L O*,%'& - Cette numérotation sera attribuée aux procès-verbaux par le J.I. & .&k.
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  • 23. i . . . NOM: - 2 1 . . .7 ADRESSE - -.- , __ .._ ------ ! . . . .: . . . .. . . . . ~>EZ.PL!=. RIEZ. PLIEZ. 41%. PLIEZ. PLID. ~ I E Z .PLIEZ. PLI=. PLIEZ. RIEZ -PLIEZ - PLlEZ -PUEZ -PLIEZ - PLIEZ -PLIEZ -PLIEZ -PLIEZ. PLIEZ. PLIEZ. 41U-PLIEZ. PLIEZ. PLIEZ . . .. . . . ... . . . . ... , : , . ,...-- .----.-- --.--..--.~--..--.--.--.--..--.--.--.--.--.--.--.--.---..... . . .. . . .: : / / . : ! I i ~ ! . . . . . i : : . . . . . .. . . , ; i ' : ' . ,. . -...-... . .. . . . . ., : . . ., , . . . : : . . . . . , : . . . . .. : : . , b : ! , . , ! ! I . ' , ! : . . .... ;.-.-.--.-.-..-.---...-.i..---i-i.--.-d ---. j 1 . , : , ; : , , , : i i ; , : . , ! ;. i : : : , , 4 : . . ., . ; : J. ....:........ .-..-.-?-. & . ----L--- -.. . .: . . . .. , . : ! .: j . , . ) , .. , ; . ,i . / . . . : . . , i , . ;. . . , / . , -..I -2-L- ...._- +.- .. --, : ! 8 . # . < 1 , , j : i . , ! . , / j I : , ,. : .. ; , ! ; i ' + i : . , . ., . : .. . . . ........ L +.-ci.-.-.-. i-- -........ . . . . . .I ; ! / ; ' 1 , j " . ' ' / - ' , . . .. . , . . , : , . . .: . ~ . . . . . , ....... .... -.-, A:-i .l..J.--i.-L..-. i ..:, . . .. . . , , > : , i ! t , : . , , . . . .: ; . : . , . , : : I - 6 ' i ; . , . . . . . . ., . ........... ... ...-.-..... : : < : . , . .,. . . 9 . ................... ......-..-....... -, .......... ! :-....................... i . ; . . . . a . , , a . : . .; . , , ....... .. . ................-... . . ~ . . . . / ! ! . , ! : . , . ,. . . .t " . . ,. .... _ --- -.-----i ' ' ., , . . . , ' :_.2 i I ( i > :::. . . ' i : . . . . . .. . , . ' . ' : I ; I ' . .......--......-y -- ...........____:___.. . , ! ! ' , . . ,! : . .. , . ,,i - ! , i i j ' i : ; :, , . a : : , : . . : , : , -tmr .; . f -r---. . -..,,-.- . - , : : :, . ,i i ; i 5 > , 8 , t : : : . -.-.----....... , . . "------- . . I i . ' t 1 ; -ii-: i i , .'/ . I . ! ! ! ! 1 I ! ! ! - --- -.: , . . . . . . , . ,, , . , i # , , . ., : I . , , . . . . . , ! 1 , .i ...... . . . -.-.. .. 1 . . . , .. . . .. .. i ' . . , , : . . . ...... ..... ......... ............ ..... .... .. . , ,. . , . . . : .. , . , . , : , . . ............................ ...2. L . . . . . , , . 1 8 ,. ! : $ 9 ; . . .. . , -.p.-..... .-- ... , , . . .. , , , ! ', : , i : ' !. , , ,. . . ! , . , ! : l i t ! : : : . , .... iL--I--.L.-- :....... ----i , . j r , . ! , , , , . . , . . . , 8 . , . . . . ................................... . - - r . . : . < ,. . : . !, , : ,,.... .......... ----..A... .................--, .. . 1 , : , , . .. . . .... . ..... . . . .. . i . i , , 1 : , , ........... ; 2 . : m . . . . . . .. .: ! a < . . . , . . ..... -. --... . . 8 , . . . . ... . . .. . . .. , : < . . , . , . < ! . * , . . . . . . .. ..... . .' ! t : ; : ....... . ----- -..-.-i-- . . . S . . , . . . ., : -._........... .......... .-..... -- ... - .... . ' , ' . . , . . .. . . .-.-- . . ....... -..'---__-i.._ ..._I._ _._.___._._i .................. ............. . . ! . . ........... . . .-.. - . ............... i ........ _ , ............................ ................... .__. , ~.. . . . . ................... . .- - ................. ......................... ............. . . & ,........... . . . .. : . ..........., . . . . - ..........---.--.'- --.. :'. > ,. . . . . . . . . . . i : : : b ! . , , . ..--. .. . : . ... .. ....------.-- ---..-L-i-Li i--i-L'.. 1.-. . . . i J i 1 : - . , , . : . , .~. . . . . . . . . . . .. . ............... - .. ......
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  • 34. I n t r o d u c t i o n P r o p r i é t é de Dutroux Mai%. y' e 6 novenbre 1956; gK'est l e f i l s de l ' i n s t i t u t e & e s o n t ~ r e n c o n t r é sdans la cour de l ' é c o l e coa%unale Solon l'expressionco~saci-ée,.c'est un v i r i t a b l e coup de foudre. ~~b~~~ e rencontrè. '. ils o n t décidé de s'épouser. Le %ariaze.. .,' :... . . . .. . . .. . . . .. . . . . .. . . f . .-. .,:: .>.. .. .:. . . . . . . . . . . L i est l e p l u s a t t i r é par':.l!èzbatriation? Toujours . e s t - i l que . ~ ~ b ~ ; .. 1. lbre 1956 à d e s t i n a t i o n du:,C$n~o-~el:e. Tout . p r è s d ' a t t e i n d r e la liaite. . . icolonies, il ne p e u t a t t e n d i é : i a : venue au monde de son enfant. ~.... ..< .......i . . . )se dans l e v e n t r e d e Je&&e;'-+t-,.&se de. t o u s ses malheurs. E l l e nrét&t . - .>,!..' :',.. : . ; s son proqrame! C ' e s t . : . i ! c a u s e j e cela q u ' e l l e d o i t laisser p a r t i r son . : : : ... .. . . . . - . . . . . : . . contactions, o n est .0bli& quelques annees plus t a r d , q u ' à cause mie, l u i . . . - - : . Ls permet pas d e voyager avec s ' e n v o l e r pour r e j o i n d r e avant. cet envol, Alain a . . . . de sa uiEre.. . Celle-ci qu'Alain h u r l a i t-..... . . . . -. . que ~ u i c o n c u ev o u l a i t l e pTh2T~"?inâ ifs' br'as,:.e,t q u ' i l a v a i t. . t r o u v i ce conportement f o r t ~nge. Aiain sera c o n f i é aux boas s o i n s d'une n o u r r i s s e i n d i g h f ; ..-, En trouvant un j o u r llageildE de poche de s o n pSre;:,'de:cs.tte a n n i e 1950 précisS:rient, .iquelient :v i e r g e p a r a i l l e u r s , A l a i n y l i r a 30 a n s .plus t a r d , en d i t e. . du ' 6 'novembre 1955, zoiits p e t i t e i n s c r i p t i o n ' f a i t e par .?o+rt: ~ " N a i s s a n c e : ~ ' A l a i n . "... . . . . ....211s unique, Xobert est ne en 1939. dans u n e t p e t i t e ' v i l l e ' flakande (Tie'en), p r è s de 11 IntiSre l i n g u i s t i q u e " . IrGne, sci :.i-&n; y .est$tëe a u s s i . E l l e s ' y e s t '.mriCe e t s 'occuppcra :.- s i v i e. e. la'bonne narche du :foyer1fas?iliaL;::'h. . . . . . .- f a i i i l l e d ' I r è n e poss6de quelques 9roprié- d a n s l e iia?ekil ?le Gri.de.. Yicte,--so.n papa, e s t , o r . ï i i f i i i r e :. . . .d.'.un ~ i n u s c u l ev i l l î y e (Boeur).x . .-. ;ud < e s Ardennes b e l g e s , a d e u s pas Lu. Luxeiibourg .': S a f k:m y:-os.s6Oe uns p s i s o n r u s t i q u s , > m a i s l a plu* a n r i e n n e 6u coin (?lus ou moins 3 0 C a n s ) , . f!es p r a i r i e s , $?s' c:?amps e t des ; r;oür une s q e r f i l e i e t'ital' Ce ?Li 5-ctares; V~CTCI. i t z ; . ~ r e 5 ~ ~ i . k6 e r 7 i e r s a r v i v a n t :ie f a g i l l e , % r i t e finalerient de l ' m t i 5 r e t G du ?atri?oi.-i Ea7iilial. Viccnr f u t p i l o t c daiis . .-nze g e l g e , e t 7 seri blessi: eii ,lission. La pert? 6e con n s i i 1125 83'.5ra 13 ?ise à l a retTai1:e 11 .cipée.:. A l'Q?,cque on a - p e l l z i t c ~ l ac a s s e r du bois." Il pzssera l e r e s t s d? s a v i e à brico- . . . r c . î -fier - l e u r aatririoine ixi.obiiier. Ayant l a m i n à t o u t , c ' e s t l u i qui e f f e c t u e les :ru= de r i f e c t i o ? , a u z b 2 t i n e n t s . l o r s q u r c'est n e c e s s a i r e . 5 3 pension c o n f o r t a b l e , e t l e s :nus l o c a ~ i f s , ~ , ~ & ~ t e ~ t l a ' f a n i l l e. . . . . . . 2. l ' a b r i t bis inquiétucies du.lendemain. .%bert?.:a.ne e s f a n c e marquée p l r l ' a i s a n c e m a t é r i e l l e , i i n a n o u r s a t e r n e 1 ' e x c l u s i f et un i p l u t ô t - s t r i c t , s e l o n , son opinion personnelle; Il s a i t p r o f i t e r d e s l a r g e s s e s m a t e r n e l l e s , k p r i s à l ' â g e a d u l t e . Allant j u s q u ' à e x i , o e r , a v e c l e p o i n s u r l a t a b l e ! Il n e cache pzs . .i l considère que c e n ' e s t finale"-nt que sondû:.. F r z n z , ' l e père de J ~ î n n e ,est n6 dans un p e t i t v i l l a p l e l'entre-SazzSrs e t Xeuse (Lour>oi- ) e n Eévrier 1899. Ça msre, q c i 23re Lr. caES, rabroue t r o p c 2 t e n f a n t q u i n ' a pas sa ?r2fé- :o. Toute s o n a f f e c t i o n va 2 sa f i l l e aînée. ?endant la g z e r r e , Franz va poursuivre d s s i e s au c o n s e r v a t o i r e . Il va refissir a y o b t e n i r l e $relier p r i x d e sa pronotion, avec un --.>';onne. De c e t t e p h i o d e , il r e s t e r a a u s s i narqui par l a f a i n ! -Tout jeune, il a reconnu r s i e n n e u n î f i l l e n i e au haserd d'une rencontre anoureuse, s a n s même ê t r e c e r t a i n q u ' e l l e- .$2 l u i . . .Il n s l a .ferra pas g r a n 4 i r . . -Franz n ' a r r i v e r a pas à supporter l e c a d r e r i z i d e l f a r ? é e , :?algr5 une c a r r i e r e proiiitteuse qui s ' o u v r e devant l u i . . La d i s c i p l i n e m i l i t a i r e , . .. i x p e r x t pas 30 s f i ? a n o u i r . Il va e n s u i t e vivre i n s o l i t a i r e j u s q i ' à l ' â g e d e 37 ms. j- t ., e s t a l o r s q u ' i l rencontre Arzande. Zlle e s t née dans un p e t i t v i l l a g e du Brabant Wallon i i x ) en 1909. L o r s q u ' e l l e rencontre Sranz, e l l e a 27 a n s , n;r mesure qu'un m5tre quararite is e t pèse moins d s 4C k i l o s . Z11e semble s i l f r a g i l e et si jeune, que Franz n'ose p a s Z l a d e r , e n c s r e moins l ' a b o r d e r ! ?Lis sous 1 e . s ~apparences, se c i c h e une f e m e v o l o n t a i r e ,. . . . . . a d 0 j à . bien vécu. E l l e e repér9 son homme.' C'est e l l e g u i va r.onpre l n glace. Lui, ...n'.a, ce.;t f r a n c s devnnt Lui. E l l e a m i s plus d e - m i l l e f r a n c s dz cCté. Ils vont s'mir . p o u r . , l e [ l e s r , e t t r o p souvant pour l e p i r e . E l l e a un p r o j e t : s e l a n c e r clacs la production ' e t c r m e r z i z l i s a t i o n dli cresson. Ils s o n t d'un courag? hors du comun. Ils c r i . e i i t r t o u t '!kir -:::êne, cii dSpart de f r i c h e s boisées, avec l a p e l l s e t 1s pioche. Ensuite, Ils l$;ir : f a u t ...iser l e s Bacs, t o u j o u r s à la n a i n Les m n é e s ?essent: à t r a v a i l l e r corme d e s f o r ç a t s , j j a z a i s s ' a c c o r d e r l e m o i n c r e ~ c o n f o r t . En pleine s a i s c n , ils ne s'-.ccorde;it que quaCr2 XS le r e p o s ;,ar iiuit! Des a n n é e ç plus t a r d , -quand l e t r a v a i l se f a i t enfin m0.in.s l o u r d ,
  • 35. , . ' "Autant e n e m ~ o r t el a p l u i e , " I n t r o d u c t i o n P r o p r i é t é de h t r o u x i%rc. "" 6".lain est né à B r u x e l l e s ( I x e l l e s ) l e 6 novembre 1956. f r ' e s t l e fils de l l i n s t i t u t e u 3rt e t d e l ' i n s t i t u t r i c e Jeanne. Ils se s o n t rencontrés dans l a Cour de l ' é c o l e coazunji 2ru:celles ( I x ~ l l e s ) .S e l o n l ' e x p r e s s i o n consacrée, c ' e s t un v e r i r a b l e Cou? de foudre. ~ ~ 3ntera à .4lain que l e j o u r même de c e t t e r e n c o n t r e , ' i l s o n t décidé .de s'5pouser. Le mariEz c s l e b r é en f g v r i e r 1956. Des deux époux, q u i est le p l u s a t t i r é par l l e r p z t r i a t i o n ? Toujours e s t - i l que 2obr?r xbarque s e u l e n 3 c t o b r e 1955 è d e s t i n a t i o n du Y o n ~ oZelge. Tout p r è s d ' o t f e i n d r e l a liJ:.:, ge p o u s'en:ager aux c o l o n i e s , il ne peut a t t e n d r e l a venus au monde de son e n f a n t . La chose q u i s ' i n p o s e dans l e v e n t r e d e Jeanne e s t cause de t o u s ses malheurs. E l l e n l é t e i - inient pas prévue dans s o n p r o s r a m e ! C ' e s t à cause ri ce12 q u ' e l l e d o i t laisser p a r t i r sq. ux s a n s elle. Ylle d o i t assumer s e u l e c e t t e naissance. L'accouchenent est très diffici1e:Après dès heures de v a i n e s c o n t a c t i o n s , on est oblbz r e c o u r i r aux forceps. -Jeaiin- ne c-chera p a s 4 Alain. quelques annEos o l u s " i a r d , q u ' à Caus cette :rossesse, e l l e a dû r e s t e r s e u l e a u a y s , q u ' e l l e s s o u f f e r t torriblenient, e t -71 S r o s s e s s e l ' a deforriSe, l u i occasionnant d s ver;etures ? e r t i c u l i è r e x n t s d i s g a c i e u s c s 1l u i d g p l a i s e n t souverainement; q u s t o u t cela est Co sa faal>:. .. Le r S g l e n e n t de l a Sabena l ' o b l i z e 8nco;e 5 a t t e n d r e . Il ne per.met pas d e voyager ai.? nouveau-n6. Alain o deux = o i s e t C m i lorsque Jeanne peut e n f i n s ' e n v o l e r pour rejoinri- é?oux. La z a x n d e Jeanne, Amande, c o n f i e r a que peu Ue t e n p a v a n t c e t e n v o l , Alain ring016 t o u t - une r ~ ~ p ed ' e s c a l i e r , aprSs a v o i r échapp.5 d e s m i n s de s a msre... Celle-,. s u g p o r t e i t ? a s q u ' A l a i n s o i t un o b s t a c l e S sa l i S e r t 6 ... --? .,ooert' a r a p p o r t é qu'Alain hurle: que q u i c o n u e v o u l a i t l e ?renSre i.inâ l e s b r a s , et ,:ii1i1 a v a i t t r o u v é cc. comporte.r,ent f.?, .an;e. Alain s e r a c o n f i é aux bons s o i n s d'une n o u r r i s s e indi: .gne... -> Ln t r a u v n n t un j o u r l ' a ~ e n d a de poche de son p s i = , 1 2 c e t t e année 1355 précis6i1ect tiquenent v i e r g e ? a r a i l l e u r s , Alain y l i r a 30 ans plus t a r d , en d a t e du O novenbre 1-55 : t o u t e p e t i t s i n s c r i p t i o n f a i t e par '.05ert: "Xaissance d'Alain.'' F i l s unique, Robert e s t né en 1939 dans une p e t i t e v i l l e f l a m n d e (Tienen), prPs de ' - 0 n t i è r e l i n g u i s t i q u e " . IrSne, sa ~737an; y est.;nie a u s s i . E l l e s ' y est r.rlri2e e t s'occuppc: .te s a v i e de 13 bonne marche du f o y e r f a m i l i a l . T a f a n i l l e d ' I r è n e poss3de quelques g r o p r ? . : dons l e h a m î u de Grimde. Victor, son papa, e s t o r i : i x i r e d'sr. zinuâcule villa:? (Eoe. c . sud d e s Arûinqes b e l ~ e s ,i deux pas u Luxegbourg. S i r a . x l l ? y ?css&ie une inaison r u s t i q v <or?sis l n ?l!;s ancienne s u c o i n ( ? l u s ou z o i n s 393 S.-.=), d i s ? r a F r i n s , Lnâ champs i L .'i -3 ?Our uce s i i ? e r f i z i e t ~ t ~ l e.<e 2;; h z c t a r s s . Vicmr o 1 - i ~ r-lst& 1;- f i s r n i e r s u r v i v s n t .j f a q i l l e , 5 r i . t ~f i n a l e m e n t $2 l ' i n t i 2 r e t 6 du ?atri;?F?? L'milid. ; i i c ; ~ r f u t p i l o t e c!?: ..,nZe- b e l ~ ee t y s e r a b l e s s i en . ~ . i s s i o l .La p e r t e do c3n , 2 ? i l :ci i i ~ d r a13 3 i u e 5 la r e t r - 1 - 7 - $ 1 -1 .l,ipSe. A l'+?ogue on a??e112it c s l a "casser dv bois. 'L p?.sserî 11 r e s t - a? s a v i e à brii! e t 5 ;érer l e u r patri-rioine i : i > o b i l i e r . Ayant la ?mi?. 5 t o u t , c ' o s t l u i q u i e f f e c t u e l c Ivaux d e r i f e c t i o n aux b â t i a e n t s l o r s q u e c ' e s t necessairfi. Sa pension c o n r ' o r t a ~ l e , e t 1.c ,,,enus l o c a t i f s , n e t t e n t l a f a m i l l e 3, l ' a b r i t des i n q u i 5 t u i e s du lendeaain. Robert 2 une enfance garquée p î r l ' a i s a n c e n a t é r i e l l e , un anour z a t e r n e l e x c l u s i f e t I r e p l u t ô t s t r i c t , s e l o n son opinion personnelle. 11 s a i t g r o f i t e r d e s l a r g e s s e s materne1l.e: c o a p r i s à l ' s g e aCulte. Allant jusqu'à e x i y e r , avec l e poin-. s c r l a t a b l e ! 11 ne caclie 11. t < 11 c o n s i d 8 r e que ce n ' e s t f i n a l e s - n t que son dû.. . Franz, l e père de Jeanne, e s t iiS dan3 un p e t i t v i l l - n i 2- l t o 2 t r e - S m b r e e t Xeuse (LOL~?,? ? ) en f é v r i e r 1333. Sa & r e , q u i ~ E r eLn cafS, rabroue t r o p c e t finfarit q u i n ' a pas sa pr6;. -.ce. i o u t e son a f f e c t i o n va $ s a f i l l e a î n é e . Pendant l a j u e r r e , Franz v a poursuivre i.: ides au c o n s e r v a t o i r e . Il va r é u s s i r a 7 o b t e n i r l e p r e z i e r p r i x de s a pro-riotion, avec : -ibonne. i)e c-tte p i r i o d i , il r e s t e r i a u s s i nargue p s r l a f i i n ! --Tout jeune, il a recc-i: :ir s i e n n e une f i l l e n i e a u hasard dlune rencontre azoureluse, sans nêne g t r e c e r t a i n GU'??: de l u i ...Il ne l a v e r r a pas zran-ir ... -?ranz n ' a r r i v e r a ? a s à s u n p o r t e r l e cadre r i c i : l l a r . x é e , mal:ri une c a r r i e r e p r o a e t t e u s e q u i s'ouvrfi d s v m t l u i . La d i s c i p l i n e z i l i t c i . l u i g e r z e t pas de slipanouYr. Il va e n s u i t e v i v r e en s o l i t a i r e jusqu'S l ' â g e de 37 T:?. -C ' e s t a l o r s . u t i l r e n c o n t r e Armand?. ~ l l ee s t née dans iin p e t i t v i l l a 2 e du Yrabsnt '.'ail; m i x ) en 1923. L o r s q u ' e l l e rencontr? ?ranz, e l l e a 27 a.ns, ne n e s u r e qu'un n ? t r e quare:. ois e t pèse moins d e 40 k i l o s . E l l e semble si f r a g i l e e t si jeune, que Franz n'ose pas .-arder, enc9re moins l ' a b o r d e r ! >!ais s o u s l e s apparences, s e csche une fezme v o i o n t a i ~ i-; a d E j i b i e n v k u . E l l e a repéré son homme. C ' e s t e l l e %ci va r o q r e l a glace. hi, 11 '; c e ~ tf r a n c s devont l u i . E l l e a :nis p l u s de mille f r a n c s 6- c ô t é . 11.5 vont s ' 2 n i r pour ,..lieur, e t t r o p souvant pour l e p i r e . Z l l e a un p r o j e t : s e l a n c e r ?.arr; l a pzoduction : c o m e r c i a l i s a t i o n dil cresson. Ils s o n t d'un courage :?.ors du conxun. Ils crSziit t o u t ? r:-r,2rne, a u -1Ppart d e f r i c h e s = o i s s e s , avec la p e l l e e t l x pioche. I n s u i t e , 3 s 1 z x f: n u s e r l e s bacs, t o u j o u r s à l a main ... Les ann5es pessent à t r a v a i l l e r corn% des f o r ~ i z ::?sj e n a i s s ' a c c o r d e r l e aoinUre coriCort. En p l e i n e s a i s o n , i l s nc? ~'i.~:corde2t que gui:: -:=es de zepos 33r m i t ! Des annkes p l u s ~ t a r d , q u a n d l e t r a v a i l se f a i t e n f i n moins l m ï
  • 36. &:tant en emporte la pluie. p*q i ck,,d-t;*-i :et€ fin d'aout,llaube vient de céder la place à un soleil chaleureux.Les rayons obliqu,2s :ou£frent par la grande fenêtre de la chambre dans laquelle dorment encore trois petits ins:L1ainé est 835 de 5 ans et deni,il s'appelle Alain.Son frère.Jules,le de 13 dort au niveau inférieur d'un lit superposS.Le dernier né,Joseph,dort &l'étage s lit.-Alain s'éveille le premier et constate qu'une fois de plus,il n'a pu éviter (te Ser son lit.La chose est fort désagréable! Il 'se lève et s'assied au soleil,sur l'aDpci i fenêtre,pour jouir de cette ~énéreusechaleur bienfaisante.Son frère Jule ne tarde 'p:2s réveiller à son tour.Ayant apperçu Alain,il lui demande-"Yaman n'est pas encore venue?!' >n;etje ne l'ai pas entendue descendre non plus. 11-11 Zut alors;j'ai faim moi !"-As-tu pissé ton lit?"-"Oui,et. je suis tout mouillé!"-'Fout en rgpondant celà,Jules rejoint son frère 'installe lui aussi au soleil.-"Dis Alaini'si on descendait?"-"Tu sais,..hien que .dit quand ils dorment encore.Déjà que nous avow mouillé notre lit...On va encore recevoir .-sséelm-A cette évocation,Ji?les s2 tait un i~lstant~soudainsoucieux.Son visa~ereflet? !ur du châtiexent qui 1'attend;son frère et lui,il le sait,n'y échapperont pas.Ils devront nter les fesses à Robert,leur papal Il9onge;à la ritournelle entendue la veille au soir,6e uche de leur maman.Jeanne a dit comme chaque soir à cette heure là.-"Il est 7h301 C'es: ire d2 VOUS coucner maintenant.0n fait vite le dernier pipi avant de monter,et ensuite,plus :ion de redescendre!"-Ils ont esbrassé leur père et ils sont montés,accompagnés dc ie,qui tenait Joseph dans ses bras.Elle l'a couché dans son lit penàant qu'Alain et Jules >nt couchés dans le leurs.Ensuite,e~lea tendu a chacun sa joue afin qu'ils y déposent Lsou du soir,quittant ensuite-la chambre en éteignant la 1unière.L'heure c'est llheure,et luestion d'essayer d'insister pour continuer à jouer.Chacun le sait bien...-Tout à cou? I -ecrie:"C1est pas juste! J'ai fait ce que maman a dit;je n'ai rien b u après le souper,et quand n ê m faitll'-"C'est vrai,moi aussi je n'ai pas bu.J1avais bien soif pourtant.. .e'- tour de nême fait aussi! Je n'ai rien senti venir.. .et toi?"-"Eloi non plusu.-"Dis Alaini ,uoi Joseph ne fait-il pas dens son lit,lui?"-"Je ne sais pas.11 a bien de la chance;lui!" aineraient tellement être débarrassés de cette malédiction! -Joseph s'éveille à son ..et allez savoir polirquoi,il se met B pleurer.11 est pourtmt interdit de réveiller les rts sous peine d'une fessée..,Alain et ~uless'en gardent bien,et ils ne comprennent pas Joseph ~uiss~,bfnéficier d'autant d2 clSmence.-Ils en sont jaloux.--Jeanne a entendu ih.Elle se lere sans réveiller Robert,son 6 ~ o ~ e ts'habille aussi vite que. possible.Si .t'estvréY&lli par les cris,ii sera vexé et de'mauvaise hi%eur.-Elle entre dans ia 'ciianbre 2s enfants. ..-"Bonjour rnamenl',sécrient Aiain et Jules.--Joseph tend les bras.-Alain e: ; sautent bas de l'appui de fenêtre pour donner le bisou du matin.-"Chut!! Papa dort encore :e faut pas le réveiller."--Finissant cette phrase,elle saisit Joseph,qui vient subitenen7 rsser de pleurer.Suivie des deux "grands'',Jeanne descend les deux volées dlescalier,qui iisent au rez-de-chaussée.Là,un couloir les emmènent vers l'arrisre de la maison,dans le .ne.Elle relève le volet des deux petites fenêtres qui donnent sur le jardin et la lumièri iose d'un coup,effacant toutes les ombres.Alain n'aime pas les onibres...-Maintenant,Alain iles savent quoi faire,et ils ont tôt fait de quitter leur pyjama détrernpés,de se donner up de gant de toihtte et de s'habiller avec les vêtements de jeux.Les .roi16 à tîble,alors !eanne achève de s'occupper de dresser le couvert,après avoir habillé Joseph.Come il fait les deux "grands" s'2mpressep.t d1aia1.:r le déjeûnér pour. 3112r .,iouer au jardin.CAui-ci ceint de toute part,et ils ont l'autorisation dly jouer pour autant que le temps le :tte.Grand d'une dizaine dlares,et encombré d'une vsgéta'iion laissée à elle-m%e,le jardi!) le lieu de jeu par exellence.Alain et Jules trouvent là toutes les occupation.? ;inables.,.et ils ne manqu-nt certe pas d'iinniagination. Xobers n'a pas monagii sa peine leur inculquer ce qui est interdit..Set la liste est bien longue à retenir.La bonne volont. L, la peur d'Stre puni aussi,aais l'iiisoucience prend parfois Ir .dessus.Conme rien n'es:: ! spécialement pour eux,l'ensemble leur "appartient".De la même manière,ils n'y sont nulle 11 chez euxl',carRobert aime à planter au hasard,de-ci de-là,des plantes que lui seul es: !le de distin~uer des plantes "sauvages".Xobert se contente de profiter de ce qu'avait. .sé l'ancien propriétaire,qui avc!.t fait de son jardin uri Joyau dacs lequel on trouvai:, ?u de tout! Panis les muvaises herbes poussent 'encore nomore de plantes ornementale:. :obert affectionneI+"Alain! Jules! Venez ici!"-L& vois de 2obert vient tout è coup d'ex- :r aux oreilles des deux fautifs.?la sont-ils pas occuppés à courir l'un après l'autre au ie d'ëcraser les précieuses plantes!-?Se vous ai pourtant defendu de courir sans regarder a s mette:: les picds! Je vous ai montrE combien ce jardin esz renpli de plantes qu'il fnu:: ?rverll'-Alain et Jules se tiennent coi,les yeux au ~01.11~se gardent be dire un mot.Alain :n essaye de dire qu'ils .£ont ntter.tion,ca qui est na foi vrai,mais pas au sens 01 l'entenS t!-"N'êtes-vous capable que faire 1:s sauvaies?! Vous avez la chance d'avoir un jardi1 ; de belles choses. à observer,et ~to:~'.ce que vous savez faire,clest de massacrer ce qu2 couve sous vos pieds...%, plus,vous avez encore mouille votre lit,alors que Joseph vous ~~ ~,~~ ~.
  • 37. '--f .-- - -~ . , a Xremière suite s e ''Autant en emporte la pluie." !~iisont pas aUreables.-Il y a deux ans déjà qu'ils ont dQ quitter le :u;y compris les facilités de disposer notqmnent: des domestiques...Toutes les tâches 1, mberi-c désorinais!-Jeanne ne vit que pour son métier d1en~ei8nante,quilui procure ,ri>ation certaine,et surtout une autonomie enancière à laquelle elle tient bîuucoup.~eann .obert ont de l a chance.11~ont obtonu une affeccatioa dans :a fi&e école-Csl'r-ci se troui~ le demi-heure de voiture dans $!.ne petite vil16 ou";-ière.Roùert eiiseigne côtg garçon et Jeam du côté fille.113 ont estins ccpendqt qu'ils n'y .z~ttrontpes leurs enfants.11~ont insc;t in à la ville voisine 3e leur rillr~e,dan& une école nomala,fréquentée par une rlass i d e ;>lus "convmahie.". ia nuit est tonbée depuis longtemps sur la maison devenue silencieuse.A?.ain ne .dort ~re.Quand il est dans scri. lit,dens le noir,il imsgine des crocodiles qui redent autour 5 lit,come s'il était d m ? m e .barque au mibieu d'un inarigo! Pour s e rassurer,il se caciii s les draps,et suce son .po~icc~.lÈt,ilne risqùe rien,il esc nors d'atteinte! Il songe auss: s journée du lend5min et fin? par s'ondormïr après .un temps interminable.Ls beîu cartebl: cuir,tout neuf,est prêt.Jeanne y a mis un plumier contenant un crayoni'noir;une gome;ii! lle-crayon;un porte-plume ergonornique;ua cahier de broui1lon;un journal de c1asse;une belle rde en alluminium toute brillante et une boite 5 tartine. ..Jeanne lui a::mis les po.ints su; 1 quant au soin qu'il doit svoir avec s,zs affaires.Pas question de se techzr,ou pire.6~ Te un trou dans un vêtement,ni de jeter le cartable à terre sans précaution.11 doit durci ans.-Alain e pronis;il est si fier de ses. belles affîires toutes.neuves!Il proriiettraf lune assurément,de peur qu'on ne lui reprenne:quelque chose. : q?+hz -3ne aain ni? secoue doucmcnt.J'entend naman qui :no soufle:"Alain,réreiiies-toi...c'e.. eure.?i'e réveille pas tes frères surtout!"--D6jà je.llentznd descendre llescalier.Je me sen: igue et exit& à la fois.le grand jour est arrivE._ilenfilemes pantoufles et descend à msr .-. l'escalier ,sur 1s pointes des pieds.-Tout va tr3ç vite aujourdlhui.Xaman regar-' siire.11 est temps de partir.Le carta~leà la main,habillé de mes beaux:vêtement toutneufs, verse l e couloir qui. relie la cuisine à la <porte de la rue.!%an sort son gros. trousse..;; ,clefs,et feerms la porte.3uste au pied de la'façade de notre naison se trouve :une pist~ labe bétonnée.Xaman s'y &gage à droite.cles< la premi;lre fois que je m'en~age à pieds hor:. chez noi..J1observe tout.Je grave chaques détails dans ma némoire.Nous arrivons.au carrefol: S.Panan traverse notre rue pour empruntrr vors la gauche la rue que nous venor.: tt+dr~,&.-~evêternPqt a .c-Langé.Ce n.'est-plus....du..bé.t~n,maiç-de,petits~~ar~s.essmblés .es de cerc1e.h trotoir est couvert de csndrée roi!g?.Sur un coin du carrefour,il y a une c:il- le entourée de quatre grands arbreS.ces arbres ont donné le nom à la rue:":ue des tilleuls. '!lain! A partir dlici,le.cheain gène à la Sare.Tu ne peux pas te tromper;il faut toujoccr ïre.li route,sans prendre aucun des chemins de traverse.Ni à gauche,ni &..droite.Toujo.u~ . droit.C'est bien cospris?"-"Oui maman.. .C'est quoi un chzain de-trâverse7"-"C lest . ur :Gin qui,croise, le chemin sur lequel tu te trouve^.'^-"Ahl"-Xous marchons ainsi u n 'os: .IOUS passons notamment-souslepont du.chemin de fer,etjaprès une graiide boucle,nou,s2rr.ivo:: .a,gare.Nous empruntons un p+tit passage lat6ral qui nous conduit sur Xe. quai..~ur:le;c ô ~ :=he,ce passage longe le bâtiment, de la gare;siir la ,droite,cfest-:-le potsger du ..gar:: .riere.,..Je vérifie que mon abonnement pend touj,ours à non cou,sous le pul1,tenu par u?.. :Ale pour ne pas le perdre.le quai est imense.Parmis les gens qui attendent,se trouve c. 2nd garçon au cheveux blond.11 se détache du groupe de jeunes gens et.s'en vient vors n.ous <,-!ln '::onjour . madme. "-"Bonjour Jean-marie. ..Je t e présente Alain. ~ o n jour Alain1'-"3onj ou: 11-11 yieur. Appelles-moi, Jean-Xerie.C1est avec moi que tu reviendras.de l'ecole ce soir.' : ; ~ ~ f l - l l Oui Alain,et comne je te l'ai dit hier,il faut bien écouter ce qu',il te dira!"-"ci!: II_" ..<ne Jean4arie,tu me rends un grand service .en veillant sur. Alein.Ne;:le quitte pas 6 2 . ::c n'est-ce pas?l''-"Pas de problème: madame !"-En attendant 1'arriuée . d,u tr?.in,Jean-%ri. : retourné vers ses.+ais. Je l'observe.. .Il a l'air syapatiquh.C'osr. un çrsiir! mincn.,lu re.%a:' .iic et rieur.11 est sacrhent plus grand que moi!-J1apperçois le train au lpio.11 ",oss%~. vze d'oeil .Chacun raqasse ses sffaires.Dans un zrand bruit de m2ral tsrtvré,1~ tr-ii :crÊte.Les portes se replient en accordéon,avec un chointenent très particulier.Chs~uiis'e= :;se de monter à bord.Un grand coup de siflet retentit,couvrar.t le broahah. mbiant.Sa;! : personne ne touche les portes,voilà qu'elles se;referinent toutes seules,avec un étonncn ':lhchhh,.."-Xs manan,comment s e fait-il que les portes .se fernient toutes seules?"--','('esil ~ardedu train qui commande la fermeture avec sa clef1'.-Pourq~oi ça fait "PchhcNi"?-Parc ça fontionne avec de l'air coaprimé,clestlui qui ferme les portes."L~'est quoi de l'al :-ri.é?""ulest de l'air qui passe dans une machine,et qui transporte ensuite sa force jusqu: .orte. "-"Ah?!"-Le train a déoari avec un bruit feutré.Les boggies accélèrent l'autornotric .s à coup.Le paysage défile de plus en plus vitc~oussomnes restis dans le sa3,sans zagn.2 places assises.Le -train est bondéXe suis rivé au hublo d'un des battants :! ile,imerveilli.Jamais je ne. suis allé aussi vite! Jean-Xarie parle avec mman,niais j e n
  • 38. geuxième suite de "Autant en emporte la pluie." ai& de se cacher derriare l'une d'elle.De même,derrière les s& trop vite,nous devons à nouveau retourner en classe.W~tre r-tures à recouvrir à la maison,des livres aussi.11 a inscrit une note au journal de classc .'attention des parents.-& derniére récréation de la journée a. comnenc6.Jacques et :,,? nes assis sur l'escalier qui se trouve juste après l'angls du grand mur.11 sort un sac-e tonbons de sa ?oche,se sert,et m'en propose un.A ce noment,un élève plus â7,g,profitant ,A que nous somes hors de vue des enseignants,se plante devant Ja~q~es.-"Donnes-m~i 1 'il,désignant le sachet de bonbons.-"Pas question."lui répond mon compagnon.-"Alors,j s te casser la gueuleltTdititautre.-Jacques a remis prestement le sacLiet au fond de .;5e et se relSvê pour &happer au gaillard.Celui-ci ne lui en laisse pas le tenps,et se sais lui.11 fait uns tête de plus que Jacques,qui n'a aucune chance! Des coups lui tombent dessxs ;i monent surpris par ce qui se passa,je ne décide à porter secours à mon courageux ca.qare Je ne suis pas plus prand que lui,sais ensenble,nous parvenons à dicourager.le méchant garç,; 1 scelle notre amitie naissantî,et nous somes desorsais inséparab1es.J'ai un genoux :: cgude Gcorchb.11 a un oeil au beurre noir,et un trou dans son pantalon!Je n'ei rien à d6pl.o 3ux vêteaents,ce oui ne r-ssure.L'ngressetir s'est dejà fondu dans la nasse des élèves s n'arrivons pss à le désigner à notre fnstituteur.. .Ou'iniporte,ntavons-nous pas eu le d-ssu un grand! Ç~nll=fisrta...2acques est du même tempéraniment que moi...et je suis heureu s'Être fait un bon copain.-La classe est terminge,js rejoint le hall.Jean-&rio est déj -! I D -qêcks-toi,nous n'avons pas le temps de flâner,sinon nous allons rater le train;vi,i:i e!"-Je n'ei pas le temps de rien dire.Déjà il n'a donné la main et m'entraîne au ryth ses lonzues jamb2s.L~retour est épuisant.11 faut renonter tout c.7que nous avons descex? aatin.Jo ~'essouff1e.A mi-chenin,je n'en peux plus.Jean-&rie s inquiète.-"Si je port cartable,arriveras-tu à suivre?"--"Je vais essayer."--Vous repartons de plus bel1e.J~ cour rière lui,aassi vite que je peux.--la :are enfin!-Au loin,le train s'engage déjà en gsrs - nous déboulons sur le quai.J1ai les pouaons en feu!-lissis sur la banquette,je reprend zne,petit S petit.Le paysase campagnard défile sous Des yeux écarquil1és.i.a vitesse m cine toujours zutant qu'au matin,mis une douleur aux talons 3'interpelle.A chaque mouvement douleur se fait plus vive,Jean-:<arie enlève aes chaussures.?bus constatons que j'ai $2 ques arrachGes,auz talons.Celà saigne un peu,et tache les chaussettes.Je remets les chausz. en faisant la 2ri~ücz.Jean-;',a& les lasse.11 est tezp;le trein ralenti pour notre arr: le guai,je cTb3inz 2 sr? côt6s.--"Ca va,Alain?''-"Ca fait ml!"-Jean-?hie porte toujou: cart3lles,lt ,ne dit:">:ous allons rentrer par 12 sentier,^ 'est beaucoup plus court."- sortie du quzi,je suis cens$ prendre A droite,passer Le ?assa;e à niveau,et revenir FE cileaifi exprxité le natin.!.~ Lieu de cela,nous nous ensageons directement S gauche,dans u .,it sentier.i?prSs 300 mètres,nous débouchons sur un chemin empierré-JeanYarie mi dit 0.2 biltisse ronde,clest un ancien moulin...Nous traversons le chemin pour nous engager 6211 sentier de ga!lche,qu'une orande haie cachait jusque là à ma vue.Deux sentiers fornient ï cet endroit,et je me repare par rapport à la haie.. .Au bout de celui-ci,nous atteignon rrière de la chapelle de ma rue.Ctest la fin de l'&preuve.-Jean-Marie sonne, -Xa'ian ouvr porte,-"Ah,c'ost v0us.A-t-il étE sage?"-"Oui madaze,mais il a des cloques aux pieds qu'i ira soigner...Il a it& très cour-zeux vous savez...;.!aintenant,il faut que je me sauve...J'211 I , ucoup à faire! Au revoir rnada~e."-"Au revoir Jean-%rie.. .Encore merci. - Au revoir Jizn ie."--"Au revoir .4lain."--::4azan ferm la porte.--"Su n'a pas honte de faire porter ton cartzIl par Jean-?!arie!"--"Oui,mais c'est à cause des cloques aux pieds. -"Ca ne te rend pa :hot tout de mane.. .Que cela ne se reproduise ?lus!"-"Oui nman." -"'Ioyons voir ton journa II -lasse. -"Il faut recouvrir les cahiers et les li~res.~'-~'!ious allons nous occuper de cela >réparer ce qui doit Être recouvert sur la table de la salle à ;riam2er."--"gui :haan."-JuL Joseph jouent ensemble,et j'aspircl à rejoindre leiirs jeux. -"Non Alain,tu ne joues ?es viens n'aider 2 recouvrir tes 1ivres.Je ne suis pas ta doaestique! Su vas apprendre comme?. L- ait ."-"Oui nam,an."-Je lui raconte ma journée.. .%--Conne depuis quelques jours,tout très vite ce mtin.'le voila seul sur la rue,me dirizeant vers la gare.Je n'ai pas osé allo le sentier.Deux sparadraps protègent les cloques aux ~ieds.-J'arrive sur le quai,où j. ~ ~ e r ç o i s.- pas Jean-:Tarie.-L'attw n'est pas longue. j z profite qu'un adulte ouvre un. ;e du train pour y monter avec 1ui.Je parviens à l'6cole sans ?lus de difficulté,etj' rouve ;non m i Jacques.-La joi!rnée se passe bien.~'aiae appreiidre.J7i.coute l'instituteu attention.$, la récréation,ccus jouons à en perdre le souffle.Je suis heureux d'être 12 2age que inman ne ze donne pas quelque chose avec les tartines. C'esr un peu difficile ci .irder les autres nanger,qui 2n Cho-chû,qui un chocolat, ou autre chose de tentant!-A 1 Lie des classes, cette fois je me presse un peu,sachant combien il faut se dSpScher poü-.rapper le tïain.Jfai peur aussi que Jesn-'larie ne soit ?as 12 aussi,iznis voiE que je l'an lois.11 reste que nous devons nsl~rétout n o u di-p&s:-ier.- lors Alain,~aëti au matin? 3ui,j1ai pu profiter d'une porte ouvtrte pour nonter dans le train.Poiirqwi n'étais-tu p2
  • 39. <y,'. Trbioième s u i t e d e "Autant en ernoorte l a pluie." --- -Page 7 -:râvail". -"Voilà,si t u . v e u ne rendre s e r v i c e , t u peux r é d u i r e ce c a i l l o u en poud =--..~r i e n d ' a u t r e 3 f a i r e pour tloccupper.. .d'accord?"-"Oui nonsieur."-Alain est content;:: Ce c ~ n s c i e n c i e u s c ~ e n tl e c a i l l o u f r i a b l e , c t r é c o l t e la poudre produite pour l e nonsieur.. .L( L ~ Üà l a taille d'un seau1 *-Toute l a famille s ' e s t engagée dans un s e n t i e r s i n u e u x s k I a r f l e u r e partout'.Tout. 8 coup,la mer se decouvre E p e r t e de vue.Superbe! Pas un nuzg5,l; :Ur i n c i t e à l a baignade.Alain traverse l a plage d e s a b l e rude,avance da- l ' e a u tiPde.C~ie: :e.Ltendroit e s t vraiment m e r v e i l l ~ u x .- "Alain! 11 n ' e s t pas question 'de b a i l l e r 'aux c o r n e i l l e s f !!"-Alain sursaute.-"Tant qLic 'as pas :ini,tu n ' i r a s pas jouer ...e t on va bientôt inanqer.Grouilles-toi,ça f a i t plus dlunc % que tu ' e s l à dessus,et tu n'es nulle pqtl''-"&i ma.ian."-C~tte Eois,Alnin s ' a p p l i r ; u r. . t 8 c h e . k rêve e s t évanoui.. .Chapitre Je viens de m'Gveiller,il f a i t n u i t noire, J ' a i l e souvenir q u e ' je :,lr ?ais è l a t o i l e t t e avec l e besoin d'uriner, sans pouvoir y parvenir. Ensuite,' quoi qu; a s s e , j r u r i n a i s s u r noi! J e prends conscience que j e r ê v a i s . C ' é t a i t d'un r&alime! -,je t a t e que je s u i s lég8renient mouillé. Le besoin d'uriner n'est nullirne~its a t i s f a i t , il ni a l l e r à la t o i l e t t e . J t h 6 s i t e un noaegt, mais j e m e décide t o u t de même'nalgré ma peur. vre l a p o r t e de l a chanbre pricautionneuseaent. Sans un b r u i t , j'avance dans l e noir. io: r u i t . Je descmicis m r c h e a p r k marche. .4u p a l l i e r , j'ap,perçois un r a i s de lumiPre sou: x t e de l a s a l l o Zi manger. -Aie, danzer; ils s o n t encore debaut! J e redouble de prudenci I l que ne craquent" pas les marches lorsque j 'y pose l e pieds J-"Cruik" f ont-elles p a r f o i s i s j e r e s t e sans bouger des secondes int2rrainables.. .Erifin 1 2 d e ï n i s r e marche e s t ' derrierr Je peux n'&loign=r par l e couloir qui ne conduit à l a - ciiisi-ine.-Zut, la p o r t e en es: Se. Je l ' o u ~ r e t o u t doucenent. ensuite j'ouvra c e l l e q u i d?nne dans la s e r r e . J e passi n t la f e n a t r e de l a s a l l e à manger, à quatres pattes.. Enfin, jc peux ne soulager1 AprG: j e reviens s u r mes pas avec l a nême prudence. Je gionte 12s .premières m r c h e s ,-"Cruik! ' u t à coup, l a lumière s'impose ; l a porte de l a s a l l e & m n g e r s'est' ouverte en gran:. ul.est-ce que t u f o u s encore 13!"-"Je s u i s al16 6 l a t o i l e t t e mman."-"Tu s a i s bien c. o i s f a i r e avant d ' a l l e r t e coucher!"-"Oui,mais je d e v a i s encore f a i r e , e t je ine sui. i l 1 é à -cause de ç-a."-"Chéri,, viens voir! Ton fils a encore désobi'~It'--".41ors Alain. sc-ce qu'on t ' a v a i t dit?!"-"Que j e ne peux pus déranger les parents après l'heure' ir her, e t ques j ' a u r a i s d i x claques s u r l e u :fesses si je d8sobéissais."-" As-. :: b&x?"--"Oui, naiv j e de-rais f a i r e pipi, P s p ~ . " ---"Ca n ' e s t gas l e problème. Tu .as disobcy s ici!"--Je m- r2trouve l a este e n t r e ses jsn;b?s, pantalon de pyjama baissé. L e s claqus: s t t e n t avec force,..-"Voilà, t u peux a l l e r t e recoucher. Dis-toi bien que l e s excusz: f a i t e pour l e s inbEciles. Tu peux a l l e r à l a t o i l e t t e , mis c!~aqu&f o i s t u auras ci; ues; t u n ' a s qu'& prévoir do ùoiro moins r t de f a i r e p i p i avant de t e caücher! C'est bJ ?r ris?!"-"0u.l Fap."-Je iie c0n;prend.s pas pourquoi ils s o n t s i incoxpr+hensif. J e n ' a i p:: de b r u i t , s i ce n ' e s t ces naudites marches! J e n ' a i mêse p a s allume malgré na peur Y i .--Arri~é dans mon l i t , j e me l a i s s e a l l e r B p l e u r e r . 4 u l e s et Joseph d o m e n t 5 poing:: 5s. Le sonmeil est long ù venir. C e n ' e s t pas l a première f o i s que j e se f a i s attrappc. a sorte. P a r f o i s J e r e u s s i s à passer sans encombre, p a r f o i s ' non1 Quaiid i l s doment,' c ' e s . s risque ... Chapirre Çuand j e p a r t s l e matin à' l'École, il f a i t n o i r maintenant. Les feuill,::: i a e n t s u g r é dos bourasques. 11 pleut, e t il f a i t f r o i d . Pour gagner du temps e t 1. f o r t , j 2 r e j o i t s desornais l a gare par l e s e n t i e r . Chaque f o i s ' +e je passe l e pas de i; e ' e t que j'avance s e u l dans l a carpagne, j e ne s e n t s l i b r e . Les vaches viennent v o i r q ! ~ : e 1%de si bon matin. Parfois j ' a r r i v c à to.iicher 1c museau tirinide de l ' u n e d ' e l l e . -.-1 : a l l e d ' a t t e n t e d e la gare, l e gorde-jarriere allume un bon f e u dans le po&le qui t r 6 v -.,eau n i l i e u d e l a piEcz. Le p m s e en devient t r 5 s v i t e rou?e- c e r i s e . Un- tuyau en SOT; icalement, f a i t un coude 2 nonente de3rPsI au nlveau du plafond, et r e j o i t l a cheninfit sues t r o i s s P t r î s plus loin. Du f a i t du racourci, j e s u i s t w j o u r s t r è s à l'avance, ii l e tenps rie p r o f i t e r de c e t t e chitlcur agréable ...-4 o n o e i l observe chaque chose. Ta!; iup il s t a r r & t e s u r quelque chose qui b r i l l e sous un banc. J e n'avance paur mieux v o i r c : c ' e s t . ?ion coeur bondit de j o i e e t d e s u r p r i s e . ' C f e s t une b e l l e pièce de cinq francs! .!: :amasse, et t o u t f i e r , j e la montre au garde-barrière.--':Regardez mortsieur; j 'ai trouv: pièce de cinq francs!"-"Tu en a s de l a chance,..ïil n'as glus qu'è t'acheter des bonbcn: , son petit!"-Je s e r r e precieusemetit l a - p i 2 c e dans na poche. C ' e s t zia première piece...? francs, c'est un v r a i t r é s o r à nes yeux1 J e ne v a i s pas l a dépanscr avant d'avoir mont-! :rouvaille à t o u s ceux qui comptent. A p r E s j e ' v e r r a i quoi acheter bien sûr! -Arrivé o l e , j e l a montre à Jacques. 'Il ne seinble pas spécialement inpressionné. Il e s t v r a i oi:* parents l u i donnent c e t t e somme chaque semaine. Il es: j u s t e content pour moi.-A toi:. nt,même en classe, j e l a s o r t de ma poche pour l'admirer, et inrassurer q u ' e l l e e s t toujour: 13 aussi...*-De r e t o u r B la m a i s o n , j k l'exibe f i s r e s e n t . . . -"Regarde manan, j ' a i tr0U-o .. ,
  • 40. . - ??.ee 9 - . .Qd3tri5rnr s u i t e rie "Autant e n emoorte la oluie." d o * tu?es o c c u l t e n t 12 f e n E t r e , la lu-iière du ; j o u r s ' i n s i n u e s u f f i s a m ~ o n t pour v o i r . Le t z z ? s s ' é t i r e c o m e pour prolonger l'ennui.. .C'est un .?iOneiit propice -, venir; ...Le bon v i s a g e de gr&-naman n ' a g p a r a î t soudain. C'est l ' S t é e t nous avons lq&s j o u r s chez e l l e . Papa e t maman nous y a v a i e n t dgpos6 pour ' r e p a r t i r a u s s i t ô t . -1 son de grand-.ia:zan est s u r un coin. C ' e s t un ancien c s f G , s i s <ans p e t i t haieau de& e n t r z n t d a i s la pre:nière piece, l e reyard e s t a t t i r f ? n r .de j o l i e s f r e s q u e s , p e i n t e s à ?lafonnz:?. 5 s o n t de j o l i e s sc+nes c l i a n ~ ê t r e s , onca<r%es par des ba:nbous, ? e i n t s s u r 1".. 2 support. s i l e s e n g a r n i s s e n t t o c s 12s murs. C e t t e p i s c e e s t BSSCZ grande, e l l e s'inscr< s un c a r r 2 d e p l u s d e c i n q n6t:es de côtS. Il y a me dexti2-e picce nu même niveau,S pei-. s p e t i t e e t une p e t i t e c i i i s i m è l a q u e l l e on acc.Xe p a r deux ?arches e t a ~ r e se v o i r t r a v e r s peTi-r c o u i o i r q u i donne dans l a cour. De l a d e u x i e m p i s c e une p o r t e d o n n o a u s s i ltacc : e t t e cour.. E l l e est grande ouverte, donnant a r s o l e i l l ' o c c a s i o n de dess-iiier.sur l e 5.3 :$: . " 2,rface run.i>euse qui y r m c h e s u r l a p5noabrz r.elat.iv2. -- -rand-.iia:,an vi5nt do r e z j l t y a n d e b o f t e i e conserve c u i s e r t dr! .7esur2 pour la r ~ t i o nde s r i i n e s q u ' e l l e s e - r é ? = i I 3nner aux s o u l e s . Conae presque t o u j o u r s , c e s t en Gallon qu'dia nous degian.?~: -"?si .I?.: i r a v e c m i n o u r r i r les bStes?" - - J a p p r é c i p i t e . J ' a i n e bien l'accn-..?a?ner p a r t o u t 2 va. Au s u r p l u s , les anizaux s ' a t t i r e n t i r r C s i s t i S l c a r n t . S u r t o u t quand ils o n t des jeune.:: - II 3oi Je veux Sieii grand-naiian ...If - Allons-y m i p ' t i ..." -La cour est pcvées de Sriqui: :es.Zllo est a u c e n t r e des annexes. A jauche, c'est la ,:rsnge,et à d r o i t e se trou.iei: sieurs re.iises..hu b o u t , 1û cour se t e m i n e par u2 s e n t i e r g u i s i v i s e un verzor rolstive.~e;.r ~ 3 3 2 ,jusqu'ai! ? o u i a i l l e r . . Celui-ci s ' a d o s s e au nur 22 11 propriSt6 v o i s i n e , dsteraina:!a .. s i L P fond t e 1.2 n 6 t r e . -TI^,#as-?, l a n c e s l e s ;rairis." J z 2 ' o s k ; i t e de 13 nzni.l.re qgelL - .-a p p r i s . ~ n s u i t e , n o u spén<?trons dans l ' a b r i t où nous r é c o l t o n s 13s oeufs. "os de l ' e n c z i - ï ~ q u l a i l l e r ,GranU-;maa l a i s s - üne ;>oule e n libei-t.: avec s e s ?oussiiis. E l l e ; r a t t e 1e s .>;Arger gour 2 6 n i c i - r des i n s e c t e s s u r l e s q u e l s t o u s . s e 9 r S c i p i t e n t . . ..bus rezontons jusqu' petite r e x i s e quz grenZ-xsmi nome e "ranz zu:c pourchas". Z1le y é l è v e quelques lapi.-, s ' y t r o u v e n t en l i b e r t g . . . J u s t e 3 c ô t é , d a n s une a u t r e 3 e t i t o re~nise, nous avons p r i s ui; s s 9 e de c e t t e bonne herbe q u ' e l l e e coupée f r a î c i e x n t -,Our eux. :i",êze Grand-mmn d o i t ~ r - . :ber à l ' i n t s r i e u r d e l a "rang o~ 9ourchas" t a n t l e ?l.fonl y e s t bas. Tourtant, e l l e n ' e r . 1 S i e n g a n s e . Avec s s n n g t r e quarante-trois, c e s t ?resqii% mi3 naine. .. -Tu veux en ?reni.r- 1 7 3 . &ns 125 b r ~ s ? ' : -- ".i o u i S ' i l ,-tl ? l a i t . " -"?u e n ??rie q u ' i l nz 3'>c?.39n:. . s:,-..;t-cn -3s. ..f,?rc- q u ' i l s s3:17.. . j ~ ; i l t i l e ' i à . ..r - t t r g g > c r . fÿ-_i-,is."('?intisn c i i n s e s z u f 25: .;si s o n t 3a19,1<,ji'3 f z ~ r I ? ? s ;,~;~):'-lI~l1S'avance t.i>lic <oz=z-:i-nt, 1-s -2i:ls 6 r z r t + - s , 2: 7,-. r p a r l a n t tot: :?a 331icesr. 2iij7:, e l i ? en t i ? n s un pzr .l?s o r z i l l s s . - il-ns, r e s a r d e co?:.:. . . .est beau, co:aqtlio il est 5si.til. r i o n s 1.5 hien coxlie $ z , -l-r l z ?eau du dos ...Xez-,rce or:. ..x i , c'est un j s u n e . ("Tenez ni'pti, wSti coy. il est b i a , c32 il est S j i n t i . : e i z t ~ t t i n t i 2 - ...i n n s12cba2gs n i n p a $ q u f g s r o u ;nîli.uiji- d e l rattrags.3 s3v5! ~ ~ ' n e l231 p i a du dos. 3 6 t i , ? .i;..;C'ess t ' o n ti'jonn.). -Je s u i s . 2 ~ 1 ~ang+. de 13 n a i n d r o i t e , j? l ' a l ?osé s u r xr?; :it-bras ~ a u c b er e p l i + . 11.' s ' ~ .~ s tb l o t t i i.rn5diatexent. Tout en l u i s r l a n t doucenient, j.: :esse son beas p e l a g e soyeux ...Ses 1on;ues o r e i l l e s se c o u c i e n t ' s u r ' s o n d o s , $ chaque coress:. II ?. --a s s o n t bien chaudes.. . >On, t ü va; l e r i n d r e à sa ,;Zr? .naintenant. Il n ' e s - pas s e ~ ; ' sais. D'accord?" (30~1,t ' ? a u l ' ï i n t 3 ' s ' q a z a s t e u r sav+. Y 6 ' 2 CO d i n d j ; ~ pou t.5ter. Oyi'?' l u i Srand-inxan. --Youj r z f e a o n s ; 3 i ~ n s i i s e : ~ e n tLi. j3rt.z. Cr?nd:na.mn re?rend 1 2 :la: d's-11-T: < c - - - is q u ' e l l e a v z i t 3035 <e:lors, e t sous r e n t r o r s . --Charlotte, c ' e s t 3z c h a t e prcr.?r6n. . : . . TI La j u s t e a e n t q u i v i e n t v e r s . z o i en n i a u l a n t . --Xuiik ...2 u i iit... . Je x e S s i s s e pour 1 7 xirs dzns l e s b r a s , e t - x ' i n s t a l l ? sdr La nart:he de 1 2 ? o r t e t3ujo8>rso u v e r t e . j e l a carressr:. 2 ronronne iriaintenanc, l e s j-eu:; c l o s . Je s u i s t r S s :io~revx! --Jules e t Joseph j o u e n t da>: r>etit verger. iolis soTines l i b r e s d i y a l l e r ?artou': -i.iic.:i'il e s t c l ô t u r 6 <? t o u t e ?.?K. % nd-zaaan nous 3 .nnntre un e n 3 r o i t ou il n i f a u t pas a l l e r . Z ' e s t daiis l ' e x t r è n e c o i n : i : ??tit jardiii-t, c o n t r z l e inur de 12 Srange. i! cet ?nr'r3it, 1.1;i ~ 2 3 r - lnon colivert 2t Sa;? <e-iou, donne s a r un? c i t e r n - re.n-lie d'.?au. Z l l e nogs ?. pr5yonu gus c e l u i q u i to:?be d d e i ? ~ .:oirir! I ' a i l l c i r s , on n ' a r i e n 2 f s i r e 15-pcrcr qu'on i 6 t i r e r o i t 12s quelques f l e u r s ?.: :-.es q u ' e l l e f a i t pousser t o u t autour. Ci~acunn o t r e t o u r , elLe nous a permis de nous peiic!i::i 12 t r o u Yèaiit, t o u t e n .nous tenant fer;nezeit par. .la n s i n . L'eau e s t ' 19,'. à 50 cx, n o i r s !. ... . , . . . . . .:; zvons pu v o i r que r i e n n e nous i n t e r r e s s e 12! On,a ;;ro:iis aussi...'. . . . . . . Les c , r o ~ e i l l e i - â s o n t c o u v e r t s de f r u i t s , a i s ils n2 s o n t p a s encore nûrs. 311s n o u s 2 .:ndi de les l a i s s e r rtûrir. 3 ' a i l l e u r s , e l l e nous a prév2nu que celuiqui'en-bangerait:serait .. -le. L ' a i r d e r i e n , e l l e ne nous q u i t t e guère des yeux t o u t vaquant S ses occupations.. . .;ss a c u e i l l i quelques s r o s e i l l e s e t l e s 4 1ais;Ses .:?mir s u b r e - t i s s e n e n t dans u n e des .:es bSantes du t a b l i e r qui;. 'orte Joseph, à l ' i n s u c!e i r l u i - c i . Il est revcnü e n s u i t e pr': :rznd-risaan. -?ra;id-xman, josi;,:~ a c u e i l l i des g r o s c i l l e s , il en a ;lis dans sa poc:le!" 71 . o u i ! Allons v o i r c?la!'' -511- ;rend 12s rosei il les i e 13 ~oc,!~Ede Josesn. - Alors J o s ~ P : ~ ..on, je n ' s i : pas p r i s de rosei il les!" -"Alors, coimen:s u 2 i l l e s d e s ~ r o s e i l l e s ? " -"?;
  • 41.
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  • 46. .--___Y . ..... ..... 4 - ~ T PS Y ~ ' , P & ~ " . L o Y ~ , J r u m e t 3 ~ / 5 ' ~ / ? ~ &* ri-
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  • 49. Annexe 5 au PV n e 100370/98 du 23/04/98 - &le ~ERTR: B r i g a d e de BERTRIX Rue Docteur L i f r a n g e , 1 4 6880 - BERTRIX 49 T e l : 0 6 1 / 4 1 . 4 2 . 1 3 . Fax : 0 6 1 / 4 1 . 5 3 . 4 1 . Nous soussignés GEORIS Roger, ADC, FRANCOIS Louis ,1MDC et PIOUARD Jean-Claude, 1 MDL - de la Brigade de GENDARMERIE de BERTRIX avons réquisitionné le nommé SPRL SPRUMONT dépanneur domicilié à B E R T R M rue des Ardoisières no 3 afin d'enlever le véhicule de marque. . RENAULT MEGANE immatriculé 946FA appartenant à Monsieur GEORGES Pierre -domicilié à NEUFCHATEAU chemin de Petitvoir no 10 afin de l'entreposer à la brigade de GENDARMERIE de NEUFCELATEAU suite à l'avis de Monsieur le Juze d'Instruction LANGLOIS du PARQUET DE NEUFCEUTEAU. La prestation visée fait I'objetdu P.V. No NE 11.100370198 en date du 23 Avril 1998 émanant de la BRlGADEZDE G~NDWERTE DE BER- */2fL&g?*.
  • 50. Ch.emin l o n g A n t rogne
  • 51. ëi'cbjets découverts sur les lieux du repérage - Une boite de médicaments RIBON 10 vide i.~ O T ~ C EL%? L ; ( - A T ; J ~ - Deux emballages de bonbon RANG les objets recensés dans la voiture: A- Dans la portière gauche: - Un petit flacon de citronnelle - Une chamoisette - Un paquet de cigarettes St Michel verte vide - Un docuemnt réclame FINA essence. B- Dans le vide-poches central supérieur: - Un feutre blanc capuchon noir - Un point SHELL - Un bnquet BIC rouge - Un peigne blanc - Trois et demi chewing gum - Un briquet NJAX - Un ticket de parking du château &Annevoie C- Dans le vide-poches partie centrizle - Deux points artis - Une pièce de cinq francs D- Dans le vide-poches supérieur droit - Un emballage de bonbon RhNG - Un rouleau de papier collant transparent - Un porte-clés PECOTEX - - Un briquet station TOTALYolande Martelange E- Dans le vide-poches fermé inférieur - Une carte securiîy Touring Club + carnet - Deux constats accident européen - Deux feuilles manuscrites - Un bon de coinmande Renault Llorens - Deux factures Llorens Renault no 921788 et 1310 - Garantie anticonosion Renault
  • 52. r l - Deux aiitocollantsTowing secours .- t .D F- Dans la portière droite - Carte bleue de Bastogne - Carie routière Hollande - Belgique Restaurant AC - Carte routière Belgique au 1/300000 - Carte de France Michelin no999 - Carte scolaire du Grand Duché de Luxembourg - Carîe réclame commune Vielsalm G- Sur le siège avant droit @ - Carte routière Belgique - Luxembourg au 1/250000 - Réclame SHELL Alzingen - Plan de Luxembourg - Plan gastronomique du Grand Duché de Luxembourg - Carnet Touring Club 280414 - Un papier manuscrit - Trois documents publicité d'Yvoir - Deux formulaires Touring Secours - Un disque de stationnement - U~réclarneBoucherie DUFRAIS - Une carte routière CroixRouge de Belgique - Un classeur d'emaits de compte BCH vide - Une feuille manuscrite - Une carte routière Belgique Luxembourg SHELL - Un morceau de plastique rouge - Un petit pot en plastique avec couvercle rouge - Deux autocollants Touring Club - Une feuille de déodorant citron Ultranorsk - Un ticket de magasin TechnibasBastogne - Une boite d'allumettesUnion Match - Une trousse Renault Mégane avec tous les documents de bord - Un chewing gum - Un petit rouleau de papier cgllant - Cinq emballages de chokotoff - Un emballage Léo - Trois emballages de bonbon RANG - Un bonbon RANG - Un emballage de bonbon WERTER'S H- Sous le siège avant droit - Un timbre à 17 Frs oblitéré - Deux Léo - Un petit élastique. ~
  • 53. ." - Un capuchon noir (capitonnage de voiture) - CoquiIle d'aile avant gauche inféneur(suite dégâts) r 1- Sur le siège amère - Un taie d'oreiller - Une serviette en papier Pizza Hut J- Dans le coffre ,~ . - Une tondeuse à gazon NIAGARA avec étiquette Pierre GEORGES - Deux sachets CORA -.a - Un baudrier réfléchissant -Deux chiffons rouge - Papier essuie-tout - Un rouleau de ficelle +morceaux - Câble de démarrage - Quatre enjoliveurs de la voiture - Ui1 triangle de secours coiffejaune - Une trousse de secours - Une clé en croix - Une couvemire gnse 5 Ces cinq derniers articles ont été laissés dans le coffre de la voihue. Tous ces objets ont été reconnus et appartiennent à GEORGESPierre, aucun objet étranger n'a été retrouvé. K- Dans la voiture repris par le labo PJ Arlon pour examen et nous remis ;ce 24 avril 98 en vue d'être annexé au dossier - Un mot d'excuses de DUTROUX "justifiant"l'emprunt de la voiture - Un feutre noir ayant servi à rédiger ce mot d'excuses - Une carte routière Belgique-Luxembourgau 11350000pliée Sur les lieux de l'interception - A- Objets appartenant à GEORGES Pierre et reconiius comme tels: - Une casquette pied de poule - Trois bonbons WERTER'S -Dix bonbons RANG+ emballages - Un tube de mentos h i t - Deux tournevis cnicifonne (un vert et un rouge) - Un couteau cran d'arrêt standby - Un briquet noir oval - Deux brassards fluorescents
  • 54. . C 3 - Un portefeuille -porte-monnaie Station FINA de c o ~ d e ~ ugrenat contenant de 1 ..V monnaie soit .9 4 fois 50 Frs, 13fois 5 Frs, 21 fois 1Fr et 2 fois 0,5 Fr soit 287 Frs. - Une lampe stylo - Un stylo à bille Reynolds - Un stylo à bille bleue MJ PACK - Un stylo à bille BICjaune - Cinq tablettes de 10 comprimés -ON 1O(4 complètes et 1 dont deux comprimés manquent) .. . NB: Les 4 tablettes complètes ont été restituées à Mr GEORGES Pierre pour ses raisons de santé. B- Objets appartenant à DUTROUX Marc - Une veste de détenu bleue taille 54 - Prison Arlon - Un mouchoir à carreau bleu - Une tablette chocolat ouverte - Un réveil de voyage quartz - Un peigne brun - Un étui à lunettes avec mention Luc COHRS Arlon et une paire de lunettes - Cinq stylos à bille BIC ( 3 bleu - un rouge - un noir) - Un sachet en plastique congélation vide - Même sachet en plastique contenant: en sous fardes+ 1.Feuille manuscrite recto-verso (remarques sur des numéros de PV) 2. Feuille manuscrite Recto-verso (mêmes remarques) 3. Listing Dossier 8.7 avec divers noms recto 4. Nouveau classement Dossier 86 en recto et annotations manuscrites au verso 5. Difterents annotations manuscrites au recto-verso snr les dossiers 6. Un morceau de papier avec inscriptions en rouge recto 7. Une feuille vierge (type lettre) S. Une enveloppe timbrée à 17 Frs adressées à DUTROUX avec annotations verso 9. Une lettre vide au nom de DUîXOUX avec annotations diverses 1O.Uneenveloppe vierge avec 2 feuilles lignées et deux timbres à 17 Frs (bateau) 11.Uue enveloppe adre&e à Mr CHEVALIER avec inscription intérieure et lettre manuscrite pour son fils Fred. (recto-verso) 12.Méinoires DUTROUX "Autant en emporte la pluie" (6 blanches redo- verso et une verte recto +une enveloppe au nom de DUTROUX. 13.Une feuille manuscrite contenant diverses adresses recto, une photo verso avec noms d'enfant + une enveloppe et deux cartes Belgacom (200 - 1000) 14.Une enveloppe vierge avec deux feuilles lignées vierges. 15,Sachet congélation vide et un gros attache-trombone.
  • 55. Visitez "La Ferme de Chaiiq~alle" --. . -- . .i~Iulies : 12ol. --I.nhnrs (- rie 12ans) : / >F Enfanici : G91: Ouverr ciu 6/7a u 1/9, dc 1 3 ii 191:.-.-- - - -..-.----- - -.- - ... C h i ~ i i snori admis
  • 56. Dossier : 2/98. Nous J LANGLOIS, Juge d'instuction au Tribunal de première instance de Neuchàteau, assisté de M.LEMAIRE, greffier. k Retirons en copie conforme à l'original le PV : - 100370198 de la brigade de gendarmerie de Bertnx rédigé le 23.04.1998 pour être jointe au dossier 87/96. Dont acte Neufchâteau, le 13.05.1998 M.. LEMAIRE