1. LE JEU DE PAUME
Ce jeu est connu puisqu'il se présente comme l'ancêtre du tennis. Le jeu de paume est
connu dans la France dès le XIe siècle. Il s'agissait de renvoyer avec la main la balle par-
dessus une corde puis plus tard un filet à son ou ses adversaire(s).
Vers 1450, après que l'on eut joué uniquement à main découverte ou avec un gant, on
eut l'idée d'utiliser des cordes et des tendons afin de renvoyer la balle plus facilement ;
ce fut l'invention de la raquette.
Érasme écrit, en 1541, que «l'on compte par quinze, trente, quarante ou avantage. On
renvoie la balle de volée après le premier bond ; au second le coup est mauvais». Ainsi
furent définies les règles du futur tennis.
Au XVIe siècle, on eut aussi l'idée de circonscrire le champ de jeu et de l'entourer de
murs. Les camps étaient d'abord séparés par des cordes d'où pendaient des franges ;
l'invention du filet date de 1600.
En pleine air on utilise la longue paume et en salle la courte paume. Cette salle c'est le
tripot ou jeu de paume. La forme la plus ancienne est la longue paume qui se joue sur
un terrain de terre battue d'environ 80 m sur 15 m.
LES AUTRES JEUX
• le crosse, très appréciée des jeunes, semble-t-il. La crosse était un bout de bois
courbé à sa partie inférieure dont on se servait pour pousser une balle. Le jeu serait
l'ancêtre de nombres d'autres : le golf, le hockey, le mail, le cricket.
• la lutte, sport très populaire, particulièrement en Bretagne, où le dimanche après
midi on lutte sur la place du village. Seigneurs et rois luttent aussi, car dans la guerre
«l'habilité à la lutte était si importante qu'elle compensait parfois le défaut
d'expérience militaire». On se battait souvent en effet au corps à corps.
• la cournée, jeu extrêmement dangereux. Il consistait à lancer à l'adversaire des
projectiles de pierre.
• le tir à l'arbalète et le tir à l'arc recommandés par les souverains pour pouvoir
disposer de troupes efficaces. Les sociétés de tir dans les villes et les villages français
bénéficiaient ainsi d'un certain nombre d'avantages (exemption d'impôts...).
2. Mais tous les jeux n'étaient pas des jeux guerriers. Ainsi les sources iconographiques
nous montrent que les hommes du Moyen Âge, qui nous semblent si loin de nous,
pratiquaient aussi les sports d'hiver et la natation.