1. Politique - - - - - ' - - - - - - - - - - - - - - -"-----liEicconomie
Mathieu Mboumba NzierngllIl so_ pre..
sB@n. menac,.g avid MbaclI~ga
Ali, l'émergence et les ,cc hommes
du ,""Sé»
9
ème
-------~-----'--
La consécration d'Henri~
Claude Oyinia
P.5
Société ': ,
, Koffl Oliomldé rate de boxer 1IiI1lj~ulI'lllalist~·
gabonais à Kin~lhasa
P.3 .
Suspension des Abbés Nicaise et Nazaore
par ';évêque d'Oyem
P.6
a émIera il
année - N°SS du Jeudi 29 Novembre 2012 - Hebdomadaire d'infonnations et d'analyses - Prix:: 500 FCFA
Affaire Eric W. 'R ONKO •
O
•
l'accusatrice crêJque
et tourne casaque
. f-lle a l'intime' convictiqn ,q1}e.la .mère ,de la présumée victime s'est servie de sa plainte et monté cette affaire de toutes.pièces your se faire de l'argent. Le
prevel}u W(ORONKO a-t-Il. ete vlctzme d un Pi?mplot savpmment purdi pqr cette dame? PGJl,e"t-ille prix dé son altruisme déboraant ou est-il au centre d'une
machznatlOn ayant przs nmssance dans le mzlzeu des operateurs economlques jaloux de sa reussite au Gabon?
'
,
vembre 2012 sur le huis
clos de l'audience correctionnelle.
Le tribunal ayant accédé
à sa demande, la question
sera donc discutée avec imminence devant la cour '
d'appel de Libreville. Ma. gistrats et justiciables ne
compTennent rien dans
théâtre dans les jours à s'oppose au huis clos. 11
venir. Pour Pinstant, nous veut d'une audience puvous 1ivrons en exclusivité, blique. Même si la loi, pour
la quintessence de l'entre- protéger les mineurs, a
tien que l'accusatrice a eu prévu que certaines auavec Me Jean-Clair Abesdiences se tiennent à huis
solo Obounou, huissier de clos. C'est donc pour perjustice à Libreville, Qui l'a mettre au grand public
sommée (à la demande de . d'assister à cette audience
Me Jean-Paul Mourn- qu~ Me Moumbembe se
- ..aêttc attitude de Me bembe) de dire la vérité,
bat comme un diable dans
Moumbembe. M. WO- rien que -la vérité sur le lib.'bénitier.
RONKO ne ,pouvant être conflit de pédophilie pour
A travers ses réponses
jugé au fond, a regagné la lequel M. WORONKO est' aux questions posées par
maison d'arrêt de Libre- supposé être l'acteur dans -l'huissier de justice, l'accuville. Mais jusqu'à quand ses rapports avec les satrice lève ici le voile sur
va-t-i1 y rester?
jeunes.
les dessous de cette affaire.
L'avocat . du .. prévenu Qui a conduit le français
Toutefois, nous soupçonnons à' travers ce comporte- WORONKO qui sait que le WORONKO à séjourner à .
ment de la défense, la tribunal rend la justice au
survenue d'Un coup de nom du peuple gabonais, (Suite en page 8)
',
.Jésus Marie Atazigno
WORONKORay, mond Joseph, alias
Eric et les, parties
civiles à savoir, M . Joseph
Mbou Ossamy, dame Alnold
Lyne Valérie Tania et la jeune
Jorie Mbou Ossamy Aworet se
M
sont présentés à raudience à
huis ct"s du 15 novembre 2012
au tribunal ,de Libreville.
Au cours de' celle-ci, Me
lean-Paul Moumbembe, avocat
du prévenu WORONKO a soulevé la question relative au '
souci à statuer, car il a prétendu
avoir relevé appel contre la décision du tribunal de première
instance de Libreville du 8 no-
Guerre mystico-politique au Gabon: André Mba Obame aloumeya
Oui, AMO a été atteint par une charge mystique qui lui a été lancée par ceux qui veulent le rayer du registre de la ·vie. Mais l'enfant terrible de Medouneu bien'que
touché, s'en est tout de même sorti. Parce que mystiquement l!réparé depuis la nuit des temps, dit-on. Après un séjour dans son village natal, il recouvre progressivement
.
ses forces. Et dans les jours à venir; on entendra encore parler de lui comme il l'avait promis en quittant l'avenue de ·Cointet.
Alphonse Nkassiga ·
<~
<:
.
e suis heureux d'être de retour au
Gabon. Je suis heureux de me retrouver parmi les miens. Merci
pour vos prières, vos neuvaines. Dieu est
grand. Dieu est bon .. . Quand tu as un problème avec unJantôme, tu es mort. Maintenant que le fantôme est là, l'émergence est
morte. (. ..) Je rendrai coup pour coup; et je
taperai Jort .. . ». Ainsi s'est exprimé AMO,
quelques jours après son retour (11/08) à Li:
breville. Toujours aussi percutant, toujours
aussi pr0voc~teur, avec son humour caustique qu'i! sèine à tout va. Histoire de détendre l'atmosphère. Et de ne laisser les siens
s'apitoyer sur sa posture.
.
AMO a regagné Libreville diminué physiquement. Tout le monde le sait. Au mal officiel connu, objet ' de son évacuation
laborieuse vers l'Afrique du Sud, est venu
s'ajouter un autre, d'essence mystique. Orchestré par des adversaires politiques .
Selon des membres de son entourage; «AMO
aloumeya. Biva yemena ava tchui ngbwo ...
». AMO a été atteint mystiquement et il est
sorti en vampire. Pour contrebalancer la
charge reçue. Les mêmes parents d' AMO
soutiennent que sur ce plan, leur champion
est blindé et sa citadelle mystique imprenable. Même si le poids de la charge reçue l'a
contràint à rester un moment couché, ils
ajoutent que ses adversaires ont profité de
son repos dans la chambre pour distiller des
nouvelles alannantes sur son décès.
'
Et lorsque la rumeur a pris de l'ampleur, le
' fantôme avait déjà recouvré ses forces . Assis
au bord de sa piscine un matin, Obame, son
chauffeur, viendra lui donner le téléphone
portable. Au bout du fil, un parent intrigué
par la persistance de la rumeur sur le décès
d'AMO. Et ce dernier de le rassurer de ce
que tout va bien , Il en a été ainsi plusieurs
jours durant. Jusqu'à ce que la dramatisation
grotesque se dégonfle comme un ballon .
Au Gabon, la politique n'est pas unjell d'enfants de chœur. Il' faut véritablement être
blindé avant de s'y aventurer. Le débat
d' idées qui a cours le jour, se poursuit sous
d'autres formes la nuit. Si tel n'était pas le
cas, comment expliquer qu'André Mlia
Obame soit au centre de ce que lui-même~
qualifie de complot contre sa personne depuis la fin de l'élection anticipée du 30 août
2009 ?
« De source certaine,je P1:lis affirmer que les
intentions du pouvoir ét~bli sont désormais '
claires: il ne s'agit plus de l'élimination politique d'André Mba Obame et de l'ljnion
Nationale, mais de mon élimination physique
», avait-il lancé en mai 2011. Et d'ajoutet: «
On devait m'emmener dans une voiture banalisée dans les 'sous~sol du palais: Pendant
le trajet, on devait m'endormir avec du chlo-
roJorme et me Jaire une piqûre qui ne laisse
pas de traces. Après moult hésitations et
beaucoup d'interventions extén'eures et toul,
j'aurais été relâché. Mais le propre de cette
piqûre (j"est le poison lent .. . Au bout dedeux,
trois, quqtre mois, vous mourrez d'une crise
cardiaque. Petit effort, je Jais du sport, je
m'écroule. Personne n'est au courant et je
suis parti." Je peUx vous dire que ça exis.te et
j'en sais long ... ». C'est l'ancien ministre de
l'Intérieur, patron des renseignements; qui
parle. S'il le dit, c'est que ces pratiques de
sinistre réputation ont fait du chemin et ont
toujours cours.
Depuis les événements de Cocotiers '(l5/08),
AMO ~e fait rare. Il a fait un repli tactique
et stratégique. Ses fans qui s'attendaient à le
revoir au meeting du 10 novembre au siège
de l'ex-UN ont é,té doublement déçus: par
son absence et par la tonalité des discours
prononcés par le président Zacharie Mybbto
·et son vice-président Jean Eyeghe Ndong.
Qui n' ont pas donrié le mot d'ordre tant attendu. .
.
'AMO, a-t-Qn appris, va bientôt reprendre'
ses marques. Son frère Ali a dit de lui qu'il
aime l'action. Et le président auto proclamé
"" toujours préféré figurer dans..le' répertoire
de ceux qui font l'histoire et non dans celui
de ceux qui la subissent. Une leçon qu'il tient
des prêtres de la mission catholique, où il fit
une partie de ses humanités.
Avec son retour sur la scène, il faut s'attendre .
à une grande animation politique sur l' ensemble du territoire national. Il a dû mettre
en place une stratégie d'enfer susceptilile de
créer la surchauffe, afin d'imposer la tenue
de la conférence nationale sQuveraine et .
pourquoi prononcer l'oraison funèbre, de
chef
l'émergence au cas où l'émergent en _
s'entêterait à ne pas s'ouvrir au dialogue. Qui
vivra verra.
.
2. Affaire Eric WORONKO':
l'accusatrice craque
et tourne casaque
(lu"'''''' page 1)
la prison centrale de Libreville depuis le 21 novem- '
bre 20 II sans être jugé.
Elle se nomme Marguerite-Maguy
Malonda
Pambo . . C'est par elle
qu'est née l'affaire WORONKO. A présent, elle
s'insurge contre l' exploitation qUIa été faite à. partir
de sa plainte. Elle a craqué
et vient de tourner casaque
en livrant sa part de vérité .suis choquée que. mes désur cette affaire·qui a terni clarations ,concernant ma
l'image d'un homple âgé plainte contre Monsieur
de 74 ans. Dont le tort est WORONKO soient utilid'avoir fait preuve d'huma- sées à d'autres fins, ,,-'estnisme et d'altruisme . . ,
à-dire au soutien du délit
d'attentat à la pudeur reo
Q : '« Lors de l'audience proché à Monsieur WO.
contre
à huis clos du 8 novembre RONKO
2012 devant "le tribunal de Mademoiselle Mbou Oscéans,
MademoiséiIe ' samy Jorie». Qu'entendezPambo Maguy, appelée vous par cette déclaration?
comme témoin par MaRéponse: « Mes décladame le procureur de la Ré- rations contenues dans ma
publique a déclaré : « Je plainte contre Monsieur
C~ur
WORONKO il 'ont rien à
voir avec les faits qui -lui
sont reprochés. Je ne suis
jarrzais allée faire à la police une 4énonciation des
faits concernant Jorie, qui
vivait avec Monsieur WOJ?ONKQ. Maisje suis allée ·
dénoncer les faits que j'ai
vécus lorsque je fréquentais
ce dernier ».
Q : A la question de la défense lors de cette audience
à huis cIos à savoir si vous
connaissez 'Monsieur Wp-
la Démocratie
Il liIIIICnIIl' 55
Du Jeudi 29 Novembre 2017
Paàe8
RONKO, vous pensez qu'il
pouv,lit poser sur sa fille les
mêmes actes qu'il. a posés
sur vous, vous- avez répondu ceci: « Je ne' pense
pas». Et vous ayez ajol.!té :
« Je le fréquentais souvent,
on mangeait parfois ensemble etje n 'avais rien remarqué d'anormal ». Et
'loISque le président du Tri- .
bunal vous a posé la question de savoir qu'est-ce que
vous entendez par compor. tement anonna1, vous avez
Constitutionnelle
Marie Madeleine Mborantsouo a rempilé
Son maintien à la tête de cette haute juridiction est la preuve.que son expérience a joué en s'a falleu·r.
.
/
.
répondu : « Moi, qui ai
vécu cesfaits,je pouvais le
sentir » et vous ,- avez
conclu': «pour moi, iln 'y
. avait rien, malgré les rumeurs . .Je ne pouvais accuser sans -preuve ».
Confirmez-vous tout cela ?
- :«oui».
R
Q :. Pensez-vous qu'il
s'agit d'Un coup monté par
les parents de Jorie, not;arn.. ment sa rnère 7
R ':' « Lors de cette a'udience,j'ai di! ceci :.la cu- ·
pidité et l'irresponsabilité
de la mère ont porté préjudice à l'enfant. En effet,
Madame Valérie, connaissant la relation de sa petite-sœur Marion qui a
vécu avec Monsieur WORONKO dans l'aisance, et
surtout qu'à l'époque Il y
avaït déjà des rumeurs
alors qu'elle était encore
mineure, ne pouvait pas
consciencieusement laisser
sa fille âgée de huit ans '
entre les mains d'un vieuX
blanc, riche et vivant seul
fait chou blànc .. Car Omar avait dit:
« Constitution;"Constituti<in, constitution ... ». Son application s'est faite
sans heurts. Tout comme la période ».
me Marie Madeleine MboQ : Vo.us qui ..vez frétransitoire ayant précédé les élections
. rantsou~ gade son fauteuil
..
de préSIdent de la cour
anticipées du 30 août 2009. Une autre quenté Jorie et connaissez
sa maman, pouvez-vous
constitutionnelle. Cela fait nn long
Dame, Rose Francine Rogombe a
bail depuis la création de cette haute
été à la hauteur du management de penser qu'en déclarant ces
faits qui ressemblent aux
juridiction. Sur elle, tout a été dit. Des
cette transition.
déclarations
contenues
campagnes de dénigrement ont vécu.
Au total, tout s'est bien passé.
On a même essayé d'attenter à sa vie.
Même si l'on peut regretter les vio- dans votre plainte, Jorie
lences post-électorales: Le maintien . n ' était-elle pas instrumenParce qu'elle a toujours fait la part
.
talisée par sa mère?
.
belle au pouvoir en place.
de Mme Mborantsouo à la présidence
R : « Je pense que Valéde la Cour est un juste retour de
Quand la cour a annulé des élections
rie a trouvé là un moyen
choses. Avec son expérience accumupour fraude, son président était m,agpour
de
lée, sa connaissance des hommes po- follacieux D'où se faire au
nifié. A contrario, on lui trouvait tous
l'argent.
l 'appef
. litiques et de leurs pratiques, il faut
les péchés du monde quand la Cour
secours à ce père qui avait
s'attendre à ce que la Cour, sous sa
déclarait les candidats du pouvoir
abandonné sa fille depuis
gouvernance, se mette au-dessus de
vainqueurs. Il en a 'été ainsi depuis le
l:âge de deux mis ei qui
mêlée, de manière affirmée que par le
retour de la démocratie multipartite' au
était à couteau tiré avec la
passé.
..
Gabon.
mtire de celle-ci ».
Avec deux anciens qui sont restés
Cette Dame mal aimée par certains
Q
Pourquoi pensezauprès d'elle, la 'hautç juridiction a
et appréciée par d'autres, a donné à.la
vous que Monsieur WOenregistré de nouveaux membres.
haute juridiction, une image reluisante
RONKO, qui vous a fait
Certains sont habitués aux arcanes
à l'extérieur du Gabon. Et ce n'est pas
du milieu. D'autres viennent s'im- ça, ne pouvait pas aussi le
par hasard que des pays africains sont
faire à Jorie ?
prégner de ses réalités. Et s'enrichir
souvent venus s' abreuv'e r à la source
R': « Selon les déclarade nouvelles expériences. Le tions qu'il m 'a faites, il l 'a
de sa riche expérience.
Gabon, pays de paix, a besoin de se
Madame le président de la Cour
beaucoup aimée et /'a
!lévelopper dans la quiétude et non
.constitutionnelle a eu la lourde 'resprise pour lafille qu'il n'a
sous le crépitement des armes. Que
ponsabilité de gérer la transition polipas pu avoir et aussi pour
tique .à laquelle le pays 'n' était pas de force en préparation ont terni l' at- et fini par appliquer le jeù ConstitU- les nouveaux se mettent à l'école rattraper l'absence patertionnel en cette période douloureuse des trois anciens."Dont Mme le pré-. nelle vis-à-vis de son fils ».
préparé. La Mort brutale du président mosphère à un moment donné.
Cette dame que certains exècrent de la vie gabonaise. Ceux qui ont sident Mborantsouo qui a fait ses
Omar Bongo Ondimba a donné libre
Assurément~ ces révé1acours à des appétits chez ses anciens était là, en sa qualité de gardienne des voulu l'induire en erreUr en brandis- preuves aussi bien dans son pays
tions de l'accusatrice vont
ollaborateurs. Des rumeurs de coups Lois. Elle a consulté, écouté, conseillé sant un argument testamentaire ont qu'à l·e~térieur.
changer le co~rs .des
choses. Elle connaît M .
WORONKO qu'elle a fréquenté. Mlle Malondo
Pambo refuse qu'on le
traîne dans la boue pour
Kombo ya libosso, Tata Mokondzi Déngues, Otchombé, Denis Sassou l'fguesso. Kombo ya rriibalé, Pierre Moussa.
,des faits qu'il n'a pas commis. En ' répcindant aux
la lumière de nos informa- son collègue Sassou Nguesso, même
questions de 1'huissier de
tions sur les conditions né- s'il a mis des "siècles" au ministère·
justice, l'accusatrice vient
buleuses ayant conduit à' la de l'Economie, du Plan, de l'Aménade montrer sa bonne foi.
nomination du général de brigade · gement du Territoire et de l']ntégraReste à savoir comment la
Guy Pierre Garcia au poste de secré- . tion, celui donne-t-il le droit de
partie civile va appréhentaire général adjoint de la CEEAC nommer aux emplois? La Cmistituder ce nouveau revirement
chargé des questions de paix, de sta- tion du Congo le permet-il?
.
inattendu.
Pour n'avoir pas donné suite à nos
bilité et de sécurité, l'on est en droit
Maître Moumbembe qui
de penser que le Congo a effective- interrogations sur les conditions de la
vient d'avoir du grain à
ment deux présidents.
nomination de général de brigade
moudre· va s'en servir
Car l'on ne peut pas comprendre Guy Pierre Garcia, nous sommes obliabondamment dans les
que pour nommer un officier supé- gés de conclure que le Congo ézali na
jours à venir. Gageons que
.
.
rieur dans une institution sous-régiO- ba présidents mibalé.
cette fois, son client sera
nale avec le statut de diplomate, le
Au Glibpn, le ministère des Affaires
enfin jugé dans les normes
chef de l'Etat laisse le soin à un mi- étrangères garde un mutisme total sur
et qu'il.se fera le devoir de
nistre.d'Etat de le faire!
la question. Et pourquoi ?
le tirer d ' affaires. DéfinitiMême si Pierre Moussa a été de
·v ement . .
tous les gouvernements formés par
Bruno Moudjoumamvoula
.Jean-Marcei Tanda
M
la
.Congo Brazzaville ézali na baprésidents mibalé
A
B .P 2nO LIBREVILLE (GIS'O N) - Tèl:~
;UJ'
de! laPùbllcation : RAPÀA'EL ,B@ui§:!
N.l!'KiO MANDA, THERESEANDiOl!J@
CHEL ISSAMBt, JEAN:MARCELTA~~
iCJlle e.t PAO : La' Démo~ratie • Impr:e5~11ffl
J:<;>ljdi 29,Noyembre2012.