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Between	
confiscatory	
“Western”	taxes	and	
tax	havens,		
is	there	a	place	to	
lay	my	hat?	
	
An	introduction	to	
the	4	Ws	method	
	
	
By	Christophe	BOERAEVE,	Professor	and		
International	Tax	&	Corporate	lawyer	
	
	
	
	
	
	
“You,	the	people,	have	the	power	(...)	
	
The	 power	 to	 create	 happiness!	 You,	 the	 people,	
have	the	power	to	make	this	life	free	and	beautiful,	
to	 make	 this	 life	 a	 wonderful	 adventure.	
	
Let	 us	 fight	 to	 free	 the	 world,	 to	 do	 away	 with	
national	barriers,	to	do	away	with	greed,	with	hate	
and	intolerance.	Let	us	fight	for	a	world	of	reason,	a	
world	where	science	and	progress	will	lead	to	all	
men’s	happiness.”	
	
Charlie	Chaplin,	The	Great	Dictator,	1940.	
Entre	les	taxes	
confiscatoires	
occidentales	et	les	
paradis	fiscaux,	
y	a-t-il	un	endroit	
pour	vivre?	
	
	
Une	introduction	à	la	
méthode	des	3	Q	+	1	O	
	
	
	
Par	Christophe	BOERAEVE,	Professeur	et	Avocat	
international	spécialisé	en	droit	fiscal		
&	droit	des	entreprises	
	
	
	
	
	
«	Vous,	le	peuple,	avez	le	pouvoir	(...)	
	
Le	pouvoir	de	créer	le	bonheur!	Vous,	le	peuple,	avez	le	
pouvoir	de	rendre	cette	vie	libre	et	magnifique,	de	faire	
de	cette	vie	une	incroyable	aventure.	
	
Luttons	afin	de	libérer	le	monde,	afin	de	se	défaire	des	
barrières	nationales,		afin	de	se	défaire	de	la	cupidité,	de	
la	 haine	 et	 de	 l'intolérance.	 Luttons	 pour	 un	 monde	
adepte	de	la	raison,	un	monde	où	la	science	et	le	progrès	
conduiront	au	bonheur	des	hommes”.	
	
Le	 discours	 final	 du	 Grand	 Dictateur	 (par	 Sir	 Charles	
Chaplin),	1940.
2	
Adapted	 to	 the	 economic	 life	 of	 citizens,	 this	
commitment	to	put	aside	national	barriers	has	
resulted	in	various	successes,	including	but	not	
limited	to:	the	European	Economic	Area	(EEA)1
	
and	the	North	American	Free	Trade	Agreement	
(NAFTA)2
,	 the	 World	 Trade	 Organization	
(WTO)3
,	 multi	 or	 bi-lateral	 trade	 agreements,	
the	 Comprehensive	 Economic	 and	 Trade	
Agreement	 (CETA)4
	 and...	 the	 Transatlantic	
Trade	 and	 Investment	 Partnership	 (TTIP)5
	
which,	if	fruitful,	will	result	in	the	biggest	free	
trade	deal	in	history.	
	
	
This	is	one	more	step	on	the	long	odyssey	that	
began	with	the	great	explorers	such	as	Marco	
Polo	 (c.	 1254–1324),	 a	 contemporary	 of	 Ibn	
Battuta	(1304–1369),	who	visited	various	parts	
of	the	Asian	and	African	continents,	including	
China,	South	Asia,	the	Horn	of	Africa	and	the	
Middle	East,	to	name	a	few.		
	
Ibn	 also	 visited	 parts	 of	 Eastern	 Europe.	 The	
earliest	 recorded	 activities	 of	 long-distance	
profit-seeking	 merchants	 in	 Europe	 (think	 of	
Vasco	 da	 Gama,	 c.	 1460/1469–1524	 or	
Christopher	 Columbus,	 1451–1506)	
represented	 an	 important	 milestone	 in	 what	
would	later	be	called	the	history	of	(Western)	
capitalism-mercantilism,	along	with	the	British	
East	India	Company6
	(1600)	and	the	Dutch	East	
India	Company	(1602)7
	which	launched	an	era	
of	large	state-chartered	trading	companies.		
	
For	 them,	 today’s	 trade	 barriers,	 quotas	 and	
customs	 duties	 would	 have	 been	 fiercer	
Si	nous	l’appliquons	à	la	vie	économique	des	citoyens,	
cet	 engagement	 à	 mettre	 de	 côté	 les	 barrières	
nationales	 compte	 plusieurs	 succès	 régionaux	 ou	
planétaires,	 notamment	 :	 l’Espace	 Economique	
Européen	 (EEE)67
,	 l’Accord	 de	 libre-échange	 nord-
américain	 (ALÉNA)68
,	 l’Organisation	 Mondiale	 du	
Commerce	(OMC)69
,	des	accords	bi	ou	multilatéraux	de	
libre	 échange	 comme	 l’Accord	 économique	 et	
commercial	global	(AECG	ou	CETA)70
	et…	le	Partenariat	
Transatlantique	 de	 Commerce	 et	 d’Investissement	
(TTIP)71
	qui,	s’il	est	conclu,	représentera	le	plus	grand	
accord	de	libre	échange	de	l’histoire.	
	
	
	
Il	s’agit	d’un	pas	de	plus	dans	la	longue	odyssée	initiée	
par	les	grands	explorateurs	:	Marco	Polo	(1254–1324),	
un	 contemporain	 d’Ibn	 Battuta	 (1304–1369)	 qui	
explora	les	continents	Asiatiques	et	Africains,	dont	la	
Chine,	l’Asie	du	Sud,	la	corne	de	l’Afrique	et	le	Moyen-
Orient	pour	n’en	citer	que	quelques-uns.		
	
	
	
Ibn	 voyagera	 également	 en	 Europe	 de	 l’Est.	 Les	
premières	 mentions	 historiques	 de	 tels	 marchands	
commerçant	 sur	 de	 longues	 distances	 en	 Europe	
(pensez	 à	 Vasco	 de	 Gama	 c.	 1460/1469–1524	 ou	
Christophe	Colomb	1451–1506)	sont	autant	de	jalons	
dans	 ce	 que	 l’on	 appellera	 plus	 tard	 l’histoire	 du	
capitalisme	 occidental	 et	 du	 mercantilisme,	 avec	
notamment	 la	 Compagnie	 britannique	 des	 Indes	
orientales	 (1600)72
,	 la	 Compagnie	 néerlandaise	 des	
Indes	 orientales	 (1602)
73	
à	 l’origine	 d’une	 ère	 de	
sociétés	d'État	à	charte.	
	
	
Pour	 ces	 marchands,	 nos	 barrières	 douanières,	
administratives	et	quotas	actuels	auraient	représenté	
1
	http://ow.ly/P0bW305SEjw.	
2
	http://ow.ly/2xf1305SEmM.	
3
	http://ow.ly/G4O2305SEqe.	
4
	http://ow.ly/VPfR305SEsh.	
5
	http://ow.ly/hnb5305SEeL.	
6
	http://ow.ly/LmjM3067kmr.	
7
	The	French	East	India	Company	will	wait	for	the	year	of	Our	Lord	1664	to	be	set	up	(but	will	outrun	the	British	equivalent	in	the	18th	century).	
67
	L’Espace	économique	européen	(EEE)	a	vu	le	jour	en	1994	et	a	permis	d’étendre	les	dispositions	de	l’Union	européenne	applicables	à	son	marché	
intérieur	aux	pays	membres	de	l’Association	européenne	de	libre-échange	(AELE).	La	législation	de	l’Union	relative	au	marché	intérieur	devient	dès	
lors	partie	intégrante	de	la	législation	des	pays	de	l’EEE	aussitôt	que	ces	derniers	ont	approuvé	son	incorporation	:	http://ow.ly/HfwE305SDWr.	
68
	http://ow.ly/zrV8305SE7m.	
69
	http://ow.ly/UM0j305SE6e.	
70
	http://ow.ly/inkS305SE9r.	
71
	http://ow.ly/sJ4r305SEhb.	
72
	http://ow.ly/tF6e3067igh.	
73
	La	Compagnie	française	des	Indes	orientales	attendra	par	contre	l’an	de	grâce	1664	pour	voir	le	jour	pour	détrôner	sa	rivale	anglaise	au	18
ème
	siècle.
3	
enemies	 to	 confront	 and	 overrun	 than	
typhoons	and	giant	ocean	waves!	
	
Introduction	
	
It	 has	 been	 a	 long	 journey	 for	 (tax)	 travelers	
avoiding	 the	 hazards	 of	 direct	 and	 indirect	
taxes,	slippery	social	security	contributions,	and	
registration	and	successions	duties	before	they	
finally	reach	their	(tax)	haven	or	(tax)	heaven.	
	
Many	were	lost	in	the	battle,	crushed	by	the	
multiple	 and	 repeated	 military	 operations	 of	
the	 combined	 tax	 administrations	 –	 often	
gathered	 in	 regional	 or	 even	 international	
coalitions.	
	
Most	never	even	engaged	in	the	confrontation,	
unarmed	 and	 unprepared	 for	 an	 unbalanced	
conflict	 between	 law-weaponized	 tax	
administrations,	 with	 prolific	 legislators	
watching	 their	 back,	 possessing	 the	 most	
potent	 deterrent	 armament	 of	 all	 times:	 TAX	
KNOWLEDGE.			
	
Now	let	us	leave	this	mad	world	of	tax	clashes,	
with	 greedy	 and	 suspicious	 officials	
preoccupied	 with	 their	 own	 wages	 and	
pensions,	and	come	back	to	our	DREAM.	
	
	
When	one	dreams	of	a	tax	haven	(if	not	a	tax	
heaven),	one	considers	changing	one’s	domicile	
or	seat	of	fortune.	In	the	absence	of	being	able	
to	reach	such	a	desirable	state,	one	might	feel	
doomed	 to	 suffocate	 in	 a	 burning	 hell	 of	
confiscatory	taxes.	
	
	
This	 short,	 brain-teasing	 –	 and	 hopefully	
enlightening	–	article	basically	aims	to	present	
a	 middle-way	 desirable	 position	 through	 a	 4-
steps	method:	the	4	Ws.	
	
How	can	one	avoid	the	two	extremes:	illusory	
tax-free	havens	and	enslaving,	unjustly	greedy	
Western	states	and	their	tax	collectors?	
de	bien	plus	redoutables	ennemis	que	les	typhons	et	
vagues	monstrueuses.	
	
Introduction	
	
Ce	 fut	 un	 long	 périple	 pour	 les	 voyageurs	 (fiscaux)	
évitant	les	obstacles	des	taxes	directes	et	indirectes,	
des	 impôts	 sur	 la	 fortune	 ou	 les	 droits	
d’enregistrement	ou	de	succession,	avant	d’arriver	au	
havre	fiscal	sinon	au	paradis	fiscal.	
	
	
Nombreux	ont	disparu	dans	la	bataille,	anéantis	par	les	
opérations	 militaires	 multiples	 et	 répétées	 des	
administrations	 fiscales	 alliées	 –	 rassemblées	 en	
coalitions	régionales	et	internationales.	
	
	
La	plupart	des	contribuables	ne	rejoignirent	jamais	la	
résistance	ou	ne	participèrent	à	la	bataille,	désarmés	et	
pas,	peu		ou	mal	préparés	pour	ce	conflit	inégal	entre	
des	administrations	fiscales	surarmées,	soutenues	par	
des	 législateurs	 prolixes	 et	 possédant	 l’arme	 la	 plus	
dissuasive	 de	 tous	 les	 temps	 :	 	 la	 CONNAISSANCE	
FISCALE.		
	
	
Quittons	 à	 présent	 ce	 monde	 foldingue	
d’escarmouches	 fiscales	 à	 répétition,	 peuplé	 de	
fonctionnaires	avides	et	suspicieux,	préoccupés	de	leur	
propres	salaires	et	pensions,	et	revenons	à	notre	RÊVE.	
	
	
Quand	l’on	pense	à	un	abri,	asile	(ou	port	–	«	Haven	»	
en	Anglais)	fiscal,	l’on	s’imagine	d’abord	changer	son	
domicile	ou	le	siège	de	sa	fortune.	A	défaut	de	pouvoir	
s’expatrier	 pour	 atteindre	 ce	 nouveau	 graal	 des	
contribuables	occidentaux	modernes,	l’on	pourrait	se	
croire	condamné	à	suffoquer	toute	sa	vie	durant	dans	
l’enfer	des	taxes	confiscatoires.	
	
	
Ce	court,	titillant	et	–	je	l’espère	éclairant	–	article	sert	
principalement	 d’introduction	 à	 une	 voie	 du	 milieu	
composée	de	4	étapes	:	la	méthode	des	3	Q’s	et	de	l’O.	
	
	
Comment	 éviter	 les	 deux	 extrêmes	 :	 des	 paradis	
fiscaux	inaccessibles	ou	à	tout	le	moins	illusoires	ou	
irréalistes	 d’une	 part,	 et	 d’autre	 part,	 des	 Etats	
modernes	 goulus	 et	 esclavagistes	 ainsi	 que	 leurs	
armées	de	fonctionnaires	fiscaux	?
4	
	
Is	there	a	place	where	I	can	lay	my	hat?	
	
If	the	answer	is	YES,	then	we	may	eventually	do	
away	 with	 greed,	 hate	 and	 intolerance	 and	
build	 together	 a	 world	 of	 reason	 –	 a	 world	
where	 science	 and	 knowledge	 will	 lead	 to	
happiness	for	all	of	humanity.	
	
Our	dream	–	so	wild	that	most	taxpayers	would	
never	dare	to	believe	it	–	might	one	day	come	
to	life:	I	love	paying	my	taxes,	as	they	are	fair	
and	represent	for	me	a	just	return	to	the	society	
and	 community	 I	 live	 in,	 help	 others,	 and	
nurture	 the	 future	 of	 our	 planet	 and	 its	
inhabitants.	
	
	
The	4	Ws	Method	
	
So,	 without	 any	 further	 ado,	 here	 are	 the	 4	
questions	or	4	Ws:	
	
1.	Where	(in	the	world)	should	I	pay	my	taxes?	
2.	What	Income	Tax	should	I	pay?	
3.	Which	of	the	4	types	of	taxable	income	for	
individual	income	tax	should	I	receive?	
4.	 Who	 bears	 the	 costs/What	 are	 the	
deductible	costs?	
	
Asking	each	of	these	4	questions	reveals	realms	
of	 tax	 opportunities	 to	 get	 us	 closer	 to	 the	
surprising	goal	of	loving	to	pay	our	taxes!	
	
Let	 us	 consider	 this	 original	 method	 as	 a	
repertory,	 an	 entire	 range	 of	 skills	 and	
aptitudes	 used	 in	 a	 particular	 field	 :	 Tax	 (&	
Social	Security)	optimization.	
	
	
These	4	questions	will	structure	the	approach	
of	 any	 taxpayer	 who	 may	 or	 may	 not	 have	
access	to	two,	three	or	all	four	tax	optimization	
opportunities,	 as	 maybe	 only	 one	 would	 be	
accessible	 or	 feasible.	 One	 question	 and	 its	
answer	may	already	trigger	substantial	tax	(and	
social	security)	savings	but	the	model	unleashes	
	
Y	a-t-il	un	endroit	pour	vivre	?	Pour	moi	et	ceux	que	
j’ai	choisis	?			
Si	la	réponse	est	OUI,	alors	nous	pourrons	dire	adieu	à	
l’avidité,	 la	 haine	 et	 l’intolérance	 et	 construire	
ensemble	un	monde	fondé	sur	la	raison	–	un	monde	où	
la	science	et	la	connaissance	permettent	à	l’humanité	
entière	d’accéder	au	bonheur.	
	
	
Notre	rêve	–	tellement	ambitieux	que	la	plupart	des	
contribuables	 n’oseront	 jamais	 l’oser	 –	 peut	 un	 jour	
devenir	réalité	:	J’aime	payer	mes	taxes,	car	elles	sont	
justes	et	représentent	à	mes	yeux	une	reconnaissance	
légitime	 envers	 la	 société	 et	 la	 communauté	 dans	
laquelle	je	vis	(et	aide	d’autres	personnes)	et	favorisent	
ainsi	le	développement	futur	de	notre	planète	et	de	ses	
habitants.	
	
	
La	méthode	de	3	Q’s	+	1	O	
	
Et	voici	sans	plus	attendre,	les	4	questions	ou	les	3	Q’s	
et	l’O	:	
	
1. Où	(dans	le	monde)	payer	mes	Impôts	?	
2. Quel(s)	Impôt(s)	Direct(s)	payer?	
3. Quel(s)	 revenu(s)	 percevoir	 des	 4	 revenus	
taxable	à	l’Impôt	des	Personnes	Physiques?	
4. Qui	supporte	les	charges/Quels	sont	les	frais	
déductibles?		
	
Chacune	 de	 ces	 4	 questions	 révèle	 des	 royaumes	
d’opportunités	 fiscales	 nous	 rapprochant	 de	 ce	 but	
surprenant	d’aimer	payer	nos	impôts	!	
	
Considérons	 cette	 méthode	 originale	 comme	 un	
répertoire,	 une	 gamme	 de	 compétences	 et	
d’aptitudes	 utilisées	 dans	 un	 domaine	 particulier	 :	
l'Optimisation	des	taxes	(et	de	la	sécurité	sociale).		
	
	
Ces	 4	 questions	 vont	 structurer	 l’approche	 de	 tout	
assujetti	fiscal,	qu’il	ait	accès	à	une	seule,	deux,	trois	ou	
aux	quatre	univers	d’optimisations.	Un	seul	domaine	
peut	 en	 règle	 générer	 des	 économies	 considérables	
(d’impôts	 et	 de	 cotisations	 de	 sécurité	 sociale)	 mais	
l’abondance	du	modèle,	et	donc	de	la	méthode,	dévoile	
son	 plein	 potentiel	 en	 croisant	 et	 en	 articulant	 les
5	
its	potential	and	greatness	when	crossing	and	
articulating	the	answers	to	2	or	more	of	the	4	
questions	or	steps.	
	
	
The	4	Ws	may	either	be	considered	from	top	to	
bottom	(1	to	4)	–	from	the	more	abstract	to	the	
more	concrete	reality	of	the	taxpayer	–	or	the	
other	way	round	(4	to	1),	taking	off	from	the	
runway	of	professional	costs	and	ascending	to	
the	open	blue	skies	of	international	taxation.	
	
In	 this	 article	 we	 have	 opted	 for	 a	 practical	
“take-off”	approach	(starting	with	Question	4,	
then	 –	 for	 ease	 of	 exposition	 –	 Question	 3	
followed	by	Question	2,	before	concluding	with	
Question	 1),	 as	 we	 consider	 a	 “catch-all”	
concrete	 example	 covering	 all	 four	 tax	
optimization	opportunities.	
	
	
QUESTION	4	:	Who	bears	the	costs	(the	
company	or	the	individual)?	
	
	
A	 similar	 question	 –	 “What	 are	 the	 costs?”	 –	
draws	 our	 attention	 to	 the	 key	 principle	 that	
taxpayers,	whether	legal	entities	or	flesh-and-
blood	human	beings,	are	only	taxable	on	NET	
incomes.	
	
	
The	Belgian	Income	Tax	Code	(ITC	–	Article	6)	
states	it	clearly:	
	
“The	taxable	income	consists	of	the	sum	of	all	
Net	Incomes	less	deductible	expenses.	
	
The	Total	Net	Income	is	equal	to	the	sum	of	the	
following	four	net	income	categories:	
	
	
1.	income	from	immovable	property;		
2.	income	from	movable	capital	and	property;		
3.	professional	income;		
4.	miscellaneous	income.”	
	
questions	et	réponses	à	2	ou	plus	des	4	questions	ou	
démarches.	
	
		
	
Les	4	questions	peuvent	être	posées	de	haut	en	bas	(1	
à	4)	–	de	la	situation	du	contribuable		la	plus	abstraite	
à	la	plus	concrète–	ou	à	l’inverse	(4	à	1),	en	décollant	
de	la	piste	des	frais	déductibles	pour	atteindre	les	ciels	
azurs	de	la	fiscalité	internationale.	
	
	
Nous	avons	opté	dans	cet	article	pour	une	approche	
pragmatique	de	style	«	décollage	»	(en	commençant	
donc	par	la	Question	4	–	Suivie	par	les	Questions	3	et	2	
avant	 de	 conclure	 avec	 la	 Question	 1).	 Nous	
clôturerons	par	un	exemple	compréhensif	qui	permet	
d’appliquer	 les	 4	 questions	 ou	 démarches	 à	 une	
situation	 assez	 ordinaire	 d’une	 famille	 de	
contribuables.	
	
	
QUESTION	4	:	Qui	supporte	les	frais	(l’entreprise	ou	la	
personne	physique)?	
	
		
Une	 question	 très	 proche	 –	 «	 Quels	 sont	 les	
frais	déductibles»	-	nous	rappelle	le	principe	clé	que	les	
contribuables,	 entités	 juridiques	 et	 donc	 fictions	
légales	ou	êtres	de	chair	et	de	sang,	ne	sont	taxés	que	
sur	la	somme	de	leurs	revenus	NETS.	
	
	
	
Le	code	belge	de	l’impôt	sur	les	revenus	(CIR	–	Article	
6)	l’expose	très	bien	:	
	
«Le	revenu	imposable	est	constitué	de	l'Ensemble	des	
Revenus	Nets,	diminué	des	dépenses	déductibles.	
	
L'Ensemble	des	Revenus	Nets	est	égal	à	la	somme	des	
revenus	nets	des	catégories	
suivantes:	
	
1°	les	revenus	des	biens	immobiliers;	
2°	les	revenus	des	capitaux	et	biens	mobiliers;	
3°	les	revenus	professionnels;	
4°	les	revenus	divers.”
6	
	
There	are	2	basic	deductible	expenses:	
	
	
1) Expenditure	 proven	 by	 supporting	
documents8
;	
2) Lump	 sums	 or	 flat	 rates	 or	 fixed	
amounts	based	on	legal	provisions.	
	
	
Within	 each	 category	 of	 income9
,	 different	
rules	may	apply	concerning	1)	what	costs	are	
deductible,	 and	 also	 2)	 various	 standard	
amounts	 of	 deductible	 expenses	 that	 are	
applicable,	 and	 finally:	 3)	 which	 other	
deductibles	expenses,	favorable	tax	regimes	or	
tax	cuts	are	granted.	
	
Here	 are	 some	 figures	 unveiling	 the	 huge	
disparities	in	lump-sum	costs	per	category	of	
income:	
	
1. 40%	 for	 income	 generated	 by	 immovable	
property10
;	
2. 50%	on	the	first	bracket	of	EUR	15,360	for	
royalties11
,	 15%	 on	 other	 incomes	 from	
renting	 or	 using	 movable	 property	 &	 no	
lump-sum	 costs	 for	 other	 incomes	 from	
movable	capital	and	property;	
3. 3%	of	the	professional	income	of	a	director	
or	30%	up	to	EUR	8,450	for	an	employee12
;	
4. various	rates	for	miscellaneous	income13
.	
	
Hence,	initiating	a	“cost-hunting	expedition”	is	
practically	a	national	sport	in	most	(business)	
jurisdictions.	
	
Les	charges	fiscalement	déductibles	sont	de	2	ordres	:	
	
	
1) Charges	dont	le	contribuable	justifie	la	réalité	et	le	
montant	au	moyen	de	documents	probants74
	;	
2) Forfaits,	 pourcentages	 ou	 encore	 montants	
monétaires	 fixés	 par	 des	 lois,	 arrêtés	 ou	
règlements.	
	
	
Pour	 chaque	 catégorie	 de	 revenus75
,	 des	 règles	
différentes	trouvent	à	s’appliquer	quant	à	1)	quels	frais	
sont	déductibles	et	2)	quels	forfaits/pourcentages	ou	
encore	 montants	 fixes	 de	 charges	 sont	 fiscalement	
acceptés	 et	 finalement	 :	 3)	 quelles	 autres	 dépenses	
déductibles76
,	 régimes	 fiscaux	 favorables77
	 ou	
réductions	d’impôts78
	sont		accordés.	
	
	
Voici	 quelques	 forfaits	 déterminés	 en	 pourcentages	
des	revenus	qui	révèlent	la	grande	disparité	entre	les	
catégories	de	revenus	:	
	
	
1. 40%	ou	10%	pour	les	revenus	immobiliers79
	;	
2. 50%	pour	la	première	tranche	de	15,360	euros	
pour	 les	 redevances80
,	 15%	 pour	 les	 autres	
revenus	 de	 la	 location,	 de	 l'affermage,	 de	
l'usage	et	de	la	concession	de	biens	mobiliers	
mais	pas	de	forfaits	pour	les	autres	revenus	des	
capitaux	et	biens	mobiliers	;	
3. 3%	 pour	 les	 rémunérations	 des	 dirigeants	
d'entreprise	ou	30%	pour	la	première	tranche	
de	EUR	8,450	pour	un	employé81
	;	
4. Divers	 pourcentages	 et	 règles	 particulières	
pour	les	revenus	divers82
.	
La	«	chasse	aux	frais	déductibles	»	est	dès	lors	un	sport	
national	 dans	 la	 plupart	 des	 juridictions	 (et	 surtout	
8
	Other	cumulative	conditions	would	typically	be	for	professional	income	:	a)	incurred	during	the	tax	year;	b)	assisting	the	taxpayer	in	acquiring	or	
maintaining	taxable	income;	c)	related	to	the	professional	activity	of	the	taxpayer	–	See	Article	49	ITC.	
9
	See	below	concerning	Question	3:	Which	of	the	4	types	of	taxable	income	for	individual	income	tax	should	I	receive?	
10
	Article	13	ITC.	
11
	Then	25%	on	the	bracket	EUR	15,361	–	EUR	30,780	and	15%	above	this	ceiling,	see	articles	3	&	4		of	the	Royal	Decree	implementing	the	Belgian	
Income	Tax	Code.	
12
	Then	11%	between	EUR	8,450	and	EUR	19,960	and	3%	above	EUR	19,960	but	capped	at	a	maximum	of	EUR	4,240	of	total	deductible	costs.	
13
	See	article	171	ITC.	
74
	D’autres	conditions	s’ajoutent	en	règle,	comme	par	exemple	pour	les	frais	professionnels	a)	les	avoir	supportés	ou	les	avoir	faits	pendant	la	période	
imposable	2)	en	vue	d'acquérir	ou	de	conserver	les	revenus	imposables	et	3)	être	en	lien	avec	l’activité	professionnelle	cf	Article	49	CIR.	
75
	Voyez	ci-dessous	les	développements	de	la	Question	3	:	Quel(s)	revenu(s)	percevoir	des	4	revenus	taxables	à	l’Impôt	des	Personnes	Physiques	?	
76
	Voir		les	articles	104	à	116	du	CIR.	
77
	Voir	par	exemple	le	quotient	conjugal	ou	l’attribution	au	conjoint	aidant.	
78
	Voir	la	liste	de	l’article	145	CIR	qui	ne	cesse	de	s’allonger	au	rythme	des	gouvernements	successifs.	
79
	Article	13	CIR.	
80
	Article	4	de	l’AR/CIR.	
81
	Plafonnés	dans	les	deux	cas	à	EUR	4,240	cf	Article	51	CIR.		
82
	Voir	article	171	CIR.
7	
	
	
Interestingly	 enough,	 this	 cost-based	 race	 for	
humble	 net	 incomes	 will	 trigger	 different	
results	within	each	of	the	3	following	Ws:	
	
1) As	 stated	 above,	 we	 should	 note	 that	
the	answer	to	the	3rd
	question	(3.	Which	
of	 the	 4	 types	 of	 taxable	 income	 for	
individual	income	tax	should	I	receive?)	
will	impact	the	acceptable	costs	and	any	
possible	 lump-sum	 amount	 of	 final	
taxes;	
2) Question	2	:	What	Income	Tax	should	I	
pay?	also	has	strong	ties	with	Question	
4.		Different	Direct	Income	Tax	regimes	
may	accept	or	refuse	the	deductibility	of	
the	same	cost	or,	on	the	contrary,	apply	
the	 same	 rules	 to	 costs	 treated	
differently	 in	 other	 income	 taxes.	 A	
typical	example	is	the	quasi-absence	of	
deductible	 costs	 for	 the	 Legal	 Entity	
Income	 Tax,	 as,	 in	 principle,	 the	
business	 profits	 or,	 say,	 the	 income	
generated	 by	 commercial	 activities,	 is	
not	taxed.	Another	case	would	be	the	
rejection	of	certain	deductible	expenses	
for	non-resident	taxpayers14
	or,	on	the	
contrary,	additional	and	exclusive	costs	
attributable	 to	 the	 non-resident	 or	
his/her	 employer/company.15
	 Finally,	
costs	 may	 only	 be	 deductible	 for	
pour	 les	 entrepreneurs	 et	 leurs	 revenus	
professionnels).	
Cette	course	aux	revenus	nets	les	plus	humbles	donne	
des	 résultats	 différents	 pour	 chacune	 des	 3	 autres	
questions	:		
	
1) La	 réponse	 à	 la	 3ème
	 question	 (Quel(s)	
revenu(s)	percevoir	des	4	revenus	taxables	à	
l’Impôt	 des	 Personnes	 Physiques	 ?)	 impacte	
donc	 directement	 et	 grandement	 les	 frais	
déductibles	et	les	pourcentages	forfaitaires	de	
ceux-ci	(s’il	y	en	a);	
	
	
2) La	 question	 2	 (Quel	 Impôt	 Direct	 sur	 les	
revenus	 payer?)	 manifeste	 également	 des	
liens	 étroits	 avec	 la	 Question	 4.	 Des	 Impôts	
Directs	 différents	 peuvent	 accepter,	 ou	 au	
contraire,	 rejeter	 la	 déductibilité	 d’un	 même	
frais	ou	d’une	même	dépense83
.	A	l’inverse,	des	
Impôts	 Directs	 peuvent	 appliquer	 les	 mêmes	
règles	à	des	revenus	traités	différemment	par	
d’autres	Impôts	Directs84
.	Un	très	bel	exemple	
est	 l’absence	 de	 frais	 professionnels	
déductibles	à	l’Impôt	des	Personnes	Morales,	
puisqu’en	principe	les	revenus	générés	par	les	
activités	commerciales	ne	sont	pas	taxables	à	
cet	 Impôt	 Direct.	 Un	 autre	 exemple	 est	 le	
régime	spécial	pour	cadres	étrangers	réservé	
aux	non-résidents	belges85
.	Enfin,	certains	frais	
ou	dépenses	ne	sont	déductibles	qu’à	l’impôt	
des	personnes	physiques	et	non	à	l’impôt	des	
sociétés	ou	inversement86
.	
	
	
14
	Based	on	the	summa	divisio	(complicated	by	several	Belgian-home-made	decentralizations)	as	to	whether	or	not	they	have	a	dwelling	in	the	state	
of	source	besides	the	dwelling	in	their	country	of	residence.	Other	(multiple)	criteria	apply	since	the	last	(tax)	regionalization	of	28	MAY	2014,	e.g.	
whether	the	taxpayer	receives	at	least	75%	of	his	professional	income	from	Belgian	source.	See	articles	243	et	seq.	ITC	for	non-residents.	
15
	Back	to	1983,	Belgium	enjoys	a	special	tax	regime	for	expatriates	set	out	in	an	Administrative	Circular	no.	Ci.RH.624/325.294	dated	August	8,	1983,	
http://ow.ly/L4uf304KUHz	
83
	Dans	ce	pays	en	constante	réforme	où	la	stabilité	ne	peut	être	observée	qu’ailleurs,	des	changements	sont	intervenus	depuis	la	Sixième	réforme	
de	l’Etat;	cette	réforme	a	de	fait	étendu	l'autonomie	fiscale	des	Régions	depuis	le	1
er
	JANVIER	2014.	Les	réductions	d'impôts	relatives	à	l’achat	de	la	
première	habitation	en	font	partie.	La	Réforme,	publiée	au	Moniteur	belge	le	28	MAI	2014,	a	introduit	de	nouvelles	dispositions	dans	le	Code	des	
impôts	sur	les	revenus	1992.	Désormais,	l'impôt	des	personnes	physiques	se	compose	d'une	partie	fédérale	et	d'une	partie	régionale.		
Depuis	lors,	seules	quatre	catégories	de	non-résidents	existent	:	
1.-	les	non-résidents,	qui	sont	résident	d'un	autre	Etat-membre	de	l'EEE	et	qui	perçoivent	au	moins	75%	de	leurs	revenus	professionnels	en	Belgique;	
2.-	les	non-résidents,	qui	sont	résidents	d'un	pays	hors	de	l'EEE,	mais	qui	perçoivent	au	moins	75%	de	leurs	revenus	professionnels	en	Belgique;	
3.-	les	non-résidents	"normaux",	c’est-à-dire	ceux	qui	ne	font	pas	partie	des	catégories	1	ou	2;	
4.-	 les	 non-résidents	 privilégiés,	 à	 savoir	 les	 habitants	 des	 Pays-Bas,	 de	 France	 et	 du	 Luxembourg	 qui,	 sur	 la	 base	 d'une	 disposition	 de	 non-
discrimination	de	la	convention	préventive	de	double	imposition,	peuvent	revendiquer	des	abattements	et	des	réductions	d'impôt	au	pro	rata.	Seules	
les	catégories	1	et	4	sont	soumises	aux	règles	d'imposition	régionales.	Voir	également	les	article	243	et	suivants	CIR	re	:	calcul	de	l’Impôt	à	l’INR.	
84
	Tous	les	revenus	perçus	par	une	société	sont	en	effet	“professionnels”,	aucune	distinction	ne	devant	être	opérée	à	l’impôt	des	sociétés.	Une	société	
est	donc	imposable	sur	le	montant	total	de	ses	bénéfices	quelles	que	soient	leur	nature	(immobilier,	mobilier,	professionnel	ou	divers),	leur	origine	
(belge	ou	étrangère)	ou	leur	destination	(qu'ils	soient	distribués	ou	mis	en	réserves).	Ce	principe	a	été	consacré	par	la	Cour	de	cassation:		Cass.,	13	
avril	1977,	Pas.	I,	1978,	p.	889.	
85
	Voir	la	circulaire	no.	Ci.RH.624/325.294	du	8	août	1983:	http://ow.ly/L4uf304KUHz.	
86
	Voir	les	articles		49	et	suivants	CIR		pour	l’Impôt	des	Personnes	Physiques		et		les	articles	195	et	suivants		pour	l’Impôt	des	Sociétés	et	pour	les	
revenus	professionnels	uniquement.
8	
Corporate	 Income	 Tax	 and	 not	 for	
Individual	Income	Tax,	or	the	other	way	
round16
;	
3) The	tax	rates	matter,	but	the	taxable	
base	is	just	as	important	and	probably	
decisive,	as	being	taxed	at	50%	on	50%	
of	one’s	income	equals	being	taxed	at	
25%	on	100%.	Hence,	progressive	and	
marginal	tax	rates	require	attention,	but	
no	more	than	the	rules	that	provide	for	
the	calculation	of	the	net	income:	gross	
income	 minus	 deductible	 expenses.	
Thus,	 the	 answer	 to	 the	 question	 “1.	
Where	(in	the	world)	should	I	pay	my	
taxes?”	 requires	 investigation	 into	 the	
deductible	costs	that	will	determine	the	
final	 taxable	 base	 just	 as	 much	 as	
investigation	 into	 the	 rates	 that	 will	
apply	to	the	final	base.	
	
	
Question	3	:	Which	of	the	4	types	
of	taxable	income	at	the	
individual	income	tax	should	I	
receive?	
	
	
	
We	 have	 seen	 while	 answering	 the	 4th	
question	(Who	bears	the	costs/What	are	the	
costs?)	that	there	are	only	4	types	of	taxable	
income	for	individuals:	
	
1.	income	from	immovable	property;	
2.	income	from	movable	capital	and	property;	
3.	professional	income;		
4.	miscellaneous	income.	
	
We	 have	 also	 seen	 that	 different	 rules	 may	
apply	to	each	type	of	income	when	it	comes	to	
deducting	costs	or	applying	lump-sum	amounts	
or	rates	to	these	deductible	expenses.	This	is	
the	first	optimized	quick	gain	already	achieved	
when	shifting	from	one	category	of	income	to	
another.	
	
	
	
3) Si	 les	 taux	 (progressifs	 et	 marginaux)	
d’imposition	sont	essentiels,	l’assiette	taxable	
l’est	tout	autant	et	peut	même	être	décisive.		
	
Etre	taxé	à	50%	sur	50%	de	son	revenu	revient	
à	 être	 taxé	 à	 25%	 sur	 100%	 de	 celui-ci.	 Les	
règles	 permettant	 de	 déterminer	 l’Ensemble	
des	Revenus	Nets	soit	la	somme	des	revenus	
bruts,	 diminués,	 dans	 les	 limites	 légales,	 des	
charges	 qui	 les	 grèvent,	 sont	 d’importance	
égale	et	trop	souvent	négligées.	La	réponse	à	la	
Première	 Question:	 Où	 payer	 ses	 impôts	 ?	
requiert	 donc	 d’investiguer	 d’abord,	 de	
comparer	 ensuite,	 les	 frais,	 dépenses	
déductibles	et	réductions	d’impôts	ou	régimes	
fiscaux	 favorables	 pour	 chaque	 catégorie	 de	
revenus	 et	 pour	 chaque	 Impôt	 Direct	 faisant	
l’objet	de	planification	fiscale	internationale.		
	
Question	3	:	Quel(s)	revenu(s)	
recevoir	des	4	revenus	taxables	à	
l’Impôt	des	Personnes	Physiques	?	
	
	
	
	
Nous	 avons	 vu	 lors	 de	 la	 réponse	 à	 la	 Quatrième	
question	(Qui	supporte	les	frais/Quels	sont-ils	?)	qu’il	
n’y	 a	 que	 4	 catégories	 de	 revenus	 taxables	 pour	 les	
personnes	physiques	:	
	
1°	les	revenus	des	biens	immobiliers;	
2°	les	revenus	des	capitaux	et	biens	mobiliers;	
3°	les	revenus	professionnels;	
4°	les	revenus	divers.	
	
Nous	 avons	 également	 appris	 que	 des	 règles	
différentes	s’appliquent	à	chaque	catégorie	de	revenus	
quand	 il	 s’agit	 de	 déduire	 des	 frais	 ou	 dépenses	 ou	
encore	 appliquer	 des	 forfaits.	 C’est	 donc	 le	 premier	
gain	facile	à	réaliser	quand	l’on	quitte	(ou	réduit)	un	
revenu	pour	en	percevoir	un	autre.	
	
	
16
	See	articles		49	et	seq	ITC	for	the	Individual	Income	Tax	and		articles	195	et	seq	for	the	Corporate	Income	Tax	and	for	professional	income	only.
9	
	
What	more	is	there	on	the	shelf	for	us?	
	
You	 will	 remember	 that	 one	 must	 ask	 3	
questions	(WWH)	for	each	Direct	Income	Tax:	
	
1. Who	is	the	taxpayer	(who	should	pay	
this	tax)?	
2. What	 are	 the	 taxable	 situations	 or	
transactions	 (the	 elements	 of	 this	
category)?	
3. How	 does	 one	 calculate	 the	 final	 tax	
due?	
	
Points	2	and	3	not	only	differ	per	type	of	Direct	
Income	Tax	(see	question	2	below)	but	also	per	
Category	of	income.	
	
Here	are	a	few	useful	hints	that	may	guide	the	
taxpayer	on	a	prosperous	tax-saving	journey:	
	
	
1. Social	 security	 contributions	 only	 add	
to	the	taxation	of	professional	income.	
So,	an	easy	social	security	optimization	
consists	 of	 shifting	 from	 professional	
income	to,	say,	immovable	income17
	or	
movable	 income	 18
	 or	 miscellaneous	
income19
;	
	
Que	pouvons-nous	encore	espérer	d’autre	?	
	
Vous	 vous	 rappellerez	 que	 l’on	 peut	 se	 poser	 3	
questions	(QQC)	pour	chacun	des	4	Impôts	Directs	:	
	
	
1) Qui	 doit	 le	 payer	 (Personnes	 assujetties	 à	
l'impôt)?	
2) Quels	 sont	 les	 revenus	 taxables	 (Assiette	 de	
l’Impôt)?	
3) Comment	calculer	l’Impôt?	
	
Les	questions	2	et	3	ne	diffèrent	pas	seulement	par	
Impôt	 Direct	 (voir	 Question	 2	 ci-dessous)	 mais	
également	par	Catégorie	de	revenus.	
	
Voici	 quelques	 conseils	 qui	 accompagneront	 le	
contribuable	 dans	 une	 fructueuse	 expédition	
d’économie	 d’impôts	 (et	 de	 cotisations	 de	 sécurité	
sociale):	
		
1. Les	 cotisations	 de	 sécurité	 sociale	 ne	 visent	
que	 les	 revenus	 professionnels	 à	 l’exclusion	
donc	 des	 3	 autres	 catégories	 de	 revenus.		
Une	 très	 simple	 optimisation,	 de	 sécurité	
sociale	cette	fois,	consiste	donc	simplement	à	
quitter	(ou	réduire)	les	revenus	professionnels	
pour	 percevoir	 plutôt	 (ou	 en	 outre)	 des	
revenus	immobiliers87
,	mobiliers88
	ou	divers89
	;	
17
	The	classic	situation	is	where	the	director	of	a	company	rents	his	real	estate	to	the	company	in	lieu	of	or	in	addition	to	receiving	director’s	fees.	
18
	While	most	shareholders	of	SMEs	prefer	dividends	to	directors’	fees,	the	total	tax	burden	for	both	the	company	(dividends	are	not	tax	deductible	
but	part	of	the	company’s	taxable	profits)	and	the	shareholder	approximates	that	of	directors’	fees	in	a	growing	number	of	jurisdictions,	including	
Belgium.	The	alternative	consists	of	remaining	in	the	Movable	Income	category	but	rather	opting	for	royalties,	which,	in	principle,	are	tax	deductible	
in	the	hands	of	the	company	and	are	taxed	favorably	in	the	hands	of	the	author	(max.	15%	up	to	EUR	57,590	in	Belgium).	
19
	The	best	optimization	by	far	available	in	Belgium	is	not	to	distribute	profits	of	companies	but	to	sell	their	shares	(0%	taxation	as	long	as	remaining	
within	the	scope	of	the	normal	management	of	one’s	wealth)	or	to	make	a	living	from	passive	investments	such	as	in	real	estate	(0%	if	one	waits	5	
years	for	buildings	and	8	years	for	land).	The	list	of	“miscellaneous”	types	of	income	is	available	in	Article	90	of	the	Belgian	Income	Tax	Code	and	their	
taxation	rate	is	given	in	Article	171	of	the	Belgian	Income	Tax	Code.		
87
	Cf	la	situation	classique	visée	par	la	mesure	anti-abus	de	l’article	32	CIR	qui	requalifie	en	revenus	de	dirigeant	le	loyer	perçu	par	un	gérant	ou	
administrateur	de	la	location	d’un	immeuble	qu’il	possède	à	la	société	dans	laquelle	il	exerce	un	mandat.	
88
	S’il	fut	longtemps	plus	avantageux	pour	un	dirigeant	également	associé	ou	actionnaire	de	préférer	les	dividendes	aux	revenus	(professionnels)	de	
dirigeant,	le	cumul	de	la	taxation	dans	le	chef	de	l’entreprise	à	l’Impôt	des	Sociétés	(encore	34%	en	Belgique)	et	du	précompte	mobilier	avant	son	
attribution	à	l’actionnaire	(ou	sa	déclaration	et	taxation	suite	à	sa	déclaration	–	soit	27	et	bientôt	30%	en	Belgique)	aboutit	à	présent	aux	même	taux	
confiscatoires	dépassant	la	moitié	du	revenu	perçu.	La	solution	consiste	à	rester	dans	la	catégorie	des	revenus	mobiliers	mais	ne	plus	opter	pour	les	
dividendes	mais	bien	pour	les	revenus	qui	résultent	de	la	cession	ou	de	la	concession	de	droits	d'auteur	et	de	droits	voisins,	ainsi	que	des	licences	
légales	et	obligatoires,	visés	par	la	loi	du	30	juin	1994	relative	aux	droits	d'auteur	et	aux	droits	voisins	ou	par	des	dispositions	analogues	de	droit	
étranger	visés	à	l’article	17	CIR.	
89
	La	Belgique	reste	incontestablement	un	paradis	fiscal	qui	n’existe	pratiquement	nulle	part	ailleurs	et	en	tout	cas	pas	dans	aucun	des	34	autres	pays	
de	l’OECD	:	préférer	céder	les	actions	(ou	parts)	de	son	entreprise	à	distribuer	ses	bénéfices.	L’article	90,	1°	du	CIR	dispose	en	effet	que	les	opérations	
de	gestion	normale	d'un	patrimoine	privé	consistant	en	biens	immobiliers,	valeurs	de	portefeuille	et	objets	mobiliers	ne	sont	pas	taxables.	O%	contre…	
50%	avant	les	impôts	additionnels	communaux	(6	à	8%)	et	après	les	cotisations	de	sécurité	sociale	pour	les	revenus	professionnels	à	l’Impôt	des	
Personnes	Physiques.	“On	suppose	ainsi	que	la	«	redistribution	»	des	revenus	décidée	par	l’État	sera	plus	juste,	ou	parfois	dite	plus	«	efficace	»	que	
celle	“qui	résulte	des	activités	librement	choisies	et	des	contrats	librement	conclus.	Certes,	cette	«	distribution	»	étatique	n’a	été	pleinement	exercée	
que	dans	des	États	intégralement	communistes	:	l’URSS	naguère	–	ou	Cuba	encore	aujourd’hui	–	pouvait	ainsi	décréter	que	l’État	s’attribue	le	produit	
du	 travail	 de	 tout	 le	 monde	 et	 décidait,	 sans	 devoir	 taxer	 les	 revenus,	 du	 salaire,	 du	 logement	 et	 du	 travail	 de	 chacun.	 Nos	 systèmes	 dits
10	
2. In	 principle,	 all	 four	 categories	 of	
income	 are	 added	 together	 and	 taxed	
globally,	 but	 separate,	 distinct,	 lower	
rates	 usually	 apply	 to	 movable	 and	
miscellaneous	 income;20
	 In	 most	
countries,	professional	and	immovable	
property	 income	 is	 taxed	 the	 most	 as	
being	 less	 “volatile”	 and	 easier	 to	
control	 and	 (legally)	 compel	 to	 be	
reported;	
	
3. When	one	considers	the	taxable	events,	
these	also	differ	greatly	per	category	of	
income.	 For	 example,	 simple	
appointment	 as	 a	 director,	 working	
usually	on	a	daily	basis	for	employees,	
invoicing	 for	 companies	 and	 self-
employed,	 pension	 received	 from	 the	
state	or	private	insurance,	etc.	are	to	be	
compared	 with	 the	 payment	 of	
dividends	 or	 interest	 relying	 on	 a	
corporate/contracting	 party’s	 decision,	
capital	gains	on	the	sale	of	an	underlying	
asset	 or	 security,	 sale	 or	 licensing	 of	
original	works	or	patents,	leasing,	rental	
or	sale	of	buildings	or	land,	etc.	Hence,	
the	power	to	control	the	taxable	event	
triggering	 the	 final	 tax	 due	 differs	
greatly	per	category	of	income;	
4. Double	 Tax	 Treaties	 apply	 totally	
different	 rules	 per	 category	 of	
income21
,	 thus	 presenting	 new	 entry	
doors	 for	 in	 situ,	 tailor-made	 tax	
optimization;	
	
	
2. En	principe	les	revenus	nets	sont	additionnés	
et	taxés	de	manière	globale	mais	des	taxations	
distinctes	 multiples	 peuvent	 faire	 de	 cette	
règle	 une	 exception	 avec	 l’avantage	 que	 des	
taux	 réduits	 s’appliquent	 aux	 revenus	
mobiliers	et	divers90
.	Dans	la	plupart	des	Etats,	
les	revenus	professionnels	et	immobiliers	sont	
ainsi	 (bien	 plus)	 lourdement	 taxés	 car	 moins	
légers	et	volatiles.	Ils	sont	également	plus	aisés	
à	 retenir	 à	 la	 source,	 à	 contrôler	 et	 à	
contraindre	à	déclarer;	
	
3. Si	l’on	s’intéresse	aux	faits,	actes	juridiques	ou	
moments	 générateur	 de	 l’impôt,	 ceux-ci	
divergent	également	fortement	par	catégorie	
de	 revenus.	 La	 simple	 nomination	 comme	
dirigeant,	 les	 prestations	 quotidiennes	 d’un	
employé,	la	facturation	pour	une	entreprise	ou	
un	 indépendant,	 la	 pension	 étatique	 ou	
privée,…	sont	à	comparer	avec	l’attribution	de	
dividendes	 ou	 d’intérêts	 dépendant	 donc	 de	
décisions	 d’organes	 sociaux	 ou	 de	 co-
contractants,	 les	 gains	 en	 capitaux	 suite	 à	 la	
vente	 d’actifs	 ou	 d’actions	 sous-jacents,	 	 la	
cession	ou	la	concession	d’œuvres	originales,	
brevets,	 marques	 ou	 autres	 dessins	 et	
modèles,	 la	 vente	 ou	 la	 location	 d’un	
immeuble,…	 La	 capacité	 du	 contribuable	 à	
contrôler	le	fait	(ou	le	moment)	générateur	de	
l’impôt	 varie	 fortement	 selon	 les	 catégories	
de	revenus;	
	
4. Les	 conventions	 préventives	 de	 la	 double	
imposition	 allouent	 le	 pouvoir	 de	 taxer	 à	
chacun	 des	 deux	 Etats	 signataires	 selon	 des	
règles	à	chaque	fois	différentes	selon	les	types	
de	revenus91
.		Elles	ouvrent	ainsi	de	nouvelles	
portes	d’entrée	pour	des	solutions	fiscales	sur	
mesure,	 parfaitement	 adaptées	 aux	
mensurations	de	chaque	contribuable;	
démocratiques,	en	fait	sociaux-démocrates	ne	passent	pas	par	la	confiscation	totale	des	revenus	de	chacun,	mais	sont	fondés	sur	la	même	idée	de	
«	distribution	»	des	revenus	globaux.	Produits	idéologiques	de	la	doctrine	socialiste	mêlée	aux	dogmes	chrétiens,	les	États	d’aujourd’hui	se	contentent	
de	s’approprier	l’impôt	ou	les	cotisations	parafiscales,	environ	la	moitié	du	revenu	de	chacun.”	Extrait	de	:	Thierry	Afschrift.	“La	Tyrannie	de	la	
redistribution.”	iBooks,	pages	18	et	19.	La	liste	des	revenus	divers,	faiblement	taxés	de	manière	distincte	ou	échappant	à	l’Impôt	des	Personnes	
Physiques	se	trouve	à	l’article	90	CIR	et	à	l’article	171	CIR	pour	les	taux	de	taxation.	Il	suffit	ainsi	d’attendre	5	ans	pour	(re)vendre	un	immeuble	bâti	
ou	8	ans	un	terrain	pour	éviter	toute	taxation.	“Jamais	l’État	n’explique	toutefois	pourquoi	ce	qu’il	décide	serait	plus	juste	:	ce	n’est	pas	parce	qu’une	
décision	émane	du	souverain	qu’elle	est	meilleure.	Comme	les	autres,	elle	vise	à	satisfaire	des	intérêts.”,	Ibidem.		
20
	Appropriately-named	“movable”	incomes	are	easily	transferred	between	accounts	or	jurisdictions,	thus	enhancing	a	tax-shopping	attitude	among	
recipients	of	such	income	and	corresponding	attempts	at	tax	seduction	by	different	countries.	
21
	See	Question	1	above:	Where	(in	the	world)	should	I	pay	my	taxes?	Articles	6	to	21	determine,	with	regard	to	different	classes	of	income,	the	
respective	rights	to	tax	of	the	state	of	source	or	situs	and	the	State	of	residence,	and	Article	22	does	the	same	with	regard	to	capital.	
90
	Dénommés	très	justement	revenus	“mobiliers”	sinon	mobiles,	ces	revenus	voyagent	facilement	d’un	pays	à	l’autre	encourageant	dès	lors	les	
contribuables	à	faire	leur	shopping	et	les	états	à	multiplier	les	opérations	de	marketing	sinon	de	séduction	à	leur	égard.	
91
	Afin	de	supprimer	la	double	imposition,	la	Convention	établit	deux	catégories	de	règles.	En	premier	lieu,	les	articles	6	à	21	déterminent	pour	les	
différentes	catégories	de	revenu,	les	compétences	fiscales	respectives	de	l'État	de	la	source	ou	du	situs	et	de	l'État	de	résidence,	et	l'article	22	procède	
de	la	même	manière	en	ce	qui	concerne	la	fortune.
11	
5. The	 four	 types	 of	 Direct	 Income	 Tax	
may	also	tax	the	four	types	of	taxable	
income	differently.	Legal	Entity	Income	
Tax	 does	 not	 tax	 business	 profits	 (or	
professional	income,	if	you	prefer)	but	
only	 certain	 limited	 movable,	
miscellaneous	and	immovable	types	of	
income;	
6. Acceptable	 or	 deductible	 costs	 differ	
per	category	of	income	the	same	way	
as	they	differ	per	Direct	Income	Tax.	
	
QUESTION	2	:	What	Income	
Tax(es)	should	I	pay?	
	
	
There	are	4	common	types	of	Direct	Income	
Taxes	applying	to	human	activity:	
	
1. Individual	Income	Tax;	
2. Corporate	Income	Tax;	
3. Legal	Entity	Income	Tax;		
4. Non-Resident	Income	Tax.	
	
Each	 tax	 would	 usually	 be	 described	 in	 3	
steps	(WWH):	
	
1. Who	 is	 the	 taxpayer	 (who	 should	 pay	
this	tax)?	
2. What	 are	 the	 taxable	 situations	 or	
transactions	 (the	 elements	 of	 this	
category)?	
3. How	 does	 one	 calculate	 the	 final	 tax	
due?	
	
By	first	comparing	the	answers	to	questions	2	&	
3	(tax	base	&	calculation),	one	may	proactively	
understand	the	pros	and	cons	of	becoming	a	
taxpayer	of	each	type	of	direct	income	tax.	
	
The	 tax	 rates	 for	 Corporate	 Income	 Tax	 are	
usually	 lower	 than	 the	 rates	 for	 Individual	
Income	Tax,	and	companies	do	not	pay	social	
security	contributions	on	their	revenues.	
5. Les	 4	 Impôts	 Directs	 taxent	 également	
différemment	 les	 4	 catégories	 de	 revenus.	
L’Impôt	 des	 Personnes	 Morales	 ne	 taxe	 ainsi	
pas	 les	 bénéfices	 ou	 profits	 mais	 seulement	
certains	 revenus	 mobiliers,	 immobiliers	 ou	
divers;	
	
	
		
6. Les	 frais	 fiscalement	 déductibles	 varient	
également	 par	 catégorie	 de	 revenus	 de	 la	
même	 manière	 qu’ils	 divergent	 par	 Impôt	
Direct.	
	
QUESTION	2	:	Quel(s)	Impôt(s)	
Direct(s)	Payer	?	
	
L’activité	humaine	est	habituellement	et	directement92
	
frappée	par	4	types	d’Impôts:	
	
1. L’Impôt	des	Personnes	Physiques;	
2. L’Impôt	des	Sociétés;	
3. L’Impôt	des	Personnes	Morales;	
4. L’Impôt	des	Non-Résidents.	
	
Vous	rappelez	vous	donc	que	chaque	Impôt	Direct	peut	
se	réduire	à	3	questions	(QQC)	:	
	
1) Qui	 doit	 le	 payer	 (Personnes	 assujetties	 à	
l'impôt)?	
2) Quels	 sont	 les	 revenus	 taxables	 (Assiette	 de	
l’Impôt)?	
3) Comment	calculer	l’Impôt?	
	
	
	
En	 comparant	 la	 réponse	 aux	 Questions	 2	 et	 3	
(l’assiette	 et	 le	 calcul	 de	 l’impôt),	 l’on	 peut	 ainsi	
proactivement	 comprendre	 les	 pour	 et	 contre	 de	
s’assujettir	à	un	Impôt	Direct	plutôt	qu’à	un	autre	ou	à	
plusieurs.	
	
Ainsi,	les	taux	de	taxation	globale	à	l’Impôt	des	Sociétés	
sont	 généralement	 inférieurs	 à	 ceux	 de	 l’Impôt	 des	
Personnes	Physiques	et	les	entreprises	ne	paient	pas	de	
cotisations	de	sécurité	sociale	sur	leurs	revenus.	
92
	Par	opposition	aux	Impôt	Indirects	qui	se	dissimulent	derrière	nos	transactions	(TVA),	opérations	(taxes	boursières)	et	évènements	volontaires	et	
donc	choisis	(donations,	achats	d’immeubles,	achat	de	carburants,	de	tabac,	d’alcool,	de	vins	et	même	de	sodas,…)	ou	involontaires	et	inévitables	
(droits	de	succession),…
12	
Non-resident	 Income	 Tax	 is	 usually	 similar	 to	
the	 Individual	 Income	 Tax	 of	 nationals.	
However,	advantages	may	be	granted	to	non-
residents22
	or,	on	the	contrary,	not	available	to	
them.23
	
	
The	benefits	of	(partially)	leaving	the	Individual	
Income	 Tax	 regime	 to	 join	 the	 Corporate	
Income	 Tax	 regime	 by	 simply	 incorporating	 a	
company	or	buying	shares	are	well-known,	but	
one	 should	 also	 consider	 setting	 up	 or	
associating	 with	 a	 non-profit-seeking	 legal	
entity.	 This	 type	 of	 entity	 is	 subject	 to	 Legal	
Entity	 Income	 Tax,	 and	 this	 brings	 along	 new	
rules	 for	 determining	 the	 taxable	 base	 (and	
thus	also	the	costs)	and	calculating	the	final	tax.	
Setting-up	 a	 foreign,	 call	 it	 “off-shore”	 if	 you	
want	legal	entity,	would	only	make	it	taxable	in	
Belgium	 if	 it	 possesses	 a	 permanent	
establishment	here.	
	
The	 taxable	 base	 and	 the	 tax	 calculation	 will	
thus	vary	per	Direct	Income	Tax	and	setting-up	
a	foreign	company	(or	buying	its	shares).	We	
have	become	the	modern	Ibn	Battuta	or	Vasco	
de	Gama	and	explore	new	horizons,	skies	and	
fiscal	(cooler)	climates.	
	
In	most	jurisdictions,	numerous	tax	advantages	
favor	 those	 actors	 that	 assist	 the	 state	 in	 its	
common-good	 policies.	 In	 most	 jurisdictions,	
the	 total	 absence	 of	 taxation	 on	 surpluses	
generated	by	non-profit-seeking	organizations	
creates	a	patent	imbalance,	compared	with	the	
harsh	 rates	 of	 the	 Individual	 and	 Corporate	
Income	 Tax	 on	 profits	 and	 remuneration	
earned	by	companies	and	human	beings.	
	
Are	we	saying	that	any	commercial	or	industrial	
activity	one	can	think	of	may	be	carried	out	via	
a	not-for-profit	organization?	
	
Of	 course	 not!	 But	 there	 are	 many	 activities	
that	could	be	handled	by	either	profit-seeking	
Si	 l’Impôt	 des	 Non-Résidents	 est	 en	 règle	 proche	 de	
l’Impôt	 des	 Résidents,	 des	 avantages	 peuvent	 être	
octroyés	aux	premiers93
	ou	au	seconds94
.	
	
	
	
Les	 avantages	 du	 passage	 en	 société,	 quitter	 donc	 à	
tout	 le	 moins	 partiellement	 l’Impôt	 des	 Personnes	
Physiques	 pour	 rejoindre	 l’Impôt	 des	 Sociétés	 en	
devenant	un	Pygmalion	de	temps	modernes,	sont	bien	
connus.		Dans	l’étendue	des	possibles,	l’on	envisagera	
tout	 autant	 (sinon	 plus)	 de	 créer	 ou	 rejoindre	 une	
personne	morale	à	profit	social,	soumise	en	principe	à	
l’Impôt	 des	 Personnes	 Morales	 (qui	 ne	 taxe	 pas	 les	
bénéfices	&	profits)	ou	une	personne	morale	étrangère	
(éventuellement	soumise	à	l’Impôt	des	Non-Résidents	
si	elle	possède	en	Belgique	un	établissement	stable	au	
sens	 des	 conventions	 préventives	 de	 double	
imposition).	
	
	
	
L’assiette	de	l’Impôt	et	son	calcul	vont	ainsi	différer	par	
type	 d’Impôt	 Direct	 et	 la	 création	 (ou	 l’achat	 des	
actions)	 d’une	 société	 étrangère	 fait	 de	 nous	 les	 Ibn	
Battuta	 ou	 Vasco	 de	 Gama	 des	 temps	 modernes	 en	
nous	faisant	découvrir	de	nouveaux	horizons,	cieux	et	
climats	fiscaux.	
	
	
Ainsi,	dans	de	nombreux	Etats,	les	organismes	à	profit	
social	 («	 OPS	 »)	 bénéficient	 de	 nombreux	 avantages	
fiscaux	 et	 de	 sécurité	 sociale	 puisqu’ils	 assistent	 ces	
Etats	dans	la	poursuite	de	leurs	activités	de	promotion	
de	l’intérêt	général.		Ainsi,	l’absence	de	taxation	de	ces	
entités,	 non	 pour	 autant	 dépourvues	 d’activités	
économiques,	 commerciales,	 financières	 ou	 même	
industrielles,	 crée	 une	 dure	 concurrence	 avec	 les	
entités	 ouvertement	 commerciales	 et	 les	 personnes	
physiques	qui	travaillent,	innovent	ou	créent.	
	
Ais-je	 écrit	 que	 toute	 activité	 commerciale	 ou	
industrielle	 peut	 ainsi	 être	 accomplie	 par	 des	
personnes	morales	du	secteur	non-marchand?	
	
	
Bien	 entendu	 que	 non!	 Mais	 nombre	 d’activités	
humaines	peuvent	aussi	bien	être	exercées	par	l’une	ou	
22
	See,	for	instance,	the	special	tax	regime	for	expatriates	known	in	Belgium	since	the	circular	dated	August	8,	1983:	http://www.law-right.com/the-
special-tax-regime-for-foreign-executives/	
23
	In	Belgium,	certain	tax	deductions	are	not	applicable	to	non-residents	who	do	not	have	a	dwelling	in	the	Kingdom.	
93
	Voir	le	régime	fiscal	favorable	prévu	par	la	circulaire	du	8	août	1983	pour	les	cadres	étrangers.	
94
	Voir	la	distinction	entre	non-résidents	disposant	ou	non	d’un	foyer	d’habitation	ou	dont	les	revenus	d’origine	belge	dépassent	ou	non	75%	de	leurs	
revenus	professionnels	globaux.
13	
or	non-profit-seeking	legal	entities.	Think	of	fair	
trade,	retirement	homes,	day	nurseries,	sports	
clubs,	media,	…	
	
	
In	 a	 nutshell,	 let	 us	 remember	 that	 a	 total	
absence	 of	 commercial	 activities	 has	 never	
been	 required	 of	 non-profit-seeking	 entities.	
The	major	criterion	distinguishing	them	from	
profit-seeking	companies	is	that	they	do	not	
enrich	 their	 members	 (as	 companies	 enrich	
their	shareholders)	and	that	they	thus	allocate	
most	of	their	income	to	pursuing	their	socially	
beneficial	goals.		
	
	
As	 these	 entities	 also	 have	 to	 pay	 for	 the	
services	rendered	or	goods	sold	to	them,	actors	
in	the	non-profit	sector	may	be	remunerated	
for	employment	or	director	services,	royalties	
for	the	sale	or	licensing	of	their	original	works,	
rent	 for	 leasing	 a	 registered	 office	 or	 seat	 of	
exploitation	 to	 the	 NPO,	 interest	 on	 loans	
granted,	etc.	
	
	
While	non-profit	organizations	may	not	be	sold	
(as	the	members	do	not	own	any	rights	on	their	
capital	 or	 assets),	 members	 may	 own	 other	
assets	 that	 are	 valuable	 for	 the	 persons	
interested	in	pursuing	the	activities	of	the	NPO.	
Think	 of	 the	 huge	 variety	 of	 original	 works,24
	
patents25
	 or	 trademarks26
	 that	 may	 be	
connected	with	the	activities	of	the	non-profit	
sector.	
	
Again,	 Direct	 Income	 Tax	 shopping	 will	 bring	
along	different	rules	for	each	of	the	following	
Ws:	
	
1) Question	 4	 :	 Who	 bears	 the	 costs?	
Direct	Income	Tax	regimes	vary	in	their	
determination	of	the	taxable	base	(and	
l’autre	de	ces	fictions	juridiques	que	sont	les	personnes	
morales	des	secteurs	marchand	et	non-marchand	:	le	
commerce	dit	équitable,	les	maisons	de	retraite	ou	de	
soins,	les	crèches,	les	clubs	de	sports,	les	média	et	la	
culture,…	
En	résumé,	rappelons-nous	simplement	que	l’absence	
complète	 de	 toute	 activité	 commerciale	 (ou	
industrielle)	 n’a	 jamais	 été	 requise	 des	 personnes	
morales	à	buts	non	lucratifs.	Le	principal	critère	les	
séparant	 des	 sociétés	 à	 buts	 de	 profit	 est	 que	 les	
premières	 ne	 cherchent	 pas	 à	 procurer	 à	 leurs	
membres	 un	 gain	 matériel	 (comme	 les	 sociétés	
poursuivent	l’enrichissement	de	leurs	actionnaires)	et	
qu’elles	 allouent	 donc	 la	 majeure	 partie	 de	 leurs	
revenus	 à	 l’accomplissement	 de	 leurs	 buts	 à	 profit	
social.	
	
Comme	 ces	 OPS	 doivent	 également	 payer	 pour	 les	
services	qui	leur	sont	rendus	ou	les	biens	qui	leur	sont	
vendus,	les	acteurs	du	secteur	non-marchand	peuvent	
être	 rémunérés	 comme	 employés	 ou	 dirigeants	
(administrateurs,	administrateurs-délégués,	personnes	
habilitées	 à	 représenter	 l’association),	 auteurs	
d’œuvres	 originales	 qu’ils	 cèdent	 ou	 concèdent	 à	
l’organisation,	propriétaires	d’immeubles	qu’ils	louent	
à	 l’association,	 investisseurs	 pour	 les	 sommes	 qu’ils	
prêtent,	…	
	
Si	une	association	sans	buts	lucratifs	ne	peut	être	cédée	
(puisque	les	membres	n’ont	aucuns	droits	sur	le	fonds	
social),	 les	 membres	 peuvent	 posséder	 (à	 un	 ou	
plusieurs,	en	copropriété	donc)	des	biens	qui	ont	une	
valeur	pour	ceux	intéressés	à	la	poursuite	des	activités	
de	l’association.	Pensez	à	la	grande	variété	d’œuvres	
originales95
,	 brevets96
	 ou	 marques97
	 qui	 peuvent	
accompagner	les	activités	multiples	et	aux	couleurs	les	
plus	diverses	du	secteur	non-marchand.		
	
	
Ici,	encore	le	«	shopping	»	entre	les	différents	Impôts	
Directs	rendra	applicable	d’autres	règles	pour	chacune	
des	3	autres	Questions	:		
	
1) Question	4	:	Qui	supporte	les	frais	?	Chaque	
Impôt	 Direct	 détermine	 librement	 et	 de	
manière	autonome	l’assiette	de	son	impôt	et	
24
	See	the	list	drawn	up	by	the	Ministry	of	Economy:	http://ow.ly/AZyq305SRSU.	
25
	http://ow.ly/XguH305SSId.	
26
	http://ow.ly/DW42305SSKs.	
95
	Voyez	la	liste	établie	par	le	SPF	Economie,	gardien	et	protecteur	de	ces	droits	:	http://ow.ly/rNX0305SRRr.	
96
	http://ow.ly/aPvT305SSGy.	
97
	http://ow.ly/SSK6305SSCX.
14	
thus	 the	 acceptable	 deductible	 costs)	
and	the	calculation	of	the	final	tax	due;	
2) The	answer	to	the	3rd
	question	(Which	
of	 the	 4	 types	 of	 taxable	 income	 for	
individual	income	tax	should	I	receive?)	
will	be	determined	by	a	careful	analysis	
of	how	these	types	of	income	are	taxed	
in	each	Direct	Income	Tax	regime.	If	the	
Legal	 Entity	 Income	 Tax	 does	 not	 tax	
excess	 of	 income	 over	 expenses	 (the	
“net	income”	or	“business	profit”),	then	
it	 compares	 rather	 favorably	 with	 the	
other	3	Direct	Income	Taxes27
;	
3) The	answer	to	the	question	“Where	(in	
the	world)	should	I	pay	my	taxes?”	calls	
for	a	comparison	of	each	possible	Direct	
Income	Tax	available	to	the	individual	or	
corporate/legal	 entity	 taxpayer	 per	
jurisdiction.	
	
	
Question	1	:	Where	(in	the	world)	
should	I	pay	my	taxes?	
	
A	(human)	history	of	freedom	
	
Human	 beings	 gather	 in	 large	 numbers	 and	
cooperate	in	many	different,	elaborate	ways.	
	
The	 whole	 economic	 and	 commercial	 history	
(and	development	of	mankind)	boils	down	to	
reducing	trade	barriers28
	and	guaranteeing	the	
four	 freedoms	 for	 the	 free	 movement	 of	
1)	 capital,	 2)	 goods,	 3)	 services,	 and	 4)	 the	
freedom	 of	 establishment	 of	 persons	 (and	
citizenship),	 including	 free	 movement	 of	
workers.	
	
By	opening	one’s	mind	to	the	legitimate	right	to	
cross	borders,	one	experiences	the	four	basic	
freedoms	of	an	open	society	that	values	trade	
donc	les	frais	déductibles	et	le	calcul	de	l’impôt	
final	dû	;	
2) La	 réponse	 à	 la	 3ème
	 Question	 (Quel	 revenu	
recevoir	des	4	impôts	taxables	à	l’Impôt	des	
Personnes	Physiques)	repose	sur	une	analyse	
méthodique	de	la	taxation	de	ces	revenus	par	
chacun	 des	 4	 Impôts	 Directs.	 Si	 l’Impôt	 des	
Personnes	Morales	ne	taxe	pas	l’excédent	des	
recettes	sur	les	dépenses	(le	«	revenu	net	»	ou	
bénéfice/profit),	il		est	donc	plus	avantageux	
que	 les	 3	 autres	 pour	 les	 activités	
commerciales	ou	industrielles98
	;	
	
3) La	réponse	à	la	1ère
	Question	:	Où	payer	mes	
impôts	 appelle	 une	 comparaison	 de	 chaque	
Impôt	 Direct	 disponible	 pour	 le	 contribuable	
personne	 physique	 ou	 morale	 dans	 chaque	
Etat.	
	
	
	
	
Question	1	:	Où	payer	mes	impôts	?	
	
	
L’histoire	(humaine)	de	la	liberté	
	
Les	êtres	humains	se	rassemblent	en	grands	nombres	
et	coopèrent	de	manière	complexe.	
	
Toute	 l’histoire	 économique	 et	 commerciale,	 et	 le	
développement	 de	 l’espèce	 humaine,	 se	 résument	 à	
réduire	les	obstacles	aux	échanges	commerciaux	et	à	
garantir	les	4	libertés	garantissant	la	libre	circulation	1)	
du	 capital,	 2)	 des	 biens,	 3)	 des	 services	 et	 4)	
d’établissement	des	personnes	(et	de	la	nationalité),	en	
ce	compris	la	libre	circulation	des	travailleurs.	
	
	
	
En	offrant	à	nos	esprits	le	droit	naturel	et	essentiel	de	
traverser	 les	 frontières,	 nous	 expérimentons	 les	 4	
libertés	 fondamentales	 d’une	 société	 ouverte	 qui	
préfère	le	commerce	et	l’échange	aux	communautés	
27
	See	articles	180	à	182	et	220	ITC	and	the	tax	admitted	commercial	activities	for	non-profit	seeking	entities.	
28
	The	first	recommendation	of	the	OECD	concerning	double	taxation	dates	back	to	February	25,	1955	(and	was	based	on	the	work	of	the	League	of	
Nations	starting	in	1921).	See:	“Peut-on	choisir	où	payer	ses	impôts	en	Europe	?	La	Commission	Européenne	vous	répond”	by	Christophe	Boeraeve,	
August	 7,	 2015,	 http://ow.ly/wHL7304FZNP	 and	 the	 most	 recent	 developments	 of	 the	 Transatlantic	 Trade	 and	 Investment	 Partnership	 (TTIP):	
http://ow.ly/AVnf304IdgA.	
98
	Voir	les	articles	180	à	182	et	220	CIR	pour	les	limites	à	la	commercialité	en	matière	fiscal	des	personnes	morales	du	non-marchand.
15	
and	 exchange	 over	 barriers	 and	 closed	
communities.	
	
Belgium	has	entered	into	bilateral	conventions	
for	the	avoidance	of	double	taxation	(Double	
Tax	 Treaties	 or	 DTTs)	 with	 more	 than	 100	
countries.29
	
	
As	 most	 conventions	 are	 based	 on	 the	 OECD	
model,30
	 the	 rules	 we	 will	 apply	 are	 totally	
international.	Accordingly,	in	the	4	Ws	process	
we	 will	 not	 initially	 distinguish	 between,	 for	
example,	Belgium,	France,	Germany,	Morocco,	
Singapore,	 the	 United	 Arab	 Emirates	 or	 the	
Republic	of	Congo.		
	
We	 directly	 refer	 to	 either	 the	 Article	 of	 the	
convention	 or	 thecommentaries	 in	 full	
(http://ow.ly/Y41z305STTn)	 or	 condensed	
version	(http://ow.ly/aNnR305SU0q).	
	
	
Model	Tax	Conventions	on	Income	and	on	
Capital	
	
International	 juridical	 double	 taxation	 can	 be	
generally	 defined	 as	 the	 imposition	 of	
comparable	 taxes	 in	 two	 (or	 more)	 States	 on	
the	 same	 taxpayer	 in	 respect	 of	 the	 same	
subject	 matter	 and	 for	 identical	 periods.	 Its	
harmful	effects	on	the	exchange	of	goods	and	
services	and	movements	of	capital,	technology	
and	persons	are	so	well	known	that	it	is	scarcely	
necessary	to	stress	the	importance	of	removing	
the	obstacles	that	double	taxation	presents	to	
the	 development	 of	 economic	 relations	
between	countries31
.		
	
fermées	et	autres	partis	nationalistes,	extrémistes	de	
droite	ou	de	gauche	ou	simplement	racistes.	
	
La	 Belgique	 a	 ainsi	 conclu	 pas	 moins	 de	 100	
conventions	 bilatérales	 préventives	 de	 la	 double	
imposition	avec	donc	100	autres	nations99
.	
	
	
Comme	la	quasi-totalité	des	conventions	sont	basées	
sur	 le	 modèle	 OCDE100
,	 les	 règles	 que	 nous	
appliquerons	 dans	 cette	 partie	 seront	 totalement	
internationales.	Nous	ne	distinguerons	ainsi	pas	dans	
l’application	de	la	méthode	des	3	Q’s	+	1	O	entre,	par	
exemple,	la	Belgique,	la	France,	l’Allemagne,	le	Maroc,	
Singapore,	les	Emirats	Arabes	Unis	ou	la	République	du	
Congo.	
	
Nous	renvoyons	donc	soit	directement	aux	articles	de	
la	 Convention	 fiscale	 concernant	 le	 revenu	 et	 la	
fortune,	 soit	 aux	 versions	 complète	 :	
http://ow.ly/NulS305Sxw5	 ou	 abrégée	 :	
http://ow.ly/a1f9305SxAn	des	commentaires.	
	
Modèle	de	Convention	Fiscale	concernant	
le	Revenu	et	la	Fortune	
	
La	double	imposition	juridique	internationale	peut	être	
définie	 d'une	 manière	 générale	 comme	 l'application	
d'impôts	comparables	dans	deux	(ou	plusieurs)	États	
au	même	contribuable,	pour	le	même	fait	générateur	
et	pour	des	périodes	identiques.	Ses	effets	néfastes	sur	
l'échange	de	biens	et	services	et	sur	les	mouvements	
de	 capitaux,	 de	 technologie	 et	 de	 personnes	 sont	 si	
bien	connus	qu'il	est	superflu	de	souligner	l'importance	
d'une	 suppression	 des	 obstacles	 que	 constitue	 la	
double	 imposition	 pour	 le	 développement	 des	
relations	économiques	entre	les	pays101
.	
	
	
29
	http://ow.ly/jWF1304FZJI	&	http://ow.ly/q7v1304FZQC.	
30
	http://www.oecd.org/tax/treaties/	-	http://ow.ly/mhcC304G06W.	&	http://ow.ly/pDjv305SUBI.	The	success	of	the	OECD	model	convention	has	
extended	far	beyond	the	OECD	area	and	inspired,	for	instance,	the	United	Nations	Model	Double	Taxation	Convention	between	Developed	and	
Developing	Countries.	Hence,	the	OECD	commentaries	are	a	widely-accepted	guide	to	the	interpretation	and	application	of	the	provisions	of	bilateral	
tax	conventions.	
31
	OECD	model	convention	with	respect	to	taxes	on	income	and	on	capital,	condensed	version,	P.	7	:	http://ow.ly/pDjv305SUBI.	
99
	http://ow.ly/jWF1304FZJI	&	http://ow.ly/q7v1304FZQC.	
100
	http://www.oecd.org/tax/treaties/	and	http://ow.ly/mhcC304G06W.	The	success	of	the	OECD	model	convention	has	extended	far	beyond	the	
OECD	area	and	inspired,	for	instance,	the	United	Nations	Model	Double	Taxation	Convention	between	Developed	and	Developing	Countries.	Hence,	
the	OECD	commentaries	are	a	widely-accepted	guide	to	the	interpretation	and	application	of	the	provisions	of	bilateral	tax	conventions.	
101
	Modèle	de	Convention	fiscale	concernant	le	revenu	et	la	fortune,	version	abrégée,	2014,	page	7:	http://ow.ly/icWa305Suss.
16	
Tax	 conventions	 on	 income	 and	 on	 capital	
reduce	 or	 counteract	 the	 harmful	 effects	 of	
international	 juridical	 double	 taxation	 in	 two	
(or	more)	states.	They	make	a	key	contribution	
to	the	development	of	nations	and	their	various	
actors	 by	 fostering	 the	 exchange	 of	 goods,	
services,	capital,	technology	and	persons.	
In	 an	 economy	 which	 is	 changing	 at	 a	 faster	
pace	 than	 ever	 before,	 let	 us	 all	 unite	 and	
benefit	from	the	strengths	and	talents	of	the	
world’s	citizens	to	provide	the	solutions	that	we	
need	–	now	and	in	the	future.	
	
The	four	main	types	of	Direct	Income	
Taxes	
	
What	 are	 our	 everyday	 lives	 made	 up	 of?		
We	 engage	 on	 a	 daily	 basis	 in	 commercial,	
industrial,	financial	and	work	activities,	and	we	
share	 a	 private,	 more	 intimate	 life	 with	 our	
families,	relatives	and	friends.	
	
	
Hence,	 when	 one	 sets	 up	 (or	 joins	 in	 various	
ways)	 a	 company	 or	 legal	 entity	 in	 another	
jurisdiction,	 one	 unleashes	 the	 power	 and	
potential	of	optimizing	the	4	taxes	that	usually	
impact	human	activity:32
	
	
1. Individual	Income	Tax;	and/or	
2. Corporate	Income	Tax;	and/or	
3. Legal	Entity	Income	Tax;	and/or	
4. Non-Resident	Income	Tax.	
	
It	is	only	after	the	four	questions	of	the	4	Ws	
method	 are	 answered	 that	 one	 needs	 to	
proceed	to	the	national	level	of	the	jurisdictions	
chosen	 in	 the	 first	 question	 in	 order	 to	
particularize	the	other	3	Ws.	
	
Residency	and	source	of	income	
	
Our	 global	 economy	 allows	 entrepreneurs	 to	
decide	WHERE	their	company	or	not-for-profit	
organization	will	pay	its	taxes.		
	
Les	 conventions	 fiscales	 concernant	 le	 revenu	 et	 la	
fortune	 réduisent	 ou	 suppriment	 les	 effets	
dommageables	 de	 la	 double	 imposition	 juridique	
internationale	 dans	 2	 ou	 plusieurs	 Etats.	 Elles	
contribuent	 de	 manière	 décisive	 au	 développement	
des	nations	et	leurs	différents	acteurs	en	encourageant	
les	échanges	de	biens,	services,	capitaux,	technologies	
et	personnes.	
	
Dans	une	économie	évoluant,	plus	vite	que	jamais	dans	
l’histoire	de	l’humanité,	unissons-nous	et	profitons	des	
forces	et	talents	des	citoyens	du	monde	pour	satisfaire	
nos	besoins	–	actuels	et	futurs.	
	
	
Les	4	catégories	d’Impôts	Directs	
	
De	 quoi	 sont	 faites	 nos	 vies	 quotidiennes	 ?		
Nous	nous	engageons	quotidiennement	dans	diverses	
activités	 commerciales,	 industrielles,	 de	 travail,	
d’innovation,	 d’investissement,	 artistiques,	 sportives	
ou	 de	 création	 et	 partageons	 une	 vie	 privée,	 plus	
intime,	avec	nos	familles,	proches	et	amis.	
					
Ainsi,	 créer	 (ou	 s’associer	 d’une	 manière	 ou	 d’une	
autre)	un	société	ou	entité	juridique	dans	un	autre	Etat	
libère	 le	 pouvoir	 et	 le	 potentiel	 d’optimiser	 ces	 4	
Impôts	 Directs	 qui	 impactent	 en	 règle	 l’activité	
humaine	:		
	
1. L’Impôt	des	Personnes	Physiques;	et/ou	
2. L’Impôt	des	Sociétés;	et/ou	
3. L’Impôt	des	Personnes	Morales;	et/ou	
4. L’Impôt	des	Non-Résidents.	
	
Ce	n’est	qu’après	avoir	répondu	aux	4	questions	de	la	
méthode	des	3	Q’s	et	de	l’O	qu’il	faut	descendre	au	
niveau	national	de	chaque	Etat	pour	particulariser	les	3	
Q’s.			
	
	
	
L'État	de	résidence	et	l'État	de	la	source	
	
Notre	économie	mondiale	permet	aux	entrepreneurs	
de	choisir	et	donc	décider	OÙ	leur	société	ou	personne	
morale	paiera	ses	impôts.	
	
32
	See	Question	2:	What	Income	Tax	should	I	pay?	and	Article	1	of	the	Belgian	Income	Tax	Code.
17	
What	is	often	overlooked	by	tax	advisors	and	
accountants	is	that	setting	up	or	joining	a	legal	
entity	 in	 one	 jurisdiction	 paves	 the	 road	 to	
other	 tax	 optimizations,	 i.e.	 at	 the	 Individual	
Income	 Tax/Non-Resident	 Income	 Tax	 level33
	
(Question	2);	in	relation	to	the	acceptable	costs	
(Question	4);	and	in	the	distinct	determination	
of	the	taxable	base	and	tax	calculation	of	each	
category	of	income	(Question	3).	
	
	
	
So-called	“Split	Salary”	optimization	making	full	
use	of	the	two	major	criteria	for	allocating	the	
right	to	tax	at	the	international	level	(residency	
and	source	of	income)	is	only	possible	when	an	
individual	or	legal	entity	in	one	jurisdiction	is	
interacting	with	another	jurisdiction.	
	
“Residency”	 in	 one	 of	 the	 two	 contracting	
parties	(countries)	is	ONE	of	the	TWO	criteria	
for	allocating	the	rights	to	tax,	i.e.	to	the	“state	
of	residence”.	
	
The	 “state	 of	 source”	 will	 be	 allocated	 the	
rights	 to	 tax	 on	 different	 classes	 of	 income	
(“interest”,	 “dividends”,	 “royalties”	 but	 also	
salaries	 or	 “immovable	 property	 income”)	
based	on	the	“source	of	the	income”.	
	
The	rights	to	tax	may	be	“exclusive”	(the	other	
contracting	 country	 is	 therefore	 prevented	
from	taxing	those	items	and	double	taxation	is	
avoided)	 or	 not	 (thus	 allowing	 the	 state	 of	
source	to	withhold	a	limited	tax	on	items	such	
as	dividends,	interest,	royalties,	etc.)	
	
As	 exclusive	 rights	 to	 tax	 are,	 as	 a	 rule,	
conferred	to	the	state	of	residence,	logically,	
for	each	type	of	income	or	capital,	one	faces	
three	 options	 (with	 the	 first	 being	 the	 least	
common	and	the	third	the	most	common):	
	
1. Taxation	without	any	limitations	in	the	
state	of	source	or	situs;	or	
2. Limited	taxation	in	the	state	of	source;	
or	
Ce	qui	n’est	souvent	pas	suffisamment	pris	en	compte	
par	les	conseillers	fiscaux	et	experts-comptables	c’est	
que	créer	(ou	s’associer	à)	une	personne	morale	dans	
une	 juridiction	 prépare	 l’optimisation	 des	 autres	
optimisations	 fiscales	 et	 de	 sécurité	 sociale,	 par	
exemple	 en	 termes	 d’Impôt	 des	 Personnes	
Physiques/des	 Non-Résidents	 personnes	 physiques	
(Question	2)	;	en	termes	de	frais,	dépenses	déductibles	
et	 réductions	 d’impôts	 (Question	 4)	 et	 dans	 la	
détermination	de	l’assiette	et	le	calcul	de	l’impôt	de	
chaque	catégorie	de	revenus	(Question	3).	
	
	
Ce	 que	 l’on	 désigne	 par	 l’optimisation	 via	 un	 «	 Split	
Salary	»	revient	à	faire	plein	usage	des	deux	critères	
pour	l’allocation	du	pouvoir	de	taxer	entre	deux	Etats	:	
la	résidence	et	la	source	du	revenu.	Cette	optimisation	
n’est	bien	entendu	possible	que	si	un	individu	ou	une	
entité	juridique	d’un	Etat	interagit	avec	un	autre	Etat.	
	
	
La	 «	 résidence	 fiscale	 »	 dans	 l’un	 (ou	 les	 2)	 Etats	
contractants	n’est	que	l’UN	des	DEUX	critères	retenus	
pour	allouer	le	pouvoir	de	taxer	à	un	Etat,	à	savoir	l’Etat	
de	résidence.	
	
L’Etat	 de	 la	 source	 se	 verra	 également	 ou	
exclusivement	 allouer	 le	 pouvoir	 d’imposer	 diverses	
catégories	 de	 revenus	 («	 intérêts	 »,	 «	 dividendes	 »,	
«	 redevances	 »	 également	 les	 revenus	 d’emplois	 ou	
revenus	immobiliers)	sur	base	donc	de	la	source	ou	du	
situs	du	revenu	ou	du	bien.	
	
La	compétence	fiscale	peut	être		«	exclusive	»	(l'autre	
État	 contractant	 ne	 peut	 prélever	 aucun	 impôt	 et	 la	
double	imposition	se	trouve	totalement	évitée)	ou	non	
(les	deux	États	partagent	la	compétence	fiscale	mais	le	
montant	d'impôt	que	peut	percevoir	l'État	de	la	source	
est	limité).	
	
	
En	règle	générale,	cette	compétence	fiscale	exclusive	
est	conférée	à	l'État	de	résidence.	Les	revenus	et	la	
fortune	peuvent	être	classés	en	trois	catégories	selon	
le	régime	applicable	à	chacune	de	ces	catégories	dans	
l'État	de	la	source	ou	du	situs	:	
	
	
1.	les	revenus	et	la	fortune	qui	peuvent	être	imposés	
sans	limitation	dans	l'État	de	la	source	ou	du	situs	;	
2.	les	revenus	qui	peuvent	être	soumis	à	une	imposition	
limitée	dans	l'État	de	la	source	ou	du	situs;	
33
	Setting	up	a	group	of	legal	entities,	profit-seeking	and	non-profit	seeking,	also	triggers	tax	optimization	opportunities	at	the	national	or	international	
level.
18	
3. No	taxation	in	the	state	of	source.	
	
	
	
The	forms	of	relief	granted	by	a	member	state	
to	avoid	double	taxation	are	listed	in	Articles	
23A	 &	 23B	 of	 the	 Model	 Convention	 (the	
Exemption34
	or	Credit	Method35
).	
	
When	confronted	with	a	violation	by	one	state	
of	 these	 rules,	 one	 may	 initiate	 the	
establishment	 of	 a	 mutual	 agreement	
procedure	for	eliminating	double	taxation	and	
resolving	 conflicts	 of	 interpretation	 of	 the	
Convention36
.	
	
	
	
Time	is	running	out	for	illegal	tax	avoiders,	as	
the	exchange	of	information	between	the	tax	
authorities	 of	 the	 Contracting	 States	 and	 the	
assistance	 by	 Contracting	 States	 in	 the	
collection	of	each	other’s	taxes	is	also	part	of	
the	 OECD	 Model	 Convention37
	 who	 also	 face	
fiercely	 war	 declarations	 as	 the	 EU	 Anti	 Tax	
Avoidance	Package	(Tackling	it!)38
.	
	
Practical	use	of	DTTs	
	
	
1. Business	 profits	 that	 are	 not	
attributable	 to	 a	 permanent	
establishment	in	the	state	of	source	are	
only	taxable	in	the	state	of	residence	of	
the	 company.39
	 Hence,	 a	 company	
incorporated	in	one	country	(the	state	
of	 residence)	 cannot	 be	 taxed	 in	 the	
3.	les	revenus	et	la	fortune	qui	ne	peuvent	être	imposés	
dans	l'État	de	la	source	ou	du	situs.	
	
	
	
Les	 articles	 23	 A	 et	 23	 B	 de	 la	 Convention	 modèle	
laissent	 aux	 États	 contractants	 le	 choix	 entre	 deux	
méthodes	 d'allégement,	 à	 savoir	 la	 méthode	 de	
l'exemption	et	la	méthode	de	l'imputation.	
	
Lorsqu'une	personne	estime	que	les	mesures	prises	par	
un	État	contractant	ou	par	les	deux	États	contractants	
entraînent	 ou	 entraîneront	 pour	 elle	 une	 imposition	
non	 conforme	 aux	 dispositions	 de	 la	 présente	
Convention,	 elle	 peut,	 indépendamment	 des	 recours	
prévus	par	le	droit	interne	de	ces	États,	soumettre	son	
cas	à	l'autorité	compétente	de	l'État	contractant	dont	
elle	est	un	résident.	
	
	
Le	compte	à	rebours	a	commencé	pour	les	fraudeurs	
fiscaux	 puisque	 les	 échanges	 (automatiques)	
d’informations	 entre	 autorités	 fiscales	 font	 non	
seulement	 partie	 des	 conventions	 bilatérales102
	 mais	
également	 de	 mesures	 internationales	 et	 régionales	
multiples	et	répétées103
	comme	l’ambitieux	«	Paquet	
sur	la	lutte	contre	l'évasion	fiscale	»	de	la	Commission	
européenne	104
.	
	
	
Usage	pratique	des	conventions	fiscales	
concernant	le	revenu	et	la	fortune	
	
1. Les	 bénéfices	 d'une	 entreprise	 d'un	 État	
contractant	ne	sont	imposables	que	dans	cet	
État,	 à	 moins	 que	 l'entreprise	 n'exerce	 son	
activité	 dans	 l'autre	 État	 contractant	 par	
l'intermédiaire	d'un	établissement	stable	qui	y	
est	situé105
.	Une	société	établie	dans	un	pays	
(l’Etat	de	Résidence)	ne	peut	donc	être	taxée	
34
	Income	or	capital	that	is	taxable	in	the	state	of	source	or	situs	is	exempted	in	the	state	of	residence,	but	it	may	be	taken	into	account	in	determining	
the	rate	of	tax	applicable	to	the	taxpayer’s	remaining	income	or	capital.		
35
	Income	or	capital	that	is	taxable	in	the	state	of	source	or	situs	is	subject	to	tax	in	the	state	of	residence,	but	the	tax	levied	in	the	state	of	source	or	
situs	is	credited	against	the	tax	levied	by	the	state	of	residence	on	such	income	or	capital.		
36
	Article	25.	This	procedure	bringing	together	the	competent	authorities,	i.e.	the	tax	administrations,	of	both	countries	is	a	deterrent	for	most	local	
administrations,	which	rightly	foresee	an	outlay	of	time	and	effort	–	and	the	use	of	the	English	language...	
37
	Articles	26	and	27.	
38
	http://ow.ly/FsUu305SVDB.	
39
	Paragraph	1	of	Article	7:	“Profits	of	an	enterprise	of	a	Contracting	State	shall	be	taxable	only	in	that	State	unless	the	enterprise	carries	on	business	
in	the	other	Contracting	State	through	a	permanent	establishment	situated	therein.	If	the	enterprise	carries	on	business	as	aforesaid,	the	profits	that	
are	attributable	to	the	permanent	establishment	in	accordance	with	the	provisions	of	paragraph	2	may	be	taxed	in	that	other	State.”	
102
	Articles	26	et	27.	
103
	http://ow.ly/CQud305SVN2.	
104
	La	procédure	amiable	dite	des	“autorités	compétentes”	prévue	à	l’article	25	est	dissuasive	pour	la	plupart	des	administrations	locales	qui	redoutent	
à	juste	titre	une	débauche	de	temps	et	d’efforts	–	et	l’usage	de	la	langue	anglaise…	
105
	Article	7,	§	1.
19	
state	 of	 source	 unless	 it	 has	 a	
permanent	establishment	there40
;	
2. Real	 estate	 income	 and	 capital	 gains	
are	 always	 taxable	 in	 their	 country,	
thus	 making	 taxation	 bases	 and	
calculations	a	key	factor	in	immovable	
property	 investments.41
	 This	 can	 also	
make	 it	 possible	 for	 indirect	 tax	
optimization	by	selling	shares	in	a	real	
estate	company	as	opposed	to	the	sale	
of	 its	 assets	 or	 the	 simple	 sale	 of	 a	
building	 or	 land	 (but	 recent	 OECD	
treaties	provide	for	the	taxation	of	the	
sale	of	shares	deriving	more	than	50%	of	
their	value	from	such	property42
);	
3. Directors’	fees	are	always	taxable	in	the	
country	 of	 incorporation	 of	 the	
company	paying	them,	thus	offering	the	
first,	and	often	easiest,	opportunity	for	
a	“salary	split”43
	along	with	Article	15	of	
the	OECD	Model	Convention	relating	to	
employees.	 A	 reference	 to	 the	 “183	
days	rule”	of	Article	15	is	usually	made	
for	 managing	 directors	 or	 general	
managers	 in	 charge	 of	 the	 day-to-day	
management	(see	item	4	below);	
4. Employment	 remuneration,	 in	
principle,	 is	 taxed	 in	 the	 country	 of	
residence	of	the	employee.	If	the	work	
is	 carried	 out	 in	 the	 other	 contracting	
state,	then	the	rights	to	tax	shift	to	the	
dans	 l’Etat	 de	 la	 source	 à	 moins	 qu’elle	 n’y	
possède	un	Etablissement	stable106
;	
2. Les	revenus	immobiliers	et	gains	en	capitaux	
sont	 toujours	 taxables	 dans	 le	 pays	 où	
l’immeuble	 est	 situé,	 imposant	 dès	 lors	 un	
examen	 attentif	 des	 assiettes	 et	 calcul	 des	
taxes	 foncières	 lors	 d’investissements	
immobiliers.	 Les	 différences	 de	 traitement	
fiscal	de	la	vente	d’actions/parts	d’une	société	
immobilière	 par	 rapport	 à	 la	 réalisation	 de	
l’actif	 immobilier	 sous-jacent	 ouvrent	 de	
considérables	 opportunités	 d’optimisation	
(même	 si	 les	 dernières	 conventions	 OCDE	
prévoient	la	taxation	des	ventes	d’actions	de	
sociétés	dérivant	plus	de	50%	de	leur	valeur	de	
telles	propriétés	immobilières107
);	
	
3. Les	 tantièmes,	 jetons	 de	 présence	 et	 autres	
rétributions	similaires	qu'un	résident	d'un	État	
contractant	reçoit	en	sa	qualité	de	membre	du	
conseil	d'administration	sont	imposables	dans	
le	pays	du	siège	de	la	société.	Il	s’agit	donc	de	
la	 façon	 la	 plus	 simple	 d’opérer	 un	 “Salary	
Split”	108
	(avec	l’article	15	pour	les	travailleurs).	
Une	référence	à	la	“règle	des	183	jours”		est	en	
règle	 ajoutée	 pour	 les	 administrateurs-
délégués	 à	 la	 gestion	 journalière	 ou	 les	
délégués	à	la	gestion	journalière	(voir	point	4	
ci-dessous);	
	
4. Les	revenus	d’emploi,	sont	en	principe	taxés	
dans	 l’Etat	 de	 résidence	 du	 travailleur.	 Si	
l’emploi	 est	 exercé	 dans	 l’autre	 Etat,	 la	
compétence	fiscale	est	alors	allouée	à	l’Etat	de	
la	 source109
.	 C’est	 la	 première	 exception	 au	
40
	Article	7	and	paragraph	2	of	Articles	13	and	22.	The	term	“place	of	business”	covers	any	premises,	facilities	or	installations	used	for	carrying	on	the	
business	of	the	enterprise,	whether	or	not	they	are	used	exclusively	for	that	purpose.	A	place	of	business	may	also	exist	where	no	premises	are	
available	or	required	for	carrying	on	the	business	of	the	enterprise	and	it	simply	has	a	certain	amount	of	space	at	its	disposal.	It	is	immaterial	whether	
the	premises,	facilities	or	installations	are	owned	or	rented	by	or	are	otherwise	at	the	disposal	of	the	enterprise.	A	place	of	business	may	thus	be	
constituted	by	a	pitch	in	a	market-place,	or	by	a	certain	permanently	used	area	in	a	customs	depot	(e.g.	for	the	storage	of	dutiable	goods).	Again,	the	
place	of	business	may	be	situated	in	the	business	facilities	of	another	enterprise.	This	may	be	the	case,	for	instance,	where	the	foreign	enterprise	has	
at	its	constant	disposal	certain	premises	or	a	part	thereof	owned	by	the	other	enterprise.		
41
	Article	6	and	paragraph	1	of	Articles	13	and	22.	
42
	Paragraph	4	of	Article	13.	
43
	Article	16.	
106
	Article	7	et	paragraphe	2	des	articles	13	and	22.	L’expression	«	installation	d’affaires	»	couvre	tout	local,	matériel	ou	installation	
utilisé	pour	l’exercice	des	activités	de	l’entreprise,	qu’il	serve	ou	non	exclusivement	à	cette	fin.	Il	peut	même	y	avoir	une	installation	d’affaires	lorsque	
aucun	local	n’est	disponible	ni	nécessaire	pour	l’exercice	des	activités	de	l’entreprise	et	que	celle-ci	dispose	simplement	d’un	certain	emplacement.	
Il	importe	peu	que	l’entreprise	soit	ou	non	propriétaire	ou	locataire	du	local,	du	matériel	ou	de	l’installation	ou	qu’elle	l’ait	d’une	autre	manière	à	sa	
disposition.	Ainsi,	l’installation	d’affaires	peut	être	constituée	par	une	place	sur	un	marché,	ou	par	un	certain	emplacement,	utilisé	de	manière	
permanente,	dans	un	dépôt	de	douane	(par	exemple	pour	l’entreposage	de	marchandises	taxables).	L’installation	d’affaires	peut	aussi	se	trouver	
dans	les	locaux	d’une	autre	entreprise.	Ce	peut	être	le	cas,	par	exemple,	lorsque	l’entreprise	étrangère	dispose	en	permanence	de	certains	locaux	ou	
d’une	partie	des	locaux	appartenant	à	l’autre	entreprise.	
107
	Paragraphe	4	de	l’Article	13.	
108
	Article	16.	
109
	Article	15,	§	1	:	Sous	réserve	des	dispositions	des	articles	16,	18	et	19,	les	salaires,	traitements	et	autres	rémunérations	similaires	qu'un	résident	
d'un	État	contractant	reçoit	au	titre	d'un	emploi	salarié	ne	sont	imposables	que	dans	cet	État,	à	moins	que	l'emploi	ne	soit	exercé	dans	l'autre	État	
contractant.	Si	l'emploi	y	est	exercé,	les	rémunérations	reçues	à	ce	titre	sont	imposables	dans	cet	autre	État.
20	
state	 of	 source.44
	 This	 is	 the	 first	
exception	 to	 the	 principle.	 If	 three	
conditions	 are	 simultaneously	
fulfilled,45
	then	an	exception	to	the	first	
exception	 brings	 us	 back	 to	 the	
principle:	 taxation	 in	 the	 state	 of	
residence	 of	 the	 employee.	 The	 three	
conditions	are	cumulative,	which	means	
that	 if	 one	 or	 more	 are	 not	 satisfied,	
then	 the	 second	 exception	 does	 not	
apply.	Hence,	it	suffices	not	to	have	to	
count	the	days	of	activity	in	the	Work	
state46
,	to	have	the	remuneration	of	the	
employee	 paid	 by,	 or	 on	 behalf	 of	 a	
company	in	the	Work	state	or	borne	by	
a	 permanent	 establishment	 of	 a	
company	resident	in	the	Work	state	to	
stay	with	the	first	exception:	taxation	in	
the	Work	state;	
5. Dividends	and	interest	are	taxed	both	
in	the	state	of	residence	and	the	state	
of	source,	with	limitations	on	the	rights	
to	tax	in	the	state	of	source;47
	
6. Royalties,	 as	 a	 rule,	 are	 taxed	 in	 the	
state	 of	 residence	 of	 the	 author,	 but	
limited	rights	to	tax,	as	with	dividends	
and	 interest,	 may	 be	 allocated	 to	 the	
state	of	source;48
	
	
	
	
principe.	 Si	 3	 conditions	 cumulatives	 sont	
satisfaites110
,	 alors	 une	 exception	 à	 cette	
première	exception	nous	ramène	au	principe:	
taxation	dans	l’Etat	de	résidence	du	travailleur.	
Puisque	 ces	 3	 conditions	 sont	 cumulatives,	 il	
suffit	dès	lors	qu’une	seule	ne	soit	pas	remplie	
pour	 conserver	 la	 première	 exception	 :	
taxation	 dans	 le	 pays	 d’exercice	 de	 l’activité	
d’emploi.	Il	suffit	dès	lors	pour	ne	pas	devoir	
compter	 les	 jours	 de	 séjour	 dans	 l’Etat	 de	 la	
source	que	la	rémunération	de	l’employé	soit	
payée	par	un	employeur	résident	de	l’Etat	de	la	
source	 ou	 supportée	 par	 un	 établissement	
stable	d’une	entreprise	établie	dans	l’Etat	de	
résidence	 pour	 continuer	 à	 appliquer	 la	
première	exception;	
	
5.		Les	dividendes	et	intérêts	sont	taxés	à	la	
fois	dans	l’Etat	de	résidence	et	de	la	source	
mais	 le	 montant	 d'impôt	 que	 peut	 percevoir	
l'État	de	la	source	est	limité111
;	
6.	les	redevances	de	toute	nature	payées	pour	
l'usage	ou	la	concession	de	l'usage	d'un	droit	
d'auteur	sur	une	œuvre	littéraire,	artistique	ou	
scientifique	sont	en	principe	taxées	dans	l’Etat	
de	résidence	et	non	dans	l’Etat	de	la	source	ou	
du	situs	mais	un	pouvoir	de	retenue	à	la	source	
peut	être	octroyé	à	l’Etat	de	la	source112
;	
	
44
	Subject	to	the	provisions	of	Articles	16,	18	and	19,	salaries,	wages	and	other	similar	remuneration	derived	by	a	resident	of	a	Contracting	State	in	
respect	of	an	employment	shall	be	taxable	only	in	that	State	unless	the	employment	is	exercised	in	the	other	Contracting	State.	If	the	employment	is	
so	exercised,	such	remuneration	as	is	derived	therefrom	may	be	taxed	in	that	other	State.	
45
	1)	the	recipient	is	present	in	the	other	state	for	a	period	or	periods	not	exceeding	in	the	aggregate	183	days	in	any	twelve-month	period	commencing	
or	ending	in	the	fiscal	year	concerned,	and	
			2)	the	remuneration	is	paid	by,	or	on	behalf	of,	an	employer	who	is	not	a	resident	of	the	other	state,	and	
			3)	the	remuneration	is	not	borne	by	a	permanent	establishment	which	the	employer	has	in	the	other	state.		
46
	Although	various	formulas	have	been	used	by	member	countries	to	calculate	the	183-day	period,	there	is	only	one	way	which	is	consistent	with	the	
wording	of	this	paragraph:	the	“days	of	physical	presence”	method.	The	application	of	this	method	is	straightforward,	as	the	individual	is	either	
present	in	a	country	or	he	is	not.	The	presence	could	also	relatively	easily	be	documented	by	the	taxpayer	when	evidence	is	required	by	the	tax	
authorities.	Under	this	method,	the	following	days	are	included	in	the	calculation:	part	of	a	day,	day	of	arrival,	day	of	departure	and	all	other	days	
spent	inside	the	state	of	activity	such	as	Saturdays	and	Sundays,	national	holidays,	holidays	before,	during	and	after	the	activity,	short	breaks	(training,	
strikes,	lock-out,	delays	in	supplies),	days	of	sickness	(unless	they	prevent	the	individual	from	leaving	and	he	would	have	otherwise	qualified	for	the	
exemption)	and	death	or	sickness	in	the	family.	
47
	Articles	10	and	11	with	limits	ranging	from	5	to	15%	for	dividends	to	10%	for	interest	payments.	
48
	Article	12.	
110
	Article	15,	§	2	:	Nonobstant	les	dispositions	du	paragraphe	1,	les	rémunérations	qu'un	résident	d'un	État	contractant	reçoit	au	titre	d'un	emploi	
salarié	exercé	dans	l'autre	État	contractant	ne	sont	imposables	que	dans	le	premier	État	si	:	
a)	le	bénéficiaire	séjourne	dans	l'autre	État	pendant	une	période	ou	des	periods	n'excédant	pas	au	total	183	jours	durant	toute	période	de	douze	
mois	commençant	ou	se	terminant	durant	l'année	fiscale	considérée,	et	
b)	les	rémunérations	sont	payées	par	un	employeur,	ou	pour	le	compte	d'un	
employeur,	qui	n'est	pas	un	résident	de	l'autre	État,	et	
c)	la	charge	des	rémunérations	n'est	pas	supportée	par	un	établissement	stable	que	l'employeur	a	dans	l'autre	État.	
111
	Articles	10	and	11.	
112
	Article	12.
21	
7. Self-employed	income	is	always	taxed	
in	 the	 state	 of	 residence	 but	 may	 be	
taxed	in	the	state	of	source	if	the	self-
employed	individual	has	a	fixed	base	in	
that	country.	The	same	basic	rules	apply	
for	 the	 determination	 of	 a	 fixed	 base	
and	 a	 permanent	 establishment,	 and	
these	 have	 even	 been	 unified	 since	
2000;49
	
8. Income	 from	 the	 activities	 of	
entertainers	 and	 sportsmen	 is	 always	
only	taxable	in	the	state	of	source50
;	
9. Gains	from	the	alienation	of	shares	or	
securities	are	always	taxed	in	the	state	
of	residence51
;	
10. Private	 sector	 pensions	 are	 always	
taxed	in	the	state	of	residence,	and	so	is	
income	 received	 by	 students	 for	 the	
purpose	of	their	education	or	training.52
	
	
One	 can	 easily	 envisage	 the	 numerous	 and	
cumulative	 tax	 opportunities	 that	 arise	 from	
simply	combining	these	rights	to	tax	based	on	
clear,	 unified	 and	 practically	 universal	 OECD	
rules.	
Ms.	Jolie	&	Mr.	Pitch	
	
Let	us	consider	a	concrete	example	of	a	rather	
common	situation	allowing	us	to	peruse	the	4	
levels	of	optimization.	
7. Les	 revenus	 des	 professions	 indépendantes	
sont	 en	 règle	 taxés	 dans	 l'Etat	 de	 résidence	
mais	 peuvent	 être	 taxés	 dans	 l'Etat	 de	 la	
source	si	l'indépendant	y	a	une	base	fixe	ou	un	
établissement	 stable.	 Les	 mêmes	 règles	
s'appliquent	donc	pour	les	2	concepts	depuis	
2000113
;	
	 	
8. Les	 revenus	 des	 artistes	 et	 sportifs	 ne	 sont	
taxables	que	dans	l'Etat	de	la	source114
;	
9. Les	gains	résultant	de	la	réalisation	d'actions	
ou	autres	valeurs	mobilières	ne	sont	taxables	
que	dans	l'Etat	de	résidence115
;	
10. Les	 pensions	 du	 secteur	 privé	 sont	 toujours	
taxables	dans	l'Etat	de	résidence,	il	en	va	de	
même	 des	 sommes	 	 que	 les	 Etudiants		
reçoivent	pour	couvrir	leurs	frais	d'entretien,	
d'études	ou	de	formation116
.	
	
L'on	peut	aisément	réaliser	les	nombreuses,	souvent	
cumulatives,	optimisations	fiscales	(à	croiser	avec	les	
optimisations	 en	 termes	 de	 cotisations	 de	 sécurité	
sociale117
)	 à	 opérer	 en	 articulant	 et	 combinant	 ces	
compétences	fiscales	claires,	unifiées	et	pratiquement	
universelles	de	l'OCDE.	
Mme	Jolie	et	Mr.	Pitch	
	
Envisageons	 à	 présent	 un	 exemple	 concret	 d'une	
situation	 typique	 d'une	 famille	 de	 contribuables	
49
	Before	2000,	income	from	professional	services	and	other	activities	of	an	independent	nature	was	dealt	under	a	separate	article,	i.e.	Article	14.	The	
provisions	of	that	article	were	similar	to	those	applicable	to	business	profits,	but	it	used	the	concept	of	fixed	base	rather	than	that	of	permanent	
establishment,	since	it	had	originally	been	thought	that	the	latter	concept	should	be	reserved	for	commercial	and	industrial	activities.	The	elimination	
of	Article	14	in	2000	reflected	the	fact	that	there	were	no	intended	differences	between	the	concepts	of	permanent	establishment,	as	used	in	Article	
7,	and	fixed	base,	as	used	in	Article	14,	or	between	how	profits	were	computed	and	tax	was	calculated	according	to	whether	Article	7	or	Article	14	
applied.	 The	 elimination	 of	 Article	 14	 therefore	 meant	 that	 the	 definition	 of	 permanent	 establishment	 became	 applicable	 to	 what	 previously	
constituted	a	fixed	base.	
50
	Article	17.	
51
	Paragraphs	4	and	5	of	Article	13.	
52
	Articles	18	and	20.	
113
	Avant	2000,	le	revenu	tiré	d’une	profession	libérale	et	d’autres	activités	de	caractère	indépendant	faisait	l’objet	d’un	article	séparé,	soit	l’article	
14.	Les	dispositions	de	cet	article	étaient	semblables	à	celles	qui	s’appliquaient	aux	bénéfices	des	entreprises	mais	on	y	retrouvait	le	concept	de	base	
fixe	plutôt	que	celui	d’établissement	stable,	puisqu’il	avait	originellement	été	considéré	que	ce	dernier	concept	ne	devait	s’appliquer	que	dans	le	
cadre	des	activités	industrielles	et	commerciales.	La	suppression	de	l’article	14	en	2000	a	été	motivée	par	le	fait	qu’aucune	différence	ne	semblait	
souhaitable	entre	les	concepts	d’établissement	stable,	à	l’article	7,	et	de	base	fixe,	à	l’article	14,	ni	entre	la	façon	de	calculer	les	bénéfices	et	l’impôt	
selon	que	l’article	7	ou	l’article	14	s’applique.	La	suppression	de	l’article	14	a	donc	eu	comme	conséquence	que	la	définition	d’établissement	stable	
s’applique	désormais	à	ce	qui	constituait	précédemment	une	base	fixe.	
114
	Article	17.	
115
	Paragraphes	4	et	5	de	l’Article	13.	
116
	Articles	18	and	20.	
117
	Voir	notamment	au	sein	de	l’EEE,		le	règlement	(ce)	n°	883/2004	du	parlement	européen	et	du	conseil	du	29	avril	2004		portant	sur	la	coordination	
des	systèmes	de	sécurité	sociale:	http://ow.ly/Xlj5305Sxtp	
.
22	
Ms.	Jolie	owns	a	business	in	Brussels	as	a	self-
employed	 individual	 in	 the	 trade	 sector	 (she	
exports	Belgian	chocolates	and	imports	services	
from	 Spain	 where	 she	 and	 her	 husband,	 Mr.	
Pitch,	also	have	a	dwelling).	On	the	advice	of	
her	 accountant,	 she	 considers	 setting	 up	 a	
company	to	shift	from	Corporate	Income	Tax	to	
Individual	Income	Tax.	A	side	benefit	is	that	no	
social	security	contributions	apply	in	respect	of	
invoices	 issued	 by	 a	 company,	 unlike	 for	
invoices	issued	by	private	persons.53
	Mr.	Pitch	
is	a	high	level	executive,	manager	of	the	MENA	
sales	 department,	 working	 in	 a	 Belgian	
company	 which	 is	 part	 of	 a	 U.S.-based	
international	 group	 of	 companies	 in	 the	
pharmaceutical	 sector.	 He	 has	 recently	 been	
offered	the	opportunity	to	be	hired	by	(and	to	
report	to)	the	group’s	company	in	Spain,	where	
the	sales	department	is	now	based.	Both	Mr.	
Pitch	and	Ms.	Jolie	have	plans	to	retire	to	Spain	
within	 10	 years,	 sell	 the	 shares	 of	 their	
company	 and	 enjoy	 a	 well-deserved	 pension.	
By	 then,	 their	 two	 children	 will	 either	 have	
found	 a	 job	 or	 will	 still	 be	 studying,	 with	 the	
world	as	their	limit	for	choosing	a	position	or	
university.	 Mr.	 Pitch	 and	 Ms.	 Jolie	 created	
original	works	during	their	professional	activity	
which	they	licensed	to	their	companies.	
	
	
	
Now	 the	 question	 is:	 why	 consider	 only	
Belgium	as	a	place	for	incorporation?		
	
Asking	this	simple	question	opens	a	realm	of	tax	
optimization	possibilities.	
	
	 	
1. Carefully	comparing	the	taxable	bases,	
rates	and	calculations	of	the	Corporate	
Income	Tax	in	Spain	&	Belgium,	Ms.	Jolie	
opts	for	setting	up	a	company	in	Spain	
(25%	Corporate	Income	Tax	compared	
to	–	still	in	2016	–	34%	in	Belgium).	This	
permettant	de	parcourir	les	4	questions	de	la	méthode	
proposée.	
	
Mme	 Jolie	 est	 indépendante	 et	 exerce	 donc	 en	
personne	physique	une	entreprise	à	Bruxelles.	Elle	fait	
commerce	de	chocolats	qu'elle	exporte	et	outsource	
par	 ailleurs	 des	 services	 en	 Espagne	 qu'elle	 offre	
ensuite	 à	 ses	 clients.	 Son	 mari	 et	 elle	 possèdent	
également	 un	 foyer	 d'habitation	 en	 Espagne.	 Sur	
conseil	de	son	expert-comptable	et	conseil	fiscal,	elle	
envisage	 de	 créer	 une	 société	 pour	 quitter	 à	 tout	 le	
moins	partiellement	l'Impôt	des	Personnes	Physiques	
et	 rejoindre	 l'Impôt	 des	 Sociétés.	 Un	 premier	 gain	
rapide	est	qu'aucune	cotisation	de	sécurité	sociale	ne	
s'appliqu	 aux	 factures	 émises	 par	 une	 société,	
contrairement	 à	 celles	 émises	 par	 des	 personnes	
physiques.	Mr.	Pitch	est	cadre	de	haut	niveau,	manager	
du	département	commercial	responsable	de	la	région	
MENA.	Il	travaille	pour	une	société	belge,	membre	d'un	
groupe	 international	 basé	 aux	 Etats-Unis	 dans	 le	
secteur	pharmaceutique.	Il	vient	de	se	voir	proposer	de	
rejoindre	 une	 société	 du	 groupe	 en	 Espagne	 dans	 le	
cadre	d'une	promotion	interne.	Tant	Mme	Jolie	que	M.	
Pitch	 ont	 comme	 projet	 de	 prendre	 leur	 pension	 en	
Espagne	(dans	10	ans	maximum),	vendre	les	parts	de	
leur	société	et	profiter	d'une	retraite	bien	méritée.	D'ici	
là,	 leurs	 2	 enfants	 auront	 soit	 trouvé	 un	 travail	 soit	
seront	 encore	 aux	 études.	 La	 planète	 est	 leur	 seule	
limite	pour	choisir		un	métier	ou	une	université.	Mr.	
Pitch	 et	 Mme	 Jolie	 ont	 par	 ailleurs	 créé	 	 plusieurs	
œuvres	originales	durant	leur	vie	professionnelle	qu'ils	
ont	louées	à	leurs	sociétés.		
	
	
	
La	première	question	à	se	poser	est	donc	:	Pourquoi	
ne	considérer	que	la	Belgique	comme	pays	pour	créer	
une	société	?	
	
Se	poser	cette	question	pourtant	simple	(la	Première	
de	 notre	 méthode	 :	 Où	 payer	 ses	 impôts)	 ouvre	 un	
océan	(bleu)	d’opportunités	d’optimisations	fiscales	et	
de	sécurité	sociale	:	
	
1) Après	avoir	comparé	l’assiette,	les	taux	et	le	
calcul	de	l’Impôt	des	Sociétés	en	Espagne	et	en	
Belgique,	Mme	Jolie	choisit	l’Espagne	(25%	de	
taux	 d’imposition	 contre	 encore	 34%	 en	
Belgique).	 La	 société	 espagnole	 ne	 sera	 pas	
taxable	 en	 Belgique	 à	 moins	 d’y	 avoir	 un	
établissement	stable118
.	Mme	Jolie	évite	donc	
53
	One	should	remember	that	social	security	contributions	ONLY	apply	to	professional	income.	See	Question	2:	Which	of	the	4	types	of	taxable	
income	for	individual	income	tax	should	I	receive?	
118
	Selon	l’article	7,	les	bénéfices	d'une	entreprise	d'un	État	contractant	ne	sont	imposables	que	dans	cet	État,	à	moins	que	l'entreprise	n'exerce	son	
activité	dans	l'autre	État	contractant	par	l'intermédiaire	d'un	établissement	stable	qui	y	est	situé.
23	
company	will	not	be	taxable	in	Belgium	
unless	it	has	a	permanent	establishment	
there54
.	Ms.	Jolie	carefully	avoids	having	
either	 a	 material	 permanent	
establishment	 (an	 office,	 say)	 or	 a	
personal	 one	 (she	 does	 not	 habitually	
exercise,	 in	 a	 contracting	 state,	
authority	 to	 conclude	 contracts	 in	 the	
name	of	the	company)	in	Belgium55
;	
2. Ms.	Jolie	has	been	appointed	director	
of	 the	 company	 and	 therefore	 pays	
taxes	 (and	 social	 security)	 in	 Spain.56
	
The	rate	is	again	(much)	more	favorable	
than	 in	 Belgium:	
	
	
	
de	 représenter	 un	 établissement	 stable	
matériel	 en	 Belgique	 (disons	 un	 bureau)	 ou	
même	humain	(elle	n’agit	pas	pour	son	compte	
et	 ne	 dispose	 pas	 en	 Belgique	 de	 pouvoirs	
qu'elle	 exerce	 habituellement	 lui	 permettant	
de	conclure	des	contrats	au	nom	de	celle-ci)
	
de	
sa	société		espagnole	
119
;	
	
	
	
2)	 Mme	 Jolie	 est	 membre	 du	 conseil	
d’administration	 de	 la	 société	 espagnole	 et	 paie	
ainsi	 ses	 impôts	 (et	 la	 sécurité	 sociale)	 en	
Espagne120
.	Les	taux	sont	à	nouveau	(nettement)	
plus	respectueux	de	la	valeur	créée	qu’en	Belgique	
et	en	confisquent		donc	bien	moins.		
	
	
	
Comparez	la	Belgique	avec	les	autres	pays	voisins	
ou	plus	lointains	comme	le	Luxembourg,	les	Pays-
bas,	la	Suisse	par	exemple…	Ou	les	Etats-Unis121
.	
	
M.	 Pitch	 voit	 avec	 satisfaction	 sa	 rémunération	
également	moins	réduite	depuis	qu’il	a	rejoint	la	
société	sœur	du	groupe	en	Espagne.	
	
54
	Under	Article	7,	a	Contracting	State	cannot	tax	the	profits	of	an	enterprise	of	the	other	Contracting	State	unless	it	carries	on	its	business	through	a	
permanent	establishment	situated	therein.	
55
	She	is	aware	that,	while	no	formal	legal	right	to	use	a	particular	place	is	required	for	that	place	to	constitute	a	permanent	establishment,	the	mere	
presence	of	an	enterprise	at	a	particular	location	does	not	necessarily	mean	that	that	location	is	at	the	disposal	of	that	enterprise.	
56
	Under	Article	16,	directors’	fees	and	other	similar	payments	derived	by	a	resident	of	a	Contracting	State	in	his	capacity	as	a	member	of	the	board	
of	directors	of	a	company	which	is	a	resident	of	the	other	Contracting	State	may	be	taxed	in	that	other	State.	Ms.	Jolie	is	neither	remunerated	for	the	
day-to-day	management	or	technical	activities	nor	as	an	active	partner	in	the	company	as	specified	in	Article	16,	paragraph	2	of	the	Belgium-Spain	
DTT,	so	we	do	not	apply	the	exception	of	Article	15,	paragraph	2.	Even	if	that	were	the	case,	as	the	company	is	a	Spanish	company,	the	rights	to	tax	
directors’	fees	remains	with	Spain.	
119
	 Elle	 est	 informée	 que	 si	 l’existence	 d’un	 droit	 juridique	 formel	 d’utiliser	 un	 emplacement	 particulier	 n’est	 pas	 indispensable	 pour	 que	 cet	
emplacement	constitue	un	établissement	stable,	la	simple	présence	d’une	entreprise	à	un	emplacement	particulier	ne	signifie	pasnécessairement	
que	cet	emplacement	soit	à	la	disposition	de	l’entreprise.	
120
	Selon	l’article	16,	les	tantièmes,	jetons	de	présence	et	autres	rétributions	similaires	qu'un	résident	d'un	État	contractant	reçoit	en	sa	qualité	de	
membre	du	conseil	d'administration	ou	de	surveillance	d'une	société	qui	est	un	résident	de	l'autre	État	contractant	sont	imposables	dans	cet	autre	
État.	Mme	Jolie	n’est	pas	rémunérée	pour	l'exercice	d'une	activité	journalière	de	direction	ou	de	caractère	technique	ni	au	titre	de	son	activité	
personnelle	en	tant	qu'associée	de	sorte	que	nous	n’appliquons	pas	l’exception	de	l’article	16,	§	2	renvoyant	à	l’article	15.		
121
	http://ow.ly/BGmq305Sywh.
24	
Compare	 Belgium	 with	 neighboring	
countries	 like	 Luxembourg,	 the	
Netherlands	 or	 Switzerland,	 for	
instance…	Or	with	the	U.S57
.	
	
Mr.	Pitch	also	benefits	from	less-taxed	
wages	 in	 Spain58
	 as	 he	 has	 now	 been	
hired	 as	 an	 employee	 of	 a	 sister	
company	within	the	U.S.-owned	group	
of	companies.59
		
	
Thus,	 neither	 Ms.	 Jolie	 nor	 Mr.	 Pitch	
have	to	become	tax	residents	of	Spain	
to	be	taxed	in	that	country,	which	has	
become	 the	 source	 of	 both	 directors’	
fees	and	employment	income.	
	
3. While	 enjoying	 a	 permanent	 home	
available	 to	 them	 in	 both	 states,	 they	
have	not	yet	shifted	their	personal	and	
economic	 relations	 (center	 of	 vital	
interests)	to	Spain	and	therefore	realize	
a	tax-free	capital	gain	on	the	sale	of	the	
Spanish	company	shares	in	Belgium.		
4. They	 agreed	 with	 the	 buyer	 of	 the	
shares	that	they	will	continue	licensing	
certain	original	works	(and	trademarks)	
to	 the	 company	 after	 the	 sale,	 thus	
benefiting	from	a	favorable	tax	regime	
in	Spain	and	only	5%	withholding	tax	in	
Belgium.60
	
5. They	do	not	own	shares	of	companies	in	
Belgium	 and	 do	 not	 receive	 interest	
from	 Belgian	 sources,	 so	 they	 do	 not	
need	 to	 apply	 the	 limitation	 of	 the	
withholding	at	source	stated	in	Articles	
10	(Dividends:	max.	15%	in	the	state	of	
source)	and	11	(Interests:	max.	10%	in	
the	state	of	source).	
	
Il	résulte	de	ce	qui	précède	que	ni	Mme	Jolie	ni	M.	
Pitch	 ne	 doivent	 devenir	 résidents	 fiscaux	 en	
Espagne	pour	y	être	taxés.		
	
L’Espagne	 est	 devenu	 l’Etat	 de	 la	 source	 des	
revenus	 d’emploi	 et	 de	 membre	 du	 conseil	
d’administration	des	époux;	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
3)	 Bien	 que	 disposant	 d’un	 foyer	 d’habitation	
permanent	 tant	 en	 Belgique	 qu’en	 Espagne,	 les	
époux	n’ont	pas	encore	le	centre	de	leurs	intérêts	
vitaux	en	Espagne	et	réalisent	une	plus-value	non	
taxée	 sur	 la	 cession	 des	 parts	 de	 leur	 société	
espagnole	en	Belgique;	
	
4) Ils	 conviennent	 avec	 l’acquéreur	 des	 parts	
qu’ils	 continueront	 à	 percevoir	 des	 redevances	
pour	l'usage	et	la	concession	de	droits	d’auteur	et	
de	 droits	 sur	 des	 marques	 de	 commerce	
bénéficiant	 d’un	 régime	 favorable	 en	 Espagne	 et	
seulement	5%	de	précompte	en	Belgique;	
	
5)	Ils	ne	possèdent	pas	d’actions	de	sociétés	belges	
ni	ne	perçoivent	d’intérêts	de	source	belge	de	sorte	
qu’aucune	retenue	à	la	source	n’est	opérée	par	la	
Belgique	sur	des	dividendes	ou	intérêts		sur	pied	
des	 articles	 10	 (maximum	 15%)	 et	 11	 (maximum	
10%);	
	
	
	
	
57
	http://ow.ly/RbJ5305SyyI	
58
	And	much	lower	social	security	contributions.	
59
	Article	15,	paragraph	1:	Subject	to	the	provisions	of	Articles	16,	18	and	19,	salaries,	wages	and	other	similar	remuneration	derived	by	a	resident	of	
a	Contracting	State	in	respect	of	an	employment	shall	be	taxable	only	in	that	State	unless	the	employment	is	exercised	in	the	other	Contracting	State.	
If	the	employment	is	so	exercised,	such	remuneration	as	is	derived	therefrom	may	be	taxed	in	that	other	State.	
60
	Article	12:	Royalties	arising	in	a	Contracting	State	and	beneficially	owned	by	a	resident	of	the	other	Contracting	State	shall	be	taxable	only	in	that	
other	State.	Belgium	is	making	use	of	Article	12,	second	paragraph	to	tax	the	royalties	at	5%.
4 w's method - Méthode des 3 Q's + 1 0
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  • 1. Between confiscatory “Western” taxes and tax havens, is there a place to lay my hat? An introduction to the 4 Ws method By Christophe BOERAEVE, Professor and International Tax & Corporate lawyer “You, the people, have the power (...) The power to create happiness! You, the people, have the power to make this life free and beautiful, to make this life a wonderful adventure. Let us fight to free the world, to do away with national barriers, to do away with greed, with hate and intolerance. Let us fight for a world of reason, a world where science and progress will lead to all men’s happiness.” Charlie Chaplin, The Great Dictator, 1940. Entre les taxes confiscatoires occidentales et les paradis fiscaux, y a-t-il un endroit pour vivre? Une introduction à la méthode des 3 Q + 1 O Par Christophe BOERAEVE, Professeur et Avocat international spécialisé en droit fiscal & droit des entreprises « Vous, le peuple, avez le pouvoir (...) Le pouvoir de créer le bonheur! Vous, le peuple, avez le pouvoir de rendre cette vie libre et magnifique, de faire de cette vie une incroyable aventure. Luttons afin de libérer le monde, afin de se défaire des barrières nationales, afin de se défaire de la cupidité, de la haine et de l'intolérance. Luttons pour un monde adepte de la raison, un monde où la science et le progrès conduiront au bonheur des hommes”. Le discours final du Grand Dictateur (par Sir Charles Chaplin), 1940.
  • 2. 2 Adapted to the economic life of citizens, this commitment to put aside national barriers has resulted in various successes, including but not limited to: the European Economic Area (EEA)1 and the North American Free Trade Agreement (NAFTA)2 , the World Trade Organization (WTO)3 , multi or bi-lateral trade agreements, the Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA)4 and... the Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP)5 which, if fruitful, will result in the biggest free trade deal in history. This is one more step on the long odyssey that began with the great explorers such as Marco Polo (c. 1254–1324), a contemporary of Ibn Battuta (1304–1369), who visited various parts of the Asian and African continents, including China, South Asia, the Horn of Africa and the Middle East, to name a few. Ibn also visited parts of Eastern Europe. The earliest recorded activities of long-distance profit-seeking merchants in Europe (think of Vasco da Gama, c. 1460/1469–1524 or Christopher Columbus, 1451–1506) represented an important milestone in what would later be called the history of (Western) capitalism-mercantilism, along with the British East India Company6 (1600) and the Dutch East India Company (1602)7 which launched an era of large state-chartered trading companies. For them, today’s trade barriers, quotas and customs duties would have been fiercer Si nous l’appliquons à la vie économique des citoyens, cet engagement à mettre de côté les barrières nationales compte plusieurs succès régionaux ou planétaires, notamment : l’Espace Economique Européen (EEE)67 , l’Accord de libre-échange nord- américain (ALÉNA)68 , l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC)69 , des accords bi ou multilatéraux de libre échange comme l’Accord économique et commercial global (AECG ou CETA)70 et… le Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement (TTIP)71 qui, s’il est conclu, représentera le plus grand accord de libre échange de l’histoire. Il s’agit d’un pas de plus dans la longue odyssée initiée par les grands explorateurs : Marco Polo (1254–1324), un contemporain d’Ibn Battuta (1304–1369) qui explora les continents Asiatiques et Africains, dont la Chine, l’Asie du Sud, la corne de l’Afrique et le Moyen- Orient pour n’en citer que quelques-uns. Ibn voyagera également en Europe de l’Est. Les premières mentions historiques de tels marchands commerçant sur de longues distances en Europe (pensez à Vasco de Gama c. 1460/1469–1524 ou Christophe Colomb 1451–1506) sont autant de jalons dans ce que l’on appellera plus tard l’histoire du capitalisme occidental et du mercantilisme, avec notamment la Compagnie britannique des Indes orientales (1600)72 , la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (1602) 73 à l’origine d’une ère de sociétés d'État à charte. Pour ces marchands, nos barrières douanières, administratives et quotas actuels auraient représenté 1 http://ow.ly/P0bW305SEjw. 2 http://ow.ly/2xf1305SEmM. 3 http://ow.ly/G4O2305SEqe. 4 http://ow.ly/VPfR305SEsh. 5 http://ow.ly/hnb5305SEeL. 6 http://ow.ly/LmjM3067kmr. 7 The French East India Company will wait for the year of Our Lord 1664 to be set up (but will outrun the British equivalent in the 18th century). 67 L’Espace économique européen (EEE) a vu le jour en 1994 et a permis d’étendre les dispositions de l’Union européenne applicables à son marché intérieur aux pays membres de l’Association européenne de libre-échange (AELE). La législation de l’Union relative au marché intérieur devient dès lors partie intégrante de la législation des pays de l’EEE aussitôt que ces derniers ont approuvé son incorporation : http://ow.ly/HfwE305SDWr. 68 http://ow.ly/zrV8305SE7m. 69 http://ow.ly/UM0j305SE6e. 70 http://ow.ly/inkS305SE9r. 71 http://ow.ly/sJ4r305SEhb. 72 http://ow.ly/tF6e3067igh. 73 La Compagnie française des Indes orientales attendra par contre l’an de grâce 1664 pour voir le jour pour détrôner sa rivale anglaise au 18 ème siècle.
  • 3. 3 enemies to confront and overrun than typhoons and giant ocean waves! Introduction It has been a long journey for (tax) travelers avoiding the hazards of direct and indirect taxes, slippery social security contributions, and registration and successions duties before they finally reach their (tax) haven or (tax) heaven. Many were lost in the battle, crushed by the multiple and repeated military operations of the combined tax administrations – often gathered in regional or even international coalitions. Most never even engaged in the confrontation, unarmed and unprepared for an unbalanced conflict between law-weaponized tax administrations, with prolific legislators watching their back, possessing the most potent deterrent armament of all times: TAX KNOWLEDGE. Now let us leave this mad world of tax clashes, with greedy and suspicious officials preoccupied with their own wages and pensions, and come back to our DREAM. When one dreams of a tax haven (if not a tax heaven), one considers changing one’s domicile or seat of fortune. In the absence of being able to reach such a desirable state, one might feel doomed to suffocate in a burning hell of confiscatory taxes. This short, brain-teasing – and hopefully enlightening – article basically aims to present a middle-way desirable position through a 4- steps method: the 4 Ws. How can one avoid the two extremes: illusory tax-free havens and enslaving, unjustly greedy Western states and their tax collectors? de bien plus redoutables ennemis que les typhons et vagues monstrueuses. Introduction Ce fut un long périple pour les voyageurs (fiscaux) évitant les obstacles des taxes directes et indirectes, des impôts sur la fortune ou les droits d’enregistrement ou de succession, avant d’arriver au havre fiscal sinon au paradis fiscal. Nombreux ont disparu dans la bataille, anéantis par les opérations militaires multiples et répétées des administrations fiscales alliées – rassemblées en coalitions régionales et internationales. La plupart des contribuables ne rejoignirent jamais la résistance ou ne participèrent à la bataille, désarmés et pas, peu ou mal préparés pour ce conflit inégal entre des administrations fiscales surarmées, soutenues par des législateurs prolixes et possédant l’arme la plus dissuasive de tous les temps : la CONNAISSANCE FISCALE. Quittons à présent ce monde foldingue d’escarmouches fiscales à répétition, peuplé de fonctionnaires avides et suspicieux, préoccupés de leur propres salaires et pensions, et revenons à notre RÊVE. Quand l’on pense à un abri, asile (ou port – « Haven » en Anglais) fiscal, l’on s’imagine d’abord changer son domicile ou le siège de sa fortune. A défaut de pouvoir s’expatrier pour atteindre ce nouveau graal des contribuables occidentaux modernes, l’on pourrait se croire condamné à suffoquer toute sa vie durant dans l’enfer des taxes confiscatoires. Ce court, titillant et – je l’espère éclairant – article sert principalement d’introduction à une voie du milieu composée de 4 étapes : la méthode des 3 Q’s et de l’O. Comment éviter les deux extrêmes : des paradis fiscaux inaccessibles ou à tout le moins illusoires ou irréalistes d’une part, et d’autre part, des Etats modernes goulus et esclavagistes ainsi que leurs armées de fonctionnaires fiscaux ?
  • 4. 4 Is there a place where I can lay my hat? If the answer is YES, then we may eventually do away with greed, hate and intolerance and build together a world of reason – a world where science and knowledge will lead to happiness for all of humanity. Our dream – so wild that most taxpayers would never dare to believe it – might one day come to life: I love paying my taxes, as they are fair and represent for me a just return to the society and community I live in, help others, and nurture the future of our planet and its inhabitants. The 4 Ws Method So, without any further ado, here are the 4 questions or 4 Ws: 1. Where (in the world) should I pay my taxes? 2. What Income Tax should I pay? 3. Which of the 4 types of taxable income for individual income tax should I receive? 4. Who bears the costs/What are the deductible costs? Asking each of these 4 questions reveals realms of tax opportunities to get us closer to the surprising goal of loving to pay our taxes! Let us consider this original method as a repertory, an entire range of skills and aptitudes used in a particular field : Tax (& Social Security) optimization. These 4 questions will structure the approach of any taxpayer who may or may not have access to two, three or all four tax optimization opportunities, as maybe only one would be accessible or feasible. One question and its answer may already trigger substantial tax (and social security) savings but the model unleashes Y a-t-il un endroit pour vivre ? Pour moi et ceux que j’ai choisis ? Si la réponse est OUI, alors nous pourrons dire adieu à l’avidité, la haine et l’intolérance et construire ensemble un monde fondé sur la raison – un monde où la science et la connaissance permettent à l’humanité entière d’accéder au bonheur. Notre rêve – tellement ambitieux que la plupart des contribuables n’oseront jamais l’oser – peut un jour devenir réalité : J’aime payer mes taxes, car elles sont justes et représentent à mes yeux une reconnaissance légitime envers la société et la communauté dans laquelle je vis (et aide d’autres personnes) et favorisent ainsi le développement futur de notre planète et de ses habitants. La méthode de 3 Q’s + 1 O Et voici sans plus attendre, les 4 questions ou les 3 Q’s et l’O : 1. Où (dans le monde) payer mes Impôts ? 2. Quel(s) Impôt(s) Direct(s) payer? 3. Quel(s) revenu(s) percevoir des 4 revenus taxable à l’Impôt des Personnes Physiques? 4. Qui supporte les charges/Quels sont les frais déductibles? Chacune de ces 4 questions révèle des royaumes d’opportunités fiscales nous rapprochant de ce but surprenant d’aimer payer nos impôts ! Considérons cette méthode originale comme un répertoire, une gamme de compétences et d’aptitudes utilisées dans un domaine particulier : l'Optimisation des taxes (et de la sécurité sociale). Ces 4 questions vont structurer l’approche de tout assujetti fiscal, qu’il ait accès à une seule, deux, trois ou aux quatre univers d’optimisations. Un seul domaine peut en règle générer des économies considérables (d’impôts et de cotisations de sécurité sociale) mais l’abondance du modèle, et donc de la méthode, dévoile son plein potentiel en croisant et en articulant les
  • 5. 5 its potential and greatness when crossing and articulating the answers to 2 or more of the 4 questions or steps. The 4 Ws may either be considered from top to bottom (1 to 4) – from the more abstract to the more concrete reality of the taxpayer – or the other way round (4 to 1), taking off from the runway of professional costs and ascending to the open blue skies of international taxation. In this article we have opted for a practical “take-off” approach (starting with Question 4, then – for ease of exposition – Question 3 followed by Question 2, before concluding with Question 1), as we consider a “catch-all” concrete example covering all four tax optimization opportunities. QUESTION 4 : Who bears the costs (the company or the individual)? A similar question – “What are the costs?” – draws our attention to the key principle that taxpayers, whether legal entities or flesh-and- blood human beings, are only taxable on NET incomes. The Belgian Income Tax Code (ITC – Article 6) states it clearly: “The taxable income consists of the sum of all Net Incomes less deductible expenses. The Total Net Income is equal to the sum of the following four net income categories: 1. income from immovable property; 2. income from movable capital and property; 3. professional income; 4. miscellaneous income.” questions et réponses à 2 ou plus des 4 questions ou démarches. Les 4 questions peuvent être posées de haut en bas (1 à 4) – de la situation du contribuable la plus abstraite à la plus concrète– ou à l’inverse (4 à 1), en décollant de la piste des frais déductibles pour atteindre les ciels azurs de la fiscalité internationale. Nous avons opté dans cet article pour une approche pragmatique de style « décollage » (en commençant donc par la Question 4 – Suivie par les Questions 3 et 2 avant de conclure avec la Question 1). Nous clôturerons par un exemple compréhensif qui permet d’appliquer les 4 questions ou démarches à une situation assez ordinaire d’une famille de contribuables. QUESTION 4 : Qui supporte les frais (l’entreprise ou la personne physique)? Une question très proche – « Quels sont les frais déductibles» - nous rappelle le principe clé que les contribuables, entités juridiques et donc fictions légales ou êtres de chair et de sang, ne sont taxés que sur la somme de leurs revenus NETS. Le code belge de l’impôt sur les revenus (CIR – Article 6) l’expose très bien : «Le revenu imposable est constitué de l'Ensemble des Revenus Nets, diminué des dépenses déductibles. L'Ensemble des Revenus Nets est égal à la somme des revenus nets des catégories suivantes: 1° les revenus des biens immobiliers; 2° les revenus des capitaux et biens mobiliers; 3° les revenus professionnels; 4° les revenus divers.”
  • 6. 6 There are 2 basic deductible expenses: 1) Expenditure proven by supporting documents8 ; 2) Lump sums or flat rates or fixed amounts based on legal provisions. Within each category of income9 , different rules may apply concerning 1) what costs are deductible, and also 2) various standard amounts of deductible expenses that are applicable, and finally: 3) which other deductibles expenses, favorable tax regimes or tax cuts are granted. Here are some figures unveiling the huge disparities in lump-sum costs per category of income: 1. 40% for income generated by immovable property10 ; 2. 50% on the first bracket of EUR 15,360 for royalties11 , 15% on other incomes from renting or using movable property & no lump-sum costs for other incomes from movable capital and property; 3. 3% of the professional income of a director or 30% up to EUR 8,450 for an employee12 ; 4. various rates for miscellaneous income13 . Hence, initiating a “cost-hunting expedition” is practically a national sport in most (business) jurisdictions. Les charges fiscalement déductibles sont de 2 ordres : 1) Charges dont le contribuable justifie la réalité et le montant au moyen de documents probants74 ; 2) Forfaits, pourcentages ou encore montants monétaires fixés par des lois, arrêtés ou règlements. Pour chaque catégorie de revenus75 , des règles différentes trouvent à s’appliquer quant à 1) quels frais sont déductibles et 2) quels forfaits/pourcentages ou encore montants fixes de charges sont fiscalement acceptés et finalement : 3) quelles autres dépenses déductibles76 , régimes fiscaux favorables77 ou réductions d’impôts78 sont accordés. Voici quelques forfaits déterminés en pourcentages des revenus qui révèlent la grande disparité entre les catégories de revenus : 1. 40% ou 10% pour les revenus immobiliers79 ; 2. 50% pour la première tranche de 15,360 euros pour les redevances80 , 15% pour les autres revenus de la location, de l'affermage, de l'usage et de la concession de biens mobiliers mais pas de forfaits pour les autres revenus des capitaux et biens mobiliers ; 3. 3% pour les rémunérations des dirigeants d'entreprise ou 30% pour la première tranche de EUR 8,450 pour un employé81 ; 4. Divers pourcentages et règles particulières pour les revenus divers82 . La « chasse aux frais déductibles » est dès lors un sport national dans la plupart des juridictions (et surtout 8 Other cumulative conditions would typically be for professional income : a) incurred during the tax year; b) assisting the taxpayer in acquiring or maintaining taxable income; c) related to the professional activity of the taxpayer – See Article 49 ITC. 9 See below concerning Question 3: Which of the 4 types of taxable income for individual income tax should I receive? 10 Article 13 ITC. 11 Then 25% on the bracket EUR 15,361 – EUR 30,780 and 15% above this ceiling, see articles 3 & 4 of the Royal Decree implementing the Belgian Income Tax Code. 12 Then 11% between EUR 8,450 and EUR 19,960 and 3% above EUR 19,960 but capped at a maximum of EUR 4,240 of total deductible costs. 13 See article 171 ITC. 74 D’autres conditions s’ajoutent en règle, comme par exemple pour les frais professionnels a) les avoir supportés ou les avoir faits pendant la période imposable 2) en vue d'acquérir ou de conserver les revenus imposables et 3) être en lien avec l’activité professionnelle cf Article 49 CIR. 75 Voyez ci-dessous les développements de la Question 3 : Quel(s) revenu(s) percevoir des 4 revenus taxables à l’Impôt des Personnes Physiques ? 76 Voir les articles 104 à 116 du CIR. 77 Voir par exemple le quotient conjugal ou l’attribution au conjoint aidant. 78 Voir la liste de l’article 145 CIR qui ne cesse de s’allonger au rythme des gouvernements successifs. 79 Article 13 CIR. 80 Article 4 de l’AR/CIR. 81 Plafonnés dans les deux cas à EUR 4,240 cf Article 51 CIR. 82 Voir article 171 CIR.
  • 7. 7 Interestingly enough, this cost-based race for humble net incomes will trigger different results within each of the 3 following Ws: 1) As stated above, we should note that the answer to the 3rd question (3. Which of the 4 types of taxable income for individual income tax should I receive?) will impact the acceptable costs and any possible lump-sum amount of final taxes; 2) Question 2 : What Income Tax should I pay? also has strong ties with Question 4. Different Direct Income Tax regimes may accept or refuse the deductibility of the same cost or, on the contrary, apply the same rules to costs treated differently in other income taxes. A typical example is the quasi-absence of deductible costs for the Legal Entity Income Tax, as, in principle, the business profits or, say, the income generated by commercial activities, is not taxed. Another case would be the rejection of certain deductible expenses for non-resident taxpayers14 or, on the contrary, additional and exclusive costs attributable to the non-resident or his/her employer/company.15 Finally, costs may only be deductible for pour les entrepreneurs et leurs revenus professionnels). Cette course aux revenus nets les plus humbles donne des résultats différents pour chacune des 3 autres questions : 1) La réponse à la 3ème question (Quel(s) revenu(s) percevoir des 4 revenus taxables à l’Impôt des Personnes Physiques ?) impacte donc directement et grandement les frais déductibles et les pourcentages forfaitaires de ceux-ci (s’il y en a); 2) La question 2 (Quel Impôt Direct sur les revenus payer?) manifeste également des liens étroits avec la Question 4. Des Impôts Directs différents peuvent accepter, ou au contraire, rejeter la déductibilité d’un même frais ou d’une même dépense83 . A l’inverse, des Impôts Directs peuvent appliquer les mêmes règles à des revenus traités différemment par d’autres Impôts Directs84 . Un très bel exemple est l’absence de frais professionnels déductibles à l’Impôt des Personnes Morales, puisqu’en principe les revenus générés par les activités commerciales ne sont pas taxables à cet Impôt Direct. Un autre exemple est le régime spécial pour cadres étrangers réservé aux non-résidents belges85 . Enfin, certains frais ou dépenses ne sont déductibles qu’à l’impôt des personnes physiques et non à l’impôt des sociétés ou inversement86 . 14 Based on the summa divisio (complicated by several Belgian-home-made decentralizations) as to whether or not they have a dwelling in the state of source besides the dwelling in their country of residence. Other (multiple) criteria apply since the last (tax) regionalization of 28 MAY 2014, e.g. whether the taxpayer receives at least 75% of his professional income from Belgian source. See articles 243 et seq. ITC for non-residents. 15 Back to 1983, Belgium enjoys a special tax regime for expatriates set out in an Administrative Circular no. Ci.RH.624/325.294 dated August 8, 1983, http://ow.ly/L4uf304KUHz 83 Dans ce pays en constante réforme où la stabilité ne peut être observée qu’ailleurs, des changements sont intervenus depuis la Sixième réforme de l’Etat; cette réforme a de fait étendu l'autonomie fiscale des Régions depuis le 1 er JANVIER 2014. Les réductions d'impôts relatives à l’achat de la première habitation en font partie. La Réforme, publiée au Moniteur belge le 28 MAI 2014, a introduit de nouvelles dispositions dans le Code des impôts sur les revenus 1992. Désormais, l'impôt des personnes physiques se compose d'une partie fédérale et d'une partie régionale. Depuis lors, seules quatre catégories de non-résidents existent : 1.- les non-résidents, qui sont résident d'un autre Etat-membre de l'EEE et qui perçoivent au moins 75% de leurs revenus professionnels en Belgique; 2.- les non-résidents, qui sont résidents d'un pays hors de l'EEE, mais qui perçoivent au moins 75% de leurs revenus professionnels en Belgique; 3.- les non-résidents "normaux", c’est-à-dire ceux qui ne font pas partie des catégories 1 ou 2; 4.- les non-résidents privilégiés, à savoir les habitants des Pays-Bas, de France et du Luxembourg qui, sur la base d'une disposition de non- discrimination de la convention préventive de double imposition, peuvent revendiquer des abattements et des réductions d'impôt au pro rata. Seules les catégories 1 et 4 sont soumises aux règles d'imposition régionales. Voir également les article 243 et suivants CIR re : calcul de l’Impôt à l’INR. 84 Tous les revenus perçus par une société sont en effet “professionnels”, aucune distinction ne devant être opérée à l’impôt des sociétés. Une société est donc imposable sur le montant total de ses bénéfices quelles que soient leur nature (immobilier, mobilier, professionnel ou divers), leur origine (belge ou étrangère) ou leur destination (qu'ils soient distribués ou mis en réserves). Ce principe a été consacré par la Cour de cassation: Cass., 13 avril 1977, Pas. I, 1978, p. 889. 85 Voir la circulaire no. Ci.RH.624/325.294 du 8 août 1983: http://ow.ly/L4uf304KUHz. 86 Voir les articles 49 et suivants CIR pour l’Impôt des Personnes Physiques et les articles 195 et suivants pour l’Impôt des Sociétés et pour les revenus professionnels uniquement.
  • 8. 8 Corporate Income Tax and not for Individual Income Tax, or the other way round16 ; 3) The tax rates matter, but the taxable base is just as important and probably decisive, as being taxed at 50% on 50% of one’s income equals being taxed at 25% on 100%. Hence, progressive and marginal tax rates require attention, but no more than the rules that provide for the calculation of the net income: gross income minus deductible expenses. Thus, the answer to the question “1. Where (in the world) should I pay my taxes?” requires investigation into the deductible costs that will determine the final taxable base just as much as investigation into the rates that will apply to the final base. Question 3 : Which of the 4 types of taxable income at the individual income tax should I receive? We have seen while answering the 4th question (Who bears the costs/What are the costs?) that there are only 4 types of taxable income for individuals: 1. income from immovable property; 2. income from movable capital and property; 3. professional income; 4. miscellaneous income. We have also seen that different rules may apply to each type of income when it comes to deducting costs or applying lump-sum amounts or rates to these deductible expenses. This is the first optimized quick gain already achieved when shifting from one category of income to another. 3) Si les taux (progressifs et marginaux) d’imposition sont essentiels, l’assiette taxable l’est tout autant et peut même être décisive. Etre taxé à 50% sur 50% de son revenu revient à être taxé à 25% sur 100% de celui-ci. Les règles permettant de déterminer l’Ensemble des Revenus Nets soit la somme des revenus bruts, diminués, dans les limites légales, des charges qui les grèvent, sont d’importance égale et trop souvent négligées. La réponse à la Première Question: Où payer ses impôts ? requiert donc d’investiguer d’abord, de comparer ensuite, les frais, dépenses déductibles et réductions d’impôts ou régimes fiscaux favorables pour chaque catégorie de revenus et pour chaque Impôt Direct faisant l’objet de planification fiscale internationale. Question 3 : Quel(s) revenu(s) recevoir des 4 revenus taxables à l’Impôt des Personnes Physiques ? Nous avons vu lors de la réponse à la Quatrième question (Qui supporte les frais/Quels sont-ils ?) qu’il n’y a que 4 catégories de revenus taxables pour les personnes physiques : 1° les revenus des biens immobiliers; 2° les revenus des capitaux et biens mobiliers; 3° les revenus professionnels; 4° les revenus divers. Nous avons également appris que des règles différentes s’appliquent à chaque catégorie de revenus quand il s’agit de déduire des frais ou dépenses ou encore appliquer des forfaits. C’est donc le premier gain facile à réaliser quand l’on quitte (ou réduit) un revenu pour en percevoir un autre. 16 See articles 49 et seq ITC for the Individual Income Tax and articles 195 et seq for the Corporate Income Tax and for professional income only.
  • 9. 9 What more is there on the shelf for us? You will remember that one must ask 3 questions (WWH) for each Direct Income Tax: 1. Who is the taxpayer (who should pay this tax)? 2. What are the taxable situations or transactions (the elements of this category)? 3. How does one calculate the final tax due? Points 2 and 3 not only differ per type of Direct Income Tax (see question 2 below) but also per Category of income. Here are a few useful hints that may guide the taxpayer on a prosperous tax-saving journey: 1. Social security contributions only add to the taxation of professional income. So, an easy social security optimization consists of shifting from professional income to, say, immovable income17 or movable income 18 or miscellaneous income19 ; Que pouvons-nous encore espérer d’autre ? Vous vous rappellerez que l’on peut se poser 3 questions (QQC) pour chacun des 4 Impôts Directs : 1) Qui doit le payer (Personnes assujetties à l'impôt)? 2) Quels sont les revenus taxables (Assiette de l’Impôt)? 3) Comment calculer l’Impôt? Les questions 2 et 3 ne diffèrent pas seulement par Impôt Direct (voir Question 2 ci-dessous) mais également par Catégorie de revenus. Voici quelques conseils qui accompagneront le contribuable dans une fructueuse expédition d’économie d’impôts (et de cotisations de sécurité sociale): 1. Les cotisations de sécurité sociale ne visent que les revenus professionnels à l’exclusion donc des 3 autres catégories de revenus. Une très simple optimisation, de sécurité sociale cette fois, consiste donc simplement à quitter (ou réduire) les revenus professionnels pour percevoir plutôt (ou en outre) des revenus immobiliers87 , mobiliers88 ou divers89 ; 17 The classic situation is where the director of a company rents his real estate to the company in lieu of or in addition to receiving director’s fees. 18 While most shareholders of SMEs prefer dividends to directors’ fees, the total tax burden for both the company (dividends are not tax deductible but part of the company’s taxable profits) and the shareholder approximates that of directors’ fees in a growing number of jurisdictions, including Belgium. The alternative consists of remaining in the Movable Income category but rather opting for royalties, which, in principle, are tax deductible in the hands of the company and are taxed favorably in the hands of the author (max. 15% up to EUR 57,590 in Belgium). 19 The best optimization by far available in Belgium is not to distribute profits of companies but to sell their shares (0% taxation as long as remaining within the scope of the normal management of one’s wealth) or to make a living from passive investments such as in real estate (0% if one waits 5 years for buildings and 8 years for land). The list of “miscellaneous” types of income is available in Article 90 of the Belgian Income Tax Code and their taxation rate is given in Article 171 of the Belgian Income Tax Code. 87 Cf la situation classique visée par la mesure anti-abus de l’article 32 CIR qui requalifie en revenus de dirigeant le loyer perçu par un gérant ou administrateur de la location d’un immeuble qu’il possède à la société dans laquelle il exerce un mandat. 88 S’il fut longtemps plus avantageux pour un dirigeant également associé ou actionnaire de préférer les dividendes aux revenus (professionnels) de dirigeant, le cumul de la taxation dans le chef de l’entreprise à l’Impôt des Sociétés (encore 34% en Belgique) et du précompte mobilier avant son attribution à l’actionnaire (ou sa déclaration et taxation suite à sa déclaration – soit 27 et bientôt 30% en Belgique) aboutit à présent aux même taux confiscatoires dépassant la moitié du revenu perçu. La solution consiste à rester dans la catégorie des revenus mobiliers mais ne plus opter pour les dividendes mais bien pour les revenus qui résultent de la cession ou de la concession de droits d'auteur et de droits voisins, ainsi que des licences légales et obligatoires, visés par la loi du 30 juin 1994 relative aux droits d'auteur et aux droits voisins ou par des dispositions analogues de droit étranger visés à l’article 17 CIR. 89 La Belgique reste incontestablement un paradis fiscal qui n’existe pratiquement nulle part ailleurs et en tout cas pas dans aucun des 34 autres pays de l’OECD : préférer céder les actions (ou parts) de son entreprise à distribuer ses bénéfices. L’article 90, 1° du CIR dispose en effet que les opérations de gestion normale d'un patrimoine privé consistant en biens immobiliers, valeurs de portefeuille et objets mobiliers ne sont pas taxables. O% contre… 50% avant les impôts additionnels communaux (6 à 8%) et après les cotisations de sécurité sociale pour les revenus professionnels à l’Impôt des Personnes Physiques. “On suppose ainsi que la « redistribution » des revenus décidée par l’État sera plus juste, ou parfois dite plus « efficace » que celle “qui résulte des activités librement choisies et des contrats librement conclus. Certes, cette « distribution » étatique n’a été pleinement exercée que dans des États intégralement communistes : l’URSS naguère – ou Cuba encore aujourd’hui – pouvait ainsi décréter que l’État s’attribue le produit du travail de tout le monde et décidait, sans devoir taxer les revenus, du salaire, du logement et du travail de chacun. Nos systèmes dits
  • 10. 10 2. In principle, all four categories of income are added together and taxed globally, but separate, distinct, lower rates usually apply to movable and miscellaneous income;20 In most countries, professional and immovable property income is taxed the most as being less “volatile” and easier to control and (legally) compel to be reported; 3. When one considers the taxable events, these also differ greatly per category of income. For example, simple appointment as a director, working usually on a daily basis for employees, invoicing for companies and self- employed, pension received from the state or private insurance, etc. are to be compared with the payment of dividends or interest relying on a corporate/contracting party’s decision, capital gains on the sale of an underlying asset or security, sale or licensing of original works or patents, leasing, rental or sale of buildings or land, etc. Hence, the power to control the taxable event triggering the final tax due differs greatly per category of income; 4. Double Tax Treaties apply totally different rules per category of income21 , thus presenting new entry doors for in situ, tailor-made tax optimization; 2. En principe les revenus nets sont additionnés et taxés de manière globale mais des taxations distinctes multiples peuvent faire de cette règle une exception avec l’avantage que des taux réduits s’appliquent aux revenus mobiliers et divers90 . Dans la plupart des Etats, les revenus professionnels et immobiliers sont ainsi (bien plus) lourdement taxés car moins légers et volatiles. Ils sont également plus aisés à retenir à la source, à contrôler et à contraindre à déclarer; 3. Si l’on s’intéresse aux faits, actes juridiques ou moments générateur de l’impôt, ceux-ci divergent également fortement par catégorie de revenus. La simple nomination comme dirigeant, les prestations quotidiennes d’un employé, la facturation pour une entreprise ou un indépendant, la pension étatique ou privée,… sont à comparer avec l’attribution de dividendes ou d’intérêts dépendant donc de décisions d’organes sociaux ou de co- contractants, les gains en capitaux suite à la vente d’actifs ou d’actions sous-jacents, la cession ou la concession d’œuvres originales, brevets, marques ou autres dessins et modèles, la vente ou la location d’un immeuble,… La capacité du contribuable à contrôler le fait (ou le moment) générateur de l’impôt varie fortement selon les catégories de revenus; 4. Les conventions préventives de la double imposition allouent le pouvoir de taxer à chacun des deux Etats signataires selon des règles à chaque fois différentes selon les types de revenus91 . Elles ouvrent ainsi de nouvelles portes d’entrée pour des solutions fiscales sur mesure, parfaitement adaptées aux mensurations de chaque contribuable; démocratiques, en fait sociaux-démocrates ne passent pas par la confiscation totale des revenus de chacun, mais sont fondés sur la même idée de « distribution » des revenus globaux. Produits idéologiques de la doctrine socialiste mêlée aux dogmes chrétiens, les États d’aujourd’hui se contentent de s’approprier l’impôt ou les cotisations parafiscales, environ la moitié du revenu de chacun.” Extrait de : Thierry Afschrift. “La Tyrannie de la redistribution.” iBooks, pages 18 et 19. La liste des revenus divers, faiblement taxés de manière distincte ou échappant à l’Impôt des Personnes Physiques se trouve à l’article 90 CIR et à l’article 171 CIR pour les taux de taxation. Il suffit ainsi d’attendre 5 ans pour (re)vendre un immeuble bâti ou 8 ans un terrain pour éviter toute taxation. “Jamais l’État n’explique toutefois pourquoi ce qu’il décide serait plus juste : ce n’est pas parce qu’une décision émane du souverain qu’elle est meilleure. Comme les autres, elle vise à satisfaire des intérêts.”, Ibidem. 20 Appropriately-named “movable” incomes are easily transferred between accounts or jurisdictions, thus enhancing a tax-shopping attitude among recipients of such income and corresponding attempts at tax seduction by different countries. 21 See Question 1 above: Where (in the world) should I pay my taxes? Articles 6 to 21 determine, with regard to different classes of income, the respective rights to tax of the state of source or situs and the State of residence, and Article 22 does the same with regard to capital. 90 Dénommés très justement revenus “mobiliers” sinon mobiles, ces revenus voyagent facilement d’un pays à l’autre encourageant dès lors les contribuables à faire leur shopping et les états à multiplier les opérations de marketing sinon de séduction à leur égard. 91 Afin de supprimer la double imposition, la Convention établit deux catégories de règles. En premier lieu, les articles 6 à 21 déterminent pour les différentes catégories de revenu, les compétences fiscales respectives de l'État de la source ou du situs et de l'État de résidence, et l'article 22 procède de la même manière en ce qui concerne la fortune.
  • 11. 11 5. The four types of Direct Income Tax may also tax the four types of taxable income differently. Legal Entity Income Tax does not tax business profits (or professional income, if you prefer) but only certain limited movable, miscellaneous and immovable types of income; 6. Acceptable or deductible costs differ per category of income the same way as they differ per Direct Income Tax. QUESTION 2 : What Income Tax(es) should I pay? There are 4 common types of Direct Income Taxes applying to human activity: 1. Individual Income Tax; 2. Corporate Income Tax; 3. Legal Entity Income Tax; 4. Non-Resident Income Tax. Each tax would usually be described in 3 steps (WWH): 1. Who is the taxpayer (who should pay this tax)? 2. What are the taxable situations or transactions (the elements of this category)? 3. How does one calculate the final tax due? By first comparing the answers to questions 2 & 3 (tax base & calculation), one may proactively understand the pros and cons of becoming a taxpayer of each type of direct income tax. The tax rates for Corporate Income Tax are usually lower than the rates for Individual Income Tax, and companies do not pay social security contributions on their revenues. 5. Les 4 Impôts Directs taxent également différemment les 4 catégories de revenus. L’Impôt des Personnes Morales ne taxe ainsi pas les bénéfices ou profits mais seulement certains revenus mobiliers, immobiliers ou divers; 6. Les frais fiscalement déductibles varient également par catégorie de revenus de la même manière qu’ils divergent par Impôt Direct. QUESTION 2 : Quel(s) Impôt(s) Direct(s) Payer ? L’activité humaine est habituellement et directement92 frappée par 4 types d’Impôts: 1. L’Impôt des Personnes Physiques; 2. L’Impôt des Sociétés; 3. L’Impôt des Personnes Morales; 4. L’Impôt des Non-Résidents. Vous rappelez vous donc que chaque Impôt Direct peut se réduire à 3 questions (QQC) : 1) Qui doit le payer (Personnes assujetties à l'impôt)? 2) Quels sont les revenus taxables (Assiette de l’Impôt)? 3) Comment calculer l’Impôt? En comparant la réponse aux Questions 2 et 3 (l’assiette et le calcul de l’impôt), l’on peut ainsi proactivement comprendre les pour et contre de s’assujettir à un Impôt Direct plutôt qu’à un autre ou à plusieurs. Ainsi, les taux de taxation globale à l’Impôt des Sociétés sont généralement inférieurs à ceux de l’Impôt des Personnes Physiques et les entreprises ne paient pas de cotisations de sécurité sociale sur leurs revenus. 92 Par opposition aux Impôt Indirects qui se dissimulent derrière nos transactions (TVA), opérations (taxes boursières) et évènements volontaires et donc choisis (donations, achats d’immeubles, achat de carburants, de tabac, d’alcool, de vins et même de sodas,…) ou involontaires et inévitables (droits de succession),…
  • 12. 12 Non-resident Income Tax is usually similar to the Individual Income Tax of nationals. However, advantages may be granted to non- residents22 or, on the contrary, not available to them.23 The benefits of (partially) leaving the Individual Income Tax regime to join the Corporate Income Tax regime by simply incorporating a company or buying shares are well-known, but one should also consider setting up or associating with a non-profit-seeking legal entity. This type of entity is subject to Legal Entity Income Tax, and this brings along new rules for determining the taxable base (and thus also the costs) and calculating the final tax. Setting-up a foreign, call it “off-shore” if you want legal entity, would only make it taxable in Belgium if it possesses a permanent establishment here. The taxable base and the tax calculation will thus vary per Direct Income Tax and setting-up a foreign company (or buying its shares). We have become the modern Ibn Battuta or Vasco de Gama and explore new horizons, skies and fiscal (cooler) climates. In most jurisdictions, numerous tax advantages favor those actors that assist the state in its common-good policies. In most jurisdictions, the total absence of taxation on surpluses generated by non-profit-seeking organizations creates a patent imbalance, compared with the harsh rates of the Individual and Corporate Income Tax on profits and remuneration earned by companies and human beings. Are we saying that any commercial or industrial activity one can think of may be carried out via a not-for-profit organization? Of course not! But there are many activities that could be handled by either profit-seeking Si l’Impôt des Non-Résidents est en règle proche de l’Impôt des Résidents, des avantages peuvent être octroyés aux premiers93 ou au seconds94 . Les avantages du passage en société, quitter donc à tout le moins partiellement l’Impôt des Personnes Physiques pour rejoindre l’Impôt des Sociétés en devenant un Pygmalion de temps modernes, sont bien connus. Dans l’étendue des possibles, l’on envisagera tout autant (sinon plus) de créer ou rejoindre une personne morale à profit social, soumise en principe à l’Impôt des Personnes Morales (qui ne taxe pas les bénéfices & profits) ou une personne morale étrangère (éventuellement soumise à l’Impôt des Non-Résidents si elle possède en Belgique un établissement stable au sens des conventions préventives de double imposition). L’assiette de l’Impôt et son calcul vont ainsi différer par type d’Impôt Direct et la création (ou l’achat des actions) d’une société étrangère fait de nous les Ibn Battuta ou Vasco de Gama des temps modernes en nous faisant découvrir de nouveaux horizons, cieux et climats fiscaux. Ainsi, dans de nombreux Etats, les organismes à profit social (« OPS ») bénéficient de nombreux avantages fiscaux et de sécurité sociale puisqu’ils assistent ces Etats dans la poursuite de leurs activités de promotion de l’intérêt général. Ainsi, l’absence de taxation de ces entités, non pour autant dépourvues d’activités économiques, commerciales, financières ou même industrielles, crée une dure concurrence avec les entités ouvertement commerciales et les personnes physiques qui travaillent, innovent ou créent. Ais-je écrit que toute activité commerciale ou industrielle peut ainsi être accomplie par des personnes morales du secteur non-marchand? Bien entendu que non! Mais nombre d’activités humaines peuvent aussi bien être exercées par l’une ou 22 See, for instance, the special tax regime for expatriates known in Belgium since the circular dated August 8, 1983: http://www.law-right.com/the- special-tax-regime-for-foreign-executives/ 23 In Belgium, certain tax deductions are not applicable to non-residents who do not have a dwelling in the Kingdom. 93 Voir le régime fiscal favorable prévu par la circulaire du 8 août 1983 pour les cadres étrangers. 94 Voir la distinction entre non-résidents disposant ou non d’un foyer d’habitation ou dont les revenus d’origine belge dépassent ou non 75% de leurs revenus professionnels globaux.
  • 13. 13 or non-profit-seeking legal entities. Think of fair trade, retirement homes, day nurseries, sports clubs, media, … In a nutshell, let us remember that a total absence of commercial activities has never been required of non-profit-seeking entities. The major criterion distinguishing them from profit-seeking companies is that they do not enrich their members (as companies enrich their shareholders) and that they thus allocate most of their income to pursuing their socially beneficial goals. As these entities also have to pay for the services rendered or goods sold to them, actors in the non-profit sector may be remunerated for employment or director services, royalties for the sale or licensing of their original works, rent for leasing a registered office or seat of exploitation to the NPO, interest on loans granted, etc. While non-profit organizations may not be sold (as the members do not own any rights on their capital or assets), members may own other assets that are valuable for the persons interested in pursuing the activities of the NPO. Think of the huge variety of original works,24 patents25 or trademarks26 that may be connected with the activities of the non-profit sector. Again, Direct Income Tax shopping will bring along different rules for each of the following Ws: 1) Question 4 : Who bears the costs? Direct Income Tax regimes vary in their determination of the taxable base (and l’autre de ces fictions juridiques que sont les personnes morales des secteurs marchand et non-marchand : le commerce dit équitable, les maisons de retraite ou de soins, les crèches, les clubs de sports, les média et la culture,… En résumé, rappelons-nous simplement que l’absence complète de toute activité commerciale (ou industrielle) n’a jamais été requise des personnes morales à buts non lucratifs. Le principal critère les séparant des sociétés à buts de profit est que les premières ne cherchent pas à procurer à leurs membres un gain matériel (comme les sociétés poursuivent l’enrichissement de leurs actionnaires) et qu’elles allouent donc la majeure partie de leurs revenus à l’accomplissement de leurs buts à profit social. Comme ces OPS doivent également payer pour les services qui leur sont rendus ou les biens qui leur sont vendus, les acteurs du secteur non-marchand peuvent être rémunérés comme employés ou dirigeants (administrateurs, administrateurs-délégués, personnes habilitées à représenter l’association), auteurs d’œuvres originales qu’ils cèdent ou concèdent à l’organisation, propriétaires d’immeubles qu’ils louent à l’association, investisseurs pour les sommes qu’ils prêtent, … Si une association sans buts lucratifs ne peut être cédée (puisque les membres n’ont aucuns droits sur le fonds social), les membres peuvent posséder (à un ou plusieurs, en copropriété donc) des biens qui ont une valeur pour ceux intéressés à la poursuite des activités de l’association. Pensez à la grande variété d’œuvres originales95 , brevets96 ou marques97 qui peuvent accompagner les activités multiples et aux couleurs les plus diverses du secteur non-marchand. Ici, encore le « shopping » entre les différents Impôts Directs rendra applicable d’autres règles pour chacune des 3 autres Questions : 1) Question 4 : Qui supporte les frais ? Chaque Impôt Direct détermine librement et de manière autonome l’assiette de son impôt et 24 See the list drawn up by the Ministry of Economy: http://ow.ly/AZyq305SRSU. 25 http://ow.ly/XguH305SSId. 26 http://ow.ly/DW42305SSKs. 95 Voyez la liste établie par le SPF Economie, gardien et protecteur de ces droits : http://ow.ly/rNX0305SRRr. 96 http://ow.ly/aPvT305SSGy. 97 http://ow.ly/SSK6305SSCX.
  • 14. 14 thus the acceptable deductible costs) and the calculation of the final tax due; 2) The answer to the 3rd question (Which of the 4 types of taxable income for individual income tax should I receive?) will be determined by a careful analysis of how these types of income are taxed in each Direct Income Tax regime. If the Legal Entity Income Tax does not tax excess of income over expenses (the “net income” or “business profit”), then it compares rather favorably with the other 3 Direct Income Taxes27 ; 3) The answer to the question “Where (in the world) should I pay my taxes?” calls for a comparison of each possible Direct Income Tax available to the individual or corporate/legal entity taxpayer per jurisdiction. Question 1 : Where (in the world) should I pay my taxes? A (human) history of freedom Human beings gather in large numbers and cooperate in many different, elaborate ways. The whole economic and commercial history (and development of mankind) boils down to reducing trade barriers28 and guaranteeing the four freedoms for the free movement of 1) capital, 2) goods, 3) services, and 4) the freedom of establishment of persons (and citizenship), including free movement of workers. By opening one’s mind to the legitimate right to cross borders, one experiences the four basic freedoms of an open society that values trade donc les frais déductibles et le calcul de l’impôt final dû ; 2) La réponse à la 3ème Question (Quel revenu recevoir des 4 impôts taxables à l’Impôt des Personnes Physiques) repose sur une analyse méthodique de la taxation de ces revenus par chacun des 4 Impôts Directs. Si l’Impôt des Personnes Morales ne taxe pas l’excédent des recettes sur les dépenses (le « revenu net » ou bénéfice/profit), il est donc plus avantageux que les 3 autres pour les activités commerciales ou industrielles98 ; 3) La réponse à la 1ère Question : Où payer mes impôts appelle une comparaison de chaque Impôt Direct disponible pour le contribuable personne physique ou morale dans chaque Etat. Question 1 : Où payer mes impôts ? L’histoire (humaine) de la liberté Les êtres humains se rassemblent en grands nombres et coopèrent de manière complexe. Toute l’histoire économique et commerciale, et le développement de l’espèce humaine, se résument à réduire les obstacles aux échanges commerciaux et à garantir les 4 libertés garantissant la libre circulation 1) du capital, 2) des biens, 3) des services et 4) d’établissement des personnes (et de la nationalité), en ce compris la libre circulation des travailleurs. En offrant à nos esprits le droit naturel et essentiel de traverser les frontières, nous expérimentons les 4 libertés fondamentales d’une société ouverte qui préfère le commerce et l’échange aux communautés 27 See articles 180 à 182 et 220 ITC and the tax admitted commercial activities for non-profit seeking entities. 28 The first recommendation of the OECD concerning double taxation dates back to February 25, 1955 (and was based on the work of the League of Nations starting in 1921). See: “Peut-on choisir où payer ses impôts en Europe ? La Commission Européenne vous répond” by Christophe Boeraeve, August 7, 2015, http://ow.ly/wHL7304FZNP and the most recent developments of the Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP): http://ow.ly/AVnf304IdgA. 98 Voir les articles 180 à 182 et 220 CIR pour les limites à la commercialité en matière fiscal des personnes morales du non-marchand.
  • 15. 15 and exchange over barriers and closed communities. Belgium has entered into bilateral conventions for the avoidance of double taxation (Double Tax Treaties or DTTs) with more than 100 countries.29 As most conventions are based on the OECD model,30 the rules we will apply are totally international. Accordingly, in the 4 Ws process we will not initially distinguish between, for example, Belgium, France, Germany, Morocco, Singapore, the United Arab Emirates or the Republic of Congo. We directly refer to either the Article of the convention or thecommentaries in full (http://ow.ly/Y41z305STTn) or condensed version (http://ow.ly/aNnR305SU0q). Model Tax Conventions on Income and on Capital International juridical double taxation can be generally defined as the imposition of comparable taxes in two (or more) States on the same taxpayer in respect of the same subject matter and for identical periods. Its harmful effects on the exchange of goods and services and movements of capital, technology and persons are so well known that it is scarcely necessary to stress the importance of removing the obstacles that double taxation presents to the development of economic relations between countries31 . fermées et autres partis nationalistes, extrémistes de droite ou de gauche ou simplement racistes. La Belgique a ainsi conclu pas moins de 100 conventions bilatérales préventives de la double imposition avec donc 100 autres nations99 . Comme la quasi-totalité des conventions sont basées sur le modèle OCDE100 , les règles que nous appliquerons dans cette partie seront totalement internationales. Nous ne distinguerons ainsi pas dans l’application de la méthode des 3 Q’s + 1 O entre, par exemple, la Belgique, la France, l’Allemagne, le Maroc, Singapore, les Emirats Arabes Unis ou la République du Congo. Nous renvoyons donc soit directement aux articles de la Convention fiscale concernant le revenu et la fortune, soit aux versions complète : http://ow.ly/NulS305Sxw5 ou abrégée : http://ow.ly/a1f9305SxAn des commentaires. Modèle de Convention Fiscale concernant le Revenu et la Fortune La double imposition juridique internationale peut être définie d'une manière générale comme l'application d'impôts comparables dans deux (ou plusieurs) États au même contribuable, pour le même fait générateur et pour des périodes identiques. Ses effets néfastes sur l'échange de biens et services et sur les mouvements de capitaux, de technologie et de personnes sont si bien connus qu'il est superflu de souligner l'importance d'une suppression des obstacles que constitue la double imposition pour le développement des relations économiques entre les pays101 . 29 http://ow.ly/jWF1304FZJI & http://ow.ly/q7v1304FZQC. 30 http://www.oecd.org/tax/treaties/ - http://ow.ly/mhcC304G06W. & http://ow.ly/pDjv305SUBI. The success of the OECD model convention has extended far beyond the OECD area and inspired, for instance, the United Nations Model Double Taxation Convention between Developed and Developing Countries. Hence, the OECD commentaries are a widely-accepted guide to the interpretation and application of the provisions of bilateral tax conventions. 31 OECD model convention with respect to taxes on income and on capital, condensed version, P. 7 : http://ow.ly/pDjv305SUBI. 99 http://ow.ly/jWF1304FZJI & http://ow.ly/q7v1304FZQC. 100 http://www.oecd.org/tax/treaties/ and http://ow.ly/mhcC304G06W. The success of the OECD model convention has extended far beyond the OECD area and inspired, for instance, the United Nations Model Double Taxation Convention between Developed and Developing Countries. Hence, the OECD commentaries are a widely-accepted guide to the interpretation and application of the provisions of bilateral tax conventions. 101 Modèle de Convention fiscale concernant le revenu et la fortune, version abrégée, 2014, page 7: http://ow.ly/icWa305Suss.
  • 16. 16 Tax conventions on income and on capital reduce or counteract the harmful effects of international juridical double taxation in two (or more) states. They make a key contribution to the development of nations and their various actors by fostering the exchange of goods, services, capital, technology and persons. In an economy which is changing at a faster pace than ever before, let us all unite and benefit from the strengths and talents of the world’s citizens to provide the solutions that we need – now and in the future. The four main types of Direct Income Taxes What are our everyday lives made up of? We engage on a daily basis in commercial, industrial, financial and work activities, and we share a private, more intimate life with our families, relatives and friends. Hence, when one sets up (or joins in various ways) a company or legal entity in another jurisdiction, one unleashes the power and potential of optimizing the 4 taxes that usually impact human activity:32 1. Individual Income Tax; and/or 2. Corporate Income Tax; and/or 3. Legal Entity Income Tax; and/or 4. Non-Resident Income Tax. It is only after the four questions of the 4 Ws method are answered that one needs to proceed to the national level of the jurisdictions chosen in the first question in order to particularize the other 3 Ws. Residency and source of income Our global economy allows entrepreneurs to decide WHERE their company or not-for-profit organization will pay its taxes. Les conventions fiscales concernant le revenu et la fortune réduisent ou suppriment les effets dommageables de la double imposition juridique internationale dans 2 ou plusieurs Etats. Elles contribuent de manière décisive au développement des nations et leurs différents acteurs en encourageant les échanges de biens, services, capitaux, technologies et personnes. Dans une économie évoluant, plus vite que jamais dans l’histoire de l’humanité, unissons-nous et profitons des forces et talents des citoyens du monde pour satisfaire nos besoins – actuels et futurs. Les 4 catégories d’Impôts Directs De quoi sont faites nos vies quotidiennes ? Nous nous engageons quotidiennement dans diverses activités commerciales, industrielles, de travail, d’innovation, d’investissement, artistiques, sportives ou de création et partageons une vie privée, plus intime, avec nos familles, proches et amis. Ainsi, créer (ou s’associer d’une manière ou d’une autre) un société ou entité juridique dans un autre Etat libère le pouvoir et le potentiel d’optimiser ces 4 Impôts Directs qui impactent en règle l’activité humaine : 1. L’Impôt des Personnes Physiques; et/ou 2. L’Impôt des Sociétés; et/ou 3. L’Impôt des Personnes Morales; et/ou 4. L’Impôt des Non-Résidents. Ce n’est qu’après avoir répondu aux 4 questions de la méthode des 3 Q’s et de l’O qu’il faut descendre au niveau national de chaque Etat pour particulariser les 3 Q’s. L'État de résidence et l'État de la source Notre économie mondiale permet aux entrepreneurs de choisir et donc décider OÙ leur société ou personne morale paiera ses impôts. 32 See Question 2: What Income Tax should I pay? and Article 1 of the Belgian Income Tax Code.
  • 17. 17 What is often overlooked by tax advisors and accountants is that setting up or joining a legal entity in one jurisdiction paves the road to other tax optimizations, i.e. at the Individual Income Tax/Non-Resident Income Tax level33 (Question 2); in relation to the acceptable costs (Question 4); and in the distinct determination of the taxable base and tax calculation of each category of income (Question 3). So-called “Split Salary” optimization making full use of the two major criteria for allocating the right to tax at the international level (residency and source of income) is only possible when an individual or legal entity in one jurisdiction is interacting with another jurisdiction. “Residency” in one of the two contracting parties (countries) is ONE of the TWO criteria for allocating the rights to tax, i.e. to the “state of residence”. The “state of source” will be allocated the rights to tax on different classes of income (“interest”, “dividends”, “royalties” but also salaries or “immovable property income”) based on the “source of the income”. The rights to tax may be “exclusive” (the other contracting country is therefore prevented from taxing those items and double taxation is avoided) or not (thus allowing the state of source to withhold a limited tax on items such as dividends, interest, royalties, etc.) As exclusive rights to tax are, as a rule, conferred to the state of residence, logically, for each type of income or capital, one faces three options (with the first being the least common and the third the most common): 1. Taxation without any limitations in the state of source or situs; or 2. Limited taxation in the state of source; or Ce qui n’est souvent pas suffisamment pris en compte par les conseillers fiscaux et experts-comptables c’est que créer (ou s’associer à) une personne morale dans une juridiction prépare l’optimisation des autres optimisations fiscales et de sécurité sociale, par exemple en termes d’Impôt des Personnes Physiques/des Non-Résidents personnes physiques (Question 2) ; en termes de frais, dépenses déductibles et réductions d’impôts (Question 4) et dans la détermination de l’assiette et le calcul de l’impôt de chaque catégorie de revenus (Question 3). Ce que l’on désigne par l’optimisation via un « Split Salary » revient à faire plein usage des deux critères pour l’allocation du pouvoir de taxer entre deux Etats : la résidence et la source du revenu. Cette optimisation n’est bien entendu possible que si un individu ou une entité juridique d’un Etat interagit avec un autre Etat. La « résidence fiscale » dans l’un (ou les 2) Etats contractants n’est que l’UN des DEUX critères retenus pour allouer le pouvoir de taxer à un Etat, à savoir l’Etat de résidence. L’Etat de la source se verra également ou exclusivement allouer le pouvoir d’imposer diverses catégories de revenus (« intérêts », « dividendes », « redevances » également les revenus d’emplois ou revenus immobiliers) sur base donc de la source ou du situs du revenu ou du bien. La compétence fiscale peut être « exclusive » (l'autre État contractant ne peut prélever aucun impôt et la double imposition se trouve totalement évitée) ou non (les deux États partagent la compétence fiscale mais le montant d'impôt que peut percevoir l'État de la source est limité). En règle générale, cette compétence fiscale exclusive est conférée à l'État de résidence. Les revenus et la fortune peuvent être classés en trois catégories selon le régime applicable à chacune de ces catégories dans l'État de la source ou du situs : 1. les revenus et la fortune qui peuvent être imposés sans limitation dans l'État de la source ou du situs ; 2. les revenus qui peuvent être soumis à une imposition limitée dans l'État de la source ou du situs; 33 Setting up a group of legal entities, profit-seeking and non-profit seeking, also triggers tax optimization opportunities at the national or international level.
  • 18. 18 3. No taxation in the state of source. The forms of relief granted by a member state to avoid double taxation are listed in Articles 23A & 23B of the Model Convention (the Exemption34 or Credit Method35 ). When confronted with a violation by one state of these rules, one may initiate the establishment of a mutual agreement procedure for eliminating double taxation and resolving conflicts of interpretation of the Convention36 . Time is running out for illegal tax avoiders, as the exchange of information between the tax authorities of the Contracting States and the assistance by Contracting States in the collection of each other’s taxes is also part of the OECD Model Convention37 who also face fiercely war declarations as the EU Anti Tax Avoidance Package (Tackling it!)38 . Practical use of DTTs 1. Business profits that are not attributable to a permanent establishment in the state of source are only taxable in the state of residence of the company.39 Hence, a company incorporated in one country (the state of residence) cannot be taxed in the 3. les revenus et la fortune qui ne peuvent être imposés dans l'État de la source ou du situs. Les articles 23 A et 23 B de la Convention modèle laissent aux États contractants le choix entre deux méthodes d'allégement, à savoir la méthode de l'exemption et la méthode de l'imputation. Lorsqu'une personne estime que les mesures prises par un État contractant ou par les deux États contractants entraînent ou entraîneront pour elle une imposition non conforme aux dispositions de la présente Convention, elle peut, indépendamment des recours prévus par le droit interne de ces États, soumettre son cas à l'autorité compétente de l'État contractant dont elle est un résident. Le compte à rebours a commencé pour les fraudeurs fiscaux puisque les échanges (automatiques) d’informations entre autorités fiscales font non seulement partie des conventions bilatérales102 mais également de mesures internationales et régionales multiples et répétées103 comme l’ambitieux « Paquet sur la lutte contre l'évasion fiscale » de la Commission européenne 104 . Usage pratique des conventions fiscales concernant le revenu et la fortune 1. Les bénéfices d'une entreprise d'un État contractant ne sont imposables que dans cet État, à moins que l'entreprise n'exerce son activité dans l'autre État contractant par l'intermédiaire d'un établissement stable qui y est situé105 . Une société établie dans un pays (l’Etat de Résidence) ne peut donc être taxée 34 Income or capital that is taxable in the state of source or situs is exempted in the state of residence, but it may be taken into account in determining the rate of tax applicable to the taxpayer’s remaining income or capital. 35 Income or capital that is taxable in the state of source or situs is subject to tax in the state of residence, but the tax levied in the state of source or situs is credited against the tax levied by the state of residence on such income or capital. 36 Article 25. This procedure bringing together the competent authorities, i.e. the tax administrations, of both countries is a deterrent for most local administrations, which rightly foresee an outlay of time and effort – and the use of the English language... 37 Articles 26 and 27. 38 http://ow.ly/FsUu305SVDB. 39 Paragraph 1 of Article 7: “Profits of an enterprise of a Contracting State shall be taxable only in that State unless the enterprise carries on business in the other Contracting State through a permanent establishment situated therein. If the enterprise carries on business as aforesaid, the profits that are attributable to the permanent establishment in accordance with the provisions of paragraph 2 may be taxed in that other State.” 102 Articles 26 et 27. 103 http://ow.ly/CQud305SVN2. 104 La procédure amiable dite des “autorités compétentes” prévue à l’article 25 est dissuasive pour la plupart des administrations locales qui redoutent à juste titre une débauche de temps et d’efforts – et l’usage de la langue anglaise… 105 Article 7, § 1.
  • 19. 19 state of source unless it has a permanent establishment there40 ; 2. Real estate income and capital gains are always taxable in their country, thus making taxation bases and calculations a key factor in immovable property investments.41 This can also make it possible for indirect tax optimization by selling shares in a real estate company as opposed to the sale of its assets or the simple sale of a building or land (but recent OECD treaties provide for the taxation of the sale of shares deriving more than 50% of their value from such property42 ); 3. Directors’ fees are always taxable in the country of incorporation of the company paying them, thus offering the first, and often easiest, opportunity for a “salary split”43 along with Article 15 of the OECD Model Convention relating to employees. A reference to the “183 days rule” of Article 15 is usually made for managing directors or general managers in charge of the day-to-day management (see item 4 below); 4. Employment remuneration, in principle, is taxed in the country of residence of the employee. If the work is carried out in the other contracting state, then the rights to tax shift to the dans l’Etat de la source à moins qu’elle n’y possède un Etablissement stable106 ; 2. Les revenus immobiliers et gains en capitaux sont toujours taxables dans le pays où l’immeuble est situé, imposant dès lors un examen attentif des assiettes et calcul des taxes foncières lors d’investissements immobiliers. Les différences de traitement fiscal de la vente d’actions/parts d’une société immobilière par rapport à la réalisation de l’actif immobilier sous-jacent ouvrent de considérables opportunités d’optimisation (même si les dernières conventions OCDE prévoient la taxation des ventes d’actions de sociétés dérivant plus de 50% de leur valeur de telles propriétés immobilières107 ); 3. Les tantièmes, jetons de présence et autres rétributions similaires qu'un résident d'un État contractant reçoit en sa qualité de membre du conseil d'administration sont imposables dans le pays du siège de la société. Il s’agit donc de la façon la plus simple d’opérer un “Salary Split” 108 (avec l’article 15 pour les travailleurs). Une référence à la “règle des 183 jours” est en règle ajoutée pour les administrateurs- délégués à la gestion journalière ou les délégués à la gestion journalière (voir point 4 ci-dessous); 4. Les revenus d’emploi, sont en principe taxés dans l’Etat de résidence du travailleur. Si l’emploi est exercé dans l’autre Etat, la compétence fiscale est alors allouée à l’Etat de la source109 . C’est la première exception au 40 Article 7 and paragraph 2 of Articles 13 and 22. The term “place of business” covers any premises, facilities or installations used for carrying on the business of the enterprise, whether or not they are used exclusively for that purpose. A place of business may also exist where no premises are available or required for carrying on the business of the enterprise and it simply has a certain amount of space at its disposal. It is immaterial whether the premises, facilities or installations are owned or rented by or are otherwise at the disposal of the enterprise. A place of business may thus be constituted by a pitch in a market-place, or by a certain permanently used area in a customs depot (e.g. for the storage of dutiable goods). Again, the place of business may be situated in the business facilities of another enterprise. This may be the case, for instance, where the foreign enterprise has at its constant disposal certain premises or a part thereof owned by the other enterprise. 41 Article 6 and paragraph 1 of Articles 13 and 22. 42 Paragraph 4 of Article 13. 43 Article 16. 106 Article 7 et paragraphe 2 des articles 13 and 22. L’expression « installation d’affaires » couvre tout local, matériel ou installation utilisé pour l’exercice des activités de l’entreprise, qu’il serve ou non exclusivement à cette fin. Il peut même y avoir une installation d’affaires lorsque aucun local n’est disponible ni nécessaire pour l’exercice des activités de l’entreprise et que celle-ci dispose simplement d’un certain emplacement. Il importe peu que l’entreprise soit ou non propriétaire ou locataire du local, du matériel ou de l’installation ou qu’elle l’ait d’une autre manière à sa disposition. Ainsi, l’installation d’affaires peut être constituée par une place sur un marché, ou par un certain emplacement, utilisé de manière permanente, dans un dépôt de douane (par exemple pour l’entreposage de marchandises taxables). L’installation d’affaires peut aussi se trouver dans les locaux d’une autre entreprise. Ce peut être le cas, par exemple, lorsque l’entreprise étrangère dispose en permanence de certains locaux ou d’une partie des locaux appartenant à l’autre entreprise. 107 Paragraphe 4 de l’Article 13. 108 Article 16. 109 Article 15, § 1 : Sous réserve des dispositions des articles 16, 18 et 19, les salaires, traitements et autres rémunérations similaires qu'un résident d'un État contractant reçoit au titre d'un emploi salarié ne sont imposables que dans cet État, à moins que l'emploi ne soit exercé dans l'autre État contractant. Si l'emploi y est exercé, les rémunérations reçues à ce titre sont imposables dans cet autre État.
  • 20. 20 state of source.44 This is the first exception to the principle. If three conditions are simultaneously fulfilled,45 then an exception to the first exception brings us back to the principle: taxation in the state of residence of the employee. The three conditions are cumulative, which means that if one or more are not satisfied, then the second exception does not apply. Hence, it suffices not to have to count the days of activity in the Work state46 , to have the remuneration of the employee paid by, or on behalf of a company in the Work state or borne by a permanent establishment of a company resident in the Work state to stay with the first exception: taxation in the Work state; 5. Dividends and interest are taxed both in the state of residence and the state of source, with limitations on the rights to tax in the state of source;47 6. Royalties, as a rule, are taxed in the state of residence of the author, but limited rights to tax, as with dividends and interest, may be allocated to the state of source;48 principe. Si 3 conditions cumulatives sont satisfaites110 , alors une exception à cette première exception nous ramène au principe: taxation dans l’Etat de résidence du travailleur. Puisque ces 3 conditions sont cumulatives, il suffit dès lors qu’une seule ne soit pas remplie pour conserver la première exception : taxation dans le pays d’exercice de l’activité d’emploi. Il suffit dès lors pour ne pas devoir compter les jours de séjour dans l’Etat de la source que la rémunération de l’employé soit payée par un employeur résident de l’Etat de la source ou supportée par un établissement stable d’une entreprise établie dans l’Etat de résidence pour continuer à appliquer la première exception; 5. Les dividendes et intérêts sont taxés à la fois dans l’Etat de résidence et de la source mais le montant d'impôt que peut percevoir l'État de la source est limité111 ; 6. les redevances de toute nature payées pour l'usage ou la concession de l'usage d'un droit d'auteur sur une œuvre littéraire, artistique ou scientifique sont en principe taxées dans l’Etat de résidence et non dans l’Etat de la source ou du situs mais un pouvoir de retenue à la source peut être octroyé à l’Etat de la source112 ; 44 Subject to the provisions of Articles 16, 18 and 19, salaries, wages and other similar remuneration derived by a resident of a Contracting State in respect of an employment shall be taxable only in that State unless the employment is exercised in the other Contracting State. If the employment is so exercised, such remuneration as is derived therefrom may be taxed in that other State. 45 1) the recipient is present in the other state for a period or periods not exceeding in the aggregate 183 days in any twelve-month period commencing or ending in the fiscal year concerned, and 2) the remuneration is paid by, or on behalf of, an employer who is not a resident of the other state, and 3) the remuneration is not borne by a permanent establishment which the employer has in the other state. 46 Although various formulas have been used by member countries to calculate the 183-day period, there is only one way which is consistent with the wording of this paragraph: the “days of physical presence” method. The application of this method is straightforward, as the individual is either present in a country or he is not. The presence could also relatively easily be documented by the taxpayer when evidence is required by the tax authorities. Under this method, the following days are included in the calculation: part of a day, day of arrival, day of departure and all other days spent inside the state of activity such as Saturdays and Sundays, national holidays, holidays before, during and after the activity, short breaks (training, strikes, lock-out, delays in supplies), days of sickness (unless they prevent the individual from leaving and he would have otherwise qualified for the exemption) and death or sickness in the family. 47 Articles 10 and 11 with limits ranging from 5 to 15% for dividends to 10% for interest payments. 48 Article 12. 110 Article 15, § 2 : Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les rémunérations qu'un résident d'un État contractant reçoit au titre d'un emploi salarié exercé dans l'autre État contractant ne sont imposables que dans le premier État si : a) le bénéficiaire séjourne dans l'autre État pendant une période ou des periods n'excédant pas au total 183 jours durant toute période de douze mois commençant ou se terminant durant l'année fiscale considérée, et b) les rémunérations sont payées par un employeur, ou pour le compte d'un employeur, qui n'est pas un résident de l'autre État, et c) la charge des rémunérations n'est pas supportée par un établissement stable que l'employeur a dans l'autre État. 111 Articles 10 and 11. 112 Article 12.
  • 21. 21 7. Self-employed income is always taxed in the state of residence but may be taxed in the state of source if the self- employed individual has a fixed base in that country. The same basic rules apply for the determination of a fixed base and a permanent establishment, and these have even been unified since 2000;49 8. Income from the activities of entertainers and sportsmen is always only taxable in the state of source50 ; 9. Gains from the alienation of shares or securities are always taxed in the state of residence51 ; 10. Private sector pensions are always taxed in the state of residence, and so is income received by students for the purpose of their education or training.52 One can easily envisage the numerous and cumulative tax opportunities that arise from simply combining these rights to tax based on clear, unified and practically universal OECD rules. Ms. Jolie & Mr. Pitch Let us consider a concrete example of a rather common situation allowing us to peruse the 4 levels of optimization. 7. Les revenus des professions indépendantes sont en règle taxés dans l'Etat de résidence mais peuvent être taxés dans l'Etat de la source si l'indépendant y a une base fixe ou un établissement stable. Les mêmes règles s'appliquent donc pour les 2 concepts depuis 2000113 ; 8. Les revenus des artistes et sportifs ne sont taxables que dans l'Etat de la source114 ; 9. Les gains résultant de la réalisation d'actions ou autres valeurs mobilières ne sont taxables que dans l'Etat de résidence115 ; 10. Les pensions du secteur privé sont toujours taxables dans l'Etat de résidence, il en va de même des sommes que les Etudiants reçoivent pour couvrir leurs frais d'entretien, d'études ou de formation116 . L'on peut aisément réaliser les nombreuses, souvent cumulatives, optimisations fiscales (à croiser avec les optimisations en termes de cotisations de sécurité sociale117 ) à opérer en articulant et combinant ces compétences fiscales claires, unifiées et pratiquement universelles de l'OCDE. Mme Jolie et Mr. Pitch Envisageons à présent un exemple concret d'une situation typique d'une famille de contribuables 49 Before 2000, income from professional services and other activities of an independent nature was dealt under a separate article, i.e. Article 14. The provisions of that article were similar to those applicable to business profits, but it used the concept of fixed base rather than that of permanent establishment, since it had originally been thought that the latter concept should be reserved for commercial and industrial activities. The elimination of Article 14 in 2000 reflected the fact that there were no intended differences between the concepts of permanent establishment, as used in Article 7, and fixed base, as used in Article 14, or between how profits were computed and tax was calculated according to whether Article 7 or Article 14 applied. The elimination of Article 14 therefore meant that the definition of permanent establishment became applicable to what previously constituted a fixed base. 50 Article 17. 51 Paragraphs 4 and 5 of Article 13. 52 Articles 18 and 20. 113 Avant 2000, le revenu tiré d’une profession libérale et d’autres activités de caractère indépendant faisait l’objet d’un article séparé, soit l’article 14. Les dispositions de cet article étaient semblables à celles qui s’appliquaient aux bénéfices des entreprises mais on y retrouvait le concept de base fixe plutôt que celui d’établissement stable, puisqu’il avait originellement été considéré que ce dernier concept ne devait s’appliquer que dans le cadre des activités industrielles et commerciales. La suppression de l’article 14 en 2000 a été motivée par le fait qu’aucune différence ne semblait souhaitable entre les concepts d’établissement stable, à l’article 7, et de base fixe, à l’article 14, ni entre la façon de calculer les bénéfices et l’impôt selon que l’article 7 ou l’article 14 s’applique. La suppression de l’article 14 a donc eu comme conséquence que la définition d’établissement stable s’applique désormais à ce qui constituait précédemment une base fixe. 114 Article 17. 115 Paragraphes 4 et 5 de l’Article 13. 116 Articles 18 and 20. 117 Voir notamment au sein de l’EEE, le règlement (ce) n° 883/2004 du parlement européen et du conseil du 29 avril 2004 portant sur la coordination des systèmes de sécurité sociale: http://ow.ly/Xlj5305Sxtp .
  • 22. 22 Ms. Jolie owns a business in Brussels as a self- employed individual in the trade sector (she exports Belgian chocolates and imports services from Spain where she and her husband, Mr. Pitch, also have a dwelling). On the advice of her accountant, she considers setting up a company to shift from Corporate Income Tax to Individual Income Tax. A side benefit is that no social security contributions apply in respect of invoices issued by a company, unlike for invoices issued by private persons.53 Mr. Pitch is a high level executive, manager of the MENA sales department, working in a Belgian company which is part of a U.S.-based international group of companies in the pharmaceutical sector. He has recently been offered the opportunity to be hired by (and to report to) the group’s company in Spain, where the sales department is now based. Both Mr. Pitch and Ms. Jolie have plans to retire to Spain within 10 years, sell the shares of their company and enjoy a well-deserved pension. By then, their two children will either have found a job or will still be studying, with the world as their limit for choosing a position or university. Mr. Pitch and Ms. Jolie created original works during their professional activity which they licensed to their companies. Now the question is: why consider only Belgium as a place for incorporation? Asking this simple question opens a realm of tax optimization possibilities. 1. Carefully comparing the taxable bases, rates and calculations of the Corporate Income Tax in Spain & Belgium, Ms. Jolie opts for setting up a company in Spain (25% Corporate Income Tax compared to – still in 2016 – 34% in Belgium). This permettant de parcourir les 4 questions de la méthode proposée. Mme Jolie est indépendante et exerce donc en personne physique une entreprise à Bruxelles. Elle fait commerce de chocolats qu'elle exporte et outsource par ailleurs des services en Espagne qu'elle offre ensuite à ses clients. Son mari et elle possèdent également un foyer d'habitation en Espagne. Sur conseil de son expert-comptable et conseil fiscal, elle envisage de créer une société pour quitter à tout le moins partiellement l'Impôt des Personnes Physiques et rejoindre l'Impôt des Sociétés. Un premier gain rapide est qu'aucune cotisation de sécurité sociale ne s'appliqu aux factures émises par une société, contrairement à celles émises par des personnes physiques. Mr. Pitch est cadre de haut niveau, manager du département commercial responsable de la région MENA. Il travaille pour une société belge, membre d'un groupe international basé aux Etats-Unis dans le secteur pharmaceutique. Il vient de se voir proposer de rejoindre une société du groupe en Espagne dans le cadre d'une promotion interne. Tant Mme Jolie que M. Pitch ont comme projet de prendre leur pension en Espagne (dans 10 ans maximum), vendre les parts de leur société et profiter d'une retraite bien méritée. D'ici là, leurs 2 enfants auront soit trouvé un travail soit seront encore aux études. La planète est leur seule limite pour choisir un métier ou une université. Mr. Pitch et Mme Jolie ont par ailleurs créé plusieurs œuvres originales durant leur vie professionnelle qu'ils ont louées à leurs sociétés. La première question à se poser est donc : Pourquoi ne considérer que la Belgique comme pays pour créer une société ? Se poser cette question pourtant simple (la Première de notre méthode : Où payer ses impôts) ouvre un océan (bleu) d’opportunités d’optimisations fiscales et de sécurité sociale : 1) Après avoir comparé l’assiette, les taux et le calcul de l’Impôt des Sociétés en Espagne et en Belgique, Mme Jolie choisit l’Espagne (25% de taux d’imposition contre encore 34% en Belgique). La société espagnole ne sera pas taxable en Belgique à moins d’y avoir un établissement stable118 . Mme Jolie évite donc 53 One should remember that social security contributions ONLY apply to professional income. See Question 2: Which of the 4 types of taxable income for individual income tax should I receive? 118 Selon l’article 7, les bénéfices d'une entreprise d'un État contractant ne sont imposables que dans cet État, à moins que l'entreprise n'exerce son activité dans l'autre État contractant par l'intermédiaire d'un établissement stable qui y est situé.
  • 23. 23 company will not be taxable in Belgium unless it has a permanent establishment there54 . Ms. Jolie carefully avoids having either a material permanent establishment (an office, say) or a personal one (she does not habitually exercise, in a contracting state, authority to conclude contracts in the name of the company) in Belgium55 ; 2. Ms. Jolie has been appointed director of the company and therefore pays taxes (and social security) in Spain.56 The rate is again (much) more favorable than in Belgium: de représenter un établissement stable matériel en Belgique (disons un bureau) ou même humain (elle n’agit pas pour son compte et ne dispose pas en Belgique de pouvoirs qu'elle exerce habituellement lui permettant de conclure des contrats au nom de celle-ci) de sa société espagnole 119 ; 2) Mme Jolie est membre du conseil d’administration de la société espagnole et paie ainsi ses impôts (et la sécurité sociale) en Espagne120 . Les taux sont à nouveau (nettement) plus respectueux de la valeur créée qu’en Belgique et en confisquent donc bien moins. Comparez la Belgique avec les autres pays voisins ou plus lointains comme le Luxembourg, les Pays- bas, la Suisse par exemple… Ou les Etats-Unis121 . M. Pitch voit avec satisfaction sa rémunération également moins réduite depuis qu’il a rejoint la société sœur du groupe en Espagne. 54 Under Article 7, a Contracting State cannot tax the profits of an enterprise of the other Contracting State unless it carries on its business through a permanent establishment situated therein. 55 She is aware that, while no formal legal right to use a particular place is required for that place to constitute a permanent establishment, the mere presence of an enterprise at a particular location does not necessarily mean that that location is at the disposal of that enterprise. 56 Under Article 16, directors’ fees and other similar payments derived by a resident of a Contracting State in his capacity as a member of the board of directors of a company which is a resident of the other Contracting State may be taxed in that other State. Ms. Jolie is neither remunerated for the day-to-day management or technical activities nor as an active partner in the company as specified in Article 16, paragraph 2 of the Belgium-Spain DTT, so we do not apply the exception of Article 15, paragraph 2. Even if that were the case, as the company is a Spanish company, the rights to tax directors’ fees remains with Spain. 119 Elle est informée que si l’existence d’un droit juridique formel d’utiliser un emplacement particulier n’est pas indispensable pour que cet emplacement constitue un établissement stable, la simple présence d’une entreprise à un emplacement particulier ne signifie pasnécessairement que cet emplacement soit à la disposition de l’entreprise. 120 Selon l’article 16, les tantièmes, jetons de présence et autres rétributions similaires qu'un résident d'un État contractant reçoit en sa qualité de membre du conseil d'administration ou de surveillance d'une société qui est un résident de l'autre État contractant sont imposables dans cet autre État. Mme Jolie n’est pas rémunérée pour l'exercice d'une activité journalière de direction ou de caractère technique ni au titre de son activité personnelle en tant qu'associée de sorte que nous n’appliquons pas l’exception de l’article 16, § 2 renvoyant à l’article 15. 121 http://ow.ly/BGmq305Sywh.
  • 24. 24 Compare Belgium with neighboring countries like Luxembourg, the Netherlands or Switzerland, for instance… Or with the U.S57 . Mr. Pitch also benefits from less-taxed wages in Spain58 as he has now been hired as an employee of a sister company within the U.S.-owned group of companies.59 Thus, neither Ms. Jolie nor Mr. Pitch have to become tax residents of Spain to be taxed in that country, which has become the source of both directors’ fees and employment income. 3. While enjoying a permanent home available to them in both states, they have not yet shifted their personal and economic relations (center of vital interests) to Spain and therefore realize a tax-free capital gain on the sale of the Spanish company shares in Belgium. 4. They agreed with the buyer of the shares that they will continue licensing certain original works (and trademarks) to the company after the sale, thus benefiting from a favorable tax regime in Spain and only 5% withholding tax in Belgium.60 5. They do not own shares of companies in Belgium and do not receive interest from Belgian sources, so they do not need to apply the limitation of the withholding at source stated in Articles 10 (Dividends: max. 15% in the state of source) and 11 (Interests: max. 10% in the state of source). Il résulte de ce qui précède que ni Mme Jolie ni M. Pitch ne doivent devenir résidents fiscaux en Espagne pour y être taxés. L’Espagne est devenu l’Etat de la source des revenus d’emploi et de membre du conseil d’administration des époux; 3) Bien que disposant d’un foyer d’habitation permanent tant en Belgique qu’en Espagne, les époux n’ont pas encore le centre de leurs intérêts vitaux en Espagne et réalisent une plus-value non taxée sur la cession des parts de leur société espagnole en Belgique; 4) Ils conviennent avec l’acquéreur des parts qu’ils continueront à percevoir des redevances pour l'usage et la concession de droits d’auteur et de droits sur des marques de commerce bénéficiant d’un régime favorable en Espagne et seulement 5% de précompte en Belgique; 5) Ils ne possèdent pas d’actions de sociétés belges ni ne perçoivent d’intérêts de source belge de sorte qu’aucune retenue à la source n’est opérée par la Belgique sur des dividendes ou intérêts sur pied des articles 10 (maximum 15%) et 11 (maximum 10%); 57 http://ow.ly/RbJ5305SyyI 58 And much lower social security contributions. 59 Article 15, paragraph 1: Subject to the provisions of Articles 16, 18 and 19, salaries, wages and other similar remuneration derived by a resident of a Contracting State in respect of an employment shall be taxable only in that State unless the employment is exercised in the other Contracting State. If the employment is so exercised, such remuneration as is derived therefrom may be taxed in that other State. 60 Article 12: Royalties arising in a Contracting State and beneficially owned by a resident of the other Contracting State shall be taxable only in that other State. Belgium is making use of Article 12, second paragraph to tax the royalties at 5%.